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LIFE


Ameko
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Chapitre sympathique !

 

Alors pour Yuna, elle est de plus en plus agaçante, elle s'incruste trop ! Et je comprends qu'elle devient irritante pour Sana.

Sur le mystère qui entoure Yuna, tu nous laisses dans le noir total, je suis dég'... xD Je m'attendais à ce que tu nous dévoiles cash la piste de Sana. Bon pour le prochain alors ?

 

Assez inquiet pour Ryusuke. Il serait malade ? Si c'est le cas, ce doit être grave, il doit faire des crises, un truc du genre parce qu'il faut y aller pour faire pleurer la boulangère. Mais c'est plutôt fort probable que l'on ait autre chose que la santé de Ryusuke comme problème. Au tout début, quand la mère reniflait, j'ai cru que le prof de maths lui avait collé un procès lol.

 

Pour Kogai, ça va être marrant ! Jouer encore au petit ami, il a du succès le bougre ! ^^

Misaki a peut-être des sentiments amoureux envers lui, qui sait. Par contre ça me fait bien rire avec Tamaki, je suis sûr qu'elle ne dirait pas non s'il lui demandait de sortir avec lui. Le problème c'est qu'elle risque de ne pas le prendre au sérieux. S'ils doivent finir ensemble ces deux-là, je me demande comment tu parviendrais à créer le couple ?

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Merci bloody et Kyojin972 et tout ceux qui lisent aussi :)

 

Ah et bloody, tes souhaits seront exaucés dans ce chapitre. ;)

 

Chapitre 15. Démasquée.

 

Kogai n’avait pas envie d’aller en cour ce matin. Devoir jouer au petit copain de Misaki ne lui donnait envie que d’une seule chose, rester au chaud dans son lit. Mais c’était sans compter sur sa sœur qui, en voyant ce que son frère tentait de faire, souleva la couette de ce dernier pour le forcer à se lever.

 

- Mmmh Ayano, rend moi la couette, gémissait Kogai.

 

- Pas question, répondit sa sœur, autoritaire. C’est l’heure de te lever, allez.

 

Le pauvre garçon soupira. Ce que sa sœur pouvait être chiante dès le matin.

Se levant pour prendre une douche, il sentit une drôle d’odeur.

 

- Kogai, appela Ayano, je vais travailler. Ferme bien la porte en partant. Maman dort encore.

 

- D’accord.

 

- Ah et demande à Tamaki si elle veut venir manger ce soir.

 

- Maman est pas là ?

 

- Nan.

 

Le garçon soupira et se prépara pour aller au lycée.

 

                                                              *

 

De son côté, Sana était prête depuis plus d’une demi-heure. Elle n’avait pas beaucoup dormi cette nuit. Elle était un peu inquiète de découvrir la vérité sur Yuna. Si son hypothèse s’avérait vrai, elle savait qu’elle craquerait. Surtout que Yuna ne se gênerait pas pour lui dire des choses blessantes. Expirant pour se donner du courage, Sana partit en direction de chez Tamaki.

 

                                                              *

 

Kogai arriva devant les grilles du lycée. Avant d’entrer, il inspecta la cour du regard.

 

- Tu cherches quelque chose, demanda une voix derrière lui.

 

- Ryusuke, s’exclama-t-il en sursautant. Nan, en fait j’essaye de ne pas croiser Misaki.

 

- Pourquoi ?

 

- On a fait un marché et je dois jouer son petit ami.

 

- Je te plains alors, souria Ryusuke.

 

Ils entrèrent ensemble, Kogai essayant de se cacher derrière son ami. Arrivant au banc, le brun demanda à ses amis s’ils avaient vu Misaki.

 

- Nan, répondit Kazumi.

 

Daito lui, regarda Ryusuke et lui adressa un sourire.

 

- Tu devrais te cacher Kogai, dit Masato. Misaki vient juste de rentrer dans le lycée.

 

Sautant par-dessus le banc, Kogai s’accroupit derrière en priant pour qu’elle ne le remarque pas.

 

- Dites, vous n’auriez pas vu Kogai, demanda Misaki.

 

Tout le monde répondit par la négative. Mais c’était sans compter sur Miko, qui était partit aux toilettes, qui arriva par derrière.

 

- Kogai, questionna-t-elle. Qu’est-ce que t’es en train de faire ?

 

Le groupe se retourna, maudissant Miko. Kogai se releva.

 

- Je faisais mon lacet. Ooh Misaki, qu’est-ce que tu fais là ?

 

- Je viens chercher mon petit copain, souria-t-elle.

 

- Évidemment, marmonna le brun.

 

Et tandis qu’ils s’éloignèrent, les autres étaient surpris par ce qu’ils venaient de voir.

 

- Vous méprenez pas, intervint Ryusuke. Ils ont juste fait un marché.

 

Etant rassurés, ils montèrent en cour de Physique-Chimie.

 

                                                              *

 

Arrivant à la piscine à 8h25, les deux filles se demandèrent comment elles allaient entrer sans avoir à payer.

 

- T’as qu’a faire du charme au réceptionniste, proposa Sana.

 

- Hors de question, s’exclama Tamaki. Pourquoi tu le ferais pas toi ?

 

- Nan mais tu m’as vu, rigola-t-elle. J’ai pas du tout l’air d’avoir 17ans. Avec toi, ça sera plus crédible.

 

- Désolée mais non. Il faut trouver autre chose.

 

Sana n’insista pas. Les deux filles se creusèrent alors la tête pour trouver une bonne idée.

 

- On a qu’a se faire passer pour des élèves en retard, trouva Sana. Avec un peu de chance, il nous laissera passer.

 

- Allons-y. Espérons que ça marche.

 

Entrant dans le bâtiment, les deux filles allèrent au guichet.

 

- Bonjour, commença Tamaki. Nous sommes des retardataires de la classe de première 4.

 

- Ah oui, répondit le jeune homme à l’accueil. Votre prof’ m’a dit qu’il y aurait des retardataires. Essayez d’arriver à l’heure la prochaine fois.

 

- Désolée M’sieur, s’excusa Sana.

 

- Bon, comme vous êtes en retard, je vais devoir vous attribuer un autre vestiaire.

 

- Pas de problème, répondit Tamaki.

 

Traversant quelques couloirs, le jeune homme leur ouvrit un petit vestiaire.

 

- Ne perdez pas la clef, leur dit le réceptionniste.

 

Elle acquiescèrent et s’enfermèrent dans la petite pièce.

 

- On a eue de la chance d’être rentrer, commença Tamaki. Mais on fait quoi maintenant ?

 

- T’oublies que je m’appelle Sana, souria bizarrement la jeune fille.

 

Elle enleva son sac de son épaule et sortit une boite.

 

- C’est quoi, demanda la brune.

 

Répondant silencieusement à la question de son amie, Sana sortit de la boite un marteau et un tournevis.

 

- Tu compte faire quoi, s’inquiéta Tamaki.

 

- On va défoncer la porte, répondit Sana comme si c’était une évidence.

 

Sortant discrètement en regardant aux alentours, les deux amies vérifièrent les vestiaires fermés à clefs. Seul un était verrouillé. C’était dans cette pièce que se trouveraient les preuves dont-elles auraient besoin pour savoir ce que trafiquait Yuna.

 

- Ca va pas faire trop de bruit, s’enquit Tamaki.

 

- T’inquiète, j’te dis que j’ai tout prévus.

 

Elle sortit son portable et passa un coup de fil.

 

- Allo Masamune, c’est bon tu peux y aller.

 

Commençant à dix heure ce matin, le frère de Sana avait accepté d’aider cette dernière pour piéger Yuna. Il aurait préféré dormir, mais quiconque s’en prenait à sa sœur s’en prenait aussi à lui.

Entrant dans le bâtiment, il sortit son portable et mis la musique au volume maximale. Un vacarme assourdissant se fit entendre et Sana mit alors le tournevis entre la porte et le mur et tapa dessus avec le marteau. Toute sa force y passait, si bien qu’au bout de quelques coups, le verrou céda.

L’homme à l’accueil réussit enfin à attraper Masamune et le vira dehors. Ce dernier appela sa sœur.

 

- Sana, t’as réussi, demanda-t-il.

 

- Ouais c’est bon. Merci Masamune.

 

- De rien. Euh…vu que je t’ai aidé, j’peux sécher les cours aujourd’hui ?

 

- Nan, tu vas à l’école, répondit-elle d’un ton sans appel.

 

Masamune rentra chez lui, dégoûté, alors que Tamaki et Sana entraient dans le vestiaire.

 

- Comment savoir c’est lequel son casier, demanda Tamaki.

 

- On va tous les ouvrir, répondit Sana.

 

                                                              *

 

Pendant ce temps, dans le bureau de Mizura, M. Inuko avait donné à la principale les dessins qu’avait fait les élèves deux jours auparavant. Elle les regarda tour à tour et remarqua quelque chose.

 

- Sana n’était pas là, demanda-t-elle.

 

- Nan, elle était absente, répondit-il.

 

- Je vois.

 

Il regarda Mizura. Il savait très bien ce qu’elle comptait faire avec ces dessins. Rien de grave bien sûr, mais il n’aimait pas ça. Depuis qu’il la connaissait, et ça faisait longtemps, il avait remarqué qu’elle avait ce don de savoir quel genre de problème avaient les gens. Un simple regard ou même un dessin dans ce cas précis, et elle remarquait tout de suite quel était le souci.

 

- Je sais ce que tu es en train de penser Haruto.

 

- J’me doute bien. Mais tu ne devrais pas faire ça.

 

- Je veux juste les aider, dit-elle à voix basse.

 

- Je le sais, soupira-t-il. Mais tu n’aimerais qu’on vienne fouiller dans ta tête non ?

 

- J’aimerais seulement qu’ils aient la chance que nous n’avons pas eu, termina-t-elle.

 

                                                              *

 

- C’est celui-là, s’exclama Tamaki.

 

- Super. Maintenant cherchons son portable.

 

Elle farfouillèrent dans le casier.

 

- Berk, continua Sana, ces lunettes de plongée sont vraiment horrible.

 

Tamaki rigola et sortit le portable de la poche du pantalon de Yuna.

 

- A toi l’honneur, dit-elle en donnant le portable à son amie.

 

Sana ne se fit pas prier et commença à chercher des informations qui pourraient leur être utile. Elle regarda les relevés d’appels. Gintaro l’avait appelé pas mal de fois. Elle passa ensuite aux messages. Une conversation avec Gintaro l’interpella.

 

- Je lui ai fais croire que tu es mon cousin. Comme ça, s’il se rend compte que tu le suis,on pourra dire que tu surveilles les fréquentations de ta charmante cousine.

 

- T’es vraiment méchante comme fille, mais ça ne me déplait pas, au contraire.

 

- Je sais. Et de plus, on y gagne tout les deux. J’aurais ma vengeance et toi tu pourras te rapprocher de Sana plus facilement.

 

- Rappelle moi pourquoi tu fais ça au fait.

 

- Je veux lui faire payer. Elle m’a prit quelque chose de cher.

 

La conversation s’arrêta là.

Sana était convaincu qu’ils parlaient d’elle dans ces messages.

 

- Regarde les photos, lui dit Tamaki.

 

S’exécutant, la jeune fille fit défiler les photos des plus récentes aux plus anciennes. Cela se voyait que certaines photos avaient été transférées sur ce téléphone. Vu la qualité, ça devait être des photos prises il y a longtemps. Au bout d’un moment, elle s’arrêta net sur l’une d’entre elles. Ses mains tremblaient, menaçant de faire tomber le portable. Ses lèvres tremblaient elles aussi, tandis que ses sourcils se fronçaient. Tamaki, remarquant quelque chose d’anormale, prit le portable des mains de son amie et regarda à son tour la photo.

C’était un jeune garçon d’environs 10ans. A bien y réfléchir, c’était le même garçon qu’il y avait sur la photo de classe qu’ils avaient regardé. L’hypothèse de Sana avait l’air de se confirmer de plus en plus.

 

- Qu’est-ce que vous faites là ?

 

Les deux filles se retournèrent. Yuna se trouvait dans l’entrebâillement de la porte.

 

                                                              *

 

Kogai ne savait plus quoi faire. Depuis le début de la récréation, Misaki lui avait racontée plusieurs histoires embarrassantes sur certains élèves. Il se rendit compte à ce moment là qu’elle savait sûrement aussi des choses sur lui.

Miko, quand à elle, tentait vainement de joindre Tamaki. Elle s’inquiétait. Son amie ne manquait généralement pas les cours. A moins qu’elle n’ait pas dormie seule. Cette idée la fit sourire.

 

- Pourquoi tu souris comme ça, demanda Daito.

 

- Peut-être que si Tamaki n’est pas venue, c’est parce qu’elle a dormie avec quelqu’un.

 

- C’est quoi cette manie de vouloir la mettre avec quelqu’un, soupira Daito.

 

- Je ne voudrais pas qu’elle finisse seule. A force d’être avec Kogai, tout les garçons vont finir par croire qu’elle sort avec lui.

 

- C’est peut-être le cas, plaisanta Masato.

 

Il y eu un grand blanc après cette phrase.

 

- Je m’demande bien qui a oser dire une chose pareil, dit Ryusuke.

 

- Pas moi en tout cas, rigola le roux.

 

                                                              *

 

Yuna tapait du pied, impatiente de savoir ce que Sana et Tamaki faisaient dans les vestiaires.

 

- Finalement, je suis contente d'avoir oubliée mes lunettes de plongée, commença-t-elle. Alors, j’attend. Que faites-vous là ?

 

- Et si tu nous expliquait plutôt ça, répondit Tamaki en lui faisant montrer la photo.

 

- Eh mais ce sont mes affaires, s’exclama-t-elle.

 

- Oui et les conversations sont très intéréss…, continua la brune avant d’être coupée.

 

- Pourquoi, demanda Sana d’un calme à faire froid dans le dos.

 

- Pourquoi quoi, répondit Yuna.

 

- Ces photos. Pourquoi tu as ces photos dans ton téléphone ?

 

La jeune fille souria mesquinement.

 

- Après tout, vous avez découvert mon petit secret. Alors autant avouer.

 

Sana la fixait, les poings serrés et le corps tremblant. Elle n’avait pas peur, elle attendait seulement l’instant où elle en mettrait une bonne à cette fille. Tamaki elle, ne disait rien. Cette histoire ne la concernerait sûrement pas. Elle se contentait d’écouter ce que Yuna avait à dire.

 

- Tu ne te rappelles probablement pas que depuis la maternelle, nous avons toujours été dans la même classe.

 

Sana la regardait. C’est vrai que jusqu’à récemment, elle ne s’était pas souvenu qu’elle avait été dans la même classe que Yuna. Pour dire la vérité, elle ne s’en était rappelée que lorsqu’elle avait regardée les photos de classe.

 

- Évidemment que tu ne t’en souviens pas. Pour toi, rien ne comptait à part une personne.

 

Le cœur battant à cent à l’heure, Sana se retenait de ne pas sauter sur cette garce qui la mettait dans une position embarrassante.

 

- Et oui, souria Yuna. Je parle bien de Wataru.

 

- Ferme-la, répondit Sana, froidement.

 

- Pourquoi ? Tu voulais savoir la vérité. Et bien la voila. Je voulais me venger.

 

- Te venger, demanda-t-elle. Mais de quoi ?

 

- De toi.

 

Tamaki regardait son amie. Elle ne l’avait jamais vu dans un état pareil. Bien sûr elle l’avait déjà vu énervée, mais jamais à ce point.

 

- Depuis la maternelle, reprit Yuna, j’ai toujours eue un faible pour Wataru.

 

Sana la regarda, surprise.

 

- Mais tu as toujours été là, continua Yuna. Toujours dans mes pattes. A chaque fois que je l’approchais, tu était là, avec lui.

 

- C’était mon ami.

 

- Je l’avais remarquée, s’énerva Yuna. Vous ne vous mélangiez jamais avec les autres. Même à l’école primaire, pour les exercices en groupe, vous n’étiez toujours que tout les deux.

 

- Et alors, on faisait toujours comme ça.

 

- Et alors, s’écria-t-elle. Quand moi je voulais me mettre avec lui, il me répondait toujours nan. C’était sans arrêt Sana par-ci ou Sana par-là ! Tu ne peux pas savoir à quel point c’était frustrant de se faire rejeter par le garçon que j’aimais. Il ne rigolait qu’en ta présence. Quand tu étais absente, il était seul, refusant de jouer avec les autres.

 

- Arrête toi tout de suite, menaça Sana.

 

- Je me demandais souvent ce que tu avais de plus que moi ! J’étais beaucoup plus mignonne, beaucoup plus intelligente, alors qu’est-ce qui clochait ?! Tu peux m’le dire !

 

- Wataru n’aimait pas les filles collantes comme toi, répondit-elle froidement.

 

- C’est bien à toi de dire ça, se moqua Yuna. C’est toi qui était tout le temps avec lui. A l’école ou même dehors, vous étiez tout le temps fourrés ensemble.

 

Sana ne comprenait pas. Comment pouvait-elle savoir ça ?

 

- J’habitais près de l’école primaire. Dès que j’allais sur mon balcon, je vous voyais aller jouer au petit terrain ou au foot.

 

Tamaki, qui était restée silencieuse, remarqua que Sana n’allait pas tarder à craquer.

 

- Je pouvais seulement me contenter de le regarder de loin, se calma-t-elle. Puis j’ai déménagée et je ne l’ai plus jamais revu.

 

Tamaki était surprise. Son amie avait vu juste. Yuna était amoureuse de l’ami d’enfance de Sana et lui rendait la pareille en voulant s’approprier Masato. Une question lui trottait dans la tête. Ou était passé Wataru ?

 

- Quand je suis revenue, il y a quelques mois, je ne t’ai jamais vu sortir avec lui. Tu n’étais qu’avec Masato. Alors, où est passé Wataru ?

 

- Il est parti, répondit Sana, la voix tremblante.

 

- Je vois, souria-t-elle, tu t’es retrouvée seule alors tu t’es raccrochée à Masato.

 

- Ce n’est pas ça, s’écria Sana.

 

- De toute façon, j’en ai rien à faire. Tu vas voir ce que ça fais d’être éloigner d’une personne qu’on aime.

 

Sana, n’y tenant plus, envoya son poing dans la figure de cette fille qui l’avait plus qu’énervée. Commençant à lui en remettre un, Tamaki l’arrêta.

 

- C’est bon Sana, on a les preuves. Ne va pas trop loin.

 

La jeune fille se redressa et attrapa le portable de son ennemie. Elle supprima toutes les photos de Wataru devant le nez de Yuna.

Elles sortirent enfin de la piscine, sous le regard surpris de l’homme à l’accueil.

Tamaki ne savait pas quoi dire. Elle n’osait pas parler de peur de froisser son amie.

 

- On va boire quelque chose, demanda Sana.

 

- Allons-y, répondit gentiment la brune.

 

                                                              *

 

A la fin des cours de l’après-midi, Misaki, accompagnée de Kogai, se dirigea vers le garçon amoureux d’elle.

 

- Hiroki, je te présente mon petit ami, Kogai.

 

- Ton petit ami, répéta le dénommé Hiroki. Tu te fiche de moi ?

 

- Pas du tout. Tu ne me crois pas ?

 

Et sans prévenir, elle attrapa le visage de Kogai et l’embrassa. Le garçon, sous le coup de la surprise ne se dégagea pas de l’emprise de Misaki.

C’est justement ce moment là que choisirent Sana et Tamaki pour arriver. La brune regardait la scène d’un air dégoûtée. Et dire que Kogai n’avait pas été très enthousiaste à l’idée de jouer les amoureux avec Misaki. Il avait vite changé d’avis.

Les deux filles se dirigèrent vers le banc.

 

- Tamakiiiiii, s’écria Miko. Alors t’as passée la nuit en compagnie d’un homme je pari.

 

- Pas tout à fait, répondit-elle en regardant Sana.

 

D’ailleurs, cette dernière alla voir Masato.

 

- C’est bon. On a la preuve, lui dit-elle. Demande à Tamaki, elle a tout enregistrée sur son portable.

 

- Je…d’accord.

 

- Bon, j’reviens, reprit-elle à l’adresse de tout le monde. Il faut que j’aille voir Mizura.

 

Elle s’en alla, tandis que Kogai revenait vers eux.

 

- Et voila, s’exclama-t-il. Encore une bonne action de ma part. Même si la fin m’a un peu dégoûté, dit-il en repensant au baiser qu’il avait échangé avec Misaki.

 

- Ca n’avait pas l’air de te gêner pourtant, répondit Tamaki.

 

- C’est vrai qu’en y repensant, elle embrasse plutôt bien, continua-t-il avec un sourire.

 

La brune soupira, exaspérée par le comportement de son ami.

 

- Je vais rejoindre Sana, dit-elle. Ne nous attendez pas, on en aura pour longtemps.

 

Ses amis acquiescèrent et se levèrent pour rentrer.

Daito fit le chemin avec Ryusuke pour discuter un peu avec lui.

 

- Ca va aller Ryusuke, demanda-t-il.

 

- C’est pas une semaine facile mais ça peut aller, répondit Ryusuke.

 

- Je comprend. En tout cas, si tu as besoin de parler, et à n’importe quelle heure, je suis là d’accord ?

 

- Ouais d’accord. Merci Daito.

 

- C’est normal. Un grand frère c’est fait pour ça, souria-t-il.

 

Ryusuke lui était très reconnaissant. Daito avait toujours été là pour lui, pour eux tous même. Il avait un an de plus qu’eux. C’était pour ça qu’il jouait un peu le rôle du grand frère. De plus, il était toujours de bon conseils et on pouvait lui faire confiance. Quand il s’agissait d’un secret à garder, Daito était sûrement la meilleure personne à qui on pouvait en parler. Et alors que Daito s’éloignait, Ryusuke se demanda ce qu’ils feraient sans leur grand frère.

 

Voila. Sinon pour le prochain chapitre, y aura des flash-back. Vous préférez que je les mette en italique ou je laisse comme ça ?

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Chapitre de révélation.

 

On connait le secret de Yuna, elle cherche à se venger en volant Masato à Sana, une histoire de vengeance en amour. Sana avait un ami très proche qui se nommait Wataru que Yuna aimait, mais elle n'arrivait jamais à l'approcher, cela à suffit pour nourrir une haine envers Sana.

 

Wataru est mort je pense, c'est peut être la raison qui fait en sorte que Sana est si possessive avec ses amis, elle ne veut plus perdre un ami et je me dis aussi que la personne a qui elle parle dans le centre équestre est Wataru, elle doit parler pour Wataru en s'imaginant qu'il lui réponds, comme le font les personnes qui ont perdu un être chère.

 

On découvre que le prof de dessin et Mme Mizura sont très proches, et qu'elle cherche à venir en aide à tout le monde par rapport à un mauvais passé peut être.

 

Ryusuke est de nouveau présent et Daito semble compter beaucoup pour lui, ce dernier est vu comme un grand frère pour Ryu et ses amis. Comptes tu faire Daito partir ? Vu la dernière phrase :P.

 

Sinon pour les flash-back tu fais comme tu le sens ;).

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Ah yes ! Mon voeu a été exaucé !  ;D

 

Plus sérieusement, tu as allié partie comique au lycée avec Kogai et la partie révélation et suspens pour ce qui tournait autour de Yuna.

Je vais te dire que je n'aurai pas cru à une histoire amoureuse. Yuna avait nourri son amour pour le garçon même après avoir déménagé. En fait, cette histoire était en rapport à de la jalousie qui criait vengeance. Une fois de plus, tu m'as bien fait marché, je m'attendais à un secret encore plus terrible... mais tu nous mets en suspend le cas de Wataru, qu'a-t-il bien pu lui arriver ? C'est la partie du passé de Sana qui a dû la faire souffrir.

 

Je vais pointer une autre intrigue, celle de Mizura. Je dois dire que la directrice joue vraiment ce rôle de psychologue d'adolescents avec l'étude des dessins. Apparemment, elle ne leur veut que du bien, mais ce qu'elle cherche à faire me dépasse.

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Aaah j'ai enfin finis ce chapitre.

 

Voila le chapter 16 :)

 

Chapitre 16. Remplaçant ?

 

Masato se réveilla la tête pleine d’interrogations. La veille, quand Tamaki lui avait fait écouter la dispute entre Sana et Yuna, il avait été très surpris. Comment ne s’était-il pas rendu compte que la jeune fille le manipulait ? Pire encore, comment avait-il fait pour ne pas croire Sana ? Elle était sa meilleure amie depuis maintenant 6ans et jamais il n’avait remis sa parole en doute. La seule fois où il l’avait fait, c’était celle-là, et apparemment, cela n’avait pas été une très bonne idée. Cependant, autre chose le tourmentait. Cela faisait bien 6ans qu’il connaissait Sana, et ce garçon, Wataru, avait à peu près 10ans quand il était parti vu que dans la conversation, les deux filles parlaient d’école primaire. Or, avec Sana, ils s’étaient rencontrés quand ils avaient 11ans. Cela voulait-il dire qu’il n’avait été qu’un remplaçant pour elle ? Wataru étant partit, Sana se serait attachée à lui comme l’avait dit Yuna. Il ne comprenait rien à cette histoire. Il se rendit alors compte qu’il ne connaissait pas si bien sa meilleure amie. Jamais elle ne lui avait parlé de Wataru, qui pourtant avait l’air d’avoir été une personne cher à ses yeux. D’ailleurs, où était-il passé ? Y avait-il eu un conflit important entre Sana et lui ? Une dispute qui leur aurait fait perdre tout contact. Étais-ce pour ça qu’elle était aussi possessive ?

Masato passa ses mains dans ses cheveux. Il se posait tellement de questions qu’il cru que sa tête allait exploser.

 

                                                          *

 

Sana elle, appréhendait de voir Masato. Elle savait qu’il allait lui poser des questions et surtout, lui demander des explications concernant Wataru. Explications qu’elle ne lui donnerait sûrement pas. C’était son enfance, son passé qui n’appartenait qu’a elle. La veille, elle avait tentée d’en parler avec Tamaki. Cependant, elle s’était rendu compte qu’elle ne voulait partager ça avec personne. C’était son monde, et aucune autre personne n’avait le droit de pénétrer dans cette bulle qu’était son enfance.

 

                                                          *

 

En cours de sport, toute la classe était là mis à part Sana. Ce qui était étonnant puisque c’était la seule matière où la jeune fille n’avait eue aucun retard. Le prof’ n’était pas inquiet. Il savait que son élève allait venir. Même en ayant la grippe, elle ne raterait jamais un entraînement de football.

 

- Je…j’suis là M’sieur, arriva-t-elle essoufflée.

 

Elle alla s’installer près de ses amis.

 

- T’étais passée où, demanda Daito.

 

- J’ai fais un petit détour, souria-t-elle.

 

Masato lui, n’osait pas regarder sa meilleure amie. Il ne savait plus quoi penser. Toutes les questions qu’il se posait ce matin lui revenait en tête. De plus, il trouvait ça bizarre qu’elle arrive en retard pour un entraînement de football. Elle qui leur rabâchait sans cesse les oreilles pour être numéro 1, se permettait un retard ? Il trouvait ça plus que louche. Et où était-elle parti le faire ce détour ? Perdu dans ses pensées, il n’entendit pas Daichi l’appeler.

 

- Oui, qu’est-ce qu’il y a, se réveilla-t-il.

 

- On t’attend depuis cinq minutes, répondit le prof’.

 

En effet, tout les joueurs étaient en place et l’attendaient. Les équipes étaient les mêmes que d’habitude. En rouge, celle de Sana et en bleu, celle de Jiro.

La jeune fille laissa le ballon au capitaine des bleus, sachant qu’elle le récupérerait assez vite. Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle avait fait exprès d’écarter ses jambes. Jiro lui avait fait un petit pont, mais n’avait pas vu Kogai arriver à toute vitesse derrière Sana. Il passa le ballon à sa capitaine qui dribbla presque tout les joueurs. S’attendant à ce que Masato soit sur sa gauche, elle commença à tirer mais ne vit pas son ami. Il était rester en défense et n’avait pas bouger. Daito arriva en renfort et contourna la défense ennemie. Il tira et marqua leur premier but.

 

- Masato, s’écria la capitaine, tu fais quoi là ?

 

- Euh…je…, bafouilla-t-il.

 

- Si tu ne veux pas jouer, dit le maintenant.

 

- Nan c’est bon. Je vais me reprendre.

 

Sana acquiesça pendant que Jiro faisait le centre avec Gintaro. Ce dernier se dirigea vers Masato qui lui, en voyant le jeune garçon, se souvint du tour qu’il lui avait joué avec Yuna. Il ne bougea pas d’un pouce alors que Gintaro le contournait.

 

- Alors tu dors, se moqua Gintaro, fier d’avoir passer un des meilleurs joueurs de l’équipe.

 

C’était sans compter sur un tacle de Kogai qui le fit tomber par terre. Sana récupéra le ballon, dribbla les adversaires et tira en pleine lucarne.

Se rapprochant furieusement du roux, la jeune fille le fixait d’un regard noir.

 

- Sérieux Masato, c’est quoi le problème, s’exclama-t-elle.

 

- Rien, y a pas de problème, répondit-il.

 

- Bien sûr que si. Tu joues aussi bien que Ryusuke.

 

L’intéressé releva la tête.

 

- Le prend pas pour toi, reprit Sana.

 

- Y a pas de mal, souria-t-il.

 

- Je suis désolé, continua Masato.

 

- C’est rien, souria la jeune fille. Mais ne nous fait pas ça pour le tournoi, sinon on sera un peu dans la me…

 

Le prof’ donna un coup de sifflet.

 

- Allez, on reprend, s’exclama-t-il.

 

Se remettant en place, ils reprirent le match.

Tamaki elle, regardait Sana. La veille, quand elles étaient aller boire un chocolat ensemble, Sana avait parlée pour la toute première fois de son enfance. Même si elle n’avait dit que peu de chose, Tamaki était contente.

 

‘‘ Les deux filles s’installèrent à une table et demandèrent un chocolat à la serveuse. Tamaki fixait son amie qui elle, avait les larmes aux yeux. C’était étrange. Elle n’avait jamais vu Sana pleurer, pas une seule fois. Elle avait constamment ce sourire sur son visage d’enfant. Ce sourire qui n’était en fait qu’un masque pour cacher sa tristesse et ses peurs. Car non, elle n’avait jamais entendu Sana dire avoir peur de quelque chose. Elle pensait également à Wataru. Qu’avait-il bien pu arriver au jeune garçon ? Elle vit soudain un grand sourire se dessiner sur le visage de Sana.

 

- Wataru et moi on était les meilleurs amis du monde, commença la jeune fille.

 

Tamaki ne dit rien, attendant la suite.

 

- Je pense…qu’on était plus que des amis en fait, avoua-t-elle. On était tout le temps ensemble. On refusait de jouer avec les autres enfants.

 

La brune n’était pas étonnée. Sana avait horreur de partager ses amis. D’ailleurs, cette dernière avait les yeux dans le vague, comme perdue dans ses souvenirs.

 

- C’était lui et moi où rien, finit-elle par dire.

 

- Pourquoi…pourquoi tu n’en parle jamais, hésita à demander la brune.

 

Sana haussa les épaules.

 

- J’sais pas. J’ai l’impression…que je n’ai pas le droit d’être triste. Et parler de ça me blesse beaucoup.

 

Tamaki trouvait ça bizarre. Elle connaissait la Sana joyeuse, énervée, gamine et vantarde sur les bords, mais c’était sans doute la première fois qu’elle voyait la tristesse sur le visage de son amie.

 

- Tu sais Sana, c’est normal de ne pas avoir le moral quelques fois.

 

- Pas pour moi. Je pense pas avoir le droit de me plaindre. Il y a des personnes qui ont encore plus de problèmes que moi.

 

- Chacun ses problèmes Sana. Mais ce n’est pas en fuyant les tiens que tu vas aller mieux, crois-moi.

 

- T’as déjà pensée à faire psychologue, demanda-t-elle en souriant. ’’

 

 

C’était comme une preuve de confiance et tout ceux qui connaissait Sana savaient que sa confiance n’était pas facile à gagner.

 

                                                          *

 

En classe de S.V.T, le calme régnait jusqu’à ce qu’on frappe à la porte.

 

- Bonjour M. Kamizuma, dit Saki. Je viens chercher Tamaki et Sana.

 

- Oui, bien sûr. Qu’ont-elles fait, demanda-t-il.

 

- Rien de grave, mais la principale aimerait les voir.

 

Les deux filles s’échangèrent un regard et suivirent la surveillante.

Le trajet se fit en silence jusqu’au bureau de Mizura.

 

- Mme la principale, Sana et Tamaki sont là.

 

- Merci Saki, fait les entrer.

 

Les deux amies allèrent s’asseoir tandis que la surveillante referma la porte.

 

- J’ai une mauvaise nouvelle pour vous, commença la directrice.

 

- C’est à propos d’hier, demanda la brune.

 

- Oui, Yuna à donnée vos noms au gérant de la piscine et il a décidé de porter plainte. Vous êtes convoquées cet après-midi au commissariat.

 

- Quoi, s’écria Sana. Si je la voit celle-là, elle va comprendre que…

 

- Elle ne va rien comprendre parce que tu ne vas rien faire, la coupa Mizura. Ce n’est pas la peine d’en rajouter.

 

- Mais qu’est-ce qu’on va faire, questionna Tamaki.

 

La principale souria.

 

- Qui à dit que vous étiez à la piscine hier, dit-elle.

 

Les deux élèves se regardèrent. Leur directrice était vraiment la meilleure de toutes.

 

                                                          *

 

Masato se sentait mal. Il n’avait pas réussi à parler à Sana. De plus, elle n’était pas venu cet après-midi. Il avait tant de questions à lui poser.

 

- Ca va Masato, demanda Daito.

 

- Ca va oui, répondit-il sans convaincre son ami.

 

- Tu pense à Sana ?

 

- Je…je sais pas comment j’ai fait pour pas la croire, avoua le roux.

 

- Tu n’as pas à t’en vouloir. On est tous tomber dans le panneau, le rassura-t-il.

 

- Tous sauf Sana.

 

- Tu sais, j’me demande si elle a pas un détecteur de mauvaises personnes, plaisanta Daito.

 

Masato souria. Il aurait aimé parler de Wataru avec son ami. Mais si Sana ne lui en avait pas parlée à lui, elle n’apprécierait sûrement pas qu’il en parle à tout le monde. Une seule personne pourrait répondre à ses inquiétudes.

 

                                                          *

 

Kazumi n’était pas parti en cours l’après-midi. Elle avait besoin de plus d’argent et pour ça, elle devait faire plus d’heure de travail.

 

- Tu ne devrais pas sécher les cours pour travailler, lui dit la patronne.

 

- Ne vous en faites pas, j’ai prévenu la directrice.

 

- Peut-être mais ça risque de nuire à tes études.

 

- Je le sais. Mais j’ai besoin d’argent.

 

- Désolée si cela te parait indiscret, mais tes parents travaillent dans quel secteur ?

 

- Je n’habite pas avec eux, répondit froidement la blonde.

 

Mais alors que Mme Omura allait s’excuser, le portable de Kazumi émit une sonnerie que la patronne n’avait jamais entendu.

 

- Je dois répondre. C’est important.

 

Ayumi la laissa répondre et accueillie à son tour les clients.

 

- Oui Seto qu’est-ce qu’il y a ?

 

- C’est Keita. Il se sent tout barbouiller et il n’y a plus de médicaments.

 

- Donne lui un chewing-gum, ça va passer. Je vais aller acheter des médicaments.

 

- D’accord. A ce soir.

 

- A ce soir.

 

Ils raccrochèrent et Kazumi alla voir sa patronne.

 

- Je suis désolée Ayumi mais je dois partir d’urgence.

 

- Ce n’est pas trop grave j’espère, s’inquiéta la plus âgée.

 

- Nan, ça va aller. Mais il faut vraiment que j’y aille.

 

- Très bien. Vas-y alors.

 

La blonde la remercia et partit à la pharmacie.

 

                                                          *

 

- Vous savez pourquoi vous êtes là, demanda un policier

 

- Pas vraiment, répondit Sana en haussant les épaules.

 

- Ce Monsieur ici présent a porter plainte contre vous pour dégradation de biens.

 

- Désolée mais on ne l’a jamais vu, continua Tamaki.

 

- Moi non, mais mes vestiaires en ont pris un coup, s’exclama M. Kobayashi, le responsable de la piscine.

 

- J’vous demande pardon, répondit Sana.

 

- M. Kobayashi nous a rapporté, d’après un témoin, que vous auriez forcer une porte d’un vestiaire ainsi que des casiers hier matin.

 

- Et bien M. Kobayashi devrait se méfier de ce que peuvent raconter certaines personnes, reprit Tamaki.

 

- C’est vrai. Hier matin, nous étions en cours. Vous pouvez appeler notre principale, dit Sana sûr d’elle.

 

Le policier ne se le fit pas redire deux fois. Attrapant le combiné, il composa le numéro du lycée et attendit.

 

- Lycée Sabara, j’écoute.

 

- Ici le commissariat. J’aimerais parler à Mme Yamamoto s’il vous plait.

 

- Bien sûr, tout de suite.

 

Attendant quelques minutes, la voix de Mizura se fit entendre.

 

- Oui allo, commença-t-elle.

 

- Bonjour Mme, ici la police. J’aurais besoin d’un renseignement.

 

- Allez-y.

 

- Je voudrais savoir si Tamaki Nekotori et Sana Noguse étaient présente en cour hier.

 

- Attendez, je regarde ça tout de suite.

 

Faisant semblant de cliquer à certains endroits avec la souris, Mizura dit au policier :

 

- Elles étaient bien en cours hier. Et toute la journée.

 

- J’vous remercie Mme. Au revoir.

 

Il raccrocha et dit à l’adresse de Kobayashi.

 

- Désolé Monsieur mais nous ne pouvons rien faire.

 

- Pardon, s’écria-t-il.

 

- Votre témoin s’est probablement trompée de personne et…

 

- C’est inadmissible, coupa violemment Kobayashi. La police ne sait pas faire correctement son travail !

 

- C’est quoi ce raffut, dit un homme imposant qui venait d’arriver.

 

- Ah, Monsieur le commissaire, répondit le subordonné.

 

- Qu’est-ce qu’il se passe, demanda le chef.

 

Le policier lui raconta l’histoire.

 

- Je vois. Écoutez Monsieur, si on n’a rien qui les accuse, on ne peut rien faire. Pas de preuves, pas d’empreintes. De plus leur principale a assurée qu’elles étaient en cours.

 

- C’est un scandale, s’emporta Kobayashi.

 

Il se leva et sortit du commissariat, plus qu’énervé.

 

- Vous pouvez y aller, reprit le commissaire en s’adressant aux filles.

 

- Merci M’sieur Omura, répondirent-elles.

 

                                                          *

 

Sortant de la pharmacie, Kazumi alla faire quelques courses.

 

- Kazumi, appela une voix féminine.

 

- Ah Miko, répondit la blonde.

 

- Tu va faire tes courses, demanda-t-elle.

 

- Oui et toi.

 

- Nan, mais j’peux t’accompagner si tu veux, souria-t-elle.

 

- Avec plaisir.

 

Elles allèrent donc faire les courses tout en papotant.

 

- Dis moi Kazumi, il n’y a aucun garçon qui t’intéresse au lycée ?

 

- J’ai déjà deux garçons chez moi. Ca me suffit, plaisanta-t-elle.

 

- C’est vrai. Mais tu n’aimerais pas avoir de petit ami ?

 

- Je…je n’y ai jamais pensée. D’ailleurs, je n’ai vraiment pas le temps pour ça.

 

- Je vois. Et ton type de garçon, ça serait plutôt quoi ?

 

- Euh…

 

- Moi ce serait un homme beau, intelligent…et riche si possible.

 

- L’homme parfait quoi. Même si on a pas besoin d’argent pour être heureux.

 

- C’est vraiment ce que tu penses, demanda Miko, surprise.

 

- Évidemment. Ca va faire un peu cliché ce que j’vais dire, mais tant que ceux qu’on aime sont à nos côtés, c’est le principal non ?

 

- Tu sais Kazumi, tu es vraiment… spéciale.

 

- Pourquoi ça, souria-t-elle.

 

- Tu parles…comme une adulte.

 

- En même temps, je n’suis plus une petite fille. J’ai deux enfants à m’occuper et je n’peux pas me permettre de faire n’importe quoi.

 

Miko était comme fascinée par son amie. La maturité de Kazumi la surprendrait toujours.

 

                                                          *                       

 

S’apprêtant à aller se coucher, Tamaki reçut un message qui la fit soupirer.

 

- Qu’est-ce qu’il me veut ?

 

Elle se rhabilla, à contre cœur, et descendit en bas de chez elle.

 

- Qu’est-ce qu’il y a Masato ?

 

- On va se balader, demanda-t-il.

 

- Allons-y, soupira-t-elle.

 

Ils marchèrent en silence jusqu’au parc.

 

- Alors, commença la brune.

 

- Je…j’voulais savoir. Sana m’en veut ?

 

- Attend, je rêve ou tu m’a empêcher d’aller dormir pour me demander une chose que tu sais déjà ?

 

- Je…désolé. T’as raison, c’était idiot.

 

Tamaki soupira tandis que le roux baissait la tête. Sa gentillesse la perdra.

 

- Elle ne t’en veut pas.

 

Le garçon releva la tête.

 

- Alors pourquoi elle ne m’a pas pratiquement pas parlé, demanda-t-il.

 

- Je crois que tu ne t’es pas beaucoup bougé pour lui adresser la parole toi non plus.

 

- C’est vrai. Mais j’avais peur qu’elle m’envoi balader.

 

- Tu la connais. Elle est rancunière mais pas méchante.

 

- Nan justement, j’ai l’impression qu’en vérité, je ne la connaît pas si bien que ça.

 

La brune le regarda, étonnée.

 

- C’est vrai, reprit-il. Je la connais depuis 6ans. Pourtant, je ne suis pas rentré une seule fois dans sa chambre, et la seule fois où j’ai essayé, j’ai cru qu’elle allait m’assassiner.

 

- Ce n’est pour ça qu’elle ne te fait pas confiance.

 

- Comment tu expliques le fait qu’elle ne m’ai jamais parlé de Wataru ? Il a l’air d’avoir tellement compté pour elle.

 

Il fallait avouer qu’il marquait un point sur ce coup. La connaissant depuis le collège, elle non plus n’avait jamais entendu parler de Wataru.

 

- Qu’est-ce qu’elle a fait les dix premières années de sa vie ? Et où est passé Wataru ?

 

- Elle m’a dit qu’il est parti, répondit Tamaki.

 

- Est-ce que… je ne serais qu’un remplaçant ?

 

- T’as pas le droit de penser ça Masato, gronda la brune.

 

- Mais je sais plus quoi penser moi. Tu penses vraiment que si Wataru n’était pas parti, Sana et moi aurions été amis ?

 

- Je… je peux pas répondre à cette question. Vous l’auriez sûrement été je pense.

 

- Moi je n’pense pas. S’il serait encore là, Sana n’aurait jamais été amie avec aucun d’entre nous.

 

Il n’avait peut-être pas tord. Au vue de ce qu’avait racontée Sana au café, il aurait été probable que cette dernière serait restée seulement avec Wataru.

 

- Écoute Masato, le plus simple ce serait que tu aille lui parler directement.

 

- Tu as raison. Bon, j’te raccompagne ?

 

Sur le chemin, le jeune garçon se promit deux choses. La première, de s’expliquer avec Sana le lendemain. La deuxième, et sans doute la plus compliquée, de retrouver Wataru pour connaître les raisons de leur accrochage, s’il y en avait eu un.

 

Et voila. A Masato de jouer au détective.

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Bon chapitre.

 

Masato fut mis au courant des manigances de Yuna mais depuis il n'arrête pas de se poser des questions au sujet de la confiance et de l'amitié que porte Sana envers lui. Il n'a pas arrêter de se faire des réflexions durant la journée.

 

Sana a finit par parler un peu de Wataru à Tamaki mais on ne sait rien de plus sur lui.

 

Mme Mizura, les a encore une fois bien aider, si elle n'était pas aussi sympa et gentille, elles auraient pris chère les deux :-X.

 

Keita semble avoir une maladie chronique on dirait, en tout cas Kazumi s'en va directe pour le soigner, peut être que les soins demander pour Keita coûte chère. Miko est toujours en admiration devant son amie.

 

Masato de son côté c'est donner deux objectifs et le dernier est assez ambitieux, car il ne sait de Wataru, en plus il est déjà peut être mort...Enfin on verra, il devra jouer au super détective :D.

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Dans ce chapitre, je comprends complètement Masato, il a de quoi se poser des questions. La vérité devra éclater tôt ou tard.

Est-il un remplaçant à Wataru ? On peut être amené à le croire.

 

Alors, pourquoi Sana est-elle arrivé en retard à l'entrainement ? Ben je me dis, qu'elle a fait un détour pour aller à un lieu qui est en rapport avec son passé. Tu nous vais croire que Wataru serait encore en vie, et si ce n'était pas le cas ? Sana, aurait-elle fait un tour devant la tombe de son ami ? Sana, en voudrait-elle à sa mère, qui serait responsable de la disparition de Wataru ?

 

Ensuite, la mère de Ryusuke tente d'en savoir plus sur son employée. Je dois dire que je m'inquiète un peu pour Keita.

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Ohayoooo voila le chapitre 17. :D

 

Chapitre 17. Recherches et explications.

 

Masato se leva très tôt ce matin. Pourtant, nous étions samedi. Il aurait pu faire la grasse matinée. Cependant, le but qu’il s’était fixé la veille lui trottait dans la tête. Retrouver la trace de Wataru n’allait pas être une tâche facile, surtout qu’il n’avait pour seul indice que son prénom. Pas de nom, pas de date de naissance. Il ne connaissait même pas son visage. De plus, même s’il aurait sut à quoi il ressemblait, en 7ans, Wataru aurait sûrement changé. Il sortit de chez lui et se rendit chez Sana.

 

                                                            *

 

Se demandant qui pouvait bien venir frapper à cette heure là, Mme Noguse alla ouvrir.

 

- Oh bonjour Masato, souria-t-elle.

 

- Bonjour Mme. Sana est là ?

 

- Nan, elle n’est pas rentrée hier.

 

- Et vous ne savez pas où elle pourrait être, demanda le roux.

 

- Aucune idée. Tu es allé voir chez sa sœur ?

 

- Nan j’vais y aller. Merci Mme.

 

- De rien. Au revoir Masato.

 

Sortant de l’immeuble, Masato se dirigea alors chez la sœur de Sana, bien qu’il était convaincu qu’elle ne serait pas là-bas.

 

                                                            *

 

Tamaki revenait de la boulangerie. Le samedi matin, elle adorait manger des croissants bien chauds. Ne faisant pas attention où elle allait, elle ne vit pas le jeune garçon aux cheveux bruns arriver droit devant elle qui, apparemment, ne l’avait pas vu non plus. S’étant rentrés dedans, les pâtisseries de la jeunes fille tombèrent de ses mains.

 

- Je suis désolé, s’excusa rapidement le garçon. Tu vas bien ?

 

- Moi ça va, répondit Tamaki. Mais je n’peux pas en dire autant de mes croissants.

 

- C’est d’ma faute. Je vais aller t’en racheter tout de suite. Attend moi là.

 

A peine eut-elle répliquer que ce n’était pas la peine, que le jeune homme couru en direction de la boulangerie. Quelques minutes plus tard, il revint avec un nouveau paquet.

 

- Tiens, dit-il en souriant.

 

- Merci mais ce n’était pas la peine.

 

- Bien sûr que si, assura-t-il. Et pour me faire pardonner, je t’offre un chocolat.

 

- Euh…

 

Elle n’eut une fois de plus pas le temps de répondre qu’il la tira par le bras.

 

                                                            *

 

Sonnant chez la sœur de Sana, Masato attendit patiemment qu’elle daigne lui ouvrir la porte.

 

- Masato, dit-elle surprise. Qu’est-ce que tu fais là ?

 

- Sana n’est pas rentrée cette nuit. Alors j’me demandais si elle n’avait pas dormie ici.

 

- Nan elle n’a pas dormie là. Et tu te rends compte que tu viens d’me réveiller pour ça ?

 

- Pour ‘‘ça’’, s’exclama-t-il. Ta sœur n’est pas rentrée dormir j’te rappel.

 

- Et alors ? Elle a du aller dans sa cachette.

 

- Oui et à ce propos, tu ne saurais pas ou c’est ?

 

- Nan j’en sais rien. C’est bon, t’as fini avec tes questions, demanda-t-elle avec pour seule envie celle d’aller se recoucher.

 

- Nan, une dernière. Qu’est-ce que tu sais de Wataru, demanda le roux avec espoir.

 

Natsume fronça les sourcils et le regarda bizarrement.

 

- Tu n’devrais pas entrer sur ce terrain Masato, le prévint-elle.

 

Et sans plus attendre, elle ferma la porte.

Le roux soupira, dégoûté de ne rien savoir de plus concernant l’ami d’enfance de Sana. Il sortit de l’immeuble et se rendit au Cyber-café.

 

                                                            *

 

Assis à une table en attendant leurs boissons, le garçon qui avait bousculé Tamaki se présenta.

 

- Je m’appelle Hiro, souria-t-il.

 

- Moi c’est Tamaki.

 

- Encore désolé pour tes croissants. Je suis très maladroit comme garçon.

 

- Il n’y a pas de mal. Moi aussi je suis très tête en l’air.

 

- Sinon, tu vas à quel lycée, demanda-t-il.

 

- Au lycée Sabara. Et toi ?

 

- J’ai arrêté le lycée, avoua-t-il. Je travail comme mécano. Mon père tient un garage.

 

- Je vois. Et ça te plais ?

 

- Bien sûr. Tu verrais les voitures qu’on nous ramène, répondit-il enthousiaste.

 

La jeune fille souria et ils continuèrent de bavarder un bon moment.

 

- Bon j’te laisse. J’dois aller travailler. A une prochaine fois j’espère.

 

- Oui, peut-être, souria la brune.

 

Rentrant chez elle, Tamaki sentit comme une boule au creux de son estomac. L’impression de trahison lui emplit l’esprit.

 

                                                            *

 

Assis devant un ordinateur, Masato se demandait si c’était réellement une bonne idée de chercher des informations sur Wataru. C’est vrai. Si Sana ne voulait pas en parler, elle avait probablement une bonne raison. Soupirant, il se décida tout de même à faire quelques recherches. Tapant ‘‘Wataru’’ dans la barre de recherche, il cliqua sur toutes les personnes portant ce nom. Aucune des personnes ne s’apparentait au jeune garçon. Malheureusement pour lui, cela n’échappa pas à une certaine personne qui avait vu ce qu'il cherchait. Le mystérieux inconnue sortit son portable et envoya un message.

 

                                                            *

 

Sana, allongée sur une branche d’arbre de sa cabane, réfléchissait. Masato n’était pas venu lui parler la veille. Elle en était encore étonnée. Il fallait avouer qu’elle s’était attendu à ce qu’il lui pose des tonnes de questions. Mais bon, elle n’allait pas s’en plaindre. Elle savait cependant que lorsqu’il lui poserait des questions, il allait avoir mal. Elle ne voulait pas lui faire de la peine mais si cela concernait Wataru, elle était la plus franche des personnes.

Faisant tourner son portable entre ses mains, elle reçut un message :

<< Tu devrais faire attention. Masato fait des recherches sur Wataru >>.

Elle fronça les sourcils. Qui était cette personne qui lui envoyait ces messages ? Et pire encore, pourquoi Masato recherchait des informations sur Wataru. Le regard mauvais et l’air passablement énervée, elle descendit de son arbre et entreprit de trouver Masato.

 

                                                            *

 

Miko elle, attendait Tamaki. Les deux amies avaient prévus de sortir au cinéma.

La brune arriva une dizaines de minutes plus tard.

 

- Qu’est-ce que tu faisais, demanda la blonde. On va être en retard pour la séance.

 

- Désolée, j’ai eu un empêchement.

 

Miko la regarda avec un sourire malicieux.

 

- T’étais avec un garçon, demanda-t-elle.

 

- Oui, mais ce n’est pas ce que tu crois.

 

Tamaki lui raconta l’histoire.

 

- Je vois. Mais peut-être que ça va déboucher sur une relation, dit la blonde, des étoiles emplissant ses yeux.

 

- Nan mais ça va pas, s’exclama la brune. J’suis pas le genre de fille à sortir avec le premier venu.

 

- J’ai pas dis ça. J’ai juste dis que si vous apprenez à mieux vous connaître, vous pourriez peut-être…sortir ensemble.

 

- Arrête, on s’est croisés par hasard. Y a pratiquement aucune chance pour qu’on se revoie.

 

- Pratiquement ce n’est pas aucune, souria la blonde.

 

Tamaki leva les yeux au ciel en rigolant. Son amie avait toujours cette sale manie de vouloir la mettre avec quelqu’un. En même temps, elle n’avait pas tord. Cela lui ferait sûrement du bien de sortir avec un garçon.

 

                                                            *

 

Assise sur un banc, Sana attendait patiemment son ami qui serait là d’une minute à l’autre. Elle était énervée certes, mais elle se bornait à ne pas vouloir comprendre pourquoi Masato enquêtait sur Wataru. C’est vrai. Si elle ne voulait pas parler de certaines choses, c’était son droit. Wataru était une sorte de relique sacré de son passé. Elle savait qu’elle le reverrait un jour, c’était certain. Mais pour l’instant, elle ne devait plus y penser.

Elle sentit quelqu’un s’asseoir à côté d’elle mais ne releva pourtant pas la tête.

 

- Merci, commença Masato.

 

- De quoi, questionna la jeune fille.

 

- Pour Yuna. Tu avais raison. J’aurais du te faire confiance.

 

- J’te l’avais dis, c’est vrai. Tu t’es expliqué avec elle ?

 

- Nan, je ne l’ai pas revu.

 

- Et avec Gintaro ?

 

- Je ne lui ai pas parlé non plus, avoua-t-il. J’aimerais que cette histoire n’ai jamais existé.

 

- Malheureusement, ce qui est fait est fait. On ne peut rien changer.

 

- Nan, mais on peut améliorer les choses.

 

Un blanc passa pendant lequel aucun des deux ne parla. Masato lui, prit son courage et engagea une nouvelle conversation.

 

- Écoute Sana, j’ai fais quelque chose qui ne va pas te plaire, déballa-t-il.

 

- Je sais, répondit-elle. Tu as fais des recherches sur Wataru.

 

Masato était étonné. Comment pouvait-elle savoir ça ?

 

- Tu…tu m’en veux, demanda-t-il en baissant la tête.

 

- Pour être honnête, je ne sais pas. Je peux comprendre pourquoi tu as fais ça, mais en même temps, tu n’avais pas à le faire. Si je ne voulais pas te parler de Wataru, c’est que j’avais une bonne raison.

 

- Je sais. Mais j’ai de plus en plus l’impression que je ne te connaît pas aussi bien que j’le pensais.

 

- Il y a des parties de ma vie que je n’aimerais pas avoir à expliquer.

 

Encore une fois, ils ne parlèrent pas pendant cinq minutes.

 

- Dis-moi Sana, commença le roux. Si Wataru ne serait jamais parti…est-ce qu’on aurait quand même été ami ?

 

La jeune fille détourna le regard. Elle avait tellement redoutée cette question. Cependant, elle s’était jurée d’être franche.

 

- Je n’vais pas te mentir Masato. Je ne pense pas que nous aurions été amis. Peut-être qu’on se serait parlés comme camarade, mais c’est tout.

 

Masato se sentit blessé. Sa meilleure amie venait d’avouer qu’ils n’auraient très bien pu ne pas dépasser le stade de camarade de classe.

 

- Au moins tu es franche, répondit-il.

 

- Écoute, je n’veux pas te blesser, loin de là. Mais je me suis promise d’être honnête.

 

- De toute façon, ce n’est pas dans tes habitudes de mentir.

 

Elle lui fit un petit sourire. Finalement, cette discutions ne s’avérait pas être aussi difficile qu’elle le pensait.

 

- Dis-moi, commença-t-il doucement. Est-ce que j’te sers de remplaçant par rapport à Wataru ?

 

- Quoi, s’écria-t-elle. Nan mais ça va pas !

 

- Je sais pas moi. Comme par hasard Wataru n’est plus là et tu deviens amie avec moi.

 

- Arrête Masato, s’exclama-t-elle.

 

- Avoue quand même que j’ai de quoi me poser des questions, reprit-il sur le même ton qu’elle.

 

- Je n’avoue rien du tout ! Wataru a une place importante dans ma vie, c’est sûr. Mais ça ne veut pas dire que tu ne compte pas pour moi.

 

- Alors pourquoi tu refuses de me parler de lui ? Où est-il passé ? Et pourquoi tu n’en a jamais parlée à personne ? Vous vous êtes disputés ?

 

- Si je refuse de te parler de lui, c’est parce que ça me fais trop de peine ! Où il est passé ? Ca, ça me regarde. Et non, on ne s’est pas disputés. On a juste été séparés c’est tout !

 

- Alors pourquoi tu n’essayes pas de le retrouver, s’écria-t-il. Si il compte tant pour toi, c’est-ce que tu devrais faire. Je t’aiderais même.

 

- Tu crois que je n’ai pas déjà essayée de le retrouver, s’exclama-t-elle la voix tremblante.

 

Masato ne savait plus quoi dire. Si même Sana n’avait pas réussie à le retrouver, alors lui n’aurait aucune chance.

 

- Je suis désolé, reprit-il calmement. Je ne voulais pas te faire de la peine.

 

- Je sais, souria-t-elle. Mais tu sais, Wataru est rangé dans un coin de ma vie. Maintenant, je n’ai plus qu’un seul but, reprit-elle d'une voix froide.

 

Sur cette dernière phrase, elle se leva et passa une main réconfortante sur l’épaule de son ami.

 

- Je peux t’assurer que tu n’es pas un remplaçant Masato.

 

Il leva la tête et lui fit un grand sourire.

 

                                                            *

 

Tamaki était en train de rentrer chez elle quand on l’interpella.

 

- Hiro, dit-elle étonnée.

 

- Deux fois dans la même journée, c’est pas commun, souria le garçon.

 

- C’est vrai. Tu rentres chez toi, demanda la brune.

 

- Nan, il faut que j’aille chercher des outils pour mon père. On nous a ramené une vieille caisse et tout est à refaire.

 

- Le travail quoi, plaisanta-t-elle.

 

- Ouais. On fait un bout de trajet ensemble ?

 

- D’accord.

 

Ils discutèrent pendant un bon bout de temps. Tamaki appréciait le jeune garçon. Il fallait dire qu’il était très gentil et avait un sens de l’humour qui la faisait beaucoup rire. De plus, il était vraiment beau garçon.

 

- Bon, on est arrivés. J’habite là.

 

- Très bien, alors j’te laisse. A plus tard.

 

- A bientôt, souria-t-elle.

 

Oui, cet Hiro était vraiment charmant. Cependant, elle sentit de nouveau ce sentiment de trahison qui lui avait donnée mal au ventre quelques heures plus tôt.

 

                                                            *

 

Masato était encore assis sur le banc que Sana avait quittée il y avait de cela une heure. S’apprêtant à se lever, il sentit une main le forcer à se rasseoir et quelqu’un enjamber le banc.

 

- Qu’est-ce que tu fais là tout seul, demanda Daito.

 

- Je…j’étais en train de réfléchir.

 

- Et j’peux savoir à quoi ?

 

- Qu’est-ce que tu ferais si ta meilleure amie t’interdisais de faire quelque chose qui la rendrait sûrement heureuse ?

 

Le jeune homme regarda son ami. Il trouvait que sa question n’avait aucun sens.

 

- Je… je pense que je respecterais son choix. Elle a sûrement ses raisons. Où alors, peut-être qu’elle veut arriver elle-même à trouver ce bonheur.

 

- Tu as sûrement raison.

 

- Tu sais Masato, quelques fois, on ne peut rien faire pour les personnes qu’on aime.

 

- Ca je l’sais. Et ça m’énerve encore plus.

 

- Si Sana a des problèmes, essaye de l’aider du mieux que tu peux, conseilla Daito.

 

- C’est-ce que j’vais faire oui.

 

Et dans un dernier remerciement, Masato rentra chez lui. Il aiderait Sana. Il l’aiderait à chercher Wataru même si il devait le faire derrière son dos. Il était prêt à tout pour la rendre heureuse, même si cela devait détériorer leur amitié. Elle l’avait aidé 6ans plus tôt, alors il en ferait de même. Une question le chiffonna tout de même. Tout à l’heure, qu’avait voulue dire Sana par << Maintenant, je n’ai plus qu’un seul but >> ? Il n’avait pas compris le sens de cette phrase. Il espérait juste qu’elle n’allait pas faire une grosse bêtise.

 

 

Je sais pas mais j'ai l'impression que ce chapitre est moins long.

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Bonne suite !

 

Masato déterminer à trouver des réponses sur Wataru passe sa journée à faire des recherches et quelques questions à la famille de Sana, mais tout cela ne lui rapporte rien.

 

Tamaki de son côté, rencontre un jeune homme du nom de Hiro, elle semble le trouver sympathique tout en ayant une étrange impression de lui, elle n'a pas oublier ce que lui a fait l'idiot, donc elle a un peu plus de méfiance ça se comprend. Enfin on verra qui est vraiment Hiro par la suite, j'espère qu'il ne sera pas un idiot-like comme l'autre.

 

Sana est mit au courant par un inconnu, que Masato fait des recherches sur Wataru. Est ce Gintaro ? En tout cas, ils finissent par enfin se parler, même se disputés :P mais ça n'a pas durer. Cependant Masato tient à vouloir retrouver Wataru pour faire rendre heureuse Sana, bien que cela peut amener à briser leur amitié.

 

Sinon le but dont elle a parlé, c'est le suicide ? Je ne sais pas pourquoi mais c'est la réponse qui me vient à l'esprit, même si à un moment elle pense le revoir, ça ne veut pas dire qu'il est vivant et qu'elle le rejoindra au paradis...Enfin c'est mon avis.

 

Pour finir tu n'as pas besoin de toujours vouloir faire des chapitres longs, et ce dernier n'est pas différents des autres à mes yeux ;).

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Tu trouves le chapitre moins long, peut-être qu'il l'est, mais il est tout aussi complet.

 

Tamaki se fait un nouvel ami, et elle a l'impression d'être une traitresse, c'est marrant. Cette histoire pour lui faire comprendre la vraie portée de ses sentiments envers Kogai. D'ailleurs pour ce dernier, je me demande comment il réagirait. Il pourrait très bien sortir de ses gonds, tout comme il pourrait garder le silence en jouant son rôle d'ange gardien. Nous ne sommes pas du tout dans la même situation qu'avec Takashi.

 

Masato esssaye de s'informer sur Wataru, mais sans grand résultat. Pour la personne qui le surveille et qui informe Sana, c'est difficile à dire... J'avais pensé à Gintaro, mais pourquoi aurait-il le numéro de Sana ?  On pourrait très bien avoir un personnage inédit. Quand Masato et Sana ont commencé à discuter, je m'atendais à ce que ça dérape, que Sana l'incendie, mais ils ont parlé en faisant attention pour ne pas blesser l'autre. Ils étaient dans la retenue. Tu caches encore très bien tout ce qui concerne Wataru, et les phrases peuvent s'appliquer à un défunt si tu vas dans le sens imagé.

 

J'adore Daito, on dirait vraiment un psychologue qui fait ses séances sur le banc du parc. xD   

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Et voilaaaaaa, le chapitre 18. Beaucoup centré sur Tamaki :)

 

Chapitre 18. Quelqu’un de bien.

 

Deux semaines s’étaient écoulées. Nous étions à présent le vendredi 17 décembre et on sentait que les vacances arrivaient.

 

- Aaaah, plus qu’une journée et c’est les vacances, s’exclama Sana.

 

- C’est vrai que j’ai hâte, lui répondit Kazumi. Je vais pouvoir travailler plus.

 

- Ah oui, j’avais oubliée que tu travaillais. Et ça va ? C’est pas trop dur ? Parce que entre ça et les cours, tu dois avoir du mal.

 

- Ca va je m’en sors, souria la blonde. En plus, la mère de Ryusuke est vraiment gentille.

 

- Ca c’est sur. Des mères comme elle, il en faudrait plus.

 

Kazumi avait bien compris le sens de cette phrase. Cependant, elle n’y avait pas fait attention. Depuis qu’elle connaissait Sana, elle savait que son amie n’était pas du genre à parler de ses problèmes.

 

- Et sinon, tu passes Noël avec qui, demanda Sana pour changer de conversation.

 

- Avec Keita et Seto, répondit Kazumi comme une évidence. Et toi ?

 

- Pas chez moi en tout cas, rigola Sana.

 

                                                            *

 

Tamaki elle, était pensive. Cela faisait plus d’une semaine qu’elle voyait Hiro. Elle appréciait beaucoup le jeune homme, sans être amoureuse bien sur. Mais il la faisait beaucoup rire et sa passion pour les voitures la surprenait. Elle n’avait parlée de son nouvel ami qu’à Miko. Enfin c’est plutôt cette dernière qui ne lui avait pas laissée le choix. D’ailleurs, la blonde était contente pour Tamaki, elle allait enfin sortir avec quelqu’un.

 

- Eeeh Tamaki, tu m’écoute ou quoi, demanda Kogai tout en passant sa main devant les yeux de la jeune fille.

 

- Oh désolée. Tu disais ?

 

- Nan rien, répondit-il en passant ses deux mains derrière sa tête. T’as l’air…pensive. Quelque chose ne va pas ?

 

- Nan… nan tout va très bien. J’ai juste un peu la tête ailleurs, ria-t-elle.

 

- Si tu l’dis.

 

Mais Kogai n’était pas dupe. Il voyait bien que quelque chose tracassait son amie. Et il avait raison. En effet, Tamaki se sentait toujours aussi mal. Elle ne savait pas pourquoi mais quand elle pensait à Hiro, une boule venait se former dans son estomac. Avait-elle peur que ce qui s’était passé avec Takashi ne recommence ? Nan, impossible. Hiro n’avait pas l’air d’être quelqu’un de méchant, au contraire. Le garçon avait le cœur sur la main. Mais d’où venait ce sentiment alors ? Aucune idée. Elle en parlerait avec Miko.

 

                                                            *

 

Justement, la blonde arriva au lycée en compagnie de Daito. D’ailleurs, ce dernier avait remarqué que depuis quelques jours, Miko avait le sourire. Bien sur, son amie avait toujours été de nature souriante mais là, il sentait que cela n’avait rien à voir avec d’habitude.

 

- Qu’est-ce que t’as depuis quelques temps, demanda-t-il.

 

- Quoi, répondit-elle ne comprenant pas où il voulait en venir.

 

- J’sais pas. Tu as le sourire collé aux lèvres.

 

- Si tu préfères que je fasse la tronche, dis le moi tout de suite, rigola-t-elle.

 

- Ca va aller. Je te préfère largement avec le sourire. T’as rencontré quelqu’un ?

 

- Moi non, répondit-elle mystérieusement.

 

Daito la regarda. Que voulait-elle dire par là ? Etant bavarde comme une pie, il savait que Miko n’allait pas tarder à craquer.

 

- Et on peut savoir qui ?

 

La jeune fille se tortillait. Après tout, Tamaki ne lui en voudrait pas si elle le disait à Daito.

 

- Bon d’accord. C’est Tamaki.

 

- Vraiment, s’étonna-t-il. Et c’est qui ce mec ?

 

- Il s’appelle Hiro. Et ça a l’air d’être un type bien. J’ai vue une photo de lui et il est plutôt beau garçon.

 

- Et Tamaki le voit depuis quand ?

 

- Ca doit faire à peine deux semaines je crois.

 

- Et c’est sérieux entre eux ?

 

- J’en sais trop rien. Pourquoi tu me pose toutes ces questions ? Elle t’intéresse c’est ça, demanda-t-elle malicieusement.

 

- Raconte pas n’importe quoi, rigola-t-il. Je ne voudrais juste pas que Tamaki sorte avec quelqu’un qui ne la mérite pas. C’est la fille la plus gentille que j’connaisse, et je ne voudrais qu’un mec en profite.

 

- C’est vrai. Mais ne t’inquiète pas. Hiro n’a pas l’air méchant.

 

- Tant mieux alors.

 

Masato arriva, accompagné de Kazumi et Sana avec qui il discutait. Il aperçut Yuna au loin et lui lança un petit regard auquel elle répondit. Certes ils ne se parlaient plus, mais Masato était incapable d’en vouloir à quelqu’un. Il n’était pas comme ça. De plus, il avait un peu mieux compris les motivations de la jeune fille, même si ce n’était pas une raison pour faire ce qu’elle avait fait.

 

 

‘‘ Masato attendait patiemment sur un banc du parc. Il avait envoyé un message à Yuna pour s’expliquer avec elle. La jeune fille arriva quinze minutes plus tard.

 

- Je n’sais pas ce que tu me veux, mais ce n’est certainement pas pour me demander d’aller faire un tour, soupira-t-elle.

 

- Je… je voudrais juste comprendre pourquoi tu as agi comme ça.

 

- Tu le sais déjà. Sana a du prendre du plaisir en te racontant pas vrai ?

 

- Détrompe toi. C’est Tamaki qui m’a fait écouter ce vous vous êtes dit. Mais je voudrais l’entendre de ta bouche. Tu as fait ça uniquement pour te venger de Sana ?

 

Yuna soupira puis s’asseya sur le banc.

 

- Au début, c’est vrai que ce n’était qu’une histoire de vengeance.

 

Le jeune garçon baissa la tête. Comment avait-il put croire que Yuna était intéressée par lui ?

 

- Tu sais, continua-t-elle, j’étais vraiment amoureuse de Wataru. Mais avec Sana, c’était impossible de l’approcher. Ils étaient tout le temps collés ensemble. J’étais peut-être jeune, mais ça me faisait vraiment souffrir de voir que je ne pourrais jamais être avec lui.

 

Masato la regarda. Elle avait vraiment l’air sincère. Mais vu comme il s’était fait roulé, il restait sceptique.

 

- J’ai donc voulu lui rendre la pareille en devenant amie avec toi.

 

- C’est pas très sympa de ta part, répondit-il.

 

- Tu sais, je… je n’ai jamais vraiment été gentille avec les gens. Je suis une peste capricieuse. Et le pire, c’est que j’en suis consciente.

 

Yuna se leva, prête à partir.

 

- Je… c’est sûrement la première fois, mais je regrette ce que j’ai fais, continua-t-elle.

 

- Tu sais Yuna, si tu n’aurais pas fais ça, on aurait pu être amis.

 

- Je sais, mais c’est trop tard. Je comprend mieux Sana maintenant, dit-elle dans un petit sourire.

 

- A quel sujet, demanda le roux sans comprendre.

 

- Elle ne voulait pas que je t’approche. Et ça se comprend. Tu es vraiment quelqu’un de bien.

 

- Tu pourrais l’être toi aussi si tu le voulais.

 

- Impossible, ria-t-elle doucement. Ca n’a jamais été mon truc d’aider les autres.

 

- Tu… tu pourrais peut-être commencer maintenant, répondit le roux, pas certain de ce qu’il faisait.

 

Yuna elle, se retourna vers Masato se demandant où il voulait en venir.

 

- Tu as connu Wataru. Alors je voudrais savoir son nom. ’’

 

 

Oui, elle avait mal agis, mais il était convaincu qu’elle allait se montrer plus gentille à présent. Lui par contre, n’était pas fier de ce qu’il avait fait. Demander à Yuna des informations sur Wataru, sachant qu’elle avait été amoureuse de lui et qu’en plus, Sana lui en voudrait sûrement, n’avait pas été l’idée la plus lumineuse qu’il avait eu. Malgré tout, il s’était promis de tout faire pour retrouver le jeune garçon.

 

- Masato, tu dors debout, demanda Sana en rigolant.

 

- Ryusuke est dans ton corps ou quoi, rigola à son tour Miko.

 

Le concerné arriva précisément après cette remarque, Kogai et Tamaki juste derrière lui, et souria.

 

- Vous savez, je passe pas tout mon temps à dormir.

 

Ses amis le regardèrent avec amusement.

 

- Ouais bon, c’est vrai que j’aime bien être tranquille. Mais j’adore faire la cuisine aussi.

 

- La cuisine, s’exclama Kogai. Mais c’est pour les filles ça !

 

Ryusuke n’eut même pas besoin de répliquer que Tamaki le devança.

 

- Nan mais j’y croit pas espèce de sale macho ! Si tu t’intéressais moins à toi et plus aux autres, tu saurais que de plus en plus d’hommes font la cuisine.

 

- Merci Tamaki, plaisanta Ryusuke.

 

- En tout cas, continua Kogai, moi c’est sûr que vous ne me verrez jamais avec une casserole dans les mains.

 

- Et on peut savoir pourquoi, demanda Kazumi.

 

- Parce que c’est une vrai catastrophe, répondit Tamaki à la place de son ami. La dernière fois qu’il a voulu faire un œuf au plat, tout à explosé et il y en avait partout dans la cuisine, raconta-t-elle morte de rire en repensant à la scène.

 

- Oooh t’exagères là, répondit Kogai. On avait dix ans.

 

- C’était y a deux mois, reprit la brune en s’arrêtant de rigoler.

 

- Ouais bon, on va être en retard en sport.

 

Toute la bande rigolèrent et ils se dirigèrent vers le gymnase.

 

                                                            *

 

- Enfin les vacances, s’écria fou de joie Masato.

 

- Je vais pouvoir dormir plus longtemps, souria Ryusuke.

 

- Et moi draguer, renchérit Kogai.

 

- En parlant de drague, reprit Miko en pointant du doigt le portail du lycée, regarde qui est là Tamaki.

 

La brune se retourna et vit Hiro qui l’attendait avec un grand sourire.

 

- C’est qui ce mec, chuchota Kogai à l’oreille de Miko alors que les autres se dirigeaient vers le nouvel arrivant.

 

- C’est Hiro, le nouvel ami de Tamaki. Et plus si affinité, rajouta-t-elle en souriant.

 

- Quoi, s’exclama le brun. Ce type n’est pas du tout le genre de Tamaki.

 

- Ah oui ? Et c’est quoi son genre d’après toi ?

 

- C’est… bah… j’en sais rien mais sûrement pas un type comme lui.

 

- Moi j’le trouve très bien.

 

Les deux amis rejoignirent les autres qui eux, faisaient connaissance avec Hiro.

 

- Ah, vous êtes là, commença Tamaki. Hiro, j’te présente Miko.

 

La blonde fit un grand sourire au garçon qui lui, lui fit directement la bise.

 

- Tamaki m’a beaucoup parlé de toi, rajouta-t-il.

 

- Elle m’a parlé de toi aussi, répondit-elle avec un sourire remplit de sous-entendu.

 

Kogai lui, fronçait les sourcils, méfiant.

 

- Ce qui est bizarre c’est qu’a moi, elle ne m’ai jamais parlé de toi.

 

- Oh, tu dois être Kogai. Tamaki m’a aussi dit des choses à ton sujet.

 

- Ouais enfin, j’ai dis deux ou trois trucs sur tout l’monde, se justifia la brune. Va pas croire que je n’ai parlée que de toi.

 

- Et on peut savoir ce qu’elle t’a dit, demanda-t-il en ignorant son amie.

 

- Que la cuisine et toi ça faisait deux, rigola Hiro.

 

Kogai regarda Tamaki qui elle, regardait ailleurs. C’est vrai qu’Hiro n’avait pas l’air bien méchant. Il avait même l’air plutôt sympa et amusant. Mais l’histoire de Takashi le rendait un peu nerveux en ce qui concernait les fréquentations de la brune. De toute façon, il allait surveiller de très près cet Hiro.Tamaki elle, sentait comme un petit malaise entre les deux bruns. Aussi, elle décida qu’il était temps d’y aller.

 

- On y va Hiro, demanda-t-elle.

 

- Ouais. Bon bah salut. Content de vous avoir rencontrer.

 

- Nous aussi, répondit Daito.

 

Et tandis que les deux s’éloignaient, les commentaires au sujet du nouveau fusaient.

 

- Il a l’air sympa, reprit Daito.

 

- T’en pense quoi Sana, demanda Masato.

 

- J’ai rien détectée d’anormal, plaisanta-t-elle.

 

- Il a l’air marrant, continua Kazumi.

 

- Bon on peut aller dormir maintenant, gémit Ryusuke.

 

                                                            *

 

Du côté des deux amis, Tamaki était très silencieuse.

 

- Ils sont sympa tes potes, lui dit Hiro.

 

- Ce ne sont pas des potes, ce sont des amis, répondit-elle.

 

- Oh, désolé, s’excusa-t-il ne voyant pas la différence.

 

Elle ne répondit pas, toujours perdue dans ses pensées.

 

- T’as l’air préoccupée. Il y a quelque chose qui va pas ?

 

- Je… je n’me sens juste pas très bien, mentit-elle. Je crois que j’vais rentrer.

 

- Comme tu veux. J’te raccompagne ?

 

- Nan, ça va aller, merci.

 

Et elle s’en alla, sous le regard surpris du jeune homme.

 

                                                            *

 

Miko attendait sur la terrasse d’un café. Tamaki lui avait envoyée un message disant qu’elle voulait la voir de toute urgence. La blonde faisait quelques sourires et autres clins d’œil aux garçons qui passaient. La brune arriva et tira une chaise, faisant au passage s’arrêter le petit jeu de Miko.

 

- Tamaki, s’exclama-t-elle.

 

Mais son amie ne répondait pas. Elle baissait la tête comme si elle avait honte de ses propres pensées.

 

- Il y a un problème, demanda doucement Miko.

 

- Tu… tu as parlée avec Kogai, demanda timidement la brune.

 

- Nan pourquoi ?

 

- Il n’a rien dit à propos d’Hiro ?

 

- Qu’est-ce que tu veux qu’il dise ? Hiro n’a rien fait de mal.

 

- Je l’sais ça. Mais tu connais Kogai. Il a toujours tendance à me protéger des garçons. Surtout depuis ce qui est arrivé avec Takashi.

 

- Je vais te dire Tamaki, arrête de laisser Kogai s’immiscer dans ta vie sentimentale. Vu comment il est avec les filles, ce n’est pas avec lui que tu feras ta vie.

 

La brune baissa les yeux.

 

- Peut-être, mais je m’en veux de ne pas lui avoir parlée d’Hiro. D’habitude, ça ne me gêne pas de parler de ces choses là avec lui.

 

Miko semblait réfléchir.

 

- Je crois que si tu ne lui en a pas parlé, c’est parce que tu savais comment il allait réagir.

 

Tamaki ne comprenait pas où son amie voulait en venir.

 

- Il aurait fait en sorte, comme d’habitude, qu’entre vous ça ne marche pas. J’adore Kogai, mais quand il fait ça, j’ai une horrible envie de lui en coller une.

 

- Attend une minute. Entre Hiro et moi, il n’y a rien du tout.

 

- Pour l’instant. Mais si t’en a pas parlée à Kogai, c’est sûrement parce que tu a envisagée la possibilité qu’entre Hiro et toi, il pourrait y avoir plus que de l’amitié.

 

- C’est bizarre, reprit Tamaki, surprise. C’est très logique ce que tu dis. 

 

Les deux filles rigolèrent et finirent leurs boissons.

 

                                                            *

 

Kogai lui, était tout aussi perdu que Tamaki. Il ne comprenait pas pourquoi la brune ne lui avait pas parlé de son nouvel ami. Même Miko avait été mise au courant. Assis sur un banc, les yeux fermés, il ne sentit pas tout de suite la personne qui venait de s'asseoire à côté de lui.

 

- Perdu dans tes pensées, demanda la personne.

 

- Kazumi, sursauta-t-il. Qu’est-ce que tu fais là ?

 

- La mère de Ryusuke est malade. Et Keita voulait sortir.

 

Kogai regarda le petit, près de la blonde, qui lui faisait un grand sourire.

 

- Salut petit, dit le brun en tendant son poing. Moi c’est Kogai.

 

- Moi c’est Keita, répondit le petit en cognant son petit poing à celui de Kogai.

 

- C’est ton frère, demanda-t-il à Kazumi.

 

- Nan, mon fils.

 

- T’as un fils, s’étonna-t-il. Cool.

 

- Alors, tu pensais à quoi avant que j’arrive ?

 

- J’pensais… à Tamaki… et Hiro, avoua-t-il.

 

- Il n’a pas l’air mauvais je trouve.

 

- Ouais c’est vrai. Mais depuis l’incident Takashi…

 

Il ne savait pas quoi dire pour terminer sa phrase.

 

- Tu as peur, questionna Kazumi.

 

- Quoi, s’écria-t-il, j’ai pas peur !

 

- Pour Tamaki je parlais, souria-t-elle, amusée par la réaction du brun.

 

- Elle fait ce qu’elle veut. Je comprend juste pas pourquoi elle ne m’en a pas parlé plutôt.

 

- Vous avez déjà été ensemble elle et toi, demanda cash Kazumi.

 

- Ca va pas dans ta tête, s’exclama-t-il. Jamais d’la vie !

 

- Je sais pas, j’trouve que tu t’inquiète beaucoup pour elle.

 

- C’est mon amie, c’est tout. Pourquoi tu m’a demandé ça ?

 

- Si ça avait été le cas, peut-être qu’elle ne t’en aurait pas parlé pour ne pas te faire de la peine.

 

- C’est pas possible, répondit-il sans comprendre. D’habitude, ça ne la gêne pas de m’en parler. Bon, en même temps, c’est pas comme si elle restait longtemps avec eux.

 

- Oh, je ne pensais pas Tamaki comme ça, rigola la jeune fille.

 

- C’est normal, elle n’arrive jamais à conclure avec un mec, plaisanta à son tour le brun.

 

- Ah bon ? Pourquoi ?

 

- Tu crois vraiment que je laisserais un de ces sales types toucher à Tamaki ? Les garçons qui veulent sortir avec elle ne sont tous que des mecs en manque de copine.

 

- Et bien tu vois, peut-être qu’elle ne t’en a pas parlée parce qu’elle se sent bien avec Hiro. Et vu ta réaction, j’aurais fait la même chose.

 

- Tu penses que je réagit mal, demanda-t-il pas très sûr de lui.

 

- Mal non. Tu ne veux que son bien après tout. Mais tu devrais sûrement la laisser apprendre d’elle-même certaines choses.

 

- Mais si il lui fait du mal, comme Takashi.

 

- Je ne pense pas. Mais si c’est le cas, elle s’en remettra. Quelqu’un d’autre lui fera oublier sa déception.

 

Kogai soupira. Kazumi avait probablement raison. De plus, il ne pourrait pas protéger Tamaki indéfiniment. Et puis elle aussi avait le droit de vivre sa vie. C’était décidé, il laisserait une chance à Hiro. Une chance que le garçon ne devrait pas manquer, car si il faisait du mal à son amie, il ne manquerait pas l’occasion de lui tomber dessus. 

 

Et voila:)  J'crois que c'est le chapitre où il y a le plus de dialogue.

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Bon chapitre.

 

Le chapitre est centré sur Tamaki et Hiro. Cependant, Masato de son côté règle un peu ses comptes avec Yuna, cette dernière avoue qu'elle n'est pas une gentille et l'assume, elle me plait un peu plus Yuna, en tout cas Masato compte bien avoir le plus d'infos sur Wataru grâce à Yuna.

 

Kogai de son côté apprend la relation qu'à Tamaki avec Hiro et à partir de là les deux concernés n'ont pas arrêter de se poser des questions l'un sur l'autre, tandis que ce dernier est trop protecteur envers Tamaki, cette dernière a développée une grande méfiance pour tous les mecs qu'elle fréquente.

 

Mais grâce à l'aide de Miko et Kazumi les deux tourmentés ont pu regagner de la confiance. J'attends de voir si vraiment la relation de Miko et Hiro va s'officialisé  :P.

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Oui, ça parle, discute pas mal dans ce chapitre, et ça tourne autour de Kogai, Tamaki et Hiro.

Hiro ne fait pas mauvaise impression, même à Sana. Pour l'instant, on a rien à lui reprocher.

 

Un de plus à être au courant concernant Keita, c'est au tour de Kogai.

 

Quand Kogai réfléchit sur le banc, je m'attendais à voir le psy de la team xD mais c'est Kazumi ! Ce n'est pas plus mal puisque ce sont eux qui ont été les acteurs dans l'affaire Takashi.

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Merci bloody et kyojin. Pour la personne qui informe Sana, on ne va pas savoir tout de suite qui c'est ;)

 

Voila le chapitre 19 :)

 

Chapitre 19. Une famille.

 

Debout depuis 7h00, Masato n’avait pas très bien dormi. Grâce à Yuna, il avait obtenu quelques informations sur Wataru, bien qu’il ne soit pas fier de la façon dont il les avait récoltées. Si Sana le savait, nul doute qu’elle lui en voudrait beaucoup. Mais de toute façon, il s’était promis de tout faire pour la rendre heureuse, quitte à faire voler en éclat leur amitié. Il sourit à cette pensée. Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour Sana. Il lui devait bien ça. Elle l’avait sorti de son enfer, il en ferait de même. Se dirigeant au cyber-café, il faillit s’écrouler sur place. Comme par hasard, tout les ordinateurs étaient pris. Ce n’était vraiment pas de chance. Il décida d’appeler Daito.

 

- Allo, répondit ce dernier.

 

- Oui Daito, c’est moi. Désolé si j’te dérange mais j’aurais besoin de ton ordi’.

 

- T’aurais du m’le dire plus tôt. Je suis pas chez moi.

 

- Ooh merde, jura le roux.

 

- C’était pour quoi faire ?

 

- C’était sur ce qu’on a parlés la dernière fois. Tu sais, au sujet de Sana.

 

- Ah, oui. Je n’sais pas si c’est bien ce que j’vais faire, mais pourquoi tu n’demandes pas à Shosuke ?

 

- Shosuke, s’exclama Masato. Mais oui ! Pourquoi j’y ai pas pensé plus tôt ? Merci Daito.

 

- De rien, souria le jeune homme derrière le combiné.

 

Masato se trouvait vraiment idiot. Shosuke était un des geeks de leur classe. Un expert en informatique. Se saisissant une nouvelle fois de son portable, Masato appela le jeune garçon.

 

                                                            *

 

Cela faisait cinq minutes que Miko sonnait chez Tamaki. Cette dernière, profondément endormie, maudissait la personne qui ne s’arrêtait pas de sonner. Décidant de se lever, la jeune brune alla ouvrir.

 

- Et bah enfin, s’exclama joyeusement la blonde en bousculant son amie.

 

- Miko, répondit cette dernière. Qu’est-ce que tu fais la à cette heure ?

 

- Pour ton information, il est plus de midi.

 

Soudain, une lueur de malice passa dans le regard de Miko.

 

- Attend une seconde, souria-t-elle. Si tu te lèves aussi tard… ça veut sûrement dire… que tu n’as pas dormie seule, termina-t-elle en courant jusqu’à la chambre.

 

La pauvre Tamaki, encore endormie, leva les yeux au ciel en se disant que son amie ne changerait jamais. D’ailleurs, Miko sortit de la chambre, son sourire ayant déserté son visage.

 

- Moi qui pensait que Hiro serait ici.

 

- Nan mais ça va pas, s’écria la brune, choquée par les propos de Miko.

 

- Bah quoi ? Vous avez l’air de bien vous entendre. J’vois pas où est le problème.

 

- Moi j’le voit. On se connaît depuis seulement deux semaines.

 

- C’est pas un problème pour moi, plaisanta la blonde.

 

- Je sais, rigola Tamaki. Sinon, pourquoi t’es là ?

 

- J’ai un rencard ce soir et j’ai plus rien à me mettre, répondit la blonde, désespérée.

 

- Ok, laisse moi le temps d’me préparer et on y va.

 

- Super, s’exclama Miko.

 

                                                            *

 

Kazumi, accompagnée de Seto et Keita, était en train de faire les courses.

 

- Maman, on peut aller voir les jouets, demanda le plus petit.

 

- Allez-y vous deux, souria-t-elle. Moi j’continue les courses.

 

Elle attrapa Seto et lui dit doucement pour ne pas que Keita entende :

 

- Fais attention et regarde bien partout.

 

- T’inquiète pas, je sais.

 

Elle hocha la tête et continua seule les achats.

 

- Kazumi, appela un jeune homme.

 

- Ryusuke, qu’est-ce que tu fais là ?

 

- Je fais des courses. Comme toi on dirait, rigola-t-il en voyant le caddie déjà bien remplie.

 

- Oui, et je t’avoue que je n’sais pas comment j’vais porter tout ça jusqu’à chez moi, rigola la blonde. Heureusement que je n’habite pas très loin.

 

- Oh et bah j’vais te raccompagner, répondit-il. J’ai la voiture alors ça va aller vite.

 

- Nan, c’est bon. J’vais pas te déranger alors que j’peux y arriver toute seule.

 

- Arrête. Avec tout ce que tu as, tu vas plus te casser les bras qu’autre chose.

 

- Je t’assure que…

 

- Allez, on continue tes courses, la coupa-t-il.

 

Kazumi n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Ryusuke lui pris le caddie des mains.

 

                                                            *

 

Attendant devant chez Shosuke, Masato tapa du pied, impatient que le jeune geek lui ouvre la porte.

 

- Salut Masato, entre.

 

Shosuke était un garçon assez grand avec de courts cheveux noirs et des yeux de la même couleur.

 

- Qu’est-ce que j’peux faire pour toi, poursuivit-il.

 

- J’aurais besoin que tu fasses des recherches sur un certain Wataru Maeda.

 

- J’peux savoir pourquoi, demanda soudainement Shosuke.

 

- C’est pour Sana.

 

- Tu sais, j’voudrais pas me mêler de ce qui me regarde pas, mais Sana a horreur qu’on fouille dans son passé.

 

- Attend une minute, s’exclama le roux. Ca veut dire que tu connais Wataru ?

 

- Oui j’le connaît. Et je sais aussi que Sana ne vas pas aimer ce que tu es en train de faire.

 

- J’veux juste lui rendre la pareille. Elle m’a aidée il y a 6ans, alors c’est à moi d’le faire maintenant. J’ai essayer de parler de Wataru avec elle, mais elle ne m’a rien dit.

 

Shosuke soupira. Il trouvait ça vraiment sympa de la part de Masato. Mais il ne pouvait pas l’aider. Il ne voulait pas.

 

- Tu sais Masato, commença-t-il. Si Sana et Wataru ont perdu le contact, c’est qu’il y a une bonne raison.

 

- J’me doute bien qu’il y a une bonne raison. Et j’aimerais justement la connaître.

 

- J’peux pas t’aider sur ce point. Désolé.

 

- Mais pourquoi ? J’veux juste connaître la raison.

 

- J’ai des trucs à faire là. Tu connais le chemin pour sortir.

 

Masato soupira de rage. Il se leva et sortit en claquant la porte. Qu’avait-t-il bien pu se passer entre les deux amis d’enfance ?

Shosuke de son côté, décida de ne pas prévenir Sana. Elle avait peut-être un peu parlée de Wataru à Masato, chose qui était rare venant d’elle. Mais si elle apprenait que son ami continuait ses recherches, il était sûr qu’elle ne lui pardonnerait pas. Et connaissant Sana, couper les ponts avec un ami qui lui était cher ne ferait que la faire retomber dans un sale état.

 

                                                            *

 

- Et celle-là comment tu la trouve, demanda Miko.

 

- Trop courte Miko, trop courte, répondit Tamaki.

 

La pauvre brune en avait ras le bol. Cela faisait plus d’une heure que Miko essayait des tenues qui lui allait bien, certes, mais qui étaient plutôt osées.

 

- Sérieusement Miko, tu peux pas choisir des vêtement moins… provoquant ?

 

- Tamaki, soupira son amie. La première impression est toujours la meilleure. Tu t’imagines si je sors avec un gros col roulé et un survêtement, il va croire que j’me fiche de notre relation. Alors que si je sors avec des vêtement plus décontractés, il va voir que je m’intéresse à lui.

 

- Ouais enfin, il y a une différence entre être habillée décontracté et être habillée comme une pouf.

 

- Moi j’suis d’accord avec Miko, intervint Kogai qui venait d’arriver. T’es vraiment canon là-dedans, dit-il à la blonde en lui adressant au passage un clin d’œil.

 

- Aaah, enfin quelqu’un qui me comprend.

 

- Tu peux pas dire ça Kogai, reprit Tamaki. Elle a vraiment l’air d’une…

 

- Fille avec qui je sortirais, termina-t-il à la place de son amie.

 

Tamaki leva les yeux au ciel. Ses deux amis étaient irrécupérable.

 

                                                            *

 

Cherchant Kazumi dans tout les rayons, les deux garçons aperçurent la blonde avec un garçon.

 

- C’est Ryusuke, s’exclama joyeusement Keita.

 

Les deux bruns coururent vers la jeune fille et Keita sauta sur Ryusuke.

 

- Salut bonhomme, répondit le plus grand. Tu vas bien ?

 

Le petit hocha vigoureusement la tête avec un grand sourire. Seto adressa aussi un sourire à Ryusuke qui lui, lui passa une main dans les cheveux.

 

- Dis maman, reprit le petit Keita. On a vu un nouveau DVD des ‘‘ Aventures d’Aobi ’’.

 

Kazumi souria. Elle tendit un billet à son frère en lui disant de prendre quelque chose pour lui au passage.

 

- Ca va pas, s’exclama-t-il. J’suis trop grand pour acheter des jouets.

 

- Achètes toi autre chose, rigola sa sœur.

 

Les deux garçons retournèrent acheter le DVD.

 

- Dis moi Kazumi, commença Ryusuke. Seto a bien 12ans n’est-ce pas ?

 

- Oui pourquoi ?

 

- Et bien, il se comporte comme un adulte alors qu’il n’est qu’un enfant.

 

- Il a toujours été comme ça, souria-t-elle en repensant à son enfance. Seto a toujours eut tendance à se prendre pour mon mari.

 

- Je vois, répondit Ryusuke en se remémorant la fois où il avait ramené les médicaments pour Keita.

 

- Et puis tu sais, là d’où je viens, on grandit plus vite qu’il ne le faudrait.

 

Le jeune homme regarda son amie. Ses yeux brillaient, comme si elle allait pleurer. Décidant de ne pas aller plus loin, il décida qu’il était temps d’aller chercher les deux frères.

Arrivé dans le rayon, Ryusuke vit Keita essayer d’attraper le DVD qui se trouvait tout en haut de l’étagère. Si haut que même Seto ne pouvait pas l’atteindre.

 

- J’y arrive paaaas, gémissait le petit brun.

 

Il se sentit soudainement soulevé dans les airs. Il se retourna et vit Ryusuke le porter pour atteindre son bien.

 

- Fais voir c’est quoi, lui dit Ryusuke en regardant l’arrière de la boîte.

 

Kazumi regardait la scène de loin. Keita, toujours dans les bras du plus âgé, lui expliquait ce que racontait l’histoire de son dessin animé préféré. Seto, quand à lui, avait choisi un film policier. Il adorait ce genre de films. La jeune fille souriait tandis qu’elle les rejoignait. A eux quatre, ils avaient l’air de former une famille complète. Chose qu’elle n’avait jamais eut auparavant.

 

                                                            *

 

Masato, la rage l’envahissant, donna un coup de pied dans une poubelle. Il était retourné au cyber-café mais tout les ordinateurs étaient encore occupé. C’était quoi cette journée ? Tout le monde était contre lui où quoi ? S’apprêtant à se défouler sur cette pauvre poubelle, un jeune homme l’arrêta.

 

- Qu’est-ce qu’elle t’a fait cette poubelle, plaisanta le jeune homme.

 

- Daito, répondit Masato, étonné de voir son ami ici.

 

- Shosuke ne t’a rien dit ?

 

- Nan. Et le pire, c’est qu’il connaît la personne que je cherche.

 

- Je vois. Bon allez, viens.

 

Se dirigeant vers le parc, les deux amis s’installèrent sur le banc spécial Daito, comme ils aimaient l’appeler.

 

- J’ai amené mon ordi’ avec moi. On va essayer de la trouver cette personne.

 

- Merci Daito, souria Masato. T’es vraiment un frère.

 

Le plus âgé souria en retour et ils commencèrent les recherches.

 

- Alors dis moi. Nom, prénom, date de naissance. On va voir ce que ça donne.

 

- Wataru Maeda. Il est né le sept août 1995.

 

Daito tapa les mots dans la barre de recherche. Malheureusement, Wataru n’était pas le seul à s’appeler comme ça, et la date de naissance ne servait pas à grand chose non plus.

 

- Tu n’as pas son adresse, demanda Daito.

 

- Si j’avais son adresse, je serais déjà chez lui à cette heure là.

 

- Ouais. Au fait, comment tu as eu son nom et sa date de naissance ?

 

- Euuh… en fait…

 

- Masato, gronda le plus grand. A qui tu as demandé ça ?

 

- A Yuna, finit par avouer le roux. Mais c’est pour la bonne cause.

 

- Si Sana l’apprend, je n’donne pas cher de ta peau.

 

- Je sais. Qu’est-ce qu’on peut faire maintenant ?

 

- On ne peut rien demander à Sana, ça c’est sûr. On peut peut-être demander à Gorô. Il n’est pas aussi doué que Shosuke mais il se débrouille en informatique.

 

- On peut toujours essayer, répondit Masato en haussant les épaules.

 

                                                            *

 

Ayant enfin finit les boutiques, les trois amis se posèrent un moment pour récupérer.

 

- Sérieux Miko, commença Kogai. J’aimerais bien savoir qui est le type qui aura la chance d’être avec toi ce soir.

 

- Je l’ai rencontrée hier en allant faire des courses. On a sympathisés et on a décidés de se revoir ce soir.

 

- Et on peut savoir qui est ton nouveau prince charmant, demanda Tamaki.

 

- Il s’appelle Seishi. Il est grand, beau, intelligent…

 

- Tout ce que j’suis en fait, coupa Kogai en souriant.

 

- C’est vrai que tu es mon genre de garçon, reprit Miko. Mais il me faut quelqu’un de riche.

 

- L’argent ça se gagne, rigola le brun.

 

Tamaki regardait tour à tour ses deux amis, surprise par la tournure que prenait leur conversation. Elle n’avait jamais imaginé Kogai et Miko ensemble. De plus, dans les films de romance, les dragueurs qui ne voulait jamais être en couple finissaient généralement ensemble. Elle grimaça à cette idée. Son portable sonna, la sortant de ses pensées.

 

- Allo ?

 

- C’est Hiro. Ca te dit qu’on se fasse un truc ce soir ?

 

- Ce soir ? Euh… oui. A quelle heure ?

 

- J’passe chez toi vers 20h00 ?

 

- Pas de problème, souria la brune.

 

- A ce soir alors… bisous, répondit le jeune homme, pas sûr s’il devait dire le dernier mot.

 

Après avoir raccrochée, la jeune fille resta silencieuse.

 

- C’était qui, demanda Miko bien qu’elle connaissait déjà la réponse.

 

- C’était Hiro.

 

- Attend, attend, coupa Kogai. Tu as dit ce soir ? Vous vous voyez ce soir ?

 

- Euh… oui. Pourquoi ?

 

- A ton avis Tamaki, répondit-il. Si tu plais à un garçon et qu’il veut te voir le soir, qu’est-ce que ça veut dire ?

 

- Tout le monde n’est pas comme toi Kogai, soupira la brune.

 

- Évidemment que personne n’est comme moi, je suis quelqu’un d’unique, souria-t-il.

 

- Quelqu’un d’unique qui a l’esprit mal placé, reprit-elle en se levant. J’y vais.

 

- Vérifie quand même ses poches quand il ira aux toilettes, rigola Miko.

 

Tamaki leva les yeux au ciel en souriant. Ce que ses amis avait l’esprit tordu.

 

                                                            *                     

 

Ayant fait un détour pour déposer ses courses chez lui, Ryusuke déposa Kazumi et les deux garçons en bas de chez elle.

 

- Attend, j’vais t’aider, dit-il à la blonde.

 

- C’est gentil Ryusuke, mais tu m’as déjà aidé en me ramenant en bas de chez moi.

 

- C’est rien ça. En plus, ma mère m’en mettrait sûrement une si elle savait que je ne t’ai pas aidée, rigola-t-il.

 

Ouvrant le coffre de la voiture, il se saisit des sacs les plus lourds, tandis que les trois autres prirent le reste des courses, et referma la voiture.

Arrivés chez la jeune fille, ils rangèrent les courses en compagnie de Ryusuke. On aurait cru voir une vrai famille, ce que ne manqua pas de remarquer Kazumi, une fois de plus. D’ailleurs, après avoir finis le rangement, la blonde invita Ryusuke à rester un peu plus longtemps pour le remercier de l’avoir aidée.

 

- Tu veux boire quelque chose, proposa-t-elle.

 

- J’veux bien de l’eau s’il-te-plait.

 

Elle lui servit de l’eau et ils commencèrent à discuter.

Au bout d’une heure, le ventre de Keita se mit à gargouiller.

 

- Maman, tu fais quand à manger, demanda-t-il.

 

Kazumi regarda l’heure et fut surprise. Déjà 20h00 ! La journée était passée très vite.

 

- Bon bah j’vais y aller moi, dit Ryusuke.

 

- Pourquoi tu restes pas manger, demanda Keita.

 

- Et bien…

 

- Il peut rester maman, supplia le petit brun.

 

- Tu peux rester si tu veux, répondit-elle à l’adresse de Ryusuke.

 

Le jeune homme regarda Keita qui lui faisait un petit sourire. Il regarda ensuite Seto. Même lui avait l’air de vouloir qu’il reste.

 

- Bon d’accord. Mais je t’aide à faire la cuisine, dit-il à Kazumi.

 

- Pas de soucis.

 

Quelques minutes après, les deux amies préparèrent une pizza faite maison, au plus grand bonheur des deux plus jeunes.

 

- J’peux tourner la viande, demanda timidement Keita à Ryusuke.

 

Ce dernier lui souria et le porta, de façon à ce qu’il soit assez grand pour atteindre la poêle.

Seto, lui coupait les tomates pendant que Kazumi préparait la pâte à pizza.

Une fois cuite, il s’installèrent devant la télévision tout en dégustant la pizza spéciale Matsumura, comme l’avait baptisé Keita en faisant référence à leurs noms de famille. Une famille, Kazumi avait vraiment l’impression d’en avoir une maintenant. Ryusuke ainsi que tout ses autres amis, faisaient parti de sa famille à présent. Elle rigolait intérieurement, songeant à ceux qui pensaient qu’on ne pouvait pas choisir sa famille. Toutes les personnes qui pensait ça étaient pour elle de parfaits idiots qui n’avaient rien compris à la vie. Car elle, elle l’avait choisit sa famille. Et elle en était heureuse.

 

Voila, et pour le prochain, on va savoir la soirée de Tamaki et Hiro 9_9

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Bon chapitre !

 

Masato continue toujours son enquête qui n'a pas vraiment abouti malgré ses demandes auprès de quelques personnes, surtout le Geek qui connait Wataru et dont il ne voulait rien entendre, mais Daito lui est venu en aide, ils iront voir un dénommer Gôro, ils ont tous des noms japonais ^^, enfin je suppose que ce dernier apportera un brin de réponse.

 

Tamaki et Miko font du shopping vu que la blonde a fait une rencontre, la discussion qu'elle a avec Kogai devant Tamaki est vraiment bizarre, on dirait qu'ils jouent un jeu pour rendre jalouse Tamaki, ce qui marche bien :D. Enfin la brune de son côté par chez elle pour un RDV avec Hiro. Nous aurons droit à une scène d'amour et de romance ?

 

Kazumi de son côté, rencontre Ryusuke par hasard au marché et passe la journée ensemble avec le fils et le frère, et la scène donnait vraiment un air de famille et je savais que ça arriverait un jour :P. En tout cas Kazumi semble être très heureuse de voir un tel tableau familiale ;D. Ryusuke va jouer le père noel le 25 décembre :P.

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Purée, il s'est lu vite celui-là !

La dialogue était impeccable, fluide. Il m'arrive de faire un temps mort au niveau d'un astérisque, mais pas cette fois-ci.

 

On a Kazumi qui voit une famille avec Ryusuke, mais aussi dans un sens plus large avec toute sa bande. C'est une grande famille.

Hé ! Tu nous donnes des indices sur la passé de Kazumi ! Tu lui fais dire que Seto n'avait pas eu le choix, qu'il devait se comporter comme un adulte, très jeune. Je recoupe ça à son dessin sur la différence riche/pauvre et le fait que Ryusuke et sa mère l'ont déjà vu quelque part, et j'en viens à me dire que Kazumi et ses frères ont dû vivre dans la pauvreté (des bidonvilles ?), et qu'ils sont peut-être des fugitifs ?

 

J'ai trouvé le passage avec Shosuke, vraiment bon ! C'est vraiment rageant pour Masato de voir que beaucoup de monde sont au courant alors que lui qui est le meilleur ami de Sana, ne sait rien. Mais j'apprécir le boss en informatique, ce n'est pas quelqu'un qui cherche à envenimer la situation. Un bon gars ce Shosuke !^^

 

Ensuite, la partie humoristique et décontractée est bien avec le trio Miko, Tamaki et Kogai. Les choses deviennent un peu plus sérieuses avec Hiro. Enfin, nous verrons bien. 

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Merci beaucoup Kyojin et bloody :)

 

@Kyojin

 

Pour Goro, je sais pas si il va apporter des réponses en ce qui concerne Wataru parce que cette intrigue sera terminer quand Sana atteindra son but :)

 

Pour Kogai et Miko, ils étaient sérieux. C'était pas un jeu ;D

Et pour Tamaki et Hiro, on aura peut-etre une scène d'amour oui ;)

 

@bloody

 

Merci pour les dialogues, j'essaye de les rendre réaliste.

Pour l'intrigue de Kazumi et de la pauvreté, y a peut-etre du vrai dans ce que tu dis...peut-etre 9_9

 

Pour Shosuke, il aurait pu prévenir Sana mais ça aurait fait trop avancer l'intrigue alors qu'elle sera pas résolue maintenant :)

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Saaaluuut, voila le chapitre 20 ;D

 

Chapitre 20. Nouvelles relations.

 

Toujours allongé dans son lit, Daito réfléchissait. Il se demandait si c’était vraiment une bonne idée d’enquêter sur l’ami d’enfance de Sana. Après tout, si leur amie ne leur avait jamais parlée de Wataru, c’est qu’elle devait avoir une raison valable. Peut-être une dispute qui avait mal tournée ou bien un déménagement qui leur aurait fait perdre le contact au fur et à mesure. Dans tout les cas, si Sana apprenait ce que lui et Masato faisaient, elle leur en voudrait pour longtemps. Décidant de se lever, il alla se préparer pour aller chercher Masato.

 

                                                            *

 

Cela faisait plus d’une heure que Sana s’entraînait au tir au but sans s’arrêter. Essoufflée, elle s’allongea sur l’herbe fraîche du matin et ferma les yeux, un sourire apparaissant sur son visage d’enfant.

 

‘‘ Deux enfants, d’environ sept ans, étaient allongés dans l’herbe, main dans la main, le soleil éclairant leurs visages innocents. Les yeux rivés dans le ciel, ils contemplèrent les nuages passant au-dessus d’eux.

 

- Regarde celui là, dit un petit garçon aux cheveux châtains clairs, presque blond. On dirait un gâteau.

 

- Tu penses qu’à manger Wataru, rigola une petite fille aux cheveux noirs.

 

- Je sais, ria-t-il à son tour. Quand on sera grand, j’ouvrirais un restaurant et j’te cuisinerais pleins de trucs, reprit-il en serrant plus fort la main de Sana.

 

- Pour de vrai, s’exclama la petite fille.

 

- Ouais, assura Wataru. Comme ça, on restera toujours ensemble. ’’

 

 

- Sana, appela un jeune brun la sortant de ses pensées.

 

- Kogai, répondit-elle étonnée. Qu’est-ce que tu fais là ?

 

- Rien. Je passais et je t’ai vu allongée là. Y'a quelque chose qui va pas, demanda-t-il inquiet.

 

- Nan, tout va bien. Je réfléchissais c’est tout.

 

Le jeune homme ne chercha pas plus loin, sentant que son amie ne voulait pas en parler.

 

- J’vais au parc, reprit-il. Tu m’accompagnes ?

 

- Ouais, répondit-elle.

 

                                                            *

 

Tamaki sortit de chez elle. Miko avait insistée pour qu’elle lui raconte sa soirée avec Hiro. Justement, la blonde vit son amie arriver, un sourire aux lèvres.

 

- Vu ta tête, ta soirée a du bien se passer, commença-t-elle.

 

- C’est vrai, répondit la brune.

 

- Vous sortez ensemble, s’écria joyeusement Miko.

 

Tamaki hocha la tête avec un petit sourire timide. Miko elle, ne se fit pas prier pour exprimer son contentement. Elle étouffa, plus qu’elle serra, son amie contre elle.

 

- C’est super ! Comment ça s’est passé, demanda-t-elle surexcitée.

 

Tamaki souria.

 

‘‘ A 20h00 précise, Hiro sonna chez la brune, un bouquet de rose à la main.

 

- Bonsoir Tamaki, dit-il à la jeune fille en lui tendant les fleurs.

 

- Merci Hiro, il fallait pas, répondit la brune en rougissant.

 

Faisant entrer le jeune homme, elle mit le bouquet dans un vase et alla dans la cuisine.

 

- J’te sers quelque chose, demanda-t-elle.

 

- Du soda s’il-te-plait.

 

Sortant deux canettes de coca, elle alla s’installer sur le canapé où Hiro l’attendait.

 

- Alors, pourquoi tu voulais me voir, questionna-t-elle en ouvrant la canette.

 

- Pour aucune raison, souria-t-il. Je voulais juste passer du temps avec toi, c’est tout.

 

- Bon bah viens, je vais te faire visiter.

 

Allant de pièce en pièce, Tamaki finit par se diriger vers sa chambre. Elle hésita avant d’ouvrir. A part Kogai, aucun garçon n’était jamais entré dans sa chambre et de nouveau, ce sentiment de trahison l’envahit.

 

- Tu n’es pas obligée de m’faire voir ta chambre, assura Hiro.

 

Elle le regarda. C’était vraiment un garçon très compréhensif. Hésitant encore quelques minutes, elle se décida à ouvrir la porte. Après tout, comme l’avait dit Miko, elle n’allait pas passer sa vie avec Kogai.

 

- Ouah, s’exclama Hiro. T’as vraiment bon goût en matière de décoration.

 

En effet, le papier peint était marron chocolat, ce qui donnait une ambiance chaleureuse à la pièce.

 

- Il y a beaucoup de photos, remarqua le garçon.

 

- Oui, j’adore les photos, souria Tamaki.

 

- Tu veux être photographe, demanda Hiro.

 

- J’irais pas jusque là, rigola la jeune fille. Disons que j’aime bien immortaliser les meilleurs moments de ma vie.

 

Le garçon acquiesça et continua de regarder les photos. Il y en avait de tout ses amis et d’autres personnes qu’il ne connaissait pas, sûrement des membres de sa famille. Ce qui le surprit en revanche, c’est que Kogai apparaissait beaucoup plus souvent que n’importe quel autre ami de Tamaki. Il se garda cependant de le lui faire remarquer.

 

- J’aime bien cette photo, dit-il en pointant une de ces dernières.

 

Tamaki avait bien huit ans sur la photo qu’il montrait. Elle était assise dans un télésiège avec un autre petit garçon. Les deux enfants étaient mort de rire et le garçon pointait quelque chose du doigt.

 

- Ah oui, moi aussi je l’aime beaucoup. On avait pris Kogai pour aller au ski.

 

- Et qu’est-ce qui vous faisait rire, demanda Hiro, curieux.

 

- Il me semble que c’est parce que ma mère n’avait pas vue qu’un oiseau venait de lui faire caca sur le bras, rigola-t-elle en repensant à la scène. A l’époque, ça nous avait bien fait rire.

 

- J’vois ça, ria-t-il.

 

Après avoir fini de regarder toutes les photos, les deux amis retournèrent dans le salon, pour manger.

 

- Tu cuisines vraiment bien, complimenta le brun.

 

- Je suis bien obligée de savoir cuisiner, ma mère est souvent absente et je ne vais pas manger surgelé toute ma vie, ria-t-elle.

 

- Tes parents sont séparés, demanda-t-il.

 

- Mon père est… en voyage d’affaire, répondit-elle la voix brisée. Il ne rentre presque jamais.

 

- Je suis désolé, j’voulais pas te faire de la peine.

 

- Nan, c’est rien. Et puis je n’suis jamais toute seule. Kogai vient souvent passer la nuit ici. Ou c’est moi qui vais chez lui.

 

- Vous êtes déjà sorti ensemble ?

 

Tamaki, en train de boire, recracha toute l’eau qu’elle avait dans la bouche en entendant cette phrase.

 

- Ca va pas, s’exclama-t-elle. Pourquoi tout le monde me demande ça ?

 

- Bah vous avez l’air proche.

 

- On s’connaît depuis la maternelle, c’est tout. C’est comme… un grand frère pour moi.

 

- Ah d’accord.

 

Finissant de dîner, les deux amis bavardèrent un peu jusqu’à ce qu’Hiro décida qu’il était temps de rentrer.

 

- J’ai adorer cette soirée, commença-t-il enthousiaste. Faudra qu’on se refasse ça.

 

- C’est vrai qu’on a bien rigoler, souria Tamaki.

 

S’apprêtant à sortir, le jeune homme se retourna vers la brune qui l’avait raccompagné à la porte. Il la regarda et hésita un moment jusqu’à ce qu’il se décide à l’embrasser. Tamaki, surprise par ce geste ne fit rien pour le repousser.

 

- On s’appelle demain, lui dit-il en sortant de chez elle.

 

La jeune fille acquiesça et referma la porte, non sans porter la main à sa bouche. ’’

 

 

- Ouah, s’extasia Miko. C’est trop romantique.

 

- Tu trouves, souria Tamaki.

 

- Carrément. Rien à voir avec ma soirée.

 

- Pourquoi ? Tu sors plus avec Seishi finalement ?

 

- Nan. Il était trop bavard. Impossible d’en placer une avec ce mec.

 

Tamaki rigola. Son amie n’était jamais satisfaite avec les garçons. Elle leur trouvait toujours un défaut.

 

                                                            *

 

N’attendant aucune visite ce dimanche, Gorô se demanda qui pouvait bien sonner chez lui.

 

- Daito et Masato, qu’est-ce qui me vaut votre visite ?

 

Les deux amis regardèrent Gorô. C’était un garçon pas très grand, blond avec des lunettes. Tout le contraire de Shosuke et pourtant, les deux geeks étaient de très bons amis.

 

- On aimerait que tu fasses des recherches pour nous, répondit Masato.

 

- De quel genre, questionna le blond.

 

- Du genre rechercher quelqu’un, continua Daito.

 

- Pas de problème pour moi. Entrez.

 

L’intérieur de l’appartement était très bien rangé. D’ailleurs, en pénétrant dans la chambre du geek, on n’aurait jamais soupçonné que c’était le même endroit. Des fils d’ordinateur traînaient un peu partout, ainsi que des consoles de jeux.

Revenant avec deux chaises, Gorô invita les deux arrivant à s’asseoir près de l’ordinateur.

 

- Bon, commençons les recherches. Dites-moi quels renseignements vous avez.

 

Masato lui donna toute les informations qu’il avait sur Wataru et le blond commença ses recherches.

 

- Rien sur internet. Tu sais dans quelle école il était, demanda l’expert informatique.

 

- Ca doit être l’école pas loin de chez Sana vu qu’ils allaient à la même, répondit Daito.

 

- T’as raison. C’est l’école Henrique Vollane.

 

Gorô fit quelques manipulations et quelques instant plus tard, pénétra dans la base de données de l’école primaire.

 

- Vous êtes sûr que c’est la bonne école, demanda-t-il.

 

- Bah j’pense, pourquoi, demanda Masato.

 

- Parce qu’il n’y a aucun élève qui ne s’est jamais appelé comme ça dans cette école.

 

- Quoi, s’écria Masato. Mais c’est pas possible ! Cherche dans les écoles aux alentours alors.

 

- Calme toi Masato, gronda Daito. Gorô n’y est pour rien.

 

Le roux soupira tandis que le geek reprit ses recherches.

 

- Rien non plus dans les autres écoles. Vous êtes sûr que c’est la bonne identité ?

 

Masato avait le regard vide. Yuna ne lui aurait pas menti une fois de plus quand même.

 

- Tu es sûr que tu as bien regardé, demanda doucement Masato.

 

- J’ai regardé trois fois et aucun Wataru Maeda n’est apparu. Désolé les gars.

 

- C’est rien, répondit Daito. Merci quand même.

 

Les deux amis sortirent de chez Gorô et se dirigèrent vers le parc.

 

                                                            *

 

Ryusuke et Kazumi avaient eux aussi rejoint Sana et Kogai. Bien sûr les deux protégés de la blonde étaient avec eux. Seto faisait d’ailleurs connaissance avec Kogai. Il avait l’air d’apprécier le brun qu’il trouvait assez marrant. Sana elle, avait directement attrapé Keita et ils étaient partis jouer au foot sous le regard de Kazumi.

Miko et Tamaki arrivèrent juste après, cette dernière toujours le sourire aux lèvres. Ce qui ne manqua pas à Kogai qui ne cessait de l’observer.

 

- Qu’est-ce que t’as à sourire comme ça Neko-Neko ?

 

- J’ai l’droit de sourire nan, soupira-t-elle.

 

- C’est parce qu’elle sort avec Hiro, déballa Miko ignorant le regard noir que lui avait jetée la brune juste après cet aveux.

 

- Vraiment, répondit Ryusuke. Il a l’air sympa alors ça devrait aller pour toi.

 

- Merci Ryusuke.

 

Kogai lui, avait toujours les yeux grand ouvert. Il aurait bien été dire deux mots à cet Hiro mais il s’était promis de laisser Tamaki tranquille pour cette fois. De toute façon, il était convaincu que cette relation n’allait pas durer. Tamaki allait vite s’ennuyer avec Hiro. Il était certes, gentil et drôle, mais c’était un garçon sans surprise qui ne pensait qu’aux voitures.

 

- Et toi Miko, reprit le brun mettant fin à la conversation précédente. Comment s’est passé ton rendez-vous ? T’as conclut, souria-t-il.

 

- Pas du tout, répondit-elle, dégoûtée. Je n’ai même pas pu parler de la soirée. C’est un vrai moulin à parole ce type.

 

- Mieux vaut quelqu’un qui parle beaucoup que pas assez, plaisanta-t-il.

 

- Ouais enfin, y’a des limites.

 

Kazumi regardait la scène sans rien dire. Elle n’y avait jamais vraiment fait attention, mais Kogai et Miko était proche l’un de l’autre. Leur passion pour le sexe opposé y étant sûrement pour quelque chose. Elle dévia ensuite son regard sur Tamaki. La brune était en pleine conversation avec Seto et n’avait pas l’air plus embêter que ça du rapprochement des deux dragueurs.

 

                                                            *

 

- Sérieux, tu trouves pas ça bizarre, demanda Masato.

 

- De quoi, répondit Daito.

 

- Wataru a bien du aller à l’école, c’est obliger.

 

- Il avait peut-être un prof’ particulier, dit le plus âgé en haussant les épaules.

 

- Pourtant Yuna m’a affirmée qu’ils étaient dans la même classe.

 

- Elle t’a aussi assurée que Gintaro était son cousin.

 

- Oui, je sais. Mais là, je suis sûr qu’elle ne mentait pas. Si elle n’aurait rien voulut me dire, elle serait partie sans inventer de mensonges. Du moins je pense.

 

- Moi j’ai l’impression qu’on ne connaitra jamais la vérité sur cette histoire.

 

Masato réfléchissait. Et si…

 

- Et si il n’y avait pas de vérité.

 

- Comment ça, demanda Daito ne comprenant pas ce que voulait dire son ami.

 

- Bon, je vais te dire un truc que je n’ai jamais dis à personne.

 

- Je t’écoute, répondit le plus grand, attentif à ce qu’allait lui dire Masato.

 

- La première fois que j’ai vu Sana, c’était dans la rue. Elle marchait devant moi mais j’ai trouvée que quelque chose n’allait pas.

 

- Vas-y raconte, s’impatienta Daito.

 

- Elle… elle avait le bras, comment dire… un peu sur le côté de son corps, et sa main était comme fermé dans le vide, comme si elle tenait la main de quelqu'un d'autre.

 

- Je crois que je vois où tu veux en venir.

 

- Je l’ai revu plusieurs fois avant qu’on devienne amis. Elle était souvent seule mais c’était comme si elle parlait avec quelqu’un.

 

- Tu penses… à un ami imaginaire ?

 

- Ca serait probable, nan ? Généralement, quand on grandit, ces choses là nous quittent. Peut-être que c’est-ce qui c’est passé pour elle.

 

- Mais tu oublies Yuna, reprit Daito. Et Shosuke avait l’air de le connaître aussi.

 

- C’est ça le problème. Mais on a bien vu que Yuna était une menteuse professionnelle. En plus, elle m'a avouée qu'elle n'aimait pas aider les gens. Et Shosuke connaît apparemment Sana plus que ce qu’il nous a dit. Peut-être qu’il n’a pas voulu faire de recherche parce qu’il savait qu’il n’allait rien trouver sur Wataru, et qu’il n’aurait pas voulu m’expliquer que ce n’était en fait qu’un être imaginaire.

 

- C’est possible, continua Daito. D’autant plus qu’on a rien trouvé sur Internet et dans les écoles.

 

Les deux amis soupirèrent. Cette histoire était plus que louche. Mais ils devaient avouer que Sana ayant un ami imaginaire n’était pas une théorie si bizarre que cela. Elle avait toujours été une enfant, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur. Peut-être avait-elle vécu un traumatisme qui l’aurait forcé à s’inventer un ami. La mort d’un proche qu’elle aurait comblée par la présence de Wataru.

Les deux garçons étaient tellement perdus dans leurs pensées qu’ils ne remarquèrent même pas qu’ils étaient déjà arrivés au parc. Masato porta directement son regard sur sa meilleure amie. Elle semblait s’amuser avec un petit garçon. Depuis qu’il la connaissait, il avait remarqué qu’elle s’entendait bien avec les enfants. Encore une chose qui montrait à quel point c’était encore une gamine. Mais ça ne le dérangeait pas lui. Si Sana devenait sérieuse du jour au lendemain, il ne savait pas comment il réagirait. Il trouverait ça sûrement bizarre.

 

- Eh Masato, appela Sana qui venait d’apercevoir son ami. Viens jouer avec nous.

 

- J’arrive, répondit-il avec un grand sourire.

 

- Keita, j’te présente Masato.

 

Le petit lui fit un grand sourire dévoilant toutes ses petites dents.

 

- Masato, voici Keita. Le fils de Kazumi.

 

- Le quoi ? Kazumi a un fils ?

 

- Oh ça va, soupira-t-elle. Ca a rien de choquant.

 

Le roux ne dit plus rien, comprenant pourquoi la jeune fille disait cela.

 

- Alors comme ça t’as un fils, questionna Daito à Kazumi.

 

- Oui, c’est pour ça que j’travaille. Je m’occupe de mon frère et de mon fils.

 

- Franchement, je suis impressionné, continua le jeune homme.

 

- Il n’y a pas de quoi l’être, répondit modestement la blonde. J’essaye juste de faire en sorte qu’ils ne manquent de rien.

 

- Ils n’ont pas l’air, souria le plus âgé.

 

Kazumi souriait. Tout ses amis étaient à présent au courant qu’elle avait un fils et aucun ne l’avait mal pris. Au contraire, ils leur avaient tous proposés leur aide si elle avait besoin de quoi que ce soit. De plus, les deux garçons avaient l’air d’adorer ses amis et en retour, la bande appréciait les petits. Kazumi était heureuse, et ça ne lui était pas arrivée depuis longtemps. Elle avait l’impression qu’avec des amis comme eux, elle pourrait faire face à tout les problèmes qui ne tarderaient sûrement pas à ressurgir.

 

Pauvre Masato, il va jamais y arriver ;D

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Un chapitre bien sympa.

 

Sana se rappelle d'un souvenir qu'elle a eu avec Wataru dans son enfance.

 

La soirée de Miko n'a pas était fameuse et sa relation n'a pas durer avec son prétendant, tout le contraire de Tamaki, qui a passé une bonne soirée avec Hiro qui a fait le premier pas en l'embrassant, elle avoue même qu'ils sortent ensemble.

 

Kogai ne le prend pas trop mal, juste parce qu'il se fait à l'idée que ça dura pas, ce qui est possible. En tout cas, Miko et Kogai ont beaucoup de points communs et vont bien ensemble ce qui n'échappe pas aux yeux de Kazumi. Si ça arrive, il y aura de la jalousie dans l'air et des problèmes amicaux entre Tamaki et Miko.

 

Tout le monde finit par savoir que Kazumi a un fils et personne ne l'a jugé, elle a trouvé de bonnes personnes.

 

Masato de son côté n'a rien trouvé même avec l'aide de Goro. Il finit par se rappeller d'un détail troublant chez Sana qui le conforte à croire que Wataru était un ami imaginaire. Mais c'est faux Wataru existait bien avant Yuna ne serait pas tomber amoureuse d'un être imaginaire que seul Sana pouvait voir si c'était vrai.

 

Comme je l'ai dis avant, Wataru a dû mourir et depuis Sana a commencé à parler toute seule en s'adressant à Wataru qu'elle pense voir toujours de temps en temps.

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Tu continues à nourrir le mystère. ^^

C'est une bonne chose, on est amené à réfléchir sur diverses théories, et en plus pour ma part, je suis sur ce qui entoure Sana et Wataru, mais aussi sur Kazumi et sa famille.

Pour Sana, une nouvelle info vient à nous, le nom de Wataru n'est nulle part ! Alors avec les éléments actuels, Masato et Daito se lancent sur une piste d'un ami imaginaire. Sérieux, je n'y crois pas du tout. Wataru a obligatoirement existé, autrement pourquoi Sana et lui se seraient séparés ? Ça n'a pas de sens !

Le fait qu'il n'y ait plus de trace de lui, est des plus troublants.

 

Pour Kazumi, je précise ma théorie me disant qu'elle a fui la pauvreté comme une hors la loi. La police ne devrait pas tarder à l'embarquer...

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Bonsoiiiiiir :) Il est tard mais j'étais motivée pour le chapitre 21.

Au passage, c'est un de mes préférés ;D

 

Chapitre 21. Contradictions.

 

Tamaki s’était réveillée toute joyeuse ce matin. Depuis qu’elle était enfant, elle avait toujours adorée les fêtes de Noël. Les chansons, les cadeaux, les sourires heureux sur le visage des gens. Toutes ces choses réussissaient à la mettre dans tous ses états. En parlant de Noël, la brune était justement en train d’atteindre les guirlandes pour décorer le sapin qu’elle avait monté la veille au soir. Fredonnant la chanson « Vive le vent », elle sortit les décorations et commença à les disposer un peu partout sur l’arbre de Noël quand on vint sonner à la porte.

 

- Qui c’est, demanda-t-elle avant d’ouvrir.

 

- C’est Hiro.

 

Hiro ? Qu’est-ce qu’il faisait là ? Elle était certes sa petite amie, mais il n’avait pas besoin de venir tout les jours. Elle entrouvrit tout de même la porte.

 

- Hiro, tu vas bien, demanda-t-elle en lui faisant un sourire timide.

 

- Moi ça va, répondit-il en ne comprenant pas pourquoi elle ne le laissait pas entrer. Toi par contre, ça n’a pas l’air d’aller.

 

- En fait, je suis un peu occupée là. Tu pourrais repasser plus tard ?

 

- Bien sûr, souria le jeune homme. J’ai quand même le droit à un bisou ?

 

Elle lui fit un sourire et l’embrassa. Une fois le garçon partit, elle se laissa glisser contre la porte. Pourquoi ne l’avait-elle pas laisser entrer ? Il aurait pu l’aider à décorer le sapin. Elle espérait quand même qu’elle ne l’avait pas trop vexé. Son regard se porta alors sur les roses. La veille, pendant leur rendez-vous, elle n’avait pas osée lui dire qu’elle détestait ces fleurs.

 

                                                          *

 

Ryusuke, contrairement à Tamaki, se fichait pas mal de Noël. La musique à fond, les enfants qui criaient quand ils recevaient leur cadeaux, c’était très peu pour lui. Le pire, c’était que toute sa famille débarquait et ça c’était vraiment horrible. A elle seule, sa mère était aussi bruyante qu’une manifestation, mais quand toute la famille était réunie, c’était adieu la manifestation et bonjour le troupeau d’éléphant. Il soupira rien qu’à cette pensée. Entre ses grands-parents qui se disputeraient pour qui aurait la meilleure histoire, et ses deux cousines qui se chamailleraient pour un rien, il n’allait pas pouvoir dormir avant longtemps. Se doutant que Kazumi passerait probablement les fêtes seule avec les deux petits, il voulut l’inviter, mais il doutait qu’elle accepterait. Elle voulait sûrement passer Noël seulement avec les deux garçons. Il soupira une fois de plus. Il avait hâte d’être à la nouvelle année.

 

                                                          *

 

Miko elle, était déjà en train de faire les boutiques. Tous les ans, elle achetait des cadeaux pour ses amis et cette année ne ferait pas exception.

 

- A votre avis, qu’est-ce que j’prend pour Keita et Seto ?

 

Daito et Masato n’en pouvaient plus. Cela faisait deux heures que la blonde les traînait de magasin en magasin.

 

- Il me semble que Seto aime bien tout ce qui touche à la police, répondit Daito.

 

Miko réfléchissait. Quelque chose en rapport avec la police, tout en étant original. Elle releva la tête, une idée lumineuse venant de germer dans son esprit.

 

- J’ai une idée, s’exclama-t-elle.

 

Masato poussa ce qui ressemblait à un cri de plainte. Pourquoi avait-il accepté de se joindre à Miko et Daito ? Il l’ignorait, mais c’était sans doute une des plus mauvaise idée qu’il avait eu.

 

                                                          *

 

Décorant toujours son sapin, Tamaki avait retrouvée un vieux CD de chants de Noël. Elle inséra le disque dans le lecteur et la musique « On vous souhaite un joyeux Noël » se fit entendre. Retournant près du carton contenant les guirlandes et les boules de Noël, Tamaki sortit une vieille décoration qui datait de l’école primaire. Elle se rappelait du jour où elle l’avait fabriquée comme si c’était hier :

 

‘‘ Dans une classe de CE1, l’ambiance des fêtes se faisait ressentir. La maîtresse de classe n’arrivait pas à calmer ses élèves. Du moins jusqu’à ce qu’elle décida de commencer l’activité qu’elle avait prévu pour le lendemain, aujourd’hui.

 

- Les enfants, appela-t-elle en s’attirant le regard de ses élèves. Ca vous plairait de fabriquer votre propre décoration de Noël ?

 

La réponse ne se fit pas attendre. Tout les élèves hurlaient, content de ce que leur proposait leur institutrice. Cette dernière avait sortit une grande boîte contenant des étoiles blanches qu’il fallait décorer soit même.

 

- Je vais prendre une photo de vous, un par un, et vous allez la coller sur votre étoile. Ca vous dit ?

 

Tout les enfants hochèrent la tête et ils passèrent devant l’appareil.

Au tour de Tamaki, la petite brune fit un grand sourire à l’objectif. Cependant, derrière elle, un petit blond lui faisait des grimaces. Kogai, à qui cela déplut, commença à se battre avec le blondinet. Malheureusement pour Tamaki, la maîtresse décida de prendre la photo à ce moment. Ce qui faisait qu’on avait une Tamaki au grand sourire au premier plan et Kogai tirant les cheveux de l’autre garçon à l’arrière. ’’

 

Tamaki rigola toute seule. Cette étoile était vraiment drôle. Elle ne se rappelait pas comment était celle du brun. Perdu dans sa contemplation, elle n’entendit pas la porte d’entrée s’ouvrir.

 

- Tamaki, appela sa mère, tu es là ?

 

- Euh oui… je suis là maman.

 

Mme Nekotori entra dans le salon.

 

- Oh, je vois que tu fais le sapin, souria-t-elle.

 

- Bah je savais pas quoi faire alors j’ai décidée de le décorer.

 

Sa mère lui fit un petit sourire et se dirigea vers la chambre. Sortant les vêtements sale de son sac, elle en prépara des propres et alla prendre une douche. Une fois sortit, elle mit les vêtement qu’elle avait préparée dans un grand sac et elle se fit un café dans la cuisine. Tamaki, continuant son œuvre, n’avait pas remarquée le petit manège de sa mère jusqu’à ce que ses yeux dévièrent sur le gros sac à l’entrée de l’appartement.

 

- C’est quoi ce sac, demanda-t-elle à sa mère.

 

- C’est mes vêtements de la semaine. Pourquoi ?

 

- De… de la semaine, bafouilla la brune.

 

- Oui, de la semaine, ria sa mère ne voyant pas où voulait en venir sa fille.

 

- Mais maman, répondit Tamaki en avalant difficilement sa salive. C’est Noël cette semaine. Tu… tu ne le passe pas ici ?

 

- Oh je suis désolée ma puce, s’excusa Mme Nekotori. Ca m’était complètement sortie de l’esprit.

 

- Je vois ça, continua la brune en baissant la tête.

 

- De toute façon, je n’ai vraiment pas la tête pour les fêtes en ce moment, tenta la mère avec un petit sourire. Mais ne t’inquiète pas, je t’offrirais quand même des cadeaux.

 

Sur cette dernière phrase, elle embrassa sa fille sur le front et se dirigea vers la sortie.

 

- Au fait, reprit-elle. Tu pourrais faire une machine de linge s’il-te-plait. Je n’ai plus rien à me mettre.

 

- Je le ferais, répondit la jeune fille en serrant les dents.

 

Sa mère la remercia et sortit pour de bon.

Tamaki elle, avait répondu à sa mère en souriant pour ne pas perdre la face. Cependant, à l’intérieur d’elle-même, un flot d’émotions se faisait sentir. Toute la bonne humeur qui l’avait envahit depuis la matinée s’était envolée en quelques minutes. Son sourire désertant son visage, on pouvait voir ses lèvres trembler et ses yeux s’embuer de larmes. La boule en verre fit d’ailleurs la connaissance du mur en face de la brune. Tamaki en avait vraiment marre. Ras le bol de cette situation. Pourquoi lui faisait-on vivre ça ? Qu’avait-elle fait de mal pour mériter ça ? Rien. Au contraire. Elle faisait tout pour aider son prochain et voila comment elle était remercier. Les larmes dévalant son visage, elle regarda, les yeux emplit de haine, le sapin qu’elle avait pratiquement fini de décorer. Cela n’avait donc servie à rien. Elle avait pensée passer Noël avec sa mère mais encore une fois, ses rêves et ses illusions avaient pris le dessus. De rage, elle se leva d’un bond et balança l’arbre de Noël à terre, faisant passer toute sa colère dans son geste. Tout ce qu’elle avait sous la main y passa. Passant de la télécommande à une petite lampe, ce qui ne manqua pas de casser l’ampoule se trouvant à l’intérieur. Pourquoi sa mère était comme ça ? Égoïste, voila le premier mot qui lui venait à l’esprit quand Tamaki pensait à sa mère. Était-ce trop demander de ne passer qu’une soirée avec sa maternel ? Une soirée pour se retrouver ensemble à parler des cours, de ses amis, de Hiro. Sa mère ne savait rien de tout ça. Hurlant de désespoir et criant des ‘‘ Pourquoi ’’ à tout va, la jeune fille s’écroula à genoux, au sol, et continua de pleurer, ses mains cachant son visage.

 

                                                          *

 

Kazumi avait appelé Sana pour acheter des cadeaux à offrir à Seto et Keita. La veille, Miko lui avait appris que Sana n’aimait faire les boutiques seulement pour acheter des jouets ou des jeux-vidéo. Et ça, elle l’avait remarquée. Sana l’avait emmenée dans les meilleures magasins de jouets. Même les vendeurs avaient l’air de la connaître.

Ayant finis les achats, les deux filles s’assirent sur un banc et se posèrent quelques minutes.

 

- Je ne pensais pas que tu t’y connaissais autant en jouet, commença Kazumi.

 

- Tu plaisantes, s’exclama Sana. J’adore les jouets.

 

- C’est pourtant pas commun pour quelqu’un de ton age, souria la blonde.

 

- Chacun sa passion, rigola la plus jeune.

 

- C’est vrai. Mais tu n’as pas peur qu’on se moque de toi ? J’veux dire, les gens ont souvent la critique facile.

 

- Franchement ? Ce que les gens peuvent penser de moi, j’en ai rien à faire. Qu’ils m’apprécient tant mieux. Mais s’ils ne m’aiment pas, qu’est-ce que j’en ai à faire. Je vis pour moi, pas pour eux. Et je vais pas changer pour leur faire plaisir.

 

- J’suis totalement d’accord avec toi.

 

Kazumi était surprise. Malgré le côté gamine que montrait souvent Sana, cette dernière se révélait en fait assez mature. Les apparences étaient souvent trompeuse comme on disait. Elle venait juste d’en avoir une preuve.

 

- En tout cas, continua-t-elle. Tu m’a bien aidée. Qu’est-ce qui te ferais plaisir comme cadeau ?

 

- Rien du tout, rigola Sana. Je n’aime pas les cadeaux.

 

- Quoi, questionna la blonde n’y comprenant plus rien. Pourtant, tu as dis que tu aimais bien les jouets non ?

 

- Oui, j’adore les jouets. Mais pas les cadeaux. Du moins pas ceux des fêtes.

 

- Pourquoi ?

 

- J’sais pas, répondit Sana se demandant comment elle pouvait expliquer son point de vue. J’ai l’impression que c’est… comme une obligation. J’veux dire, on a pas besoin de fêtes pour s’offrir des cadeaux.

 

- J’crois que je vois ce que tu veux dire. Alors un cadeau d’après fêtes, ça te dirait, souria Kazumi.

 

Sana lui fit un grand sourire en retour. Dire qu’au début, elle n’avait pas voulue connaître la blonde. Cela aurait été une grosse erreur de se priver de cette fille. Elle était vraiment gentille et savait comprendre les autres. L’amie idéale pour certaines personnes.

 

                                                          *

 

Le pauvre Kogai s’impatientait. Depuis le début de la journée, il s’était senti bizarre. Comme s’il avait su qu’il allait se passer quelque chose. Et sonnant chez Tamaki depuis une bonne dizaines de minutes, cela ne faisait que renforcer son mauvais pressentiment. D’autant plus qu’il savait que son amie était chez elle. A cette date, elle commençait toujours à mettre les décorations dans l’appartement.

 

- Bon Tamaki, s’écria-t-il derrière la porte. J’te préviens t’as intérêt d’ouvrir cette porte sinon c’est mon pied qui va le faire !

 

Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’à l’intérieur, Tamaki se passait de l’eau sur le visage, espérant que ses yeux dégonfleraient à force d’avoir pleurer. Elle soupira quand elle entendit la dernière phrase du brun. Ce qu’il pouvait l’énerver quand il était comme ça. Le pire, c’est qu’il serait réellement capable de défoncer la porte pour s’assurer que tout allait bien pour elle. Il l’avait déjà fait. Ce jour là, elle avait dormi jusqu’à 14h30 mais dans l’esprit tordu de Kogai, elle avait fait un malaise.

 

- Bon, je t’avais prévenue, cria-t-il une fois de plus.

 

Levant son pied droit et s’apprêtant à enfoncer la porte, le bruit du verrou se fit entendre et Tamaki ne laissa entrevoir seulement une partie de sa tête, cachant l’état pas possible du reste de l’appartement.

Kogai regarda longuement le visage de son amie et remarqua que quelque chose n’allait pas.

 

- T’en a mis du temps pour répondre, se plaignit-il.

 

- J’étais… aux toilettes, répondit-elle pas convaincante du tout aux yeux du brun.

 

Il la fixa droit dans les yeux alors qu’elle baissait les siens.

 

- Tu as pleurée, affirma-t-il.

 

- Quoi, s’exclama Tamaki. Qu’est-ce que tu racontes encore ?

 

- Tu as les yeux rouges, et gonflés avec ça.

 

- Je… j’étais en train de couper un oignon, c’est tout.

 

- Tu te fout de moi, s’exclama-t-il. Depuis quand t’aimes les oignons ? C’est nouveau ça ?

 

- Oui, c’est très récent, s’énerva-t-elle, agacée du comportement de son ami.

 

- Écoute Tamaki, souffla doucement le brun. Je suis pas venu ici pour me disputer, alors dis moi ce qui se passe.

 

- Il n’y a rien. Je t’assure.

 

Malheureusement pour elle, Tamaki relâcha un peu la pression sur la porte, ce qui fait que Kogai vit, s’en le vouloir, des livres étalés par terre et une plante au sol.

 

- T’as craquée c’est ça, soupira-t-il, triste pour son amie.

 

Il vit ses lèvres trembloter légèrement après qu’il lui ait posé la question. Il s’approcha d’elle et lui mit une main sur l’épaule.

 

- Laisse moi entrer, supplia-t-il doucement.

 

Elle encra ses yeux dans les siens et se poussa de l’entrée, le laissant ainsi passer.

La réaction du jeune homme ne se fit pas attendre. Il souffla et leva les sourcils.

 

- C’est ce que j’disais, t’as craquée.

 

C’était le cas de le dire. Le salon était sans dessus dessous. Le sapin était à terre, cassé en deux, les bouquins étaient étalés, la lampe cassée, tout y était passé. C’était un vrai foutoir.

 

- Je… va t’asseoir dans la cuisine le temps que je ramasse tout ça, dit Tamaki au brun.

 

Il se retourna vers elle. Elle n’était vraiment pas en état de faire quoi que ce soit.

 

- Laisse tomber, soupira-t-il. Va prendre ta douche et va t’habiller. Tu m’expliqueras ce qu’il s’est passé après.

 

- Nan, je vais le f…

 

- Dépêche toi, la coupa-t-il. Il faut te racheter un sapin. Celui là est cassé.

 

N’ayant pas la force, et surtout pas l’envie de contredire Kogai, la jeune fille se dirigea dans la salle de bain.

 

- On n’dirait pas mais c’est une vrai tornade cette fille, pensa le brun en rigolant.

 

                                                          *

 

Sana rentra chez elle, les bras chargés de paquets. Elle avait acceptée de cacher les jouets qu’avait achetée Kazumi pour les deux garçons, dans sa chambre. Au moins ici, elle était certaine que personne ne viendrait les chercher. Sa chambre était toujours fermer à clefs. C’était une sorte de repère et personne n’avait le droit d’y entrer. Pas même son frère où sa sœur. Se dirigeant dans la cuisine pour se désaltérer, elle croisa sa mère.

 

- Tu devrais emménager dehors, commença sa mère. Vu le peu de temps que tu passes ici on s’demande si tu habites là.

 

- C’est pas une mauvaise idée. Au moins dehors j’entend pas tes reproches.

 

- Commence pas à me répondre Sana, s’énerva sa mère.

 

- T’a qu’à me laisser tranquille un peu.

 

La mère de Sana n’eut même pas le temps de répliquer que la jeune fille claqua la porte en criant un ‘‘ c’est bon, j’me casse ’’, qui ne lui échappa pas. Pour qui se prenait sa fille pour lui parler sur ce ton ? Ce qui était sûr, c’était que les cadeaux qu’elle lui avait achetée, Sana ne les aurait pas.

 

                                                          *

 

Après une bonne douche brûlante, Tamaki s’était tout de suite sentit mieux. Elle sortit de la salle de bain, habillée et coiffée et se rendit alors au salon. Elle vit Kogai en train de ramasser les derniers morceaux de verre.

 

- Tu as tout rangée, demanda-t-elle, étonnée de la vitesse qu’avait mis le brun pour tout remettre en place.

 

- Je t’ai dit que j’le ferais alors je l’ai fait, souria-t-il. T’es prête ?

 

- Oui, on peut y aller.

 

                                                          *

 

Passablement énervée par le comportement de sa mère, Sana se dirigea vers le centre équestre abandonné. Le seul lieu où elle se sentait véritablement chez elle.

 

- Tu t’es encore disputée avec Masato, plaisanta un jeune garçon.

 

- Nan, avec ma mère cette fois. C’est dingue ce qu’elle peut m’énerver.

 

- Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle a fait.

 

- Elle trouve toujours le moyen de me lancer des piques alors que je passe mon temps à l’ignorer.

 

- Peut-être qu’elle n’a trouvée que ça comme moyen de communication avec toi.

 

- Mais moi je n’ai aucune envie de communiquer avec elle, s’exclama la jeune fille.

 

- Arrête de faire ta tête de mule. Ca sert à rien de rester brouillé avec quelqu’un.

 

- Quoi, s’écria Sana. Comme si c’était moi qui avait voulue ça.

 

- Je sais bien. Mais tu sais, je pense vraiment qu’elle l’aimait et…

 

- Stop ! Si c’est pour dire des choses pareils, c’est pas la peine.

 

- Ok, on en parle plus.

 

Allongés côte à côte, les deux amis regardaient le ciel. Sana réfléchissait. C’est vrai, ce n’était pas de sa faute ce qui était arrivé. Après tout, s’il n’avait pas bu, rien de tout ça ne se serait passé.

 

                                                          *

 

De retour des courses, Kogai et Tamaki étaient en train de rire en pensant à leurs souvenirs d’école primaire. Ils étaient en train de se moquer d’un petit garçon qui était amoureux de Tamaki à l’époque.

 

- Tiens en parlant de ça, commença le brun. Je vois que ta soirée avec Hiro n’a pas été des plus parfaite.

 

- Pourquoi tu dis ça, demanda Tamaki.

 

Kogai inclina sa tête tout en montrant le vase contenant les roses qu’Hiro avait offert à la brune.

 

- On a pas forcément parlés de fleurs pendant nos premiers rendez-vous, répondit-elle tristement.

 

- Ouais mais quand même. Toutes les filles aiment généralement les roses. Ca veut dire qu’il te considère comme toutes les filles.

 

- Mais nan, assura-t-elle. Ca veut dire que je ne lui ai pas dit quelles étaient mes fleurs préférées, voila tout.

 

Kogai se plaça devant le bouquet et le retira du vase.

 

- Qu’est-ce que tu fais, demanda-t-elle.

 

Pour toute réponse, il se dirigea vers la poubelle et y jeta les fleurs.

 

- Nan mais ça va pas, s’exclama la brune.

 

- Tu détestes ces fleurs et je déteste te voir comme ça.

 

- C’est pas une raison !

 

- Bon, on le monte ce sapin, répondit-il dans l’espoir de finir cette conversation.

 

- Oui, mais n’espère pas t’en tirer comme ça.

 

Ils rigolèrent et commencèrent, ou plutôt recommencèrent, à décorer le sapin. Tamaki prit soudain conscience d’une chose. Elle avait compris pourquoi elle n’avait pas laisser Hiro entrer ce matin. Il était venu frapper au moment où elle décorait son arbre de Noël. Si elle l’avait laissé entrer, il l’aurait probablement aider. Or, cette activité, elle l’avait toujours faite avec Kogai. Peut-être que le sentiment de trahison qui la rongeait depuis qu’elle était Hiro venait du fait qu’elle avait l’impression de rejeter Kogai. Car depuis que sa mère s’absentait, c’était le brun qui avait veillé sur elle, elle ne pouvait pas le nier. Alors le fait de sortir avec Hiro lui faisait sans doute penser qu’elle passerait moins de temps avec Kogai, ce qu’elle ne voulait pas.

 

- Au lieu d’être dans tes pensées, si tu me racontais pourquoi t’as pété un câble tout à l’heure.

 

 

Voilaaaaaa :)  Pour le prochain, une petite explication entre la mère de Tamaki et Kogai ;)

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Bon chapitre.

 

Noël approche et tout le monde s'occupe aux achats de cadeaux ou décorations.

 

Tamaki qui avait le sourire, l'a vite perdu à cause de sa mère qui repart au travail ou chez son copain, en laissant sa fille passé Noël tout seule de nouveau. Cette dernière finit par craquer.

 

Masato et Daito ont décidés d'accompagner Miko pour des achats de cadeaux pour Seto et Keita.

 

Sana nous dévoile son côté mature qui contraste bien de son côté enfantin ;D. Mais une fois chez elle, cette dernière se dispute avec sa mère et quitte la maison aussitôt. Elle parle de nouveau en s'adressant à Wataru, et elle nous révèle que tout a commencé à cause d'une personne qui a trop bu et qui en est mort, ça doit être son père.

 

Kogai de son côté passe voir Tamaki et s'aperçoit qu'elle ne va pas bien et comprends qu'elle a craqué. Mais il arrive à faire Tamaki retrouver le sourire.

 

Au prochain chapitre, on saura un peu plus sur sa mère et elle.

 

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Chapitre intéressant !

 

D'abord, Masato me fait marrer, tant il se fait ch***. xD

 

Je constate au fur et à mesure de ta fiction, que tu aimes bien aborder deux intrigues dans un chapitre. Du moins c'est souvent ta manière de procéder.

On a ce qui relie Tamaki et sa maman, qui n'a vraiment que peu d'intérêt envers sa fille. :( On dirait que le travail de la mère les sépare, mais il peut être question d'autre chose. En tout cas, vu la crise de Tamaki, cette situation ne lui convient pas, ça ne peut plus durer. Kogai peut tenter de régler quelque chose.

Pour Sana, déjà je partage à fond sa vision de s'offrir des cadeaux qu'à Noël. Après, je dois dire que tu as réussi à me troubler concernant son jeune ami au centre équestre... Serait-ce Wataru ? Vu comment il apparaît sans crier gare, serait-ce un ami imaginaire tout compte fait ? Après ce qui concerne sa mère, et pourquoi elle lui en veut, je suis paumé mais dans le bon sens du terme.   

 

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Ohayo, j'ai finis le chapitre 22 :)

Ah ouais dans le chapitre, Sana fera un rêve. Alors ce qui est entre << >>, c'est ce qui se passe dans son rêve, mais le reste, quand elle parle c'est dans la vrai vie.

 

Chapitre 22. Petite virée.

 

Kogai sortit de chez Tamaki vraiment énervé. La veille, il avait passé la nuit chez la jeune fille car il n’avait pas voulu la laisser seule. Et vu l’état dans lequel avait été son amie lorsqu’elle lui avait racontée ce qu’il s’était passé avec sa mère, il avait eu raison de rester. Tamaki aurait sûrement recommencée à tout casser s’il n’avait pas été là. Sérieusement, c’était quoi le problème de Mme Nekotori ? Tamaki était sans doute la fille que toute mère rêverait d’avoir et voila comment elle la remerciait. Il trouvait cela vraiment dégueulasse pour son amie. Elle faisait tout pour rendre la vie de sa mère plus facile. Elle était gentille, ne séchait aucun cours, faisait les courses, le ménage, le repassage, tout ce que ferait une mère. Mais Tamaki n’avait que 17ans. Il pouvait comprendre Mme Nekotori, mais là, il trouvait qu’elle dépassait les bornes. Déjà qu’elle ne passait que peu de temps chez elle, mais ne pas être là pour les fêtes alors que Tamaki n’attendait que ça, il était dégoûté. Rentrant chez lui pour se doucher, il commença à se déshabiller mais il se rendit compte que sa veste était restée à l’appartement de son amie. Pas grave, il irait la chercher plus tard.

 

                                                            *

 

Ryusuke lui, avait réquisitionné Kazumi pour les courses de Noël. Il n’avait déjà pas envie de s’ennuyer pour les achats, mais si en plus c’était pour sa famille, c’était encore pire. Non pas qu’il n’aimait pas cette dernière, loin de là, mais ils étaient tellement nombreux que chaque année, il mettait toute la journée pour trouver les bons cadeaux. Il aurait bien dit à sa mère d’y aller elle-même, mais d’une, elle n’avait pas le temps, et de deux, il n’avait aucune envie de contester les ordres de la terrible Ayumi.

 

- Au fait, commença-t-il. Où sont Seto et Keita ?

 

- Keita a insisté pour passer la journée avec Sana, rigola-t-elle. Et Seto est partit avec eux.

 

- Il a l’air de bien aimer Sana, souria Ryusuke. En même temps, elle aussi adore les enfants.

 

- C’est-ce que j’ai remarquée oui. Hier je suis aller la chercher chez elle pour qu’elle vienne avec moi acheter des cadeaux. Quand je suis arriver, elle était en bas de chez elle en train de jouer avec des enfants.

 

- On dirait qu’elle a un don pour s’attirer la sympathie des gamins, plaisanta-t-il.

 

- Ouais, souria-t-elle. Quand elle les a laissée pour venir avec moi, il lui ont tous dit au revoir. C’était trop mignon, ria-t-elle.

 

- C’est vrai qu’elle joue souvent avec des petits.

 

- Et sinon, reprit-elle pour changer de sujet. T’as beaucoup de chose à acheter ?

 

- Un peu ouais, soupira-t-il. On est beaucoup dans ma famille. Alors entre les cadeaux et la bouffe, j’en aurais pour toute la journée.

 

- Carrément, s’exclama la blonde, étonnée.

 

- Ouais. Mais si tu as d’autres choses à faire, j’te force pas à rester, lui assura le jeune homme.

 

- Nan, ne t’inquiète pas. Et puis vu comment tu m’aides, je n’peux pas refuser la seule chose que tu m’demande.

 

- Bah merci, lui souria-t-il.

 

Ils se dirigèrent alors vers l’immense centre commercial, le sourire aux lèvres pour Kazumi et le regard désespéré pour Ryusuke.

 

                                                            *

 

Sana avait passé la nuit dehors, dans sa cabane. Elle n’avait pas arrêtée de contempler le ciel étoilé, perdue dans ses pensées et ses souvenirs d’enfance. Elle était donc là, toujours en train de dormir, ou plutôt cauchemarder. Oui, cauchemarder était le mot le plus approprié si on prenait en compte l’état dans lequel elle se trouvait.

 

- Nan, je veux pas, dit-elle la respiration saccadée.

 

« Vas-y Sana, criait une voix. »

 

- Nan, laisse moi tranquille, s’emporta la jeune fille.

 

« Tu vas-y aller, hurlait la voix qui s’avérait être celle d’une femme. »

 

Tout était flou. Les images apparaissaient comme des flashs au ralenti. Certaines d’entre elles étaient même déformées. Comme si elles se faisaient aspirer. En une seconde, Sana sentit deux mains dans son dos et se retrouva dans l’eau glacée d’un lac. Tout tournait autour d’elle. Elle ne pouvait pas remonter à la surface. L’impression d’étouffer se faisait ressentir. Elle sentit deux mains lui attraper les chevilles et la tirer au fond de l’eau. Plus elle s’enfonçait, et moins elle n’avait de chance de s’en sortir. Elle était comme paralysée. Un visage lui apparut soudainement. Il était comme décomposé et prononçait des mots incompréhensibles. Ce même visage ouvrit la bouche et un cri à faire peur, même à la plus horrible des créatures, en sortit. Le hurlement était tellement effroyable que Sana se réveilla en sursaut.

 

- Tu as fait un cauchemar, lui dit son ami.

 

Désormais assise, la jeune fille essayait tant bien que mal de reprendre une respiration régulière. Le visage en sueur, elle avala difficilement sa salive en repensant à son mauvais rêve. Elle était toute pale et ses yeux étaient comme vide d’émotion. Comme si elle était encore dans ce cauchemar.

 

- Sana, appela le jeune homme.

 

Retrouvant ses esprits, elle cligna des yeux et se tourna vers son ami.

 

- Oui, demanda-t-elle.

 

- Qu’est-ce qui s’est passé, questionna-t-il en retour.

 

- Tu l’sais aussi bien que moi, répondit-elle à voix basse.

 

- C’est en rapport avec ce qu’il s’est passé il y a six ans ?

 

Elle expira fortement et hocha la tête.

 

- Je comprend pas pourquoi j’pense à ça maintenant.

 

- Peut-être que tu éprouves des… remords, tenta le garçon.

 

- Je n’éprouve aucun remords, s’écria-t-elle. Je n’ai rien fais de mal !

 

- Moi j’le sais. Mais pas ta mère.

 

- De toute façon elle comprend rien celle-la, répondit-elle la voix emplit de haine.

 

- Sana, reprit son ami. Vous êtes peut-être en froid mais ça reste ta mère. Un jour, il faudra bien que vous vous expliquiez.

 

- Mais j’ai déjà essayée des centaines de fois, s’exclama la jeune fille. Dès que j’aborde le sujet, elle change de conversation ou elle me crie dessus. Alors c’est bon ! Si elle ne veut pas comprendre, j’en ai rien à faire.

 

Le garçon se tut après les paroles de son amie. Bien sûr qu’il était du côté de Sana, mais une mère et sa fille ne peuvent pas rester brouillées des années. Quoi que, vu la tête de mule qu’était Sana, c’était tout à fait possible. Mais la vie était bien trop courte pour la gâcher avec ce genre de choses. Il savait de quoi il parlait.

 

                                                            *

 

Sortant de la douche, Kogai s’habilla et se coiffa avant de préparer une bouteille d’eau et de quoi manger. Le trajet allait être long, surtout qu’il y allait seul. Sa sœur, venant de rentrer, trouva Kogai très nerveux.

 

- T’as un problème Kogai, s’inquiéta Ayano.

 

- Nan. Mais j’aurais besoin d’la voiture.

 

- Pour quoi faire, demanda sa sœur. T’es un peu trop énervé pour conduire.

 

- T’inquiète pas, la rassura-t-il. Je n’vais rien faire de grave. Il faut juste que j’aille expliquer à quelqu’un qu’elle devrait s’occuper un peu plus de sa fille, expliqua-t-il en fronçant les sourcils.

 

Voyant de quoi il voulait parler, Ayano lui tendit les clefs de la voiture.

 

- N’y va pas trop fort quand même.

 

- Je vais juste lui dire ce que j’pense. J’en ai marre que Tamaki vive comme ça. J’peux comprendre ce qu’elle ressent mais elle, elle est toute seule toute l’année.

 

Sa sœur, voyant à quoi il faisait allusion, lui souria et lui ébouriffa les cheveux.

 

- Dépêche toi alors. La route est longue.

 

Il remercia sa grande sœur et sortit de chez lui.

 

                                                            *

 

Seto et Keita ressortirent de chez Sana avec Masamune.

 

- Pourquoi elle est pas là Sana, demanda le plus petit.

 

- Bah tu sais, quelques fois, elle a besoin de réfléchir, répondit Masamune.

 

Les trois enfants arrivèrent au terrain de jeu mais seul Seto n’alla pas jouer. Keita lui, n’attendit que l’autorisation de son frère pour aller s’amuser avec Masamune.

Surveillant plus que bien tout les faits et gestes de Keita, ce n’est pas pour autant que Seto ne sentit pas quelqu’un s’approcher de lui par derrière. Se retournant brusquement, il constata que ce n’était que Daito. Ce dernier s’asseya d’ailleurs aux côtés du brun et commença à parler.

 

- Toi qui aime bien les flics, tu as de bons réflexes, plaisanta-t-il.

 

- J’aimerais bien être policier, répondit Seto.

 

- J’avais remarqué, souria le plus grand. Qu’est-ce qui te plait dans ce métier ?

 

- La justice, déclara aussitôt le brun. Il y a trop de malades qui traînent dans les rues.

 

- Je suis d’accord.

 

Ils ne parlèrent pas pendant quelques minutes lorsque Daito reprit :

 

- Pourquoi tu ne vas pas jouer avec eux ?

 

- Je… j’ai passé l’age de jouer à ça.

 

- Tu sais que Masamune a le même age que toi.

 

- Ca n’a rien à voir. J’pense pas qu’il ait eu la même vie que moi.

 

Daito acquiesça sans rien dire. Il voyait bien que le petit ne voulait pas parler de son passé et il respectait ça.

 

                                                            *

 

Etant toujours en train de faire les courses, Kazumi était surprise de voir le caddie déjà bien remplie.

 

- C’est une fourmilière chez toi où quoi, plaisanta-t-elle.

 

- Nan, ria Ryusuke. Mais entre mes grands-parents, mes oncles, tantes, cousins et cousines, c’est vrai qu’on est beaucoup.

 

Kazumi souria. Elle aussi autrefois avait eu une grande famille. Très grande même. Elle aurait fait n’importe quoi pour chacun d’entre eux. Mais cette époque était révolue à présent. Elle ne savait cependant pas si elle devait être heureuse ou non. Elle était soulagée, certes, mais pas au point d’être totalement satisfaite de sa vie. Elle avait laissée tellement de personne derrière elle qu’être heureuse reviendrait à être égoïste.

 

- Kazumi, appela Ryusuke.

 

- Euh… oui, répondit-elle délaissant ses souvenirs douloureux.

 

- T’étais dans la lune où quoi, souria le jeune homme.

 

- Nan, j’pensais à ma fam… nan à rien en fait.

 

- Comme tu veux. Mais si t’as besoin de parler, oublie pas que je suis là.

 

- Merci Ryusuke, répondit-elle en souriant timidement.

 

Le jeune homme haussa les épaules avec un petit sourire. Dire que d’habitude il fuyait les problèmes. Il fallait dire que Kazumi était vraiment quelqu’un de spéciale. Le fait de l’avoir déjà vue l’intriguait beaucoup.

 

                                                            *     

 

Tamaki elle, s’était levée longtemps après Kogai. Elle avait d’ailleurs été étonnée de ne pas trouver son ami dans le salon. Lui qui d’habitude aimait bien faire la grasse matinée, apparemment, s’était levé tôt. Se dirigeant vers le frigo, elle vit un petit mot collé sur celui-ci.

 

- J’me suis levé tôt. J’avais des trucs à faire. J’repasserais peut-être ce soir, lut la jeune fille.

 

Elle trouvait cette situation vraiment bizarre. Comme ci elle était en couple avec son ami. Le rouge aux joues, honteuse d’avoir pensée une chose pareille, Tamaki se mit une claque qui lui fit plus mal qu’autre chose. Se massant la joue, elle entendit la sonnette de la porte. Sûrement Miko pour lui demander si elle avait passée la nuit avec Hiro.

 

- Salut Mik… Hiro, s’exclama-t-elle.

 

- Euh oui, souria le brun. Tu viens de te réveiller où quoi, t’as la joue toute rouge, rigola-t-il.

 

- Euh… ouais. J’me suis endormie tard hier.

 

Elle le fit entrer et ils allèrent s’installer dans le salon.

 

- Ah ouais, commença-t-il. Tu viens vraiment de te lever. T’as même pas encore déjeunée.

 

Elle lui souria et commença à attaquer ses croissants. S’arrêtant de manger, elle but un peu de chocolat se trouvant dans sa tasse, le croissant toujours dans une main.

Hiro, d’humeur blagueuse, mordit dans la pâtisserie de Tamaki qui, en voyant ça fut choquée.

 

- Nan mais ça va pas ou quoi, s’exclama-t-elle. Qu’est-ce qui t’a pris de faire ça ?

 

- Euh… mais j’ai rien fais de mal, répondit Hiro, regrettant ce qu’il venait de faire.

 

- Bon bah tiens, mange le maintenant, lui dit-elle en lui tendant le croissant.

 

- Nan merci. J’ai déjà déjeuné ce matin.

 

- T’as intérêt de le manger sinon j’te l’enfonce moi-même dans ta bouche.

 

Ne voulant pas contredire sa copine, Hiro fit ce qu’elle lui avait ordonnée, et mangea à contrecoeur la pâtisserie.

 

- Je savais pas que tu étais comme ça avec la nourriture, lui dit-il une fois le croissant terminé.

 

- Oui, j’ai horreur qu’on touche à ce que j’mange. Je trouve ça vraiment dégoûtant.

 

- Au moins j’le sais maintenant.

 

Trouvant sa position inconfortable, comme si il était assis sur quelque chose, Hiro se redressa et sortit une veste de sous les coussins du canapé.

 

- Bah, c’est à qui ça, demanda-t-il.

 

- Oh c’est la veste de Kogai. Il a du l’oublier ce matin.

 

- Ce matin ? Pourquoi il est venu ce matin ? En plus j’croyais que tu venais de te réveiller.

 

- Nan, il a dormi là. Il est parti ce matin.

 

- Et j’peux savoir pourquoi il a dormi chez toi ?

 

- Bah il est venu m’aider à faire le sapin et il est resté manger. Et comme les bus ne passaient plus, je lui ai dit qu’il pouvait passer la nuit ici, déballa-t-elle comme si c’était normal.

 

- Hum je vois, répondit Hiro. Tu sais, heureusement que je n’suis pas jaloux sinon je n’me serais pas bien entendu avec Kogai, rigola-t-il.

 

- Pourquoi, demanda Tamaki étonnée. Kogai est juste mon ami, c’est tout. J’vois pas de quoi tu pourrais être jaloux.

 

- Il a quand même dormi ici.

 

- Oui et il m’a même laissé un petit mot avant de partir, ria-t-elle.

 

Hiro lui, la regardait. Est-ce qu’elle se rendait réellement compte de ce qu’elle disait ? Il n’avait pas l’impression. Mais bon, elle lui assurait qu’entre elle et Kogai il n’y avait que de l’amitié, alors il la croyait.

 

- Allez, je t’emmène dîner ce soir, souria Hiro. Ca te dis ?

 

- Ben c’est que Kogai devait passer ce soir, répondit-elle gênée.

 

- Tu sors avec Kogai ou avec moi, rigola le brun.

 

Tamaki réfléchissait. C’est vrai qu’elle ne sortait pas avec Kogai. Et puis de toute façon, il ne lui en voudrait pas pour un soir.

 

- Bon d’accord. Va pour un resto’.

 

- Super, s’exclama Hiro.

 

                                                            *

 

Kogai, les yeux rivés sur la route, vit enfin au loin le petit hôtel. Le cœur battant, il espérait ne pas être arrivé trop tard, auquel cas il serait obligé d’attendre la soirée ou de revenir le lendemain. Atteignant le petit bâtiment, il n’eut pas à attendre longtemps pour voir le visage de celle pour qui il était venu exprès.

 

- Mme Nekotori, appela-t-il.

 

- Mon petit Kogai, dit-elle surprise de voir le brun ici. Que fais-tu là ?

 

- Je suis venu vous parler de Tamaki.

 

- Tamaki ? Est-ce qu’elle a un problème ?

 

Kogai soupira. Elle en faisait exprès ou quoi ? Le problème c’était elle. Où plutôt, c’était son égoïsme.

 

- Vous plaisantez j’espère, ria nerveusement le jeune homme. Vous ne voyez vraiment pas où il est le problème ?!

 

- Si c’est à cause de ses cadeaux, je lui ai assurée que…

 

- Mais qu’est-ce qu’elle en a à faire des cadeaux, s’écria-t-il, commençant à s’énerver.

 

- Je… qu’est-ce qu’elle a alors.

 

- Vous savez, j’me demande si vous n’en faites pas exprès.

 

Ne voyant pas où il voulait en venir, la mère de Tamaki commença à se diriger vers sa voiture.

 

- Ce n’est pas des cadeaux qu’elle veut, mais seulement un Noël.

 

Mme Nekotori s’arrêta net à l’entente de cette phrase.

 

- Elle vous demande juste un Noël. Est-ce que c’est trop demander ?

 

- Je… je n’ai pas la tête à ça, répondit-elle, la voix tremblante.

 

- Parce que vous croyez qu’elle a la tête à ça elle, s’exclama le brun. Ca fait quatre ans qu’elle endure ça sans broncher. Quatre ans, vous vous rendez compte ?!

 

- Je… je sais mais…

 

- Nan, vous ne savez pas. Je sais que c’est dur pour vous aussi. Je peux comprendre. Mais mettez vous à la place de Tamaki pour une fois.

 

- Je n’y arrive pas Kogai, répondit la mère, les larmes aux yeux.

 

- Je sais bien. Mais Tamaki ne devrait pas avoir à subir tout ça. Vous savez que en quatre ans, je ne l’ai jamais entendu se plaindre une seule fois. Et pourtant elle en aurait eue de quoi se plaindre. Elle fait tout pour avoir des bonnes notes à l’école. Mais vous croyez que c’est facile de suivre les cours en même temps qu’elle doit s’occuper de la maison ? Elle pourrait se plaindre de vous, mais elle ne le fait pas. Elle essaye de se mettre à votre place bien qu’elle ne devrait pas avoir à le faire. Vous êtes peut-être sa mère, mais elle, elle souffre de votre absence.

 

- Mais, elle ne me l’a jamais dit. Au contraire, elle m’encourage à venir ici.

 

- Mais c’est pour pas vous faire de peine, merde, s’écria Kogai. Elle se fait du mal parce qu’elle sait qu’à vous, ça vous fait du bien d’être ici.

 

- Pourquoi elle ne me l’a pas dit ?

 

- Parce qu’elle est bien trop gentille pour vous dire qu’elle en a assez de cette situation ! Elle n’en peut plus vous comprenez ? Tout ce qu’elle demande, c’est de passer un peu de temps avec vous.

 

Mme Nekotori ne savait pas quoi dire. La tête baissée, ce que lui racontait Kogai lui faisait beaucoup de peine mais c’était la vérité.

 

- Vous êtes en train de passer à côté de la fille la plus gentille qui existe et vous ne vous en rendez même pas compte. Vous n’avez pas l’impression… de ne pas la connaître ?

 

- Je ne te permet pas de dire ça Kogai, répondit l’adulte en relevant la tête. Je connais ma fille quand même !

 

- Vraiment ? Moi je n’crois pas. Vous la connaissez , ça il n’y a aucun doute. Mais connaissez-vous seulement ses goûts en matière de films, ses plats préférés, ses livres préférés. Ce qu’elle déteste ou ce qu’elle adore ?

 

- Je…

 

- Vous saviez qu’elle avait un petit-ami en ce moment, la coupa-t-il.

 

- Un petit-ami, répéta Mme Nekotori.

 

- Oui. Vous êtes en train de rater la vie de votre fille, et on dirais que vous n’êtes pas plus embêtée que ça.

 

- Ne dis pas ça Kogai. Tu sais très bien pourquoi je viens ici. Tu penses que ça me fait plaisir d’être là ?

 

- Bien sûr que nan, mais vous croyez que c'est en restant ici que les choses vont changer ? Vous pouvez rester autant que vous voulez. Mais Tamaki ne doit pas en faire les frais. Passez un peu de temps avec elle ou envoyez lui des messages de temps en temps pour qu’elle voit que vous pensez à elle. C’est tout ce que j’vous demande. Et c’est tout ce qu’elle demande aussi.

 

La mère de Tamaki avait tellement honte d’elle. Elle ne pensait pas que sa fille était aussi mal que cela. Les fois où elle rentrait chez elle, Tamaki avait toujours le sourire. C’était même elle qui l’encourageait à revenir ici. Mais tout ça, ce n’était que pour cacher son mal être ? C’est vrai qu’elle avait de la chance d’avoir une fille comme la sienne. Kogai venait de lui faire prendre conscience de l’erreur qu’elle était en train de commettre en passant à côté de la vie de Tamaki. Désormais, elle essayerait de rattraper le temps perdu.

 

- Merci beaucoup mon p’tit Kogai. Je suis vraiment désolée.

 

- Ce n’est pas à moi qu’il faut le dire, lui souria-t-il.

 

Elle lui souria en retour alors qu’il s’apprêtait à partir. Il se retourna cependant une dernière fois.

 

- Au fait Mme, pas la peine de dire à Tamaki que c’est moi qui vous ai parlé.

 

Mme Nekotori ne comprit pas pourquoi Kogai lui avait demandé ça mais elle respecterait sa décision. Après tout ce qu’il venait de lui avouer, elle pouvait bien faire ça.

 

Voila :D Dans le prochain, c'est Noël :)

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Bon chapitre, il s'en passe des choses.

 

Kogai a joué le père Noël on peut dire, il est aller voir la mère de Tamaki à qui il a dit toute la tristesse qu' à cette dernière. Tamaki sera surprise au retour de sa mère :).

On remarque aussi que la sœur de Kogai ne rechigne pas à ce que dernier remette la mère de son amie en question. On ne sait pas grand chose sur ce qui a fait que la mère soit aussi distante avec sa fille sauf que sa remonte à 4 ans.

 

Sana de son côté fait un étrange cauchemar, peut être ce sont les souvenirs de l'accident qui a touché le père dont elle se souvint. Son ami du centre équestre est toujours la, bien que je pense que cet ami c'est dans sa tête.

 

Kazumi de son côté passe une journée au super marche avec son futur petit ami, elle se remémore ses souvenirs familiaux qui ne sont pas très joyeux.

 

Par contre pour Tamaki et Hiro ça risque de ne pas durer. Pour le moment Hiro supporte sa relation très proche avec Kogai mais je pense qu'il va craqué et casser.

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