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LIFE


Ameko
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Bon chapitre !

 

Pour Sana, et son rêve, il n'est pas facile de saisir ce qu'il lui est arrivé. Tu réussis à bien m'embrumer. Pour son ami, je suis toujours aussi partagé sur le fait qu'il soit réel ou pas.

 

Tu nourris un peu le mystère autour de Kazumi, sa famille par Daito et Ryusuke.

 

Kogai a plutôt bien réagi, il a su mettre les choses en ordre, ouvrir les yeux à madame Nekotori. Toutefois, on ne sait rien sur ce qui la pousse à partir si souvent, sauf que l'on sait que ça lui fait du bien.

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Salut  :D Alors j'vous préviens. Ce chapitre est en deux partie. Comme j'trouvais le chapitre vraiment long, je l'ai coupée en deux parties.

Voila la première. Je mettrais la deuxième sûrement ce soir ou demain :)

 

 

Chapitre 23. Un Noël en famille.

 

Aujourd’hui, c’était le réveillon de Noël, et cela se voyait. Les gens s’afféraient à acheter les derniers cadeaux et autres décorations pour cette belle journée. Les enfants jouaient, attendant avec impatience l’arrivée du Père Noël ce soir à minuit. Les vieilles personnes sifflaient gaiement dans les rues, ayant hâte de voir le visage heureux de leurs petits enfants lorsque ces derniers recevraient leurs cadeaux. Les adultes eux, commençaient à préparer le repas qu’ils mangeraient ce soir, entourés de leur famille. Et pour finir, les adolescents, du moins certains, étaient bloqués au centre commercial depuis plus d’une heure.

 

- C’est pas possible tout ce monde, se plaignit Masato.

 

- La preuve que si c’est possible, répondit sarcastiquement Sana.

 

Coincés à la caisse depuis près d’une demie heure les deux amis en avaient plus que marre. D’ailleurs, la jeune fille cru qu’elle allait étouffer tellement il y avait beaucoup de monde.

 

- En tout cas, c’est sûr que la prochaine fois, ma sœur se débrouillera toute seule pour faire ses courses, continua Sana.

 

Réfléchissant à différents moyens pour doubler les personnes devant eux, Masato se mit à rire en pensant à l’idée qu’il venait d’avoir.

 

- Pourquoi tu rigoles, lui demanda son amie qui souriait en se demandant ce que pouvais bien penser le roux.

 

- Heureusement que j’ai pris mon manteau, répondit-il en lui faisant montrer du doigt les caisses prioritaires.

 

Voyant où il voulait en venir, Sana se mit à rire.

 

- Alors, t’en penses quoi, demanda Masato.

 

- J’en pense que j’adore cette idée, rigola la jeune fille.

 

Il allèrent dans un rayon où presque personne ne passait et Masato tendis son manteau à son amie.

Se dirigeant cette fois ci aux caisses prioritaires, Masato dit à la personne devant eux.

 

- Excusez-moi Monsieur mais ma copine est enceinte. Nous sommes donc prioritaire.

 

L’homme regarda Sana et put effectivement constater que cette dernière était enceinte. Soupirant, il laissa passer les deux adolescents, qui continuèrent leur petit manège, jusqu’à être bientôt arrivés. Parce que même si Sana faisait semblant d’être enceinte, d’autres femmes l’étaient réellement.

 

                                                          *

 

Miko elle, se dépêchait de finir la décoration. Habitant dans une grande maison, il y avait beaucoup à faire.

 

- Laisse moi t’aider ma p’tite Miko, lui dit sa gouvernante.

 

C’était une femme, d’environs trente ans, pas très grande et assez ronde. Elle avait de court cheveux roux et des yeux marrons.

 

- Alice, répondit Miko, étonnée de voir sa gouvernante encore ici. Qu’est-ce que tu fais là ?

 

- Je travaille ici, ria l’adulte.

 

- Je sais bien, souria la blonde. Mais hier je t’ai dit de ne pas revenir aujourd’hui.

 

- Tu as besoin d’aide pour terminer, continua la rousse. Et en plus, personne ne m’attend chez moi.

 

- C’est quand que tu vas te décider à te trouver un mari ?

 

- Tu sais Miko, il va vraiment falloir faire quelque chose pour cette manie que tu as à vouloir caser les gens, ria la gouvernante.

 

- Bien essayée. Mais ne change pas de conversation.

 

Alice souffla. Sa petite Miko la mettait vraiment dans une position embarrassante. Qui voudrait d’une femme comme elle ?

 

- C’est que… regarde moi. Je n’suis pas très jolie.

 

- Tu plaisantes, s’exclama Miko. Moi j’te trouve plutôt belle.

 

- C’est gentille. Mais qui voudrait d’une femme grosse comme moi ?

 

- Je t’arrête tout de suite. Tu n’es pas grosse. Tu as juste… comment dire ça… plus de formes que d’autres femmes.

 

La gouvernante souria. Miko avait toujours eue le don de la faire sourire.

 

- Gros ce serait plutôt comme le voisin d’en face, reprit la blonde. Tu sais, celui qui passe son temps allongé sur son transat en mangeant des tonnes de hamburgers.

 

La jeune fille fit une mine dégoûtée.

 

- Je sais même pas comment il fait pour s’enfiler tout ça, continua-t-elle.

 

Alice rigola et poursuivit en changeant de sujet :

 

- Daito vient à quelle heure ?

 

- Vers 20h00 je pense.

 

- D’accord. Bon je vais y aller alors, dit-elle la mine triste.

 

Commençant à partir, Miko interpella la femme qu’elle considérait comme sa mère.

 

- Alice. Pourquoi tu ne fêterais pas Noël ici ?

 

- Quoi, s’exclama-t-elle. Nan, je ne vais pas te déranger. Noël se passe ne famille après tout.

 

- Tu sais, j’ai jamais dis que tu ne faisait pas partie de ma famille.

 

Les larmes aux yeux, souriant à sa petite protégée, Alice serra Miko dans ses bras. Cette dernière resserra son étreinte sur sa gouvernante. Elle adorait Alice, cette figure maternel qui la rassurait depuis qu’elle était une petite fille.

 

- On la fait cette déco’, reprit Alice en regardant la blonde.

 

Celle-ci acquiesça et elles continuèrent les préparatifs pour passer une bonne soirée.

 

                                                          *

 

Ryusuke, de son côté, attendait ses grands-parents paternel, bien qu’il aurait préféré dormir. Cependant, sa mère n’avait pas du tout été de cet avis et l’avait sortit du lit en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Voyant la voiture arriver, il soupira. Le spectacle ne tarderait pas à arriver.

 

- Mon petit Ryusuke, s’exclama la vieille femme en sortant de sa voiture.

 

- Salut grand-mère, répondit-il.

 

Elle était impeccablement habillée et on voyait qu’elle avait passée beaucoup de temps à s’occuper de sa coiffure.

 

- Salut grand-père, reprit Ryusuke en s’adressant au vieux monsieur qui lui, avait l’air complètement à l’ouest.

 

- Quoi, répondit son grand-père qui n’avait rien entendu.

 

- J’ai dis salut grand-père, hurla Ryusuke à l’oreille du vieillard.

 

- Son ouie se détériore de jour en jour, soupira sa grand-mère. Bon, tu m’aides à monter mes bagages ?

 

- Bien sûr, répondit Ryusuke faisant semblant d’être ravie d’aider la vieille femme.

 

Ouvrant la porte de chez lui, il appela sa mère pour la prévenir des deux arrivants.

 

- Nobusuke, Miwa, quel plaisir de vous revoir, les salua-t-elle chaleureusement.

 

- Nous de même, ma chère, répondit la grand-mère. Yoichi n’est pas là ?

 

- Nan, il travail encore. Il ne finira que ce soir.

 

Miwa acquiesça et alla s’installer dans une des chambres d’amis, tandis qu’on frappait une nouvelle fois à la porte.

 

- Je vais ouvrir, dit Ryusuke.

 

Il regretta sa phrase en voyant qui était derrière la porte. La famille du côté de son père. Sa cousine se jeta sur lui en l’embrassant sur les joues. Ce qu’il pouvait détester cela.

 

- Mon Ryusuke chéri, s’exclama la jeune fille.

 

- Moi aussi j’suis content d’te voir Miya.

 

La dénommée Miya était une jeune femme de 23ans. Une grande blonde aux yeux bleus avec un faux air de Miko.

Derrière elle se trouvait son oncle, Mitsuo, le frère de son père, un grand homme brun aux yeux noirs affublé d’une petite barbe, accompagné de sa femme, Airi, une femme blonde aux yeux bleus vraiment très belle. Cette dernière portait d’ailleurs une petite brune. C’était Ako, sa cousine âgée de deux ans. Et pour finir, il y avait Hideki, un petit garçon de douze ans, brun avec des lunettes.

Ryusuke salua tout ce petit monde et referma la porte de chez lui. Il ne manquait plus que sa famille maternel pour que l’ambiance soit au beau fixe, à son plus grand désespoir.

 

                                                          *

 

Tamaki et Hiro étaient tout les deux en train de se balader en ville. La jeune fille ne cessait de penser à sa soirée au restaurant avec son petit-ami. Elle n’avait pas arrêtée de penser à Kogai tout le long de leur sortie. Elle espérait sincèrement qu’il n’était pas repasser chez elle le soir même. Cependant, s’il était revenu, peut-être qu’il ne lui en voudrait pas trop de ne pas avoir été là. Elle soupira. Pourquoi se prenait-elle la tête avec quelqu’un qui n’était même pas son petit-ami ?

 

- Il y a un problème, demanda Hiro pensant qu’il ennuyait sa copine.

 

- Nan aucun. Je pensais c’est tout.

 

- Et j’peux savoir à quoi, souria le brun.

 

- A Kogai, avoua-t-elle. J’espère qu’il n’est pas passé chez moi quand nous somme allés au restaurant.

 

Le jeune homme ne dis rien. Il appréciait l’honnêteté de Tamaki, mais quelques fois, il aimerait qu’elle lui mente plutôt qu’elle avoue penser à un autre garçon. Certes Kogai n’était qu’un ami, mais il trouvait que pour un ami, le brun prenait beaucoup de place. D’abord les photos de lui dans la chambre de Tamaki, ensuite sa veste et le petit mot. Et maintenant, il accaparait les pensées de sa petite-amie. Bien sûr il croyait la brune quand elle affirmait qu’entre elle et Kogai il n’y avait qu’une simple histoire d’amitié. Après tout, si elle ressentait autre chose pour le brun, elle lui aurait cachée le fait qu’il ait dormi chez elle.

Voyant qu’Hiro ne répondait pas Tamaki se tourna vers lui.

 

- Là c’est toi qui pense à quelque chose, souria-t-elle.

 

- Oui, c’est vrai, avoua-t-il.

 

- Bah vas-y, dis moi.

 

- J’pensais à toi, répondit-il le rouge aux joues.

 

- Oh, c’est gentil, continua-t-elle dans un sourire.

 

Hiro regarda Tamaki. On ne pouvait pas dire qu’il la connaissait depuis longtemps, mais si il y avait bien une chose dont il était certain, c’est qu’il était amoureux d’elle. Son jolie visage, son sourire. Bien sûr il ne l’aimait pas que pour sa beauté. Sa gentillesse et sa générosité avait eu raison de lui. Mais évidemment, comme toute personne, Tamaki avait aussi ses défauts. Comme par exemple le fait qu’il n’ait pas le droit de manger dans son assiette, ou alors le fait qu’elle n’aimait pas qu’on touche ses cheveux, ce qu’il ne comprenait pas d’ailleurs. Il se rappelait la fois où ils avaient été au cinéma ensemble. Il avait tenté de passer une main derrière ses cheveux, mais Tamaki la lui avait arrachée en le regardant plus que méchamment. Mais le pire était peut-être sa franchise. Il ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose qu’elle soit si honnête avec lui.

Il souriait. La jeune fille arrivait à le mettre dans tout ses états sans s’en rendre compte. Ne sachant pas s’il devait lui avouer ce qu’il avait sur le cœur, il ria nerveusement.

 

- Qu’est-ce qui t’arrive Hiro ?

 

- Je… je dois te dire quelque chose mais je ne sais pas si j’dois le faire.

 

- Tu dois le faire, lui répondit-elle, impatiente de savoir.

 

- Très bien, j’me lance.

 

Le jeune homme souffla un bon coup et s’arrêta en même temps que la brune.

 

- Je sais qu’on ne se connaît pas depuis longtemps… et qu’on sort ensemble depuis seulement une semaine…

 

Voyant qu’il ne reprenait pas, Tamaki le fixait, ne comprenant pas où il voulait en venir.

 

- Mais je suis sûr d’une chose, reprit-il en prenant son courage à deux mains. Je suis am…

 

- Hé Neko-Neko, cria Kogai de l’autre côté de la rue.

 

Le jeune brun arriva en courant sous le regard dégoûté de Hiro qui n’avait pas réussi à se déclarer.

 

- Ah, salut Kogai, répondit-elle.

 

- Oh, tu es là Hiro, reprit le brun. Euh, j’dérange peut-être ?

 

Mais tandis qu’Hiro allait répondre que oui, il dérangeait, Tamaki le devança.

 

- Nan pas du tout. Hiro allait juste me dire quelque chose.

 

Elle se tourna vers son petit-ami qui lui, ne savait plus où se mettre. Il n’allait quand même pas faire sa déclaration sous le regard de Kogai quand même.

 

- Je… euh… j’allais dire que… tu… tu veux passer Noël chez moi ce soir ?

 

Il n’avait pas vraiment réfléchi à ce qu’il venait de dire. Il espérait secrètement qu’elle refuserait son invitation. Parce que si elle disait oui, il allait devoir en parler avec ses parents. Et ces derniers, malgré leur gentillesse, étaient très à cheval sur les fêtes de famille. De plus, il ne voulait pas présenter Tamaki à ses parents de cette façon. Là, il l’avait invité car c’était la seule chose qui lui était passée par la tête.

 

- Euh… désolé Hiro, mais je fête Noël avec ma mère.

 

Kogai regarda Tamaki étrangement. Sa mère l’avait-elle écoutée finalement ?

 

- Oh ce n’est rien, répondit Hiro. J’te demandais ça comme ça.

 

- Bon bah j’vous laisse, continua la brune. Je des trucs à finir.

 

- Attend, j’viens avec toi, lui répondit Kogai. J’dois récupérer ma veste.

 

- D’accord.

 

Elle se tourna vers son petit-ami.

 

- On s’appelle, lui dit elle dans un sourire.

 

- Pas de soucis. Mais t’as pas oubliée quelque chose ?

 

Elle ria et l’embrassa devant la regard moqueur de Kogai.

Et tandis que les deux amis allèrent chez Tamaki, Hiro lui, était resté à la même place, regardant sa copine rire à une blague du brun. Ce rire, il ne l’avait jamais entendu. Bien sûr, il l’avait déjà fait rigoler, mais ce ton qu’elle avait eue en riant avec Kogai, il ne l’avait jamais entendu. Sur le coup, il avouait être un peu jaloux de l’ami de Tamaki. La complicité entre cette dernière et Kogai avait de quoi le faire se poser des questions. Il n’aurait été qu’un passant ordinaire, sûr qu’il les aurait pris pour un couple. Sa dernière pensée le fit froncer les sourcils. Tamaki disait-elle vraiment la vérité quand elle lui assurait qu’entre elle et Kogai il n’y avait jamais rien eu ? Peut-être qu’elle lui racontait cela pour ne pas lui faire de peine, étant donné que les deux bruns étaient très proche.

 

                                                          *

 

Avachi dans son canapé en train d’écouter la conversation entre sa mère et son oncle, Ryusuke n’en pouvait plus. Mme Omura lui avait dit de rester dans le salon avec eux par politesse. Comme si quelqu’un avait lut dans ses pensées, on sonna à la porte. Il se leva, priant de tout son cœur pour que ce soit un de ses amis qui venait le chercher, le libérant de ce brouhaha qui lui donnait mal au crâne. Cependant, à peine avait-il ouvert la porte que celle-ci lui avait atterrit en pleine figure.

 

- Alors, s’exclama une vieille dame. Vous entendez rien ou quoi ?

 

- Ne t’inquiète pas grand-mère, tu ne m’as pas fait mal du tout, répliqua sarcastiquement Ryusuke.

 

- Tant mieux, souria-t-elle. Où est ta mère ?

 

- Dans le salon avec grand-mère Miwa et les autres.

 

- Comment, s’écria la mamie. Ils sont arrivés avant nous ?!

 

Le pauvre Ryusuke n’eut même pas le temps de lui répondre que Kaoru fonça dans la salle.

 

- Elle n’a pas perdue la pêche, reprit-il en s’adressant à son grand-père.

 

- Je n’te l’fait pas dire, répondit le vieux monsieur.

 

Retournant dans le salon, les deux grands-mères se regardaient comme deux chiens se défiant pour un os.

 

- Les retardataires sont toujours les mêmes, commença Miwa.

 

- En même temps, quand vous vous faites attaquer par un troupeaux d’éléphant, il y a de quoi être en retard, répondit Kaoru.

 

- Un troupeaux d’éléphants ? Mon œil. Dites plutôt que vous êtes trop vieille pour conduire.

 

Ryusuke soupira tandis que son grand-père faisait la bise à tout le monde. Ses deux grands-mères étaient vraiment irrécupérable. Toujours en train de se chercher des poux celles-là.

 

- Mon petit Ryusuke, lui dit Kotaro, son grand-père maternel. Tsuyoshi arrive, il était derrière nous il y a dix minutes.

 

En effet, il entendit beaucoup de bruit dans les escaliers. Ouvrant la porte d’entrée, il vit son oncle Tsuyoshi, accompagné de sa femme, Megumi.

L’homme en question était assez grand, les cheveux bruns avec un regard malicieux. Sa femme elle, avait les cheveux noirs bleutés et de grand yeux bruns virant presque au rouge. Ils se saluèrent et Ryusuke vit ses autres cousins et cousines. D’abord Naoki, un petit brun de 11ans, toujours fourré avec sa console dans les mains. Il n’empêche que c’était un garçon très poli. Venant ensuite ses deux cousines, Rika et Rina. Des jumelles aux cheveux noirs ayant héritées du regard de leur père. Ces deux filles de 13ans étaient atteinte de kleptomanie, bien que la plupart du temps on retrouvait tout les objets qu’elles avaient volés.

 

- Tsukimi n’est pas là, demanda Ryusuke.

 

- Elle arrive après, répondit Naoki.

 

Il acquiesça en refermant la porte. Lui qui avait espéré être sauvé par sa cousine préféré, c’était râpé.

 

                                                          *

 

Ouvrant la porte de chez elle, Tamaki, suivit de Kogai se dirigea vers sa chambre.

 

- Mmmh, tu as rangée ma veste avec tes vêtements, plaisanta le brun. Intéressant.

 

- Te fais pas d’idées Kogai, ria Tamaki. Je n’allais pas la laissée traîner quand même.

 

Elle lui tandis son vêtement.

 

- Et sinon, reprit-il en attrapant sa veste. Ta mère passe vraiment Noël ici ?

 

- Oui, répondit-elle, un air heureux accroché au visage. Je n’sais pas comment ça se fait, mais elle a changée d’avis. Je dois avoir une bonne étoile.

 

- Tant mieux alors, continua le brun, heureux pour son amie.

 

- Ouais. Et toi, tu le fais avec qui ?

 

- Je n’sais pas, répondit-il gêné. Ma sœur est parti avec son copain chez sa famille. Et ma mère… enfin tu vois.

 

- Oui, reprit-elle doucement. Tu… tu n’a qu’à le passer avec nous.

 

- Quoi, s’exclama-t-il. Nan mais ça va pas. Je vais pas gâcher ton Noël en m’incrustant.

 

- Arrête, tu ne gâche rien du t…

 

- Insiste pas, la coupa-t-il. T’as attendu ça toute l’année. Et puis Noël c’est en famille, dit-il tout bas.

 

- Je sais. A ton avis, pourquoi j’te demande de le faire avec nous ?

 

- C’est sympa mais j’vais plutôt aller me souler dans un bar, accompagné de jolies filles, lui dit-il en retrouvant son enthousiasme habituel.

 

- Comme tu veux, rigola-t-elle. Mais t’as pas intérêt à prendre la voiture.

 

- Mais nan, affirma-t-il. Tu m’connais.

 

- Ouais, justement.

 

Ils rigolèrent encore un peu et Kogai rentra chez lui.

 

                                                          *

 

- Maman, s’exclama un petit brun. C’est quand minuit ?

 

- Keita, je t’ai déjà expliqué que quand ce sera minuit, le petit oiseau sortira de la pendule, répondit Kazumi.

 

- Mais comment il va rentrer le Père-Noël ? Y a pas de cheminée.

 

- Il rentrera par le balcon, répondit Seto à la place de sa sœur.

 

- Mais, et son traîneau, s’inquiéta Keita. Le balcon est pas assez grand.

 

- Et bah il laissera son traîneau sur le toit de l’immeuble et il descendra avec une corde, continua le grand frère.

 

- Oui mais si quelqu’un sait pas que c’est le Père-Noël et qu’il coupe la corde.

 

- Ne t’inquiète pas Keita, reprit Kazumi en rigolant. Tu auras tes cadeaux.

 

- Et toi maman, t’auras aussi des cadeaux, demanda-t-il en se serrant contre les jambes de la blonde.

 

- Nan, ria-t-elle. Moi je n’ai rien demandée au Père-Noël.

 

- Quoi, s’exclama-t-il. Rien du tout ?

 

- Ah si, peut-être une chose.

 

Seto s’approcha de sa sœur, se demandant ce qu’elle avait bien pu s’acheter, elle qui ne pensait jamais à elle.

 

- Je lui ai demandée qu’on ne soit jamais séparés, leur dit-elle en serrant son frère d’un bras et en portant son fils de l’autre.

 

Voila. Dans la deuxième partie, on en saura un peu plus sur Ryusuke, mais pas  trop quand même ;)

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Bon chapitre !

 

On est à la veille de Noel et cela s'annonce festif pour les familles.

 

Sana et Masato ont joués les filous en trompant le caissier, en plus je savais que l'idée qu'a eu Masato était celle-la lol.

 

Miko de son côté va passé son réveillon avec sa gouvernante qui semble tout aussi seule que Miko dans sa grande maison. C'est une mode presque tout le monde semble connaitre la solitude en ce jour de Noel...Cependant elle voit sa gouvernante comme sa mère, peut être que sa vraie mère est tellement absorbé par son travail qu'elle a oublié sa fille, et son père dans tout ça, il est dans le même cas ? Vu sa grande maison ça serait pas étonnant.

 

Ryusuke de son côté reçoit les membres de sa famille, qui donne lieu à des scènes de querelles habituelles entre parents des deux familles. En tout cas sa famille est nombreuse, il n'a pas menti :D.

 

Hiro lui commence à ressentir les effets de la trop grande complicité qu'il y a entre Kogai et Tamaki, il venait pour lui avouer combien il aime, mais Kogai s'est incrusté au mauvais moment. Au moins Tamaki passera un bon Noel grâce à ce dernier, mais lui sera seul, mais il ira voir des filles, mais est-ce vrai ?

 

Kazumi passe un bon réveillon avec son fils et son frère. Son fils s'inquiète pour le Père Noel lol. Le cadeau qu'elle a demandé ne dura pas longtemps, les complications familiaux arriveront tôt ou tard.

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Hello voila la partie 2 :)

 

Chapitre 24. Un Noël en famille. (partie 2).

 

Daito lui, arriva chez Miko, les bras chargés d’apéritifs. Ses parents, où plutôt son père, ne trouvant aucun intérêt à fêter Noël, il avait l’habitude de le fêter avec son amie. Il sonna à la porte et Alice vint lui ouvrir.

 

- Bonsoir Daito, le salua-t-elle avec un grand sourire.

 

- Alice, s’exclama-t-il étonné de voir la gouvernante encore là.

 

- Oui, Miko m’a dit de rester. Ça ne te dérange pas au moins, s’inquiéta-t-elle.

 

- Mais nan, pas du tout, souria Daito. Au contraire.

 

Il était sincère en disant cela. Lui aussi connaissait Alice depuis qu’il était enfant, et il appréciait grandement la gouvernante.

Entrant dans la maison de son amie, il put constater que les deux femmes n’avaient pas chômées. Tout était magnifiquement décoré. Des guirlandes accrochées aux murs et des décorations partout sur les meubles. Il n’y en avait ni trop, ni pas assez.

 

- Et bah, souffla-t-il. Vous avez bien travaillée.

 

- Merci, lui répondit Miko en arrivant et en lui faisant la bise.

 

- Mais comme d’habitude, j’ai encore trop fait à mangé, continua Alice.

 

- Oh ne t’inquiète pas, répondit Miko. Ce n’est pas comme si c’était perdu.

 

A ce moment précis, la jeune fille ne savait pas que sa phrase allait bientôt prendre tout son sens.

 

                                                        *

 

Cachés derrière un grand buisson, Masato et Sana fixaient une maison bien précise, un sourire machiavélique sur leurs visages.

Une boite d’œufs à la main pour Sana, et des tomates dans celles de Masato, les deux amis attendaient impatiemment le moment propice pour commencer leur plan diabolique.

 

- T’as le marqueur, demanda la jeune fille.

 

- Évidemment, rigola le roux.

 

Regardant s’il n’y avait personne aux alentours, les deux adolescents se dirigèrent discrètement vers la maison.

 

- Fais le guet pendant que j’écris sur le garage, murmura Masato.

 

Sana s’exécuta et regarda discrètement à la fenêtre.

Les propriétaires de la maison étant occupés, Sana leva son pouce, signe que son ami pouvait commencer.

Le jeune homme ne se fit pas prier et débuta son œuvre.

Ayant finis son dessin, Masato se releva et recula de quelques pas.

 

- Sans vouloir me vanter, j’suis vraiment doué, souria-t-il fier de lui.

 

Et il avait de quoi être fier. En effet, il avait dessiné M. Kanuto avec un grand nez et la bouche ouverte. Un rat sortait de cette dernière, signifiant que le prof’ de maths ferait mieux de changer son dentifrice le matin. Il avait aussi dessiné de gros yeux globuleux et de la barbe qui rendait le dessin, ou plutôt le prof’ vraiment sale.

 

- Bon, chuchota Sana. T’es prêt pour la phase deux ?

 

- C’est parti, lui répondit-il surexcité.

 

Rigolant comme un idiot, Masato sonna à la porte pendant que Sana s’assurait que c’était bien Kanuto qui allait ouvrir. La chance étant avec eux, leur prof’ se leva et ils reculèrent de quelques pas, mettant leur capuche pour ne pas être reconnu. Et là, au moment même où Kanuto sortait de chez lui, les deux amis balancèrent les œufs et les tomates en rigolant comme des malades.

 

- Espèce de voyous, hurla le prof’ recouvert de jaune d’oeuf. Vous allez voir si j’vous mets la main dessus.

 

Il descendit les marches de la petite terrasse et commença à courir. Malheureusement, le jaune d’œuf lui collait à la peau et il décida de ne pas aller plus loin. De toute façon, les deux garnements s’étaient déjà enfuis.

Mettant toute leur force dans leurs jambes, les deux amis coururent pendant cinq minutes avant de s’arrêter.

 

- T’as vu la tête qu’il faisait, rigola le roux.

 

- Ouais, répondit Sana, tout aussi morte de rire. J’espère que t’as pris une photo.

 

- Mieux que ça, j’ai pris une vidéo.

 

- T’es le meilleur, enfin après moi, souria-t-elle.

 

- Bon, c’est pas tout ça mais j’commence à avoir faim.

 

- Moi aussi. Mais y a rien d’ouvert.

 

- Attend, j’appelle Daito pour savoir ce qu’il fait.

 

                                                        *

 

Entendant un scooter se garer, Ryusuke se leva de sa chaise et regarda par la fenêtre.

 

- J’descend, dit-il à l’adresse de ses parents.

 

Dévalant les marches, il ouvrit la porte du hall et se dirigea vers sa cousine.

 

- Aaah, mon cousin préféré, dit la jeune fille en enlevant son casque et en remettant sa casquette.

 

- Ça va Tsukimi, demanda-t-il.

 

La cousine de Ryusuke était vraiment belle. Âgée de 21ans, ses longs cheveux bleutés, comme sa mère, faisait tournés la tête de plus d’un garçon. De plus, ses yeux rouges foncés lui donnait l’allure d’un félin.

 

- Ca va bien, souria-t-elle en dévoilant deux canines pointues.

 

- Bon, on y va ? Il manquait plus que toi.

 

- Allons-y, soupira-t-elle en même temps que son cousin.

 

Et alors que les deux entrèrent chez Ryusuke, ils entendirent les deux vieilles femmes se disputées, une fois de plus.

 

- On verra quand vous vous ferez attaquer par des renards enragés en plein désert, s’exclama la mère d’Ayumi.

 

- Des renards enragés, s’esclaffa l’autre mamie. Qu’est-ce que j’devrais dire ? Je m’suis faite piétiner par des rhinocéros en pleine savane.

 

C’était repartie. Elles ne s’arrêtaient donc jamais ? D’autant plus que la plupart de leurs histoires n’étaient même pas vrai.

Souriant aux invités, Tsukimi s’excusa auprès de sa tante et de son oncle pour être arrivée en retard.

 

- Ce n’est rien, lui répondit M. Omura. Installe-toi, nous allons commencer à manger.

 

                                                        *

 

Tamaki elle, avait allumée quelques bougies pour faire plaisir à sa mère. La jeune fille savait que sa maternel adorait l’odeur que dégageait ces petites décorations parfumées. Le cœur battant, elle attendait impatiemment le retour de sa mère. Sonnant à la porte, elle s’empressa de se lever pour aller ouvrir.

 

- Bonsoir mademoiselle, désolé de vous demander ça, mais vous n’auriez pas du sel ? J’ai complètement oublié d’en acheter.

 

Tamaki soupira. Ce n’était que son voisin d’en dessous. Lui apportant ce qu’il désirait, le vieux monsieur la remercia et redescendit chez lui.

Quand la brune referma la porte, elle entendit la sonnerie de son téléphone. Accourant aussi vite qu’elle put, elle décrocha immédiatement.

 

- Allo, commença-t-elle.

 

Mais plus la conversation continuait, plus elle regrettait d’avoir répondu à cet appel.

 

- Ouais, au revoir, répondit-elle en contenant la tristesse qui émanait de sa voix.

 

Après avoir raccrochée, elle soupira et ferma les yeux, empêchant les larmes de couler. Elle savait que cela avait été trop beau pour être vrai. Se dirigeant vers les bougies, elle souffla dessus. Elles n’auraient plus aucune utilité maintenant.

 

                                                        *

 

Assis dans sa voiture, la musique à fond, Kogai n’entendit son portable sonner qu’au bout du deuxième appel.

 

- Allo, répondit-il en baissant le son.

 

- Kogai, c’est moi. Si tu fais rien, tu peux venir me chercher ?

 

- Tamaki qu’est-ce qui se passe, s’inquiéta le brun tout en se redressant.

 

- Viens me chercher s’te plait.

 

N’attendant pas une seconde de plus, Kogai démarra et se rendit en bas de chez Tamaki. Se garant en bas de l’immeuble, il vit la jeune fille qui l’attendait devant la porte du hall. Cette dernière, voyant la voiture, ouvrit la portière et s’installa sur le siège passager.

 

- On va où, demanda Kogai.

 

- Où tu veux, répondit-elle en haussant les épaules.

 

Kogai acquiesça et démarra.

S’arrêtant à un feu rouge, il voulut demander à son amie pourquoi sa mère ne viendrait pas, mais il voyait bien qu’elle n’avait pas envie d’en parler.

 

- Appelle Miko pour savoir ce qu’elle fait, lui dit-il gentiment.

 

Tamaki le regarda et fit ce qu’il lui avait demandé.

 

                                                        *

 

Kazumi était en train de jouer avec les deux garçons. N’ayant pas faim tout de suite, Keita avait insisté pour jouer à la console et ils n’avaient pas vu le temps passé.

 

- Bon allez, leur dit la blonde. On va manger maintenant.

 

- Oh encore un petit peu maman, demanda Keita.

 

- Nan Keita, répondit Seto. Kazumi a dit à table. Allez on y va.

 

Mais le petit brun, voulant continuer sa partie, s’accrochait au canapé pour embêter son frère.

 

- C’est pas comme ça que tu va m’avoir, rigola Seto.

 

Il chatouilla le plus petit qui lui, était mort de rire.

Kazumi, en voyant la scène, souriait. Elle avait l’impression que cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas entendu le rire de ses deux protégés. Malheureusement pour eux, ils arrêtèrent bien vite de rigoler. Le courant venant de s’éteindre, Kazumi alla regarder sur le palier pour voir si la panne était dans tout l’immeuble. Et effectivement, toute les lumières du bâtiment étaient éteinte.

 

- Bon bah maintenant t’as plus d’excuses pour pas venir manger, se moqua Seto.

 

- J’espère que le Père-Noël va quand même passer, chuchota Keita alors que Kazumi soupirait.

 

Évidemment, il fallait que cette fichue panne arrive ce soir. Et dire qu’elle n’avait même pas eue le temps de réchauffer les plats qu’elle avait préparée. Qu’allait-elle faire maintenant ?

 

                                                        *

 

Chez Ryusuke, c’était exactement la même ambiance, à l’exception qu’ils étaient beaucoup plus que chez Kazumi.

 

- Naoki, gronda la mère du garçon. Pas de console à table.

 

Le brun posa sa Nintendo DS sur la table. Ses deux sœurs elles, ne manquèrent pas l’occasion pour piquer discrètement la console.

 

Du côté des adultes, la discussion allait bientôt virée au cauchemar, l’alcool faisant son effet.

 

- Nous sommes désolés de ne pas avoir appelé le 1er décembre, commença Miwa, le nez rouge à cause du vin.

 

- Maman, répondit Yoichi, je ne pense pas que ça soit le bon moment là.

 

- Au contraire, s’exclama-t-elle. Tout le monde est là. Il serait peut-être temps de mettre les choses au point.

 

- Madame Omura, continua Ayumi sentant que cette conversation tournerait bientôt au n’importe quoi. Malgré tout le respect que j’vous dois, je n’pense pas que ce soit nécessaire de parler de ça maintenant.

 

La vieille femme regarda en direction de Tsukimi qui elle, se leva en déclarant :

 

- J’vais m’en griller une.

 

- Oh non jeune fille, tu restes ici, s’exclama la grand-mère.

 

- Vous n’avez pas d’ordres à me donner, répliqua-t-elle.

 

- Et bah vas-y, reprit Miwa sur un ton mesquin. Les gens ont toujours tendance à fuir les problèmes.

 

- Mme Omura, reprit le frère d’Ayumi. Faites attention à ce que vous dites !

 

- Pourquoi ? Vous avez peur de la vérité ?

 

La pauvre mère de Ryusuke en eut plus que marre de cette conversation. Aussi, elle tapa du poing, les larmes aux yeux, et alla s’enfermer dans sa chambre.

 

Tout était redevenu silencieux.

 

- T’es contente de toi j’espère, dit méchamment le père de Ryusuke.

 

Tsukimi elle, claqua la porte d’entrée et descendit fumé une cigarette.

 

- Tu fumes maintenant, demanda Ryusuke qui venait d’arriver.

 

- Ca fait deux ans, répondit-elle.

 

- J’avais jamais remarqué.

 

- C’est normal. Je fume pas devant toi, souria la jeune femme en passant une main dans les cheveux de son cousin.

 

Commençant à lui répondre, le jeune homme reçut un message.

 

- C’est ta meuf, demanda sa cousine avec un petit sourire.

 

- Nan, une amie. Ca te dérange si on va la voir ?

 

- Nan. On va prendre mon scooter.

 

                                                        *

 

Kazumi était descendu avec les deux garçons en attendant Ryusuke. Heureusement qu’il était là.

Fronçant les sourcils en voyant un scooter arriver, elle se plaça devant Keita alors que Seto se leva.

Voyant qui descendait du véhicule, elle soupira de soulagement et se dirigea vers lui.

 

- Ryusuke, s’exclama joyeusement Keita en accourant vers lui.

 

- Ca va Keita, lui demanda-t-il en le prenant dans ses bras.

 

- Oui mais on a plus de lumière à la maison.

 

- Comment ça, questionna-t-il à l’adresse de Kazumi.

 

- J’en sais rien, répondit-elle en haussant les épaules. Tout l’immeuble est en panne de courant.

 

Et alors qu’ils continuaient à discuter, Keita regarda par-dessus l’épaule de Ryusuke et vit sa cousine les regarder.

 

- Eh Ryusuke, chuchota-t-il à l’oreille du jeune homme. C’est qui la belle fille là-bas ?

 

L’adolescent se retourna vers sa cousine.

 

- C’est ma cousine, Tsukimi.

 

Cette dernière souria et se rapprocha du petit groupe.

 

- Tsukimi, j’te présente Kazumi, Seto et Keita.

 

Ce dernier était comme éblouis par la beauté de la jeune femme.

Tsukimi quand à elle, saluait Kazumi et Seto avec qui elle commençait à faire connaissance.

 

- Qu’est-ce qu’on fait maintenant, demanda Seto commençant à avoir faim.

 

- Je vais appelé Daito, répondit Ryusuke.

 

S’éloignant pour passer son appel, Tsukimi en profita pour discuter avec Kazumi.

 

- Alors, il te plait mon cousin, souria-t-elle.

 

- Qu… quoi, s’exclama la blonde. Pas du tout. C’est juste un ami.

 

- Vraiment ? Pourtant, il a pas hésité une seconde à venir quand tu lui a envoyé un message.

 

Ne sachant quoi dire, elle remercia le ciel pour avoir fait revenir Ryusuke à ce moment précis.

 

- Il est chez Miko. On y va ?

 

- C’est loin, demanda Kazumi.

 

- Nan, c’est à un quart d’heure d’ici.

 

- Ok, allons-y, souria-t-elle.

 

- Tu viens avec nous Tsukimi, demanda Ryusuke.

 

- Bien sûr. En plus ça fait longtemps que j’ai pas vu tes potes.

 

Elle se dirigea vers son scooter.

 

- Oooh, s’exclama Keita émerveillé par le véhicule. T’as une moto ?

 

- Elle est belle hein, souria la propriétaire. Tu veux monter ?

 

- Je peux maman, demanda-t-il. S’il te plait.

 

- Euh…

 

- T’inquiète pas, rassura Tsukimi. J’ai un casque. Et je roulerais pas vite.

 

- Bon d’accord.

 

- Ouaiiiiiis, s’écria Keita tandis que Tsukimi l’installait derrière elle.

 

- Surtout, tu te tiens bien à moi, d’accord.

 

Il hocha la tête et la jeune femme démarra.

 

                                                        *

 

De retour chez Miko, presque tout le monde était là. Sana et Masato étaient arrivés les premiers, suivis de Kogai et Tamaki. Miko était contente, presque tout ses amis étaient là. Il ne manquait plus que les derniers qui allaient arriver.

D’ailleurs, deux arrivant ouvrirent la porte.

 

- Salut tout le monde, s’exclama Tsukimi.

 

- Tsukimiiiiiiii, s’écria Sana. Ca fait trop longtemps.

 

- Sana, répliqua Keita content de voir la jeune fille.

 

S’installant aux côtés de la bande, il ne fallut pas attendre très longtemps avant que les derniers n’arrivent.

Tout le monde était donc réunis. Après un début de Noël catastrophique pour certains, l’ambiance chaleureuse qui régnait dans la pièce avait effacé le malheur de ces personnes.

Kazumi souriait en regardant ses amis. D’abord Keita qui rigolait sur les genoux de Sana, puis Seto qui était mort de rire avec Daito. Venant le tour de Tamaki et Kogai, qui comme à leur habitude se chamaillaient. Miko elle, parlait avec Tsukimi. Cette dernière avait d’ailleurs l’air très sympathique. Masato lui, s’empiffrait sous le nez d’Alice, la gentille gouvernante. Et enfin, son regard se posa sur Ryusuke. Il la fixait avec un sourire, l’air de comprendre ce à quoi elle pensait. Commençant à lui dire quelque chose, elle entendit Miko appelé Masato et lui dire quelque chose à l’oreille. Elle vit alors ce dernier sourire et sortir de la pièce, prétextant devoir aller au petit coin.

Curieuse de savoir ce que mijotaient ses deux amis, elle alla s’asseoir à côté de Miko.

 

- Qu’est-ce que vous allez faire, lui demanda-t-elle.

 

- Tu va voir. Ton fils va être super content à mon avis.

 

Elle entendit, au bout de quelques minutes, les douze coups de minuit sonnés.

Tout le monde, sauf les derniers arrivant, se jetaient des regards en souriant. Qu’est-ce qu’ils préparaient ?

 

- Vous entendez pas du bruit, demanda Kogai.

 

- T’as raison, répondit Daito. On dirait que ça vient de la cheminée.

 

- De la cheminée, s’exclama le petit Keita. Mais c’est le Père-Noël !

 

- T’es sûr, lui demanda Sana.

 

- On devrait peut-être allés voir, continua Tamaki.

 

Tout le monde se leva et se dirigea vers la cheminée.

Après quelques minutes qui parurent des années pour le petit garçon, un homme avec un gros ventre, une barbe blanche et un manteau rouge sortit de la cheminée.

 

- Ho ho ho, je suis le Père-Noël, commença d’une grosse voix le bonhomme.

 

Et là, Keita fut le plus heureux de tout les petits garçons. Clignant des yeux pour savoir si ce n’était pas un rêve, il sauta de joie en constatant que c’était bien la réalité.

 

- Père-Noël, s’écria-t-il en se jetant sur lui.

 

- Bonjour mon petit. Alors, tu as été sage cette année ?

 

Regardant sa mère du coin de l’œil, il hocha timidement la tête.

 

- Très bien. Alors tu as droit à des…, commença-t-il en attendant que le petit termine sa phrase.

 

- Cadeauuuuux, cria Keita.

 

- Bonne réponse.

 

Masato passa une main dans son dos, comme si il cherchait quelque chose.

 

- Tiens, mais où est ma hotte ?

 

- Quoi, s’exclama Kogai. Papa Noël n’a pas sa hotte ? Mais c’est terrible.

 

- Oh, ce que j’suis bête, reprit le Père-Noël. Elle doit être dans mon traîneau qui est dans le jardin.

 

- On va voir Père-Noël, demanda Keita impatient d’ouvrir les cadeaux.

 

Le Père-Noël acquiesça et prit la main du petit pour aller derrière la maison.

Tout le monde regardait Keita qui lui, avait des étoiles dans les yeux. Miko avait louée exprès un traîneau pour ce soir.

Récupérant la hotte, Masato distribua les cadeaux pour les deux enfants.

Kazumi, qui regardait la scène, avait les larmes aux yeux. Jamais personne n’avait autant fait pour elle. Voir le rire de Keita, le sourire de Seto et le visage de tout ses amis, la rendait vraiment heureuse.

 

- Mais, où y sont tes rennes Père-Noël, demanda Keita.

 

- Euh… partit faire pipi. Bon allez, c’est l’heure de rentrer. Tu vas attraper froid sinon.

 

- D’accord. Mais on peut faire une photo avant, supplia-t-il.

 

- Bien sûr.

 

Tout le monde, même Alice et Tsukimi, se regroupèrent autour du Père-Noël. Miko alla mettre le compte à rebours pour avoir le temps d’apparaître sur la photo.

Le groupe souria et le flash de l’appareil se déclancha.

La photo était vraiment réussi.

Tout à gauche, on avait Alice avec Miko la serrant dans ses bras. A côté de la blonde, Tsukimi était entre Ryusuke et Sana, un bras par-dessus leur épaule. Cette dernière tenait la main du Père-Noël et la levait au ciel en souriant. Le vieux bonhomme lui, avait un bras par-dessus l’épaule de Kazumi, qui elle portait Keita dans ses bras qui souriait de toutes ses dents. Venant ensuite Seto, souriant timidement avec dans ses cheveux, la main de Daito. Et pour finir, tout à droite, Kogai, les bras autour du cou de Tamaki, l’embêtait encore. Et cette dernière, morte de rire, avait ses mains accrochées aux bras de son ami.

Retournant dans la grande maison, le Père-Noël fit semblant de rester dehors pendant que les autres rentraient à l‘intérieur. Passant par la porte de derrière, Masato enleva son déguisement et fit semblant de sortir des toilettes.

 

- J’ai raté quelque chose, demanda-t-il. J’vous ai tous entendu sortir.

 

- Masato, s’exclama Keita. Y avait le Père-Noël ! T’as raté le Père-Noël.

 

- Quoi, s’écria le roux. Oh nan, dommage. J’voulais tellement le voir.

 

- Bah on a pris une photo. On pourra te la montrer, souria la petit.

 

Kazumi souriait en regardant tout ses amis. Elle avait eue tellement de chance d’être tombée sur des gens comme eux.

 

- Mauvais Noël et mauvaise année Kogai, provoqua Tamaki.

 

- C’est exactement ce que j’allais te dire Neko-Neko, répliqua-t-il en souriant.

 

Oui, ses amis étaient vraiment génial. La chance avait finis par tourner de son côté. Mais pour combien de temps ? Elle ne savait pas. Ce dont elle était sûre cependant, c’était qu’avec des amis comme eux, les problèmes seront moins difficile à surmonter.

 

 

Bon bah finalement, ils auront passé Noël entre amis :)

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Bonne suite.

 

Daito est aller chez Miko pour passer Noel avec cette derniere et sa gouvernante.

 

Sana et Miko ont continue a jouer les filous en lui jetant des oeufs, ils auraient pu s'en passer le soir de Noel quand meme.

 

Tamaki finit de nouveau par etre attrister car elle a recu un appel de sa mere, qui a du lui dire qu'elle viendrait plus. Elle n'a pas tenu promesse. Mais elle se rend avec Kogai chez Miko.

 

La cousine preferee de Ryusuke finit par arriver, elle m'a fait penser a un personnage d'un manga d'un univers fantastique. La soiree chez ce dernier s'entame un petit peu mal avec la dispute qu'il y a eu, et Tsukimi semble ne pas entendre en parler non plus.

Ryusuke se rend chez Kazumi tel un prince pour aider sa princesse, ils se rendent tous chez Miko qui demandait pas mieux pour cette soiree de Noel.

 

Tous reunis chez la blonde, ils passent tous une superbe soiree avec beaucoup de rire et de joie, surtout Keita avec le Pere Noel.

 

Un chapitre de bonheurs pour eux.

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Hiiiiiiiii ! J'ai enfin fini le chapitre 25.  :)

 

Chapitre 25. Jalousie ? Fêtons plutôt le Nouvel An !

 

Le soleil lui éclairant le visage, Kazumi cligna des yeux. Sentant qu’elle n’était pas chez elle, la jeune fille se redressa plus vite qu’elle n’aurait dû. Elle ferma les yeux, se remémorant la soirée de la veille. Elle avait passée Noël avec ses amis chez Miko. En parlant de Noël, celui-là était sans doute le meilleur qu’elle avait passée. Elle qui n’avait que très peu fêtée Noël depuis sa naissance, elle devait avouer que cette fête était super. A vrai dire, elle connaissait Noël depuis seulement 6ans. Souriant en repensant à sa première fête hivernal, une main vint se poser sur son épaule.

 

- Tu veux un café, demanda Miko.

 

- Oh euh, oui j’veux bien.

 

Les deux filles se dirigèrent vers la cuisine, sans un bruit. Kazumi jeta au passage un coup d’œil aux dormeurs restant. La veille, ils avaient tous dormis dans le grand salon, ramenant des matelas, des couvertures ainsi que des oreillers. Seto dormait près de Daito. La blonde avait remarquée que ces deux derniers devenaient de plus en plus proche. Keita lui, s’était endormi la tête sur le ventre de Sana qui elle-même était avachi sur Masato. Tamaki enserrait le cou de Kogai avec ses deux mains. Ce dernier avait dû encore l’énerver. Ryusuke lui, était roulé en boule dans au moins trois couverture avec les pieds de Tsukimi juste devant sa figure.

 

- Alice n’est pas là, demanda-t-elle en arrivant dans la cuisine.

 

- Nan, elle est partie tôt ce matin.

 

Miko tendit son café à Kazumi. Cette dernière ne savait pas par où commencer pour remercier la blonde.

 

- Miko… je… pour hier.

 

- Ouiiiiiii, s’exclama joyeusement la blonde. C’était génial pas vrai.

 

- Oui, c’était super. Mais j’voulais te remercier.

 

- Pourquoi, demanda Miko.

 

- Bah, tu sais… jamais personne n’a fait autant de choses pour nous, raconta Kazumi les larmes aux yeux. C’est la première fois que j’ai des amis comme vous.

 

- Oh, et bah je… je sais pas quoi dire, répondit Miko émue par son amie. Moi j’trouve ça normal ce qu’on a fait.

 

- Peut-être pour toi. Mais tout le monde ne l’aurait pas fait je pense.

 

- Tu sais Kazumi, je t’admire vraiment, avoua Miko.

 

- Tu m’admire, s’étonna la jeune fille. Comment ça ?

 

- Ton courage, ton indépendance, tout ça quoi. Moi, je dépends complètement de mon père, avoua-t-elle. J’aurais bien aimée avoir une grande sœur qui veille sur moi.

 

- Crois moi Miko. Si j’te racontais ma vie, tu ne voudrais sûrement pas avoir la même.

 

- Pourq...

                                                                                                                                 

- Maman, appela Keita toujours dans le salon.

 

- Je suis là Keita, répondit Kazumi.

 

Le petit se leva pour aller rejoindre sa mère. Il monta sur ses genoux et lui fit un gros câlin. Miko elle, regardait la scène, attendrit. Elle aurait tellement aimée avoir des frères et sœurs. L’amour fraternel, elle ne connaissait pas. La seule personne qui la prenait dans ses bras n’avait même pas le même sang qu’elle. Elle voulait parler de sa gouvernante bien sûr.

 

- Tu veux un câlin aussi Miko, demanda le petit en remarquant le regard de la blonde.

 

- Euh… moi ? Bah… je…, tenta-t-elle de répondre.

 

Kazumi souria et Keita descendit de sur ses genoux. Il se plaça devant Miko et s’asseya sur les jambes de cette dernière en la serrant fort.

La pauvre blonde ne savait pas quoi faire. Il fallait dire qu’elle n’était pas très douée avec les enfants. Elle qui avait toujours vécue seule avec sa gouvernante, n’était pas très à l’aise avec ce genre de chose. Heureusement, Kazumi lui fit discrètement montrer ce qu’il fallait faire. A savoir refermer ses bras autour de Keita. La blonde s’exécuta. Elle trouvait cela très agréable.

 

- Tu as faim peut-être, demanda-t-elle au petit garçon.

 

Ce dernier hocha la tête et Miko lui prépara son petit déjeuner.

 

- Tu veux manger dans le salon ?

 

- Nan, maman veut pas. Elle dit que quand on mange, c’est à table.

 

- Bon d’accord, répondit-elle en regardant Kazumi qui souriait.

 

Du côté du salon, un brun était déjà réveillé et avait un sourire assez idiot sur le visage.

 

- Je savais qu’elle craquait pour moi, chuchota-t-il en rigolant.

 

Tamaki elle, bougea un peu dans son sommeil. En moins de cinq secondes, l’écart qu’il y avait eu entre elle et Kogai avait vite été remplacé par une proximité assez gênante. Du moins pour elle quand elle se réveillerait. Kogai lui, était mort de rire en pensant à la tête que ferait la brune en se réveillant. Ce qu’elle ne tarda pas à faire d’ailleurs. Toujours à moitié endormie, Tamaki était confortablement installée sur ce qu’elle prenait pour son oreiller. Cependant, l’oreiller était bien trop grand pour elle. Desserrant ses mains du cou de Kogai, elle tâta ce sur quoi elle était et se rendit compte d’une chose. Depuis quand son oreiller avait une bouche, un nez et des cheveux. Elle leva la tête pour apercevoir le visage si souriant de son débile d’ami.

 

- Salut poupée, salua le brun fièrement.

 

Une grimace d’horreur apparaissant sur le visage de Tamaki, cette dernière ne remarqua qu’au bout d’une dizaines de secondes la position dans laquelle elle se trouvait. Et sa réaction ne tarda pas à arriver. Elle poussa un hurlement qui résonna dans toute la maison et qui, au passage, réveilla tout le monde.

 

- Qu’est-ce qui se passe, hurla Masato en se levant comme un dingue. C’est la guerre ?! Sortez les bazookas !!

 

- Et les grenades aussi, cria à son tour Sana.

 

- Fermez là, calma Tsukimi. C’est simplement une autre dispute entre les deux tarés.

 

- J’vois pas ce qu’il y a de différent à la guerre, reprit Masato en voyant Tamaki martyriser Kogai.

 

- Espèce de gros dégueulasse, criait la brune en donnant des coups de pieds sur Kogai. T’en a encore profité avoue !

 

Elle l’attrapa par le col et lui lança un regard noir.

 

- Et je n’suis pas ta poupée, espèce d’obsédé.

 

Elle le lâcha et se redressa tout en se dépoussiérant.

 

- Bon, on va déjeuner, reprit-elle un grand sourire aux lèvres.

 

- Hein, mais y a pas cinq minutes elle…, murmura Masato.

 

- Cherche pas à comprendre, le coupa Daito. Vaut mieux pas la contrarier ce matin.

 

Ils se levèrent tous et, commençant à aller dans la cuisine, Sana vit Ryusuke toujours à moitié endormi.

 

- Tu viens Ryusuke, lui demanda-t-elle.

 

- Gné ?

 

                                                          *

 

Six jours s’étaient écoulés. Nous étions à présent le 31 décembre et Ryusuke, en compagnie de Sana, discutaient au parc.

 

- Ca doit te faire plaisir que ta cousine reste pour les fêtes.

 

- Ouais, répondit Ryusuke la tête ailleurs.

 

- En plus tu la vois pas souvent.

 

- Ouais enfin bon, elle sait où j’habite. Elle prend son scooter, elle en a pas pour 50ans.

 

- Tu la connais, souria la jeune fille. Toujours des rêves plein la tête.

 

- Je sais bien. Mais on vit pas dans un rêve. C’est la réalité ici, soupira Ryusuke.

 

- C’est pas faux. Mais tu vois, j’pense que Tsukimi arrivera à les réaliser ses rêves.

 

- C’est ton idole, rigola le jeune homme. C’est normal que tu dises ça.

 

- Hé, c’es pas mon idole, répliqua Sana. C’est ma… mon… ouais ta raison, c’est mon modèle. Mais j’y peut rien. J’adore sa façon d’être.

 

Ryusuke souria. Sana avait l’air d’être une fille tout droit sortie d’un dessin-animé. Une gamine de 17ans qui avait une passion pour les jouets, mais qui avait comme modèle une délinquante comme sa cousine.

 

- Y a quelque chose qui va pas avec ta cousine, demanda Sana.

 

- Nan tout va bien, pourquoi ?

 

- J’sais pas. D’habitude t’es super content quand Tsukimi est là.

 

Ryusuke soupira. Décidemment, son amie était très observatrice. On ne pouvait pas la berner aussi facilement.

 

- Je… hier, son portable a sonné. Sans le vouloir, j’ai vu le nom de la personne qui l’appelait.

 

- Et c’était qui, s’impatienta la jeune fille.

 

- C’était… Kuro’.

 

- Quoi, s’exclama Sana. Comme dans Kuromaru ?

 

Ryusuke acquiesça.

 

- J’me demande bien ce qu’il lui veut, ajouta-t-il.

 

- Peut-être qu’il veut sortir avec elle, proposa Sana.

 

- Ca va pas, s’écria le jeune homme. Jamais ma cousine ne sortirait avec un naze pareil !

 

- Moi j’trouve qu’ils iraient bien ensemble, souria Sana rêveuse.

 

Le pauvre garçon leva les yeux au ciel. Son amie avait de ces idées bizarres des fois.

 

                                                          *

 

Hiro de son côté ne savait pas quoi faire. La veille de Noël, il avait vu Tamaki en voiture avec Kogai. Pourtant, la brune lui avait assurée qu’elle passait les fêtes avec sa mère. Il ne lui en avait pas parlé quand ils s’étaient revus. Il ne voulait pas se disputer avec elle, loin de là. Mais il ne pouvait rester avec ses questions. Ce qu’il trouvait bizarre avec ça, c’était le fait qu’elle avait l’air de faire comme si de rien n’était. Il aimait Tamaki, mais il n’arrivait pas à se faire à sa maladresse. Le fait qu’elle parlait sans arrêt de ses histoires avec Kogai commençait sérieusement à l’agacer. C’était tout le temps Kogai par-ci ou Kogai par-là. Il était jaloux. Oui, il jalousait la relation de Tamaki et Kogai. Lui aussi aimerait avoir ce genre de complicité avec sa petite-amie. Une minute. Il venait de parler de jalousie à l’instant. Un sourire se dessina sur son visage, signe qu’il venait d’avoir une idée.

 

                                                          *

 

Miko et Tamaki se baladaient en ville vu qu’il n’y avait rien à faire.

 

- Et avec Hiro, comment ça se passe, demanda la blonde.

 

- Bah normal. On s’amuse, on s’embrasse tout ça quoi, répondit la brune avec un certain détachement.

 

- Je vois. Au fait, tu savais que Kogai avait une copine ?

 

- Quoi, s’exclama Tamaki soudainement intéressée. C’est qui ?

 

- J’en sais rien. Elle est dans notre lycée.

 

- Attend, il a une copine et il ne m’la même pas dis ? Je rêve !

 

- Tu ne lui a pas dit non plus quand tu a commencé à voir Hiro.

 

- Ouais mais c’est pas pareil.

 

- Tiens, en parlant de ton petit-copain, il est là-bas avec une fille.

 

- J’en reviens pas qu’il m’ai rien dit, souffla la brune, tout bas.

 

- Tamaki, s’exclama Miko en secouant son amie par les épaules. Il y a ton mec qui arrive avec une autre fille.

 

Tamaki tourna la tête et vit en effet Hiro accompagné d’une jolie rousse.

 

- Hé salut les filles, leur dit-il en arrivant.

 

Il embrassa tout de même Tamaki qui elle, avait l’air ailleurs.

 

- Heu… j’vous présente Kelly. C’est une amie. Enfin… on est sorti ensemble pendant 5 mois, reprit-il en attendant la réaction de Tamaki.

 

Cette dernière secouait sa tête de gauche à droite en clignant des yeux, ne comprenant toujours pas pourquoi Kogai ne lui avait rien dit.

 

- J’ai un truc à faire, dit-elle en commençant à partir. Au fait, salut Jelly.

 

- Heu… c’est Kelly, répondit la rousse.

 

Hiro soupira. Il aurait espéré une autre réaction de la part de Tamaki.

 

- Désolé Hiro, reprit Kelly. Mais ton plan n’a pas vraiment marché.

 

- J’avais remarqué, merci, répondit-il ironiquement.

 

- Quel plan, demanda Miko.

 

- Kelly n’est qu’une amie, je n'suis jamais sorti avec elle.

 

- Ah, j’ai compris. Tu voulais voir la réaction de Tamaki si elle te voyais avec ton ex.

 

- C’est ça. Mais ça n’a pas eu l’air de la déranger plus que ça.

 

- Tu sais Hiro, reprit la blonde en marchant. Tamaki n’est pas très douée en amour. Elle ne sait jamais ce qu’il faut faire ou ne pas faire.

 

- Ouais mais bon, quelques fois c’est assez vexant ce qu’elle dit. La dernière fois, elle m’a avouée penser à Kogai alors qu’elle était avec moi. Qu’est-ce que j’suis censé faire dans ces moments là ?

 

- Si tu veux, j’peux lui parler.

 

- C’est vrai, demanda Hiro. Tu ferais ça ?

 

- Bien sûr, souria-t-elle.

 

                                                          *

 

Tamaki arrivait chez Kogai, le regard mauvais. C’est vrai qu’elle ne lui avait pas dit quand elle voyait Hiro de temps en temps. Mais ce n’était pas pareil. Elle, elle ne sortait pas avec le brun au début. Alors que Kogai lui, avait sûrement déjà conclu avec cette fille. Arrivant devant chez son ami, elle monta les marches quatre à quatre et ne prit même pas le temps de frapper à la porte.

 

- Tamaki, s’exclama Ayano surprise de voir la brune débarquer.

 

- Salut Ayano. Tu sais où est Kogai ?

 

- Euh… dans sa chambre mais…

 

Elle n’eut pas la temps de finir sa phrase que Tamaki se rua dans la chambre du brun.

 

- Mais il n’est pas seul, termina Ayano pour elle-même.

 

Entrant sans frapper une nouvelle fois, Tamaki réprima une grimace de dégoût. Kogai était assis sur son lit en train d’embrasser sa copine.

 

- Tamaki, s’écria-t-il. Mais qu’est-ce que tu fout là ?

 

- Et bien, j’étais venu te demander des explications mais apparemment, j’aurais dû venir un peu plus tard.

 

- C’est qui cette fille, demanda la copine du brun.

 

- C’est une pote à moi. Elle s’appelle Tamaki.

 

- Une pote, s’exclama la brune. J’y crois pas.

 

Elle poussa un soupir et sortit en claquant la porte.

 

                                                          *

 

S’étant donné rendez-vous au parc pour fêter le Nouvel An, Kazumi arriva avec les deux petits et Daito.

 

- Ca va être super, commença le jeune homme.

 

- J’sais pas, répondit la blonde. Pour être honnête, j’ai jamais compris pourquoi les gens sont si impatient de changer d’année.

 

- Bah c’est l’occasion de prendre des bonnes résolutions.

 

- Ouais enfin, la plupart des gens ne font pas le quart de ce qu’ils se sont promis de faire ou ne pas faire.

 

- J’suis d’accord, souria-t-il.

 

- De quoi vous parlez, demanda Miko en arrivant.

 

- De ce qu’on devrait faire pour 2013.

 

- Ah, s’exclama-t-elle. Moi il faut que j’me trouve un mec. Beau, intelligent…

 

- Avec l’argent qui va avec, compléta Daito en rigolant.

 

- Et bien figure toi que non. J’me fiche de savoir s’il est riche où pas.

 

Daito lui lança un regard pas convaincu du tout par ce qu’elle venait de dire.

 

- Ouais bon, avec l’argent c’est mieux mais c’est plus ma priorité, continua Miko en regardant Kazumi.

 

Tamaki arriva quelques instants après en compagnie de Masato.

 

- On mange quand, demanda ce dernier.

 

- Tu viens d’arriver et tu penses déjà à t’empiffrer, souria Daito.

 

- Tamaki, appela Miko. J’peux te parler un instant ?

 

- Ouais bien sûr.

 

Les deux filles s’éloignèrent pour discuter.

 

- Tu sais tout à l’heure, Hiro m’a vraiment fait d’la peine, commença Miko.

 

- Ah bon, pourquoi ?

 

- Il a du mal à se faire à ta relation avec Kogai, avoua la blonde.

 

- Mais quelle relation, s’énerva Tamaki. Kogai et moi on est juste amis. Enfin potes, d’après lui, se reprit-elle en levant les yeux au ciel.

 

- Tu sais tout à l’heure, quand il était avec sa copine…

 

- Ah ouais, Nelly.

 

- Nan, c’est Kelly.

 

- Peu importe, souffla la brune qui commençait à trouver la conversation plus que chiante.

 

- Bref, si Hiro t’a dis que c’était son ex copine, c’était pour voir ta réaction.

 

- Ooh, c’était son ex ?

 

- Naaaan, s’énerva Miko en serrant les dents. Il t’as fait croire ça parce qu’il voulait que te rendre jalouse.

 

- Jalouse de quoi, demanda Tamaki qui ne comprenait rien.

 

- Laisse tomber, soupira Miko. On reprendra cette conversation plus tard.

 

Tout le monde était arrivés et commençait à dresser une table dépliante que Ryusuke avait ramené.

Kogai installa les chaises et les autres sortirent ce qu’ils avaient apportés pour le repas.

 

- Hé, s’écria Sana. Regardez qui j’ai trouvée en chemin.

 

La bande écarquilla les yeux en voyant les personnes qu’avait ramenée Sana.

Mizura, Mme Takagi, le prof’ d’art-plastique, Daichi ainsi que Mme Tomuri, la prof’ de travaux manuels, se tenaient devant eux.

 

- Qu’est-ce que vous faites là, demanda Masato.

 

- Apparemment, on a eu la même idée que vous, répondit la directrice.

 

En effet, les professeurs avaient aussi en leur possession une table dépliante ainsi que des sacs contenant sûrement de la nourriture.

 

- Super, s’exclama Miko. On va fêter ça tous ensemble.

 

- Vous êtes sûr, demanda Takagi.

 

- Ouais, ça va être mortel, s’écria Sana.

 

Ils firent alors les présentations entre les prof’ et Tsukimi, Seto et Keita. D’ailleurs, Mizura n’avait pas semblée surprise en entendant le petit brun appeler Kazumi ‘‘maman’’.

La blonde avait justement regardée sa principale à ce moment là. Elle qui pourtant n’avait jamais voulu dire à personne qu’elle s’occupait de deux enfants, trouvait que beaucoup de monde était au courant. Elle n’aimait pas ça. Cependant, ces gens avaient l’air différents des autres. Elle était aussi convaincue qu’elle pouvait faire confiance à sa principale. Sûrement le fait qu’elle voyait cette dernière rigoler avec son fils.

Tamaki elle, n’avait pas jetée un seul regard à Kogai. Elle lui en voulait d’avoir dit à sa copine qu’ils étaient potes. Depuis la maternelle qu’ils se connaissaient. Depuis quatre ans qu’il s’occupait d’elle, qu’ils se soutenaient mutuellement. Et après ça il osait dire qu’ils étaient ‘‘potes’’ ?

 

- Tamaki, lui dit Kogai en arrivant derrière elle.

 

- Laisse moi tranquille, répondit-elle sans le regarder.

 

- Qu’est-ce qui se passe ? J’ai fais quelque chose qui fallait pas ?

 

- Tu te fout de moi là ?!

 

- Pas du tout. On est amis, tu peux tout me dire.

 

- Attend, t’as bien dit ‘‘amis’’ ? Moi j’croyais qu’on était potes, répliqua-t-elle en appuyant bien sur le dernier mot.

 

- Hein ? Attend, c’est le fait que j’ai dit qu’on était potes qui te met dans cet état ?

 

- Disons que j’aurais préférée que tu dises qu’on était amis.

 

- Écoute, j’suis désolé. J’pensais pas que ça te mettrais dans cet état là.

 

- Y a pas que ça, avoua-t-elle. Pourquoi tu ne m’a pas dit que tu voyais quelqu’un ?

 

- Aah j’comprend mieux maintenant, souria le brun. T’es jalouse c’est ça ?

 

- Pas du tout, hurla-t-elle en lui mettant un coup de poing sur le crâne. Mais vu que d’habitude tu me parle sans arrêt de tes conquêtes, j’ai pas compris pourquoi tu ne m’a pas parlée d’elle.

 

- Et bien justement. J’pense pas que ce soit juste une conquête. Je l’aime vraiment bien cette fille.

 

- Pardon ?

 

- J’te jure. Elle est gentille, drôle et carrément canon.

 

- Eh les jeunes, appela Daichi. Vous venez ?!

 

- On arrive, répondit Tamaki.

 

Tous ensemble autour des deux grandes tables, on aurait vraiment pu les prendre pour une famille. Après avoir bien mangé, chacun s’occupait comme il pouvait en attendant le compte à rebours qui annoncerait la nouvelle année. Daichi jouait avec Sana, Masato et Keita au football. Takagi discutait avec Miko et Tamaki à propos des garçons. M. Inuko et Mme Tomuri parlaient d’art en compagnie de Seto qui avait l’air intéressé et Daito, qui restait près du petit brun. Kogai s’amusait à faire des pétards avec Tsukimi sous l’œil blasé de Ryusuke qui tentait vainement de dormir. Et Mizura conversait sérieusement avec Kazumi.

 

- Je n’savais pas que tu avais un fils.

 

- Oui, c’est une longue histoire, répondit Kazumi, gênée de parler de ça.

 

- Tu dois bien t’occuper d’eux. Ils ont l’air heureux, souria la principale.

 

- Je fais du mieux que je peux. Et maintenant je n’suis plus seule, continua la blonde en regardant ses amis.

 

- Ce sont vraiment des gosses super. Je n’ai jamais vu un groupe aussi soudé.

 

- Moi non plus. J’ai vraiment d’la chance de les avoir.

 

- Dis moi Kazumi. Je vais peut-être me mêler de ce qui n’me regarde pas, mais je suppose que tes deux petits ne vont pas à l’école.

 

- Je… non, c’est vrai. Ils n’y vont pas.

 

- Tu dois sûrement avoir tes raisons et je respecte ça, mais que dirais-tu si je devenais leur institutrice après les cours ?

 

- J’vous demande pardon, interrogea Kazumi, pas certaine d’avoir bien compris.

 

- Je sais que tu les éduque bien. On le voit tout d’suite. Mais entre l’école et le travail, ça ne doit pas être facile de leur enseigner des choses.

 

- Euh… je sais pas quoi dire, avoua Kazumi, émue par la proposition de Mizura.

 

- Réfléchis-y, souria la principale alors que le compte à rebours commençait.

 

- 10, hurlaient-ils tous ensemble.

 

Dire que Kazumi avait pensée passer l’année toute seule.

 

- 9 !

 

C’était sans compter sur les merveilleuses rencontres qu’elle avait faite.

 

- 8 !

 

D’abord Masato. Il avait été le premier de la bande à lui parler. Un garçon sympa, drôle qui n’était pas très intelligent, mais qui savait ce qu’était les valeurs de l’amitié.

 

- 7 !

 

Venant ensuite Tamaki. Cette jeune brune qui était probablement la fille la plus gentille de la terre. Une mèche toujours devant son œil gauche, cela lui donnait un côté mystérieux. Elle se rappelait quand elle l’avait sauvée des griffes de ce malade de Takashi. Elle avait d’ailleurs été la première personne qu’elle avait fait rentrer chez elle.

 

- 6 !

 

Aaah et que dire de Miko ? Cette blonde qui respirait la joie de vivre et qui avait une passion pour les garçons, qu’elle préférait riche au passage. Même si elle la trouvait un peu trop curieuse, elle ne pouvait s’empêcher de l’apprécier. Et ce qu’elle avait fait pour son fils avait vraiment été super. D’ailleurs, il faudrait qu’elle pense à lui demander comment elle savait qu’elle allait venir chez elle.

 

- 5 !

 

Et Daito. Le genre de psychologue toujours là pour donner des conseils, et des bons en plus. C’était vraiment un garçon génial qui se sentait responsable du bien-être de ses amis.

 

- 4 ! Au passage, c’est mon chiffre préféré, ajouta Kogai.

 

Tiens, en parlant de Kogai. Ce jeune brun qui faisait rêver plus d’une fille, était sans doute le garçon le plus vantard qu’elle n’ait jamais connu. Toujours en train d’embêter Tamaki,  bien qu’il avait l’air très proche de cette dernière. Elle aurait bien aimée être là quand il avait refait le portrait à cet imbécile de Takashi.

 

- 3 !

 

Sana était sans doute la fille qu’elle avait eue le plus de mal à aborder. D’une nature méfiante, Sana s’était révélée être en fait une personne vraiment exceptionnelle. Une fille de 17ans qui en paraissait 3ans de moins et qui assumait totalement sa passion pour les jouets. De plus, elle avait appréciée le fait qu’elle ne lui avait pas posée pas de questions concernant Seto et Keita. Au contraire, c’était comme si cela lui avait parut normal.

 

- 2 !

 

Et pour finir, Ryusuke. Ce jeune paresseux qui passait son temps à flemmarder et à éviter les problèmes. Dire qu’il avait sauvé son fils d’un dangereux braqueur et que personne ne savait que c’était lui. Il avait été la première personne à savoir qu’elle avait un fils. Depuis ce jour là, il avait toujours été là pour elle. Il était sans aucun doute la seule personne à qui elle accorderait toute sa confiance et à qui elle serait prête à lui raconter sa vie si elle en trouverait le besoin. Il saurait l’écouter sans la juger.

 

- 1 !!!

 

Elle vit Ryusuke se boucher les oreilles et souria. Se retournant vers Mizura, qui la regardait toujours, Kazumi écarquilla les yeux. Ce regard, c’était le même que le sien mais en beaucoup plus âgé. Les larmes aux yeux, déstabilisé par ces deux prunelles chocolats qui lui rappelait tant de choses, la blonde ne put qu’accepter la proposition de sa principale.

Un feu d’artifice éclata dans le ciel noir de l’hiver, alors que tous se souhaitaient la bonne année… enfin presque tous.

 

- J’espère que cette année sera la pire de ta vie sale obsédé, commença Tamaki avec un léger sourire en coin.

 

- J’te souhaite tout les malheurs du monde et aucun petit-ami, répliqua Kogai en souriant.

 

Ces deux là alors.

Kazumi attrapa son frère et son fils et les serra dans ses bras.

 

- Bonne année, leur dit-elle en les serrant encore plus fort. Je vous aimes.

 

- Nous aussi on t’aimes, répondirent-ils.

 

- Héééé, gémit Masato. Nous aussi on t’aimes, reprit-il en se joignant au câlin, suivit de près par tout les autres.

 

- Regardez les, souria Takagi. Une vrai famille.

 

- Ouais, répondit Mizura. Ils me rappellent vaguement certaines personnes.

 

Comprenant où elle voulait en venir, la bande de prof’ s’éloignèrent du petit groupe en souriant quand Mizura s’adressa à Mme Takagi.

 

- Bonne année… petite sœur.

 

La pauvre Haruna avait les larmes aux yeux. Cela lui faisait toujours cet effet quand Mizura l’appelait comme ça. Les professeurs rigolèrent alors qu’au loin, on pouvait entendre Kogai se plaindre, sûrement à cause de Tamaki.

 

Sérieux, j'aimerais trop avoir des prof' comme ça ;D

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Bon chapitre.

 

Le reveillon de Noel s'est bien passe chez Miko. Cette derniere nous apprend qu'elle vit avec son  pere qui n'est pas present, il doit etre un homme d'affaire jamais present et sa mere n'est peut etre plus de ce monde, elle n'en parle plus.

 

Sana voit la cousine de Ryusuke comme son modele, et ce dernier tient beaucoup a sa cousine, on dirait presque de l'amour amour lol.

 

Hiro voit son plan de rendre Tamaki jalouse tomber a l'eau car cette derniere ne porte aucune attention a ce dernier quand elle apprend que Kogai a une copine, depuis quand ?

 

Enfin elle le prend tres mal que ce dernier lui est cache cela pourtant elle a fait la meme chose.

 

Le 31 ils se sont tous reunis pour feter le nouvel an ensemble, les profs les plus sympa les rejoignent avec la proviseur, il y a une bonne ambiance, Mizura dit a Kazumi qu'elle est prete a donne des cours a son fils et son frere, c'est bien gentil.

 

Le compte a rebours se fait, dans lequel on a un resume sur les personnages rencontres par Kazumi, les meilleurs voeux sont donnes une nouvelle annee commence.

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Bonsoiiiiiir, voila le chapitre 26 :D

 

Chapitre 26. Coaching. 

 

- J’arrive pas à croire que demain on reprend l’école, gémissait Sana, assise dans l’herbe.

 

- Moi non plus, soupira Miko. On va être crevés en plus.

 

- Ouais. Au fait, Kogai a une nouvelle copine ?

 

- Oui, et figure toi qu’il compte la garder longtemps d’après ce qu’il m’a dit.

 

- Kogai, s’exclama Sana. Garder longtemps une fille ? Il ne tient même pas une semaine.

 

- C’est c’que j’me suis dit. Mais il a vraiment l’air de vouloir faire des efforts.

 

- C’est intelligent de sa part. Et Tamaki, elle en dit quoi ?

 

- Qu’est-ce que tu veux qu’elle en dise, soupira la blonde. Elle sort avec Hiro.

 

- Pour combien de temps, souria discrètement Sana.

 

- En parlant d’Hiro, reprit Miko. La dernière fois il a essayé de rendre Tamaki jalouse.

 

- Ca a donné quoi, rigola la plus jeune en devinant la réaction qu’avait eue la brune.

 

- Elle n’a rien compris, souffla Miko. Elle est vraiment nulle en amour.

 

- C’est normal, Kogai la couve comme une poule.

 

- Au fait, souria malicieusement la blonde. Et toi, c’est quand que tu nous présentera un monsieur Sana ?

 

- Ca va pas, répondit-elle morte de rire. J’ai d’autres trucs en tête là.

 

- Comme quoi par exemple ?

 

- Comme d’aller m’entraîner pour le tournoi de foot. A plus tard Miko.

 

Sur cette dernière phrase, Sana se leva et partit chercher Masato et Kogai pour s’entraîner.

 

- Bon, souffla la blonde. De toute façon, faut que j’aille voir Tamaki pour lui donner quelques conseils en amour. La pauvre, elle en a bien besoin.

 

                                                              *

 

Près du port, on pouvait apercevoir de vieux entrepôts délabrés. Ceux-ci étaient abandonnés depuis plusieurs années déjà, et plus personne n’y mettait les pieds. Du moins, c’était ce que les gens pensaient. A l’intérieur d’un de ces entrepôts, on aurait cru que des dizaines de personnes y habitaient. Il y avait plusieurs tables avec des chaises autour. On pouvait d’ailleurs remarquer que c’était du matériel récupéré, étant donné qu’aucune chaise n’étaient pareille. L’endroit était sombre, seulement éclairé avec une ampoule accroché au plafond. Au fond de la pièce, il y avait un grand fauteuil marron avec une petite table devant. Une jeune femme, assise sur ce fauteuil, regardait quelques article d’un journal datant de 2009.

 

- Qu’est-ce que tu veux Kami, demanda-t-elle en soupirant d’agacement.

 

En effet, depuis une bonne dizaines de minutes, le gros rottweiler ne cessait d’aboyer en regardant la porte de l’entrepôt.

 

- Tu veux sortir ?

 

Soupirant une fois de plus, la jeune femme se leva, délaissant son journal, pour sortir son chien.

Une fois dehors, elle se posa contre un des entrepôts et s’alluma une cigarette.

 

- C’est pas bien de fumer, lança un jeune homme blond, sucette à la bouche, en arrivant.

 

- Qu’est-ce que tu fais là Kuro’ ?

 

- J’passais prendre des nouvelles. Ca fait une semaine qu’on t’a pas vu.

 

- Les fêtes de famille, tu connais, répliqua-t-elle avec agacement.

 

- Commence pas à t’énerver Tsukimi. On peut pas discuter avec toi, souffla-t-il.

 

- Personne t’a obligé à venir. Maintenant si t’a rien d’important à m’dire, tu connais le chemin.

 

- Ca s’est mal passé pas vrai.

 

- J’ai pas envie d’en parler, s’énerva-t-elle. Alors maintenant soit tu la ferme, soit j’vais t’en mettre une bonne pour que tu comprennes.

 

- Pas la peine, soupira le blond. J’me casse. Mais un jour, va vraiment falloir que tu tournes la page. Ou au mieux, que tu l’arrache.

 

Tsukimi tourna la tête vers le jeune homme, le regard rempli d’une colère impressionnante. Elle aurait bien dit à son molosse d’attaquer Kuro’, mais elle se contenta de jeter son mégot par terre. De toute façon, son chien ne s’en serait jamais prit au blond. Il ne s’occupait que des ennemis de sa maîtresse et Kuro’ n’en était pas un. Dans la logique des choses, Kuro' devrait être un ennemi de Tsukimi, cependant, c’était bien la seule personne qui osait s’opposer à elle, ou lui dire ce qu’il pensait réellement.

 

                                                              *

 

Les bras chargés de sacs, Miko n’en pouvait plus. Elle avait décidée de coacher Tamaki en amour et pour ça, elle avait sortit le grand jeu. Frappant avec sa tête sur la porte de son amie, Miko sentit comme une bosse qui commençait à se pointer.

 

- Miko, s’étonna Tamaki. Pourquoi tu toques avec ta tête ? 

 

- J’ai les mains encombrées comme tu peux l’voir.

 

- T’aurais pu simplement poser un sac par terre.

 

- Bon, tu m’fais rentrer ou on attend que mes bras se décrochent ?

 

Tamaki souria et se décala de l’entrée en se demandant bien ce que pouvaient contenir ces sacs.

 

- Ma p’tite Tamaki, souffla Miko en lâchant ses affaires et en se retournant. Vu que tu es aussi nulle en amour que Masato l’est en maths, j’ai décidée de devenir ta coach.

 

- Pardon, s’exclama Tamaki, surprise par ce qu’elle venait d’entendre.

 

- Allez, on discute pas. Voila ton bandeau d’entraînement.

 

- Pourquoi j’aurais besoin d’un bandeau ? Nan, en fait, pourquoi j’aurais besoin d’une coach complètement cinglée ?

 

- La cinglée ici c’est toi Tamaki, rigola la blonde. T’as même pas été fichue d’te rendre compte que Hiro avait monté un plan pour te rendre jalouse.

 

- Quel plan ?

 

Miko décida de rester zen et souffla doucement pour ne pas s’énerver. Soit la brune en faisait exprès, soit elle ne comprenait vraiment rien.

 

- Laisse tomber. Tiens, regarde dans le sac pendant que j’vais chercher de quoi manger. Vu comme t’es nulle, ça risque d’être long.

 

- Merci, répondit ironiquement Tamaki tout en sortant ce que lui avait demandée la blonde.

 

Cependant, plus elle sortait les affaires, et plus elle avait envie de se pendre. ‘‘ Qu’est-ce que l’amour ? ’’, ‘‘ Comment comprendre son mec en 10 leçons ? ’’, ‘‘ L’amour pour les plus que nul ’’. Sérieusement, Miko avait pétée un câble ou quoi ? Il n’y avait que des livres ou des DVD de ce genre.

 

- Euh Miko. J’avais oubliée que j’devais aller voir Kogai aujourd’hui.

 

- Arrête de mentir Tamaki, souria la blonde toujours dans la cuisine. Sana est partie s’entraîner au foot. Et Kogai fait aussi parti de l’équipe j’te rappelle.

 

- Oh, j’ai dis Kogai, se reprit la brune. J’voulais dire Kazumi.

 

- Encore un mensonge. Kazumi est parti se balader avec Ryusuke et les petits.

 

- Nan, j’voulais dire…

 

- Ca sert à rien Tamaki. Tu va rester avec moi et on va t’éduquer sur les choses de l’amour.

 

La pauvre brune soupira. Passer la journée à parler d’amour n’était vraiment pas son truc.

 

                                                              *

 

Marchant en direction du parc, Kazumi et Ryusuke discutaient tout en surveillant Seto et Keita, non loin devant.

 

- Mizura m’a proposée de donner des cours à Keita et Seto.

 

- C’est gentille de sa part. T’as acceptée ?

 

- Au début, j’hésitais un peu. Tu sais depuis qu’on est petit, on a jamais vraiment été aidée, alors ça m’fais un peu bizarre.

 

- C’est normal, souria le jeune homme. Mais maintenant on est là. Tu sais que tu peux te reposer sur nous si t’as un problème.

 

- Oui je sais, mais j’ai jamais été habituée à ce genre de trucs. J’me suis toujours débrouillée pratiquement toute seule.

 

- Dis moi Kazumi, demanda Ryusuke au bout de cinq minutes. Est-ce que… on se serait pas déjà vu quelque part ?

 

- Hein, ça m’étonnerait, répondit la blonde, un air interrogatif sur le visage.

 

- J’sais pas. J’suis quasi certain de t’avoir déjà vu.

 

- J’pense pas, souria-t-elle. J’ai emménagée il n’y a pas si longtemps. Et avant, je n’habitais pas du tout par ici.

 

- Mais, t’es peut-être passée à la télé ou dans l’journal.

 

- Nan, aucun des deux. Tu dois me confondre avec quelqu’un d’autre, répondit Kazumi pour clore la conversation.

 

Préférant ne pas insister, Ryusuke se contenta de cette réponse.

 

                                                              *

 

- Allez, levez-vous, s’écria Sana.

 

- C’est bon Sana, souffla Kogai en reprenant sa respiration. On s’entraîne depuis trois heures.

 

- Mais c’est pas assez. Il faut vraiment qu’on gagne ce tournoi.

 

- Pourquoi tu tiens tant à gagner, demanda Masato. C’est pour la coupe ?

 

- J’en ai rien à faire de la coupe. J’veux juste remporter ce tournoi parce que c’était un r…

 

Elle s’arrêta net avant de trop en dire.

 

- C’était un quoi, questionna le roux.

 

- C’était un rien, répondit-elle en s’asseyant dans l’herbe.

 

Kogai se mit alors à rigoler tout seul.

 

- Qu’est-ce qui t’fais rire, demanda Sana.

 

- J’ai reçu un message de ma copine. Elle veut me voir ce soir.

 

- Oh j’préfère même pas imaginer pourquoi, reprit-elle dégoûtée.

 

- Imagine-toi qu’elle veut casser avec toi, continua Masato mort de rire.

 

- N’importe quoi, souria le brun. C’est moi qui rompt avec les filles, pas l’inverse.

 

- Et t’es fier de toi, souria Sana.

 

- J’suis pas fier, nan. Mais quand j’aurais trouvé la bonne, j’vais la garder le plus longtemps possible.

 

- Tu penses que ta copine pourrait être cette fille, questionna Masato.

 

- J’sais pas. Peut-être. On s’entend vraiment bien.

 

Masato et Sana se regardèrent discrètement. Jamais ils n’avaient vu Kogai parler comme ça d’une fille. Bon, à part Tamaki, mais cela n’avait rien à voir. La brune n’était qu’une amie pour Kogai.

 

                                                              *

 

- Et là, tu lui répond quoi, demanda Miko avec espoir.

 

- Que j’accepte son invitation à dîner, répondit Tamaki peu sûre d’elle.

 

- Naaaaan, s’énerva la blonde. Tu dois lui dire que tu refuses car tu as déjà un petit-ami.

 

- Mais c’est qu’un dîner, j’vois pas en quoi ça pourrait rendre mon copain jaloux.

 

- C’est désespérant, soupira Miko. Bon, imagine-toi que Hiro invite une fille au restaurant mais qu’il refuse que tu viennes, qu’est-ce que tu ferais ?

 

- Bah rien du tout. Il a l’droit de faire ce qu’il veut. Si il veut sortir avec une autre fille, qu’est-ce que ça fait. Ce n’est qu’une amie.

 

- Mais nan Tamaki, gémissait la pauvre blonde. Tu dois être jalouse. Jalouse, tu m’entend ?

 

- Mais pourquoi je serais jalouse ? Il n’aura rien fait de mal à part manger avec une fille.

 

- Bon, si Kogai…

 

- Mais vous allez arrêter avec Kogai, coupa Tamaki avec énervement. Pourquoi ne pas imaginer avec Daito ou Ryusuke ?

 

- Comme tu veux, pas la peine de t’énerver.

 

- Ouais enfin, au bout d’un moment c’est chiant. T’aimerais bien toi qu’on te dise toute l’année que tu sors avec Kogai ?

 

- Personnellement, ça m’dérangerais pas. Après tout, Kogai est plutôt beau gosse.

 

- J’y crois pas, soupira la brune. Tu sortirais avec lui s’il te l’demandais ?

 

- J’en sais rien. Mais j’peux pas t’assurer que j’dirais nan.

 

- T’es vraiment folle.

 

- Eh, en parlant de fou, s’exclama la blonde. Il parait qu’il y en a un qui s’est échappé d’un centre psychiatrique.

 

- Ah ouais ? C’est dans quelle ville ça ?

 

- Bah ici justement. Et il parait même qu’il est armé.

 

- Sérieux, et bah on a intérêt à faire attention.

 

- Ouais. Mais bon, il a peut-être déjà passé la frontière à l’heure qu’il est.

 

Concluant cette conversation, les deux filles se mirent à parler d’autre chose. Ce qu’elles ne savaient pas, c’était que dans un endroit reculé de la ville, un certain homme, arme en main, se préparait pour quelque chose qui ferait sûrement des blessés, voir des morts.

 

Désolée si il est pas très intéréssant, mais les prochains vont être mieux ;)

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Bon chapitre !

 

Pendant que Miko joue les coach en amour avec Tamaki qui ne comprend toujours pas où veut en venir son amie.

Sana elle s'entraine pour le prochain tournoi de football avec Kogai et Masato. Elle tient beaucoup a gagné ce tournoi pour réaliser un rêve je suppose, ce rêve serait lier à son ami d'enfance.

 

Kazumi de son côté se promène avec Ryusuke son futur copain, ce dernier a essayé de savoir où il avait déjà bien pu l'a voir, mais aucune réponse de cette dernière ne lui apporta de réponse. Je pense toujours que c'est à la télé voir sur le journal qu'il a dû voir Kazumi.

 

Tsukimi vit seule dans un entrepôt abandonnée, que fait elle l'a toute seule ? Ce Kuro semble être opposé à elle pour une raison inconnu.

 

A la fin, un fou de l'asile se retrouve dehors il va s'en prendre à Tsukimi, voir Ryusuke et Kazumi si ils sont toujours en prom

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Buenas tarde :) Voila le chapitre 27 :D

 

Chapitre 27. Décision.

 

Allongé sur le canapé tout en regardant la télé en compagnie de sa mère, Ryusuke entendit son père rentrer.

 

- Bonsoir, commença le père en se débarrassant de ses vêtements.

 

- Bonsoir chéri, répondit Ayumi.

 

- Salut P’pa, continua Ryusuke.

 

M. Omura se dirigea alors vers la cuisine et s’atteignit un verre ainsi qu’une bouteille.

 

- Quelque chose ne va pas, demanda sa femme en arrivant, s’inquiétant de l’état dans lequel il était.

 

- Deux de mes collègues se sont fait assassiner, répondit-il après une gorgée de whisky.

 

- Oh mon dieu, souffla Ayumi en mettant ses deux mains devant sa bouche. Que s’est-il passé ?

 

- On en sait rien. Ils étaient en patrouille et on les a retrouvés mort. Le premier a dû se faire surprendre quand il était en train de pisser. Vu que mon autre collègue était une femme, elle est restée à l’attendre plus loin. Cependant, le tueur s’en est aussi pris à elle.

 

- Mais pourquoi ce type s’en serait prit à des flics, demanda Mme Omura.

 

- Pour les armes. Les armes ont disparues.

 

- Et… comment le tueur les a…

 

- Des coups de couteaux, répondit Yoichi.

 

- Tu… tu penses que ça pourrait être le taré qui s’est enfuit de l’hôpital ?

 

- C’est possible. Mais ça pourrait être n’importe qui.

 

Ryusuke de son côté n’avait pas perdu une miette de la conversation. De la discrétion, une certaine rancune vis-à-vis de la police, des armes manquantes et une bonne raison de se venger. Le cœur battant et son cerveau tournant à plein régime, Ryusuke espérait ne pas avoir raison. Il connaissait bien une personne capable de faire une chose pareille.

 

                                                            *

 

Sortant de chez lui, Kogai s’apprêtait à prendre le chemin pour aller chez Tamaki. Mais c’était sans compter sur une certaine fille qui l’attrapa par le bras.

 

- Salut Kogai, souria-t-elle.

 

- Salut belle demoiselle, répondit le brun tout en embrassant sa copine.

 

La jeune fille était une blonde aux yeux noirs.

 

- Eh bah, tu peux plus te passer de moi, continua Kogai en souriant.

 

- T’es tellement craquant, répondit sa copine. Bon, on y va ?

 

- Ouais, mais faut que j’passe chercher Tamaki avant.

 

- Ah, cette fille qui nous a interrompus la dernière fois, demanda la blonde, un certain agacement dans la voix.

 

- Ouais, rigola le jeune homme. T’aurais vue la tête qu’elle faisait après.

 

- Parce que vous vous êtes revus après, s’exclama la fille, surprise.

 

- Ouais, on a fêté le Nouvel An ensemble. Enfin avec nos autres amis aussi.

 

- Vraiment ? J’pansais que tu l’aurais fait avec ta famille.

 

- Nan, ma sœur l’a fait avec son copain et ma mère… avec des amis.

 

- D’accord. Dis moi, tu voudrais pas qu’on y aille que tout les deux au lycée.

 

- Si tu veux, accepta Kogai. Attend j’envoi un message à Tamaki pour lui dire de n’pas m’attendre.

 

Le brun sortit son portable pour prévenir Tamaki. Malheureusement, il n’avait plus de batterie.

 

- Vani’, tu peux m’prêter ton portable, le mien a plus de batterie.

 

- Désolée, j’ai oubliée le mien chez moi.

 

Kogai soupira. Il espérait que Tamaki comprenne qu’il n’allait pas venir la chercher aujourd'hui.

 

                                                            *

 

La brune attendait patiemment en bas de chez elle, regardant de temps à autre son téléphone. Kogai avait cinq minutes de retard et elle n’avait pas reçu un seul message de sa part. Elle commença alors à marcher pour aller au lycée. Tant pis pour lui. Elle n’allait pas être en retard parce que Monsieur ne s’était pas réveillé.

 

                                                            *

 

Assise sur le banc, Kazumi discutait avec Miko quand leur sujet de conversation dévia sur Noël.

 

- Au fait, commença Kazumi. J’me demandais, comment tu as su qu’on allait venir, Seto, Keita et moi ?

 

- J’en savais rien, avoua Miko en souriant. On a vraiment eu d’la chance.

 

- Comment ça ?

 

- A la base, c’est Daito qui devait jouer le Père-Noël. On devait aller chez toi et il aurait donné les cadeaux à Keita et Seto.

 

- Mais et le traîneau, questionna la blonde.

 

- Ah ça, il traînait dans le grenier. Quand j’étais petite, mon père adorait jouer au Père-Noël. Mais sans traîneau, c’était moins impressionnant. Enfin, d’après lui, rigola-t-elle.

 

- Ah je comprend mieux alors, rigola Kazumi.

 

- Au moins, ça m’a éviter de jouer au Père-Noël, reprit Daito qui jusque là était silencieux. J’aurais été vraiment nul.

 

- Mais nan, souria Miko. T’aurais été super.

 

- En tout cas Masato a adoré le faire, rigola Kazumi.

 

- Eh les gars, cria Kogai en arrivant avec sa copine pendu à son bras. J’vous présente Vani’.

 

- Salut, souria la blonde. Je m’appelle Vanessa, mais tout le monde m’appelle Vani’.

 

La bande salua amicalement la copine de leur ami. Elle avait l’air charmante, contrairement à Yuna.

 

                                                            *

 

- Tamaki, appela Ryusuke. Attend moi.

 

La jeune brune s’arrêta et attendit que son ami arrive jusqu’à son niveau.

 

- Tu pourrais marcher plus vite, souria-t-elle.

 

- Ca sert à rien. On est même pas en retard.

 

- Au moins toi, tu t’es réveillé.

 

- Pourquoi tu dis ça ?

 

- Kogai ne m’a pas prévenu qu’il allait être en retard. Alors à mon avis, il doit encore dormir.

 

Passant les grilles de l’établissement, Ryusuke regarda en direction du banc.

 

- Non, Kogai s’est bien réveillé ce matin, dit-il à l’adresse de la brune.

 

Cette dernière regarda ce que Ryusuke pointait du doigt et fronça les sourcils. Alors comme ça, Kogai s’était bien levé mais ne lui avait pas envoyé de message pour lui dire qu’il ferait le trajet avec sa blondasse de copine ?

 

- Qu’est-ce que vous regardez, demanda Masato en arrivant derrière eux.

 

- Rien du tout, répondit Tamaki en se dirigeant vers les toilettes.

 

- Oh la la, s’exclama le roux. Elle s’est réveillée du pied droit où quoi.

 

- On dit du pied gauche Masato, rigola Ryusuke.

 

- On s’en fout, c’est un pied.

 

Sana, qui était arrivée juste après que Tamaki s’était rendue aux toilettes, l’avait suivie.

 

- Ca va pas, demanda-t-elle après que la brune soit sortie d’une des cabines de toilettes.

 

- Sana, si ça va. Pourquoi ?

 

- J’sais pas. J’t’ai vue aller aux toilettes, alors j’me suis dis que ça devait être à cause de Kogai.

 

- Nan, j’avais juste envie de faire pipi.

 

Sana n’insista pas et les deux filles retournèrent auprès de leurs amis.

Quand Masato vit sa meilleure amie arriver, il lui fit discrètement des signes que seul eux pouvaient comprendre et Sana souria.

 

- Apparemment, cette fille s’appelle Vanessa mais elle préfère qu’on l’appelle Vani’, chuchota-t-elle à l’oreille de Tamaki.

 

- Pff, c’est vraiment un surnom de merde.

 

Sana fit une tête surprise. Quand Tamaki devenait vulgaire, c’était qu’elle était vraiment contrariée.

 

- Ah, voila les dernières, souria Kogai. Vani’, j’te présente Sana. Et tu connais déjà Tamaki, plaisanta-t-il.

 

- Salut les filles. Je m’appelle Vanessa, mais mes amis m’appellent Vani’ vu que j’ai horreur de mon prénom, rigola la blonde.

 

- Salut Vanessa, salua Sana alors que Tamaki fixait méchamment Kogai.

 

- Oh, tu peux m’appeler Vani’ tu sais.

 

- Tes amis t’appellent comme ça, répliqua la plus jeune. Je n’en fais pas partie.

 

Kazumi tourna la tête vers Sana avec un léger sourire. Elle aussi avait eue droit à ce traitement de la part de son amie quand elle s’était connue.

 

- Bon bah j’y vais, continua Vani’ en se sentant de trop. Mes amies m’attendent.

 

Elle embrassa Kogai et partie rejoindre un groupe de fille.

 

- Bon bah au moins, elle est moins envahissante que Yuna, reprit Sana en s’asseyant à côté de Miko.

 

                                                            *

 

Assise dans son fauteuil, Tsukimi fixait la lame étincelante entre ses doigts, montrant le reflet de son visage. Un joli visage qui ne reflétait maintenant plus que les remords et la vengeance.

 

- Patronne, dit un jeune homme en arrivant. Le chef des Double L veut te voir.

 

- Qu’est-ce qu’il me veut encore, soupira-t-elle.

 

- On en sait rien. Il dit que c’est important.

 

- Bon, faites le entrer. Et qu’on nous laisses seuls.

 

Le garde acquiesça et fit signes aux deux autres personnes de laisser entrer l’intrus.

S’avançant lentement jusqu’à Tsukimi, le jeune homme caressa au passage la tête du gros chien, et se positionna devant la jeune femme.

 

- Un problème Kuro’, demanda-t-elle sans lui jeter un regard.

 

Pour toute réponse, Kuro’ balança un journal sur la petite table et attendit la réaction de Tsukimi.

 

- Tu m’apporte le journal, c'est gentille, lui dit-elle d’un ton sarcastique.

 

- Deux flics ont été tués hier soir.

 

Elle releva la tête, le regard mauvais.

 

- Et alors, qu’est-ce que ça peut m’faire ?

 

- Leurs armes ont disparues.

 

- T’insinues quoi là, s’énerva Tsukimi en se levant brusquement.

 

- J’insinue que bizarrement, hier soir je suis passé ici mais tu n’étais pas là. Et comme par hasard, deux policiers se sont fait assassiner.

 

- Va t’faire foutre, s’exclama-t-elle. Sors d’ici avant que j’t’enfonce ça dans l’crâne, menaça-t-elle en faisant montrer son couteau aiguisé.

 

- Très bien, j’m’en vais. Mais fait pas de conneries.

 

- Comme si ce que tu m’disais allait m’arrêter, murmura Tsukimi pour elle-même.

 

Quand Kuro’ sortit de l’entrepôt, elle se dirigea vers un endroit bien précis sur le mur et ouvrit celui-ci. Un carton fermé s’y trouvait. Elle l’attrapa et le regarda longuement avant de se décider à l’ouvrir. Des tas d’armes en tout genre se trouvaient à l’intérieur.

Nan, ce n’était pas Kuro’ qui allait l’arrêter, c’était sûr et certain.

 

                                                            *

 

En fin de matinée, le groupe se dirigea vers la sortie du lycée, Vani’ accrochée au bras de son petit-copain.

 

- Eh les gars, commença Kogai. Ca vous dit un ciné cet aprèm’ ? Vani’ et moi on y va.

 

- Moi j’peux pas, répondit Kazumi. Oh et tu viens de m’faire rappeler qu’il fallait que j’aille voir Mizura.

 

Elle commença à partir vers le petit bâtiment de sa principale quand Ryusuke l’interpella.

 

- Attend moi Kazumi. Désolé Kogai, mais je m’endors toujours au cinéma.

 

- Ca m’étonne pas, rigola le brun. Et vous, ça vous tente ?

 

- Ouais carrém…, commença Masato.

 

- Nan, on a un truc à faire nous, coupa Sana.

 

- Ah bon ?

 

- Oui, y’a un nouveau jeu qu’on peut tester, alors on y va.

 

- Moi j’veux bien, souria Miko. Tu viens Daito ?

 

- Si tu veux.

 

- Super. Et toi Tamaki ?

 

- Je sais pas. Tu pourrais m’envoyer un message pour me dire c’est la séance de quelle heure. Ah mais non, j’oubliais, tu ne dois plus avoir mon numéro, puisque ce matin, j’ai faillie être en retard comme tu n’a pas penser à me prévenir que tu ne viendrais pas, répliqua-t-elle sarcastique.

 

- Ah oui, à ce propos…, tenta le brun avant d’être coupé.

 

- Eh Neko-Neko, appela un autre brun garé devant le lycée.

 

Là, la scène se déroula comme au ralenti. Tout le monde se retourna vers la personne qui avait osé appeler Tamaki comme ça. D’ailleurs, cette dernière avait un air choquée sur le visage, alors que Kogai avait le regard méchant.

 

- Qui a osé t’appeler comme ça, demanda-t-il en plissant les yeux pour voir la mystérieuse personne qui secouait vivement une main.

 

- On dirait bien Hiro, répondit-elle. Qu’est-ce qui lui prend de me dire ça ?

 

- J’en sais rien mais j’vais aller lui expliquer la vie à celui-là, reprit Kogai en se dirigeant vers la voiture de Hiro.

 

- N’y va pas trop fort quand même, cria Tamaki pour que son ami puisse entendre.

 

Miko elle, était abasourdie. Tamaki n’avait donc rien retenue de ce qu’elle lui avait appris la veille ?

 

- Mais bon sang Tamaki, lui dit-elle en la secouant par les épaules. T’aurais due l’empêcher d’aller voir Hiro. Tu te rappelle pas de ce que Kogai à fait à la dernière personne qui t’a appelé comme ça ?

 

- Il me semble… qu’il avait donné un coup de poing au mec nan ?

 

Miko leva les yeux au ciel.

 

- Les garçons, allez arrêter Kogai avant qu’il ne démolisse ce pauvre Hiro.

 

Aussitôt dit, aussitôt fait. Masato et Daito coururent après Kogai qui lui, commençait à embrouiller Hiro.

 

- J’peux savoir qui t’a permis de l’appeler comme ça ?

 

- Heu… quoi, répondit Hiro qui ne comprenait pas l’état dans lequel était Kogai.

 

- Ce surnom là, c’est le mien d’accord ? Personne n’a le droit d’appeler Tamaki comme ça à part moi !

 

- Mais ce n’est qu’un surnom, s’exclama Hiro. Et de toute façon, j’ai l’droit de faire ce que j’veux. T’es qui pour m’dire ce que je dois faire ?

 

Ne trouvant aucune réponse, la seule chose que put faire Kogai fut d’envoyer son poing dans la figure de cet imbécile. Heureusement, Daito arrêta le second poing, pendant que Masato éloignait Hiro.

 

- Il a quand même réussi à lui en mettre un, souria Sana comme ci ce n’était qu’un jeu.

 

Elle tourna la tête et croisa le regard noir de Miko.

 

- Enfin j’veux dire. Oh la la, pauvre Hiro, ça doit faire mal.

 

Du côté des garçons, Kogai s’était calmé. Mais en voyant la voiture de Hiro, il ne put s’empêcher de reprendre :

 

- Tamaki ne montera jamais dans ta voiture, provoqua-t-il.

 

- C’est bon Kogai, calma Daito.

 

Le brun se dégagea de la poigne de son ami et commença à rentrer chez lui, sous l’œil surpris de sa petite-amie qui n’avait rien compris à ce qui venait de se passer. D’ailleurs, la jeune fille rejoignit son copain en saluant les autres.

Tamaki elle, se dirigea vers Hiro en demandant aux autres de les laisser seuls.

 

- Ca va Hiro, demanda-t-elle.

 

- A ton avis, s’exclama-t-il. Cet enfoiré m’a casser le nez.

 

- Eh n’insulte pas Kogai, s’exclama-t-elle à son tour. Tu l’a chercher.

 

- Attend parce que c’est d’ma faute maintenant, répondit le brun, outré par ce qu’il venait d’entendre.

 

- C’est pas c’que j’ai dis. Mais ce surnom, il n’y a que Kogai qui l’utilise.

 

- Très bien, je t’appellerais plus comme ça alors.

 

Elle lui souria et l’embrassa, comme pour se faire pardonner.

 

- Bon, tu montes, reprit le brun en désignant la voiture. J’te ramène.

 

- Heu… nan c’est pas la peine. Je vais rentrer à pieds.

 

- Pourquoi, demanda-t-il en repensant à ce que Kogai avait dit, à savoir que Tamaki ne monterait pas dans sa voiture.

 

- Je… j’ai pas envie d’en parler.

 

- Allez, dis-moi Tamaki, insista le brun. Tu m’en veux ?

 

- Nan pas du tout.

 

- Alors c’est quoi ?

 

- Je… j’ai peur de monter en voiture.

 

Là, Hiro sentit la colère monter en lui.

 

- Tu as peur, s’exclama-t-il. Pourtant, il me semble t’avoir vu en voiture le soir de Noël avec Kogai ! Tiens, en parlant de ça, je pensais que tu devais le fêter avec ta mère !

 

- C’est une longue histoire, soupira-t-elle.

 

- Raconte-moi, j’ai tout mon temps, s’impatienta-t-il.

 

- Je n’ai pas envie d’en parler d’accord, s’exclama la brune. Avec Kogai c’est différent, voila tou…

 

- Évidemment, avec Kogai, tout est tellement plus simple ! Écoute Tamaki, j’commence à en avoir plus que marre de Kogai. Il est partout dans ta vie !

 

- Arrête de raconter n’importe quoi.

 

- C’est pas n’importe quoi. Il est partout en photo dans ta chambre, tu parle sans arrêt de lui. Il dort même chez toi.

 

- Ne rentre pas sur ce terrain là Hiro, s’énerva-t-elle. Tu n’sais rien de ma vie !

 

- Bah nan, c’est sûr que je n’sais rien puisque c’est Kogai qui sait tout.

 

Ils ne parlèrent pas pendant quelques minutes avant que le jeune homme reprenne.

 

- Ecoute Tamaki, ça m’embête de devoir te demander ça mais…

 

- Fais attention à ce que tu vas dire, menaça-t-elle.

 

- J’en ai marre de ta relation avec Kogai. J’ai plus l’impression que c’est avec lui que tu sors qu’avec moi. Alors voila, tu choisie, c’est lui où c’est moi.

 

                                                            *

 

Du côté de l’autre couple, l’ambiance était plus que silencieuse. Vani’ ne comprenait pas pourquoi Kogai avait agi de la sorte.

 

- Dis-moi Kogai, pourquoi tu as réagi comme ça tout à l’heure ?

 

- C’est moi qui appelle Tamaki comme ça, répondit-il sans regarder sa copine.

 

- Ce n’est qu’un surnom. Moi je ne dramatise pas parce que tout l’monde m’appelle Vani’.

 

- Tu peux pas comprendre.

 

- Explique moi alors, lui demanda-t-elle.

 

Le brun soupira et s’arrêta.

 

- C’est moi qui ai inventé ce surnom pour Tamaki. On était en maternelle et des garçons lui avaient volé ses chouchous préférés.

 

- Et alors. C’est pas une raison pour taper sur tout l’monde.

 

- Je t’avais dis que tu pourrais pas comprendre.

 

- Bien sûr que si j’ai compris, s’exclama la blonde qui détestait quand quelqu’un lui disait qu’elle ne pouvait pas comprendre quelque chose. Personne n’a le droit d’appeler Tamaki par le surnom que tu lui donne sous peine de s’en prendre une.

 

- Mais nan, c’est pas ça. Ce serait plutôt comme… comme si tu aimais très fort une chose et qu’une autre personne prétendait l’aimer aussi fort que toi.

 

- Est-ce que je dois comprendre que tu aimes Tamaki ?

 

- Nan, répondit-il brusquement. Enfin si, je l’aime, mais en amie.

 

- J’ai pas l’impression.

 

- Je t’assure que si. C’est toi ma copine, et c’est toi que j’aime, reprit-il en l’embrassant.

 

- Moi aussi. Mais je vais pas supporter longtemps cette relation que tu as avec Tamaki.

 

- Quelle relation, rigola Kogai. On est potes, c’est tout. Pourquoi tout l’monde croient qu’il y a quelque chose entre elle et moi ?

 

- Si tout le monde pense ça, c’est peut-être parce qu’il se passe un truc.

 

- N’importe quoi, souffla le brun.

 

- T’es sûr ? Alors ça ne te poserait aucun problème si elle continuait de sortir avec ce mec de tout à l’heure ?

 

- … Nan, elle fait ce qu’elle veut.

 

- On est d’accord. Bon, on s’le fait ce ciné ?

 

- C’est parti, souria-t-il.

 

                                                            * 

 

Tsukimi soupira. Maintenant que la machine était lancée, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Le pire dans tout ça, c’était qu’elle n’aurait aucun remord quand elle accomplirait son acte. Cette haine qui l’abritait depuis plus de trois ans allait faire des dégâts. Elle savait aussi qu’elle ne ressortirait pas innocente de cette histoire. Mais peut importait. Si sa vengeance était accomplie, elle aurait atteint son but. La décision n’avait pas été facile à prendre, mais elle l’avait prise. De toute façon, qu’est-ce qu’il y avait d’autre à faire ? Certes, la police avait fait des recherches, mais pas assez à son goût. Elle avait alors pris elle-même les choses en mains. Et bientôt, tout serait terminé.

 

J'adore le personnage de Tsukimi, alors je risque de la faire apparaître souvent :D

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Bon chapitre.

 

On dirait que l'auteur de l'asile à déjà des folies. Tu veux nous mener vers le fait que c'est Tsukimi l'auteuse des meurtres mais je pense pas que ce soit elle. On dirait qu'elle cherhe à se venger pour la mort d'un proche, le frère de Ryusuke qui faisait parti d'une bande ? Je reste sur cette piste.

 

Sinon pour les couples Kogai/Vanessa et Takumi et Hiro s'est un peu tendu. Je comprends que Hiro est craque, Takumi fait un peu l'idiote et Kogai je ne comprends pas pourquoi il a frappé pour un surnom, c'est un peu puéril je trouve.

 

J'attends la suite qui finit sur un bon cliff, Tsukimi ira se venger, mais de qui ?

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Ca y'est, j'ai enfin fini le chapitre 28 :)

 

Chapitre 28. Vengeance.

 

Une semaine était passée, nous étions à présent le Mardi 11 janvier, une date qui resterait gravée dans les mémoires pour certains. Cette nuit là, Tsukimi n’avait pas fermé l’œil. Elle passait et repassait en revue toute la façon dont elle allait procéder pour mettre son plan à exécution. Bien sûr ce n’était pas un plan trop compliqué digne des films de braquage. Tout ce qu’elle se contenterait de faire, serait de trouver cette ordure et de lui régler son compte… une bonne fois pour toute. Elle soupira et se redressa tout en regardant autour d’elle.

Elle se trouvait dans une pièce à l’arrière de l’entrepôt. Deux de ces petits bâtiments étaient collés l’un à l’autre, ce qui faisait qu’on avait d’un côté, la pièce principale où tout les membres du gang se réunissaient, et de l’autre côté, une autre pièce qui était à la base une salle de réunion pour les chefs de gang. Cependant, Tsukimi en avait fait sa propre chambre depuis trois ans, depuis qu’elle était devenue la chef. Elle avait quittée le bonheur familiale pour une vengeance qui lui pesait sur le cœur depuis bien trop longtemps. Bien sûr, elle revenait de temps en temps chez elle pour se doucher, voir ses frères et sœurs et prendre des nouvelles de ses parents. Elle n’était pas en froid avec eux, mais ces derniers n’avaient jamais compris pourquoi leur fille avait soudainement quittée la maison. Certes, ils avaient bien leur petite idée, mais ce n’était pas en partant de l’appartement que tout s’arrangerait. Tsukimi n’avait jamais dit à ses parents où elle logeait à présent. De toute façon, qu’est-ce qu’elle aurait pu leur dire ? Qu’elle avait quittée le confort et la chaleur de sa chambre pour une pièce froide et vide de sentiments ? C’était n’importe quoi. Soupirant une nouvelle fois, elle décida de se lever et examina la pièce. Cette dernière ne contenait que le strict minimum, un lit, avec des tas de couvertures, une armoire, une lampe, ainsi qu’un gros panier pour son chien. D’ailleurs, le molosse avait les oreilles dressés, comme si il sentait que quelqu’un approchait.

Fronçant les sourcils, la jeune femme attrapa son arme et pénétra dans la pièce principal où une personne toqua à la porte de l’entrepôt. Elle entrouvrit juste la porte et le jeune homme se tenant à l’extérieur fit de gros yeux en voyant l’arme pointée sur lui.

 

- Tu pourrais appeler avant de venir Den’, soupira Tsukimi en baissant son arme.

 

- Désolé, mais hier tu m’a dis de passer, alors je suis venu, souria le dénommé Den’.

 

Il faisait une tête de plus que Tsukimi. Il avait de court cheveux noirs et ses yeux étaient de la même couleur. Il portait également des lunettes.

Tsukimi se décala pour le laisser entrer et ils allèrent s’installer près de la petite table basse. La jeune femme s’asseya sur son fauteuil, tandis que Den’ pris une chaise pour s’asseoir près d’elle.

 

- Alors, commença-t-il calmement. Qu’est-ce que j’peux faire pour toi ?

 

- J’ai besoin de tes compétences en informatique, déballa Tsukimi, déterminée.

 

                                                          *

 

Tamaki fit une fois de plus le trajet seule ce matin. C’était comme ça depuis une semaine. Depuis que Kogai sortait avec sa nouvelle blondasse et depuis qu’elle avait faillie rompre avec Hiro. Elle soupira et repensa à comment sa conversation avec le brun avait terminé.

 

‘‘ - J’en ai marre de ta relation avec Kogai. J’ai plus l’impression que c’est avec lui que tu sors qu’avec moi. Alors voila, tu choisis, c’est lui où c’est moi.

 

Tamaki n’en revenait pas. Comment osait-il lui demander ça.

 

- J’espère que tu blagues, dit-elle avec un petit rire dans la voix.

 

- Pas du tout. J’en ai ras le bol. J’crois que j’ai été assez patient comme ça.

 

La jeune fille le regarda, ne sachant quoi répondre.

 

- Écoute Tamaki, reprit-il doucement. Tu me connais, je suis loin d’être méchant. Mais j’aimerais que tu te rende compte à quel point Kogai a envahie ta vie.

 

- Nan, répondit la brune hésitante. C’est faux.

 

Hiro posa sa main sur l’épaule de la jeune fille.

 

- Je sais que tu penses que c’est faux. Mais il faudrait que tu ouvres les yeux sur certaines choses.

 

- De quoi tu parles, demanda-t-elle.

 

- Je ne veux rien affirmer, mais j’ai l’impression que Kogai t’a enfermer dans une espèce de bulle et que personne n’a le droit d’y entrer…

 

- C’est n’importe quoi, le coupa-t-elle en entendant cela.

 

- Laisse moi finir au moins, lui dit-il en soupirant.

 

- Vas-y, souffla-t-elle.

 

- Vous êtes souvent ensemble, tes murs sont remplis de photos et sur la plupart, il y a Kogai dessus. Il mange chez toi, il dort chez toi, alors que même moi, qui suis censé être ton petit-ami, je n’ai jamais dormi chez toi. Qu’est-ce que tu dirais si une fille dormait chez moi ?

 

- Bah que t’as le droit d’inviter qui tu veux, répondit la brune comme une évidence.

 

- Tu vois, s’exclama-t-il. C’est ça que je n’comprend pas. J’te dis qu’une fille dort chez moi et t’en a rien à faire.

 

- J’en ai pas rien à faire, c’est juste que ça ne me dérange pas, se justifia Tamaki.

 

- Mais moi j’voudrais que ça te dérange, geignit le brun. Je voudrais que tu sois jalouse ou énervée quand j’te dis que j’suis avec une autre fille.

 

- Écoute Hiro, ce n’est quand même pas ma faute si je n’suis pas comme ça.

 

- Pourtant la dernière fois, Miko m’a dit que tu étais partie parce qu’elle venait de te dire que Kogai avait une nouvelle copine.

 

- Je… sur le moment, je n’ai pas compris pourquoi Kogai ne m’avait pas parlé de Vanessa, déclara-t-elle en levant les yeux au ciel en prononçant le dernier mot.

 

- Ça t’embête qu’il sorte avec elle, demanda gentiment Hiro.

 

- Nan, répliqua-t-elle un peu trop brusquement. Il fait ce qu’il veut, c’est sa vie.

 

Toujours assis sur le capot de la voiture, les deux bruns ne parlèrent pas pendant quelques instants jusqu’à ce qu’Hiro brise le silence.

 

- Je suis désolé de t’avoir demandé de choisir entre Kogai et moi. C’était idiot.

 

- Nan, murmura Tamaki. Ce qui est idiot, c’est que j’ai failli laisser Kogai te démolir pour une histoire de surnom.

 

- Ouais, j’ai pas compris pourquoi d’ailleurs. Mais si ça te dérange, je t’appellerais plus comme ça.

 

- Je… je préférerais, dit-elle timidement.

 

Il lui souria et passa un bras par-dessus son épaule tout en se posant une question qui lui trottait toujours dans la tête. Ils étaient seuls et Kogai ne risquerait pas de revenir les déranger. Il souffla pour se donner du courage et décida de se lancer.

 

- Tamaki, appela-t-il doucement.

 

- Oui.

 

- Tu sais, la veille de Noël, quand je commençais à te dire quelque chose.

 

- Oui, Kogai t’avais interrompu, répondit-elle.

 

Le jeune homme se retint bien de lui dire que, encore une fois, Kogai était dans cette histoire, et poursuivit.

 

- Ouais c’est ça. A ce moment là, je n’allais pas te demander de passer Noël chez moi, avoua-t-il en baissant les yeux.

 

La jeune fille tourna la tête pour le regarder et arqua un sourcil.

 

- Ah bon ? Alors tu voulais me dire quoi ?

 

- En fait, je m’apprêtais à te dire que… je… que j’étais…

 

Tamaki ne comprenait rien. D’habitude, Hiro n’avait aucun mal à engager une conversation, au contraire, il était très sociable. Cependant, là, il butait sur une simple phrase.

 

- Bon alors, t’as du mal, souria-t-elle gentiment. 

 

- Bah, c’est pas facile à dire, répondit-il gêné et le rouge aux joues.

 

- Ça a pas l’air, en effet, rigola-t-elle.

 

- Bon voila, se décida enfin le brun. Je suis amoureux de toi Tamaki.

 

Cette dernière resta bouche bée. Elle ne savait pas quoi dire. Jamais un garçon ne lui avait dit une chose pareille. Le pire, c’était sans doute qu’elle-même ne savait pas si elle était amoureuse du brun. Elle l’aimait, voir l’adorait, mais de là à être carrément amoureuse, elle n’en savait rien.

 

- Euh… je…, tenta-t-elle.

 

- Attend, coupa Hiro. Je n’attend pas spécialement de réponse de ta part Tamaki. J’aimerais juste que tu m’dise que tu m’aimes seulement quand tu seras vraiment sûre d’être amoureuse de moi.

 

- Je… merci Hiro, répondit-elle en l’embrassant.  ’’

 

Elle leva la tête en regardant le ciel. Il était grisâtre. On pouvait apercevoir de gros nuages noirs au fond qui ne tarderait pas à arriver. Soupirant une fois de plus, son esprit se tourna vers Hiro. Elle ne lui avait pas encore dit qu’elle était amoureuse de lui. Au fond d’elle, cela lui faisait de la peine. Le pauvre garçon n’attendait sûrement que ça. Mais elle n’avait pas cette habitude de dire ce qu’elle ne pensait pas, au contraire. C’était probablement une des personnes les plus honnêtes. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas tout suite les deux personnes qui étaient loin devant elle. Ce n’est qu’en entendant le rire du jeune homme qu’elle releva la tête. Kogai ne se trouvait seulement qu’à quelques mètres de la jeune fille. Tamaki avait bien tentée de l’appeler, mais aucun son n’était sorti de sa bouche, comme si elle avait une boule dans la gorge qui l’empêchait de prononcer le moindre mot. Peut-être était-ce à cause de la blonde pendue au bras de son ami. Cette dernière était en train de rigoler. Kogai avait sûrement dû raconter une blague débile qui n’aurait fait rire qu’une cruche comme Vanessa. Levant les yeux au ciel, Tamaki décida d’emprunter un autre chemin.

 

                                                          *

 

- Naaaaaan, s’exclama Sana.

 

La pauvre jeune fille qui, pour une fois, courrait après le bus, l’avait encore ratée. Elle s’arracha les cheveux, puis expira doucement pour rester zen. Sortant son portable, elle appela Masato.

 

- Allo, commença ce dernier.

 

- Ouais, c’est moi. Tu pourras dire à la prof’ que mon bus est tombé en panne. J’viens d’le rater.

 

- Encore, s’exclama le roux.

 

- C’est pas d’ma faute. En plus pour une fois que j’ai couru, je l’ai quand même ratée.

 

- Bon ok, j’le dirais à la prof’.

 

- Merci Masato, souria la jeune fille.

 

Les deux amis raccrochèrent et Sana regarda le ciel. Elle avait comme un mauvais pressentiment. Déjà ce matin, en se levant, son cœur n’avait pas arrêter de tambouriner dans sa poitrine. Elle se rappelait la dernière fois où son cœur avait battu comme ça, et elle se rappelait aussi les conséquences qui avaient suivis. Triste conséquences pour certaines personnes d’ailleurs. Mais elle, elle s’était contentée de regarder ce qui arrivait, les yeux vide de sentiments, et sa mère hurlant de désespoir. Plus rien n’avait été pareil depuis cette fameuse journée. Décidant de ne plus penser à ça, elle secoua la tête et essaya de faire fuir ce mauvais présage qui lui donnait mal au ventre.

 

                                                          *

 

- C’est une blague j’espère, s’exclama Den’. T’es pas sérieuse là ?

 

- Je suis plus que sérieuse, répondit Tsukimi la voix froide.

 

Le pauvre jeune homme n’en revenait pas. Il se rappelait de la gentille… non, gentille n’était pas un bon qualificatif. Il se rappelait de la tyrannique Tsukimi qui avait été dans sa classe durant leurs années d’écoles primaires. Elle avait toujours été, certes, violente, agaçante, vulgaire et colérique, n’hésitant pas à frapper tout ceux qui l’embêtait. Mais de là à devenir ce qu’elle était aujourd’hui, il ne l’aurait jamais cru. Den’ regarda autour de lui, ne sachant quoi répondre à la femme devant lui. Il n’avait jamais réussi à lui refuser quoi que ce soit. Bon, il devait avouer qu’il n’avait jamais été non plus insensible au charme de Tsukimi. Mais de là à l’aider à se venger, il trouvait que cela dépassait ses limites. Lui qui n’était qu’un simple passionné d’informatique, se retrouvait avec une folle qui ne souhaitait que se venger.

 

- Tu sais Tsukimi, commença-t-il en posant une main sur la sienne. La vengeance n’apporte jamais rien de bon.

 

- Tu plaisantes, s’exclama-t-elle en retirant vivement sa main. La vengeance va beaucoup m’apporter, crois-moi !

 

- C’est n’importe quoi, soupira Den’. Tout ce que tu va y gagner, c’est d’avoir un mort sur la conscience.

 

- J’en ai rien à foutre ! Ce salaud doit et va payer pour ce qu’il a fait.

 

- Tu crois pas que t’exagères, tenta le jeune homme, craignant la réaction de Tsukimi. Tu pourrais juste te contenter de le dénoncer à la police.

 

- Nan, répondit-elle la voix glacée. Il doit souffrir comme il nous a fait souffrir.

 

C’était encore pire que ce qu’il imaginait. Tsukimi devait vraiment haïr ce type étant donné la réaction qu’elle avait adoptée. Sa voix, froide et vide d’émotions, avait eu le don de le faire frémir.

 

- Bon, tu m’aides où pas, demanda la femme au bout d’un moment.

 

- Je…

 

- Si ce n’est pas toi, ce sera quelqu’un d’autre, alors décide toi avant que je m’énerve.

 

L’homme à lunettes hésita mais déclara en soupirant :

 

- Bon, c’est d’accord. Je vais l’faire.

 

Tsukimi acquiesça et le remercia. Cette après-midi, tout prendrais fin.

 

                                                          *

 

En cour de S.V.T, les élèves protestaient encore contre leur prof’ qui voulait, encore, étudier sur la reproduction, mais cette fois, la reproduction animale.

 

- Moi j’suis un pro’ de la reproduction, plaisanta Kogai.

 

S’apprêtant à recevoir une remarque de sa voisine de devant, le jeune homme soupira. Cela faisait quelque jours que Tamaki semblait ailleurs. Les deux bruns, autrefois très complices, s’étaient éloignés depuis quelques temps. Ils ne rigolaient plus aussi souvent qu’avant et la brune ne frappait même plus Kogai lorsque celui-ci racontait des conneries. Lui détestait cet éloignement soudain, même s’il devait reconnaître que c’était un peu sa faute. Depuis qu’il sortait avec Vanessa, il passait le plus clair de son temps avec elle. Ils avaient beaucoup de points commun, aimaient les mêmes choses et elle rigolaient tout le temps à ses blagues idiotes.

Contemplant toujours sa voisine devant lui, il se décida à l’appeler.

 

- Eh Tamaki.

 

La jeune fille soupira et se retourna.

 

- Quoi, répondit-elle avec agacement.

 

- Tu veux manger chez moi ce soir, chuchota-t-il de façon à ce qu’elle seule puisse entendre.

 

- Pourquoi, tu n’vois pas ta petite-copine, s’exclama-t-elle doucement.

 

- Euh… nan, pas ce soir, répondit-il, ne comprenant pas la réaction de son amie.

 

- Et bien désolée pour toi mais je n’suis pas un bouche-trou.

 

La sonnerie retentit à cet instant et Tamaki fit rapidement son sac. Pas assez rapidement visiblement car Kogai l’attrapa et l’emmena dans un coin du couloir où il n’y avait personne.

 

- Comment ça un bouche-trou, demanda-t-il.

 

- Je n’suis pas à ta disposition Kogai, s’énerva la brune. Ce n’est pas parce que tu n’vois pas ‘‘Vanessa’’, que je vais être disponible.

 

- Pourquoi tu le prend comme ça ?

 

- Et tu voudrais que j’le prenne comment, s’exclama Tamaki. Ça fait plus d’une semaine que tu m’ignore. On ne fait même plus le trajet du lycée ensemble. On fait plus rien !

Tu passes tout ton temps libre avec ta copine.

 

- Mais c’est normal, je sors avec elle. Et puis toi aussi tu passes du temps avec Hiro, s’exclama-t-il à son tour. Est-ce que j’en fait tout un plat ?!

 

- Tu te fout de moi là ! La dernière fois tu l’a frappé parce qu’il m’a appelée Neko-Neko.

 

- Et tu ne m’en a pas empêcher il me semble, répondit-il en haussant la voix. Tu m’a même encouragé à ne pas y aller trop fort.

 

- Figure toi qu’on a failli rompre à cause de ça. Il m’a même demandé de choi…, commença-t-elle avant de s’interrompre.

 

- Vas-y, finis ta phrase, s’énerva Kogai. Qu’est-ce qu’il t’a demandé ? D’arrêter de me voir ? C’est pour ça que tu m’évites ?

 

N’y tenant plus, elle le gifla. Pas une claque de d’habitude, celle qu’elle lui donnait quand il disait n’importe quoi. Une claque remplie de haine.

Elle se retourna, les larmes aux yeux et partit rejoindre les autres le temps de la récréation.

Kogai, quand à lui, resta planté là en se tenant la joue. Elle n’y était pas aller de main morte. En même temps, il l’avait cherché. Il se demandait même si il n’avait pas fait exprès de l’énerver. Vanessa lui avait rapportée qu’elle n’appréciait pas trop la complicité qu’il entretenait avec Tamaki. Peut-être qu’involontairement, il avait créer cette dispute pour avoir une bonne raison de s’éloigner de son amie. Il baissa la tête et soupira.

 

- Merde, fut le seul mot qu’il trouva à dire.

 

                                                          *

 

Des pas rapides se faisaient entendre. Comme une victime voulant à tout pris échapper à son agresseur. L’homme, vêtu d’une veste noire à capuche, courrait sans relâche à travers ces rues où peu de gens passaient. Et pour cause. Le ciel s’était assombris d’un seul coup et un violent orage avait éclaté avec pour compagnie, une pluie torrentielle qui s’abattait sur la ville. L’homme marcha une fois de plus dans une flaque d’eau et tourna dans une petite ruelle.

 

- Tourne à gauche Tsukimi.

 

La jeune femme s’exécuta. Ses écouteurs dans ses oreilles, elle suivait les directives de Den’ qui, à travers son ordinateur, pouvait voir dans quelle direction allait l’homme que son amie poursuivait. Il n’était pas fier de ce qu’il faisait. Il savait qu’il allait être complice de quelque chose de terrible. Aussi, il décida de couper la conversation avec Tsukimi, prétextant un double appel, et appela une autre personne.

 

- Den’, appela Tsukimi. Ne coupe pas la…

 

Trop tard, il avait raccroché. Heureusement, elle avait toujours sa proie en ligne de mire et le bruit de pas dans les flaques d’eau signalait la position de cette même proie.

 

- Bordel qu’est-ce qu’il court vite, jura-t-elle en ayant peur de perdre sa trace.

 

Elle s’était préparée durant trois longues années, elle n’allait pas échouer maintenant.

 

- C’est bon Tsukimi, j’suis là.

 

- Pas trop tôt. T’as appelé qui ?

 

- C’était mon frère. Il voulait savoir où j’étais.

 

- Et bien tu diras à Shosuke que tu seras un peu occuper toute la journée.

 

- Tourne à droite au bout de la ruelle.

 

Une fois de plus elle fit ce que lui avait dit l’informaticien. Malheureusement, au bout de quelques minutes de courses poursuites, elle se retrouva à choisir entre deux ruelles. Elle savait qu’une de ces dernières menait à une impasse, et elle espérait que sa proie ait eue la mauvaise idée de choisir le chemin de gauche.

 

- Quelle direction Den’ ?

 

Le pauvre garçon ne savait pas quoi faire. Mentir, au risque de se faire détester par la femme qu’il aimait secrètement et de laisser un meurtrier en liberté, ou dire la vérité, et être le complice d’une future assassin qui se retrouverait certainement derrière les barreaux, et lui avec.

 

- … Prend à droite, dit-il après hésitation.

 

Le tonnerre gronda et un éclair déchira la ciel. Tsukimi se dirigea vers le chemin de gauche, d’un pas lent et sûre d’elle.

 

- Qu’est-ce que tu fais Tsukimi ? J’ai dis à droite.

 

- Tu mens. Depuis le début, tu n’as pas hésité une seule fois. Et là, si.

 

S’apprêtant à répliquer, le jeune homme n’entendit plus rien. Tsukimi avait coupée la conversation.

 

- Et merde, jura-t-il en espérant que le renfort qu’il avait appelé quelques minutes plus tôt arriverait à temps.

 

De son côté, Tsukimi avançait toujours d’un pas extrêmement lent, digne de son cousin. Elle arriva enfin au bout de l’impasse, au bout de sa vengeance.

 

- N’a… n’approche pas, bégaya la victime.

 

- Ferme-là, répondit la jeune femme le plus tranquillement du monde.

 

- Qu’est-ce que tu m’veux, demanda l’homme d’une vingtaine d’années, les larmes aux yeux.

 

- Ce que j’veux ? Je veux que tu payes pour ce que tu as fait.

 

- Quoi, demanda l’homme brun, sans comprendre.

 

Elle passa une main dans son pantalon et en sortit un pistolet.

 

- Et là, ça te reviens, demanda-t-elle en pointant le revolver dans la direction de la victime.

 

- Je te jure que je n’comprend rien, répondit l’homme en mettant ses mains devant son visage.

 

- Si j’te dis, Keiko, grande, longs cheveux blonds, yeux noirs, chef des Shining Fire.

 

Le brun se mit à trembler en entendant la description mais surtout le nom de la jeune fille. Bien sûr qu’il n’avait pas oublié.

 

- Ca y’est ? La mémoire te reviens ?

 

Pour toute réponse, il se mit à sangloter.

 

- J’t’ai posée une question, s’écria-t-elle, sentant l’énervement pointer le bout de son nez.

 

- Oui, je m’en souviens, s’exclama-t-il en se relevant. Mais c’était un accident !

 

- Un accident, répéta-t-elle doucement. Est-ce que tu te foutrais de moi par hasard ?

 

- Pas du tout, je…

 

- Tu la ferme j’ai dit, coupa-t-elle en criant. Quand vous l’avez tabassée et tirée dessus toi et ton pote, c’était un accident ça aussi ?

 

- Je… c’est lui qui avait tirée. Pas moi, j’te l’jure.

 

- Tu mets tout sur le dos de ton pote alors qu’il va passer le restant de ses jours en prison ? Ce n’est pas très sympa.

 

- Laisse moi partir, j’t’en supplie, continua le brun en se mettant à genoux. Je voulais pas faire ça.

 

- Pourquoi tu l’a fait alors, demanda Tsukimi, la voix toujours aussi froide.

 

- Elle… Keiko nous devait du fric, beaucoup de fric. Et elle refusait de nous payer. On a attendu qu’elle soit seule pour lui parler mais elle nous a dit d’aller nous faire foutre, que nous n’aurions jamais l’argent. Notre patron nous avait demandé de la tuer si elle refusait de payer.

 

- Et vous comme des bons chiens vous avez obéis, conclue la femme.

 

- C’est ça, répondit le jeune homme toujours en pleurs.

 

Pensant que Tsukimi ne ferait plus rien, le brun se releva et s’apprêta à partir. Mais à peine avait-il fait un pas que la jeune femme s’exclama :

 

- Tu comptes aller quelque part ?

 

- Euh… bah je pensais que…

 

- Que j’allais laissée tomber juste parce que tu t’es justifié, rigola-t-elle. A genoux !

 

- S’il te plaît, supplia-t-il. Je suis désolé. Je regrette sincèrement.

 

- Regretter ne suffira pas à nous rendre Keiko.

 

- Mais j’ai changé. J’ai un travail maintenant. Et pense à ma famille.

 

Un éclair jailli dans le ciel au moment où Tsukimi explosa.

 

- Et elle, elle n’en avait pas une famille ?! Elle n’avait pas de parents ?! Pas de frère ou de sœur ?!

 

- J’en sais rien, pleura le brun. J’en sais rien.

 

- Dommage pour toi. Des tas de gens l’aimait, mais tu nous l’a pris, termina la jeune femme en chargeant le flingue.

 

Collant son front contre le sol mouillé, le jeune homme savait qu’il allait mourir, qu’il n’y aurait aucun espoir. Pourtant, au moment où Tsukimi allait tirer, un blond passa par-dessus le mur de l’impasse et se positionna devant l’homme à genoux.

 

- Arrête Tsukimi, s’écria-t-il.

 

- Kuro’ ? Qu’est-ce que tu fout là ?!

 

- Je viens t’empêcher de faire une grosse bêtise.

 

- Bouge, répliqua-t-elle méchamment.

 

- Pas avant que tu m’ai donné ton arme.

 

- Tu sais que je suis capable de te tirer dessus, alors dégage !

 

Voyant que le blond ne se poussait pas, elle décida de lui montrer sa détermination. Un coup de feu partit et passa à quelques centimètres seulement de Kuro’ qui n’avait pas bougé. La victime elle, avait sursautée, son agresseur était vraiment prête à le tuer.

 

- Donne moi le gun, ordonna calmement Kuro’ en s’avançant.

 

- Approche pas, s’écria-t-elle la voix tremblante.

 

Mais le blond continuait d’avancer. Il savait que Tsukimi était incapable de lui tirer dessus. Il la fixait. Elle était toute tremblante et ses yeux étaient remplis de larmes.

Arrivant à sa hauteur, il posa sa main sur celle de Tsukimi alors qu’elle avait toujours le pistolet pointer sur sa proie.

 

- Tu n’es pas une meurtrière, murmura-t-il.

 

- Il l’a tuée, répondit-elle doucement. Il l’a tuée.

 

- Je sais. Mais en le tuant, tu deviendras aussi détestable que ce genre de personne.

 

Se saisissant du pistolet, il le rangea à l'arrière de son pantalon et enlaça Tsukimi. Cette dernière ne se retenait plus, ses larmes se mélangeant aux gouttes.

 

- Il l’a tuée.

 

Kuro’ passa une main dans les cheveux de la jeune femme, toujours dans ses bras, et ne sentit pas le brun s’approcher d’eux. S’apprêtant à prendre le flingue qui était derrière le pantalon du blond, Tsukimi ouvrit un œil à ce moment là et sortit un deuxième pistolet qui était soigneusement caché derrière son pantalon à elle et s’écria :

 

- Il l’a tuée !!

 

Une balle fusa au même moment que le tonnerre gronda, et du sang se déversa dans la petite ruelle.

 

                                                          *

 

Des coups de feu furent tirés au même instant mais dans un endroit bien différent. Adieu ruelle sombre et mouillée et bonjour endroit sec et rassurant d’habitude. Le lycée Sabara venait d’être victime d’une fusillade.

 

Voila. Le prochain chapitre sera la suite direct.

 

Plusieurs choses vont s'enchaîner dans les prochains chapitres avec, du sang, des renvois et des morts ( enfin ça c'est pas sûr, je vais voir ) :D

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Bon chapitre avec son suspens à la fin.

 

La relation entre Tamaki et Hiro semble s'être déjà rétabli, s'est aller vite, je trouve surtout que Tamaki ne comprend rien à ce que lui dit Hiro.

 

Cette dernière est en grand froid avec Kogai, en plus de ça. Je pense pas qu'ils vont se rétablir de si tôt.

 

Tsukimi finit par retrouver sa cible grâce à l'aide de Den. On apprend qu'elle cherchait à venger la mort de la soeur de Ryusuke, comme je le pensais c'était un proche et pour un règlement de compte, elle a ete tuée. Cependant Kuro qui est venu l'empêcher de commettre un meurtre, semble avoir échouer car soit c'est lui qui a été touché soit c'est le meurtrier.

 

Et la fin se termine sur un bon cliff, il semble que l'homme s'étant échapper de l'asile a fait une nouvelle victime, mais peut être que cette personne n'est pas morte. Enfin faut se demander qui est la victime ? Un élève, un prof, voire la proviseur.

 

Bref j'attends la suite.

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Salut voila la suite :D

 

Chapitre 29. Fusillade.

 

Des coups de feu furent tirés au même instant mais dans un endroit bien différent. Adieu ruelle sombre et mouillée et bonjour endroit sec et rassurant d’habitude. Le lycée Sabara venait d’être victime d’une fusillade.

 

Quelques minutes plus tôt, au lycée Sabara :

 

L’équipe de foot était réunie dans le gymnase et pour cause, le premier match du tournoi avait lieu dans deux jours. Daichi briefait les joueurs sur ce qu’il savait à propos de l’équipe adverse. Apparemment, le capitaine de l’autre équipe était un vantard sûr de lui qui n’avait peur de personne. Sana rigola suite à la description du capitaine. Ce n’était sûrement pas un type comme lui qui allait lui faire peur. De plus, s’étant entraînée comme une folle, elle n’allait pas renoncer maintenant. Elle tourna la tête pour regarder Kogai. Il n’avait pas l’air dans son assiette. En temps normal, il aurait fait une réflexion comme quoi ils allaient écraser cette équipe avec leur capitaine débile, mais là, rien.

 

- T’es avec nous Kogai, demanda la jeune fille.

 

- Hein… ouais j’suis là pourquoi ?

 

- Pour rien.

 

Mais Sana n’était pas dupe. Elle avait bien vue que depuis la récréation de la matinée, Tamaki et Kogai s’évitaient et ne se parlaient plus.

 

- Bon, s’exclama Daichi. On en aura certainement pour longtemps, alors ceux qui ont envie d’aller aux petit coin, qu’ils y aillent maintenant.

 

Sana, ainsi que quelques membres de l’équipe sortirent du gymnase pour rejoindre le lycée. Il ne restait que Kogai, Masato, deux défenseurs et des remplaçants, ainsi que le prof’, dans le gymnase.

 

                                                          *

 

La sonnerie ayant retentie, tout les élèves se dirigèrent vers la salle de leur prochain cours. Certains sortaient du lycée, d’autres y entraient. Malheureusement, trois hommes, dont personnes n’avaient fait attention, entrèrent dans le bâtiment. Étant à l’intercours, tout les élèves se bousculaient et les trois intrus purent se fondre dans la masse à leur guise. L’un des hommes, le sourire aux lèvres, sortit une arme de son pantalon et tira dans le tas, là où ils y avait le plus d’élèves. En entendant le coup de feu, les étudiants poussèrent des cris, terrorisés par ce qu’ils venaient d’entendre. A ce moment, ce n’était plus des bousculades pour se rendre en classe qu’on pouvait voir. Tout les élèves se poussaient pour sortir du bâtiment, alors que la directrice, à l’aide de son micro, leur ordonnait de se réfugier dans les salles munies d’un verrou, expliquant bien qu’il ne s’agissait pas là d’un exercice.

S’enfermant seule dans une salle de classe, Sana soupira en repensant au pressentiment qu’elle avait eue le matin même. Elle alla directement se cacher derrière un bureau.

 

- Je savais que j’aurais due rester chez moi, souffla-t-elle en se balançant d’avant en arrière.

 

                                                          *

 

Malgré l'orage et la pluie battante, Kogai et Masato s’étaient précipités dehors en entendant le bruit d’une arme à feu. Voyant les élèves courir vers le gymnase pour se mettre à l’abri, le cœur du brun rata un battement. Il avait vu plusieurs personnes qu’il connaissait s’abriter à l’intérieur mais aucune trace de Tamaki. S’il lui était arrivée quelque chose, sûr qu’il s’en voudrait toute sa vie. La dernière fois qu’ils s’étaient parlés, c’était pour se disputer, mais cette fois, cela avait été une vraie dispute.

 

- Kogai, appela une blonde en arrivant.

 

- Vani’, tu n’as rien, ça va ?

 

- Je vais bien oui. Mais il y a un taré qui se balade dans le lycée.

 

Kogai acquiesça et vit Miko arriver en courant, accompagnée de Kazumi.

 

- Kogai, sanglota Miko.

 

- Qu’est-ce qui se passe, demanda le brun craignant le pire.

 

- On… on ét… Tamaki…

 

La pauvre blonde n’arrivait pas à aligner deux mots tant les larmes coulaient à flots, se mélangeant aux gouttes de pluie.

 

- Elle était avec Tamaki quand le malade a tiré. Elle l’a perdue en chemin, répondit calmement Kazumi.

 

- Quoi, s’exclama Kogai. Tu veux dire que Tamaki est encore à l’intérieur ?!

 

Les deux blondes hochèrent la tête alors que Vanessa fronçait les sourcils. Elle savait très bien ce que comptait faire Kogai.

 

- On devrait entrer dans le gymnase, dit-elle en regardant son petit ami.

 

Ce qu’elle vit la surpris. Le brun serrait les dents et ses yeux brillaient, comme si il voulait empêcher les larmes de couler. Il respirait de plus en plus en plus fort en regardant le lycée. Il n'entendait plus rien, ni les larmes de Miko, ni les supplications de Vanessa pour retourner à l'intérieur. Même la pluie ne semblait pas l'affecter.

 

- Au fait, reprit Kazumi. Masato n’était pas avec toi il y a deux minutes ?

 

Kogai sortit de ses pensées et regarda aux alentours. Le roux avait disparu sans que personnes ne s’en rendent compte.

 

- Eh vous quatre, appela Daichi. Rentrez dans le gymnase tout de suite.

 

Les trois filles ne se le firent pas redire deux fois, mais Kogai resta planté là.

 

- Dépêche toi Kogai, cria Vanessa déjà devant l’entrée du bâtiment.

 

Cependant, n’étant pas de cet avis, le brun couru en sens inverse et entra précipitamment dans le lycée sous les hurlements de sa petite amie.

 

                                                          *

 

Dans une des salles, Mme Takagi essayait de rassurer ses élèves, paniqués par les évènements.

 

- Ne faites aucun bruit, leur chuchota la prof’.

 

- Qu’est-ce qu’ils nous veulent, demanda une jeune fille en pleurant.

 

- Je n’en sais rien, soupira Takagi.

 

Cette dernière regarda le plafond. Elle avait bien une petite idée de ce qu’était venue chercher les trois malfrats.

 

- En tout cas, continua Jiro. Vous pouvez être sûr que mon père sera mis au courant de cette histoire. Et croyez-moi, il ne va pas laisser ça là.

 

Daito se leva brusquement et attrapa le fils de riche par le col.

 

- Qu’est-ce qu’on en a à faire, s’exclama-t-il. Il y a sans doute des blessés, voir même des morts, et toi tu n’penses qu’à avertir ton père ?!

 

- Lâche-le Daito, intervint la prof’. Ce n’est pas le moment de se battre. Il vaut mieux rester calme.

 

Daito le lâcha en le poussant quand même et partit se rasseoir à côté de Ryusuke qui, jusque là, était resté le plus calme possible.

 

                                                          *

 

- Fouillez bien toutes les pièces, s’exclama l’homme qui semblait être le chef.

 

Il n’était pas très grand avec de courts cheveux noirs et des lunettes rondes lui donnant un air de psychopathe.

 

- Dis moi Marcus, on cherche quoi au juste ?

 

L’homme qui venait de parler était un grand brun. Il faisait aussi peur que son chef avec ses gros yeux et sa bouche en forme de ‘‘O’’, comme si elle faisait un bisou.

 

- On cherche plusieurs choses, répondit Marcus. La première, c’est une statuette.

 

- Une statuette, répéta le dernier homme, mesurant dans les 1 mètre 80. Il avait de longs cheveux noirs, attachés en queue de cheval, et des yeux tout aussi sombre.

 

- Oui. Un petit dragon d’or dont la valeur est plus qu’élevée.

 

Les deux acolytes se regardèrent. Bien qu’eux non plus n’étaient pas très équilibrés mentalement, faire tout ça pour une statuette en or leur semblait être du grand n’importe quoi. Mais évidemment, lorsqu’il s’agissait d’argent, ils n’hésiteraient pas à se salir les mains.

 

- Et les autres choses qu’on doit chercher, c’est quoi, demanda Naga, l’homme à la queue de cheval.

 

Pour toute réponse, Marcus leur tendit des photos. Sept personnes étaient représentées dessus. Les deux larbins se regardèrent, ne comprenant pas où leur chef voulait en venir.

 

- Si vous croisés une de ces personnes, supprimez-les, leur dit froidement Marcus.

 

Les deux autres acquiescèrent en souriant. Tout ça allait finir dans un bain de sang.

 

                                                          *

 

Arpentant le lycée à la recherche de sa meilleure amie, Masato regardait bien partout où il allait. Ne sachant pas combien étaient les agresseurs, il faisait le moins de bruit possible tout en écoutant aux portes. Arrivé à un croisement, il s’arrêta net en entendant des pas précipités. Soufflant pour se donner du courage, il serra la grosse pierre qu’il avait ramassé avant d’entrer dans le lycée et sortit de sa cachette en levant la main contenant le gros caillou.

 

- Prend ça, s’écria-t-il.

 

- Stop Masato, répliqua l’autre homme en voyant son ami.

 

- Kogai, s’exclama le roux.

 

- Chuuuut espèce de crétin, répondit le brun en mettant sa main sur la bouche de Masato.

 

- Qu’est-ce que tu fais là ?

 

- Tamaki n’est pas sortit du lycée. Et apparemment, Ryusuke et Daito non plus.

 

- Sana est aussi à l’intérieur, chuchota Masato.

 

- Ouais je sais. T’as trouvé personne ?

 

- Nan. Aucune trace ni des prof’, ni des malades qui sont là.

 

- Qu’est-ce qu’on fait ? On reste ensemble ou on se sépare ?

 

- J’suis désolé Kogai mais j’vais chercher Sana. Toi, occupe toi de Tamaki et des autres.

 

- Ok, si tu trouves quelqu’un, envois-moi un message, même si c’est les tarés.

 

- Pas d’problèmes, répondit Masato, déterminé.

 

S’apprêtant à aller chacun de leur côté, les deux garçons s’arrêtèrent subitement.

 

- Fais gaffe à toi Kogai.

 

- T’inquiètes Masato, souria le brun.

 

- Tu sais, j’te l’ai jamais dit mais t’es comme un frère pour moi, avoua le roux.

 

- Arrête, ria nerveusement Kogai. Tu parles comme si on allait mourir. On va trouver les autres, qui iront bien aussi, et on va sortir de ce lycée tous ensemble ok ?

 

- Si tu l’dis.

 

- Euh… pendant qu’on en est aux aveux, c’est moi qui ai mangé le gâteau que t’as acheté la dernière fois.

 

- Oh, j’en étais sûr, s’exclama le roux. T’as de la chance qu’on soit dans cette situation, sinon j’t’aurais tout fait revomir.

 

Ils rigolèrent et partirent pour de bon cette fois.

 

                                                          *

 

Assise depuis plusieurs minutes déjà, Miko n’avait pas décrochée un mot. Kazumi s’en inquiétait, son amie d’habitude si bavarde, était aussi muette qu’un mur.

 

- Ca ne va pas Miko, demanda-t-elle.

 

- Bien sûr que non ça ne va pas, sanglota la blonde. J’ai laissée Tamaki toute seule.

 

- Tu n'as rien à te reprocher, rassura Kazumi.

 

- J’étais avec elle quand le malade a tirée. Mais j’ai eue peur et j’me suis enfuie sans regarder si elle me suivais.

 

- Tu as pris peur, c’est normal. Quelques fois, quand on est pris de panique, on agis avant de penser à ce qu’on fait.

 

- Comment tu peux être aussi calme, demanda Miko entre deux sanglots.

 

- Tu sais, quand on a subit ce que j’ai vécue, on a plus peur de grand-chose, souria tristement Kazumi.

 

- Vraiment ?

 

- Oui. Ne t’inquiètes pas, ils vont revenir, continua Kazumi en passant un bras par-dessus l’épaule de son amie.

 

Miko cessa de pleurer. C’était dingue ce truc qu’avait Kazumi pour la réconforter. Elle qui n’avait jamais eue de frères ou de sœurs avait quand même l’impression de savoir ce que c’était. Kazumi l’impressionnait toujours autant. Sa gentillesse, son courage, son calme dans les moments difficiles, elle avait tout d’une adulte. Miko se serra un peu plus contre son amie, contre la grande sœur qu’elle n’avait jamais eue.

 

                                                          *

 

Dans la salle de Mme Takagi, les élèves tentaient de discuter pou ne pas penser à ce qu’il pourrait leur arriver.

 

- Chuuut, s’exclama soudainement Ryusuke qui était resté près de la porte. Quelqu’un approche.

 

Le cœur battant, les étudiants allèrent se mettre tout au fond de la classe, se préparant au pire.

La clenche s’abaissa, signe que quelqu’un voulait entrer. Heureusement qu’ils avaient placés une chaise en dessous de cette dernière. Cela n’arrêta cependant pas la personne derrière la porte, puisque, suite à un énorme coup de pied, celle-ci s’ouvrit à la volée sur le sourire de la mystérieuse personne.

 

                                                          *

 

Le cœur battant tout aussi rapidement, Sana essayait de ne pas penser à la terrible journée que lui rappelait vaguement celle-ci.

 

- Tout va bien se passer, lui dit une voix masculine.

 

- Je veux pas revivre ça, murmura-t-elle.

 

Elle tourna la tête et vit la poignée se tourner. Il y avait certes, un verrou, mais cela n’empêcha pas la personne de rentrer par ses propres moyens. Le verrou venait de céder après un coup tiré dessus.

 

                                                          *

 

Regardant aux alentours, l’homme se dirigea vers la prochaine porte à ouvrir. Les premières n’avait rien apporter, personne ne se trouvant à l’intérieur. Abaissant la clenche, l’homme remarqua que cette dernière était verrouillée. Il recula, prêt à enfoncer la porte mais ce qu’il vit le stoppa dans son élan. Du sang était sur le sol. Il fronça les sourcils, concentra toute sa force dans son pied et défonça la porte, faisant sursauter la personne, cachée derrière le bureau du professeur.

 

Voila, dans le prochain chapitre, on saura qui sont les trois personnes qui sont entrées dans chacune des pièces et on aura peut-être un retour sur Tsukimi  ;)

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Bonne suite !

 

Alors l'école se trouve être pris dans une fusillade, moi qui m'attendais plutôt à un règlement personnel, la fusillade n'est pas plus mal.

 

La panique se propage dans tout le lycée, bons nombres d'élèves se réfugient dans les salles, Kazumi et Miko sont à l'abri pour le moment. Mais la proviseure attend quoi pour appeller la police ?

 

Kogai et Masato vont jouer les héros, ils arrivent même à rire dans une telle situation, c'était pas le meilleur moment. Enfin je pense que l'un des deux ressortira blesser.

 

Sana avait ressenti ce danger depuis bien longtemps, est ce l'esprit de son meilleur amis disparu qui l'a averti ? Lol. En tout cas un des bandits semble être entrer dans la salle où elle se cache, comme celle où se trouve Ryusuke, mais je pense que pour eux ce n'est pas un bandit et pour la dernière personne sait Kogai qui tombe sur Takumi blessée.

 

Tagaki sait pourquoi ces bandits sont là pour récupérer une statuette qu'elle a dû volé ? Mais autre cette statuette, ils sont venus tuer 7 élèves, il faut voir pour quels raisons 7 élèves se retrouvent être la cible de malfrats. Ce sont peut être des élèves n'ayant pas payer un dealer, je pense.

 

J'attends la suite.

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T'inquiètes Kyojin, la police a bien été prévenue, c'est juste que j'avais décidée de la mettre dans ce chapitre là.

 

And the chapter 30 is here  :)

 

Chapitre 30. Prise d’otages.

 

Police, journalistes, chaînes de télévisions, ces personnes n’avaient pas perdue une seconde pour se rendre au lycée Sabara. Malgré l’orage, tous étaient dehors, attendant des nouvelles de ceux étant encore à l’intérieur. Quelques journalistes étaient entrés dans le gymnase, dans l’espoir de récolter quelques informations sur les agresseurs qui leur feraient sûrement faire la Une des journaux.

 

- Cherchez les élèves qui semblent le plus bouleversés, ordonna une femme brune. Plus c’est émouvant, plus c’est vendeur.

 

Le caméraman filma tout les étudiants présents dans le gymnase et son attention se tourna vers Miko, toujours en pleurs. Kazumi, ayant perçue les attentions de l’homme à la caméra, fronça les sourcils et attrapa son amie par le bras.

 

- On devrait aller prendre l’air, rajouta-t-elle en tirant Miko.

 

- Mais, il pleut dehors, répondit la blonde.

 

- Peut-être, mais si tu restes là, tu vas devoir répondre à un tas de questions.

 

Miko tourna la tête et vit en effet la journaliste se rapprocher d’elles.

 

- J’te suis, continua-t-elle.

 

Kazumi lui souria gentiment et la tira dehors. La pluie continuait de s’abattre sur la ville, mais la jeune fille trouva, non sans mal, la personne qu’elle cherchait.

Mizura était en train de discuter avec un policier lorsqu’elle croisa le regard de Kazumi.

 

- Excusez-moi un instant, dit-elle à l’adresse du flic.

 

Elle commença à se diriger vers les deux blondes et Kazumi ordonna à Miko de l’attendre sans bouger.

 

- Il y a un problème Kazumi, demanda la principale à voix basse.

 

- Oui, je n’peux pas rester ici, répondit la blonde sur le même ton.

 

Mizura regarda autour d’elle. Les forces de l’ordres, les journalistes, elle aussi n’aimait pas cela.

 

- Je pense comprendre pourquoi, souria-t-elle tristement.

 

Kazumi regarda la femme devant elle, étonnée. Comment sa principale pouvait comprendre quoi que soit ? Elle n’avait probablement jamais vécue ce qu’elle-même avait due vivre.

 

- Tu sais Kazumi, reprit Mizura en tournant le dos à la jeune fille. Toi et moi, je n’pense pas que nous soyons si différentes que cela.

 

Cette dernière phrase suffit à Kazumi pour rester sur place une bonne quinzaines de secondes. Que voulait dire Mizura par ‘‘pas si différentes que cela’’ ?

Les protestations de Miko la sortirent cependant bien vite de ses pensées.

 

- Eh, laissez-la tranquille, cria Kazumi, faisant tourner l’attention sur elle.

 

- Bill, fais-moi un gros plan sur la fille qui arrive, ordonna une jeune femme, un micro à la main.

 

Kazumi arriva comme une furie prête à tout faire exploser.

 

- Mademoiselle, pouvez-vous nous dire ce que vous ressentez face à ce qui arrive, s’empressa de demander la journaliste.

 

Malheureusement pour cette dernière, la blonde, qui n’était pas vraiment d’humeur, attrapa la caméra et la balança par terre, sous le regard surpris de l’homme tenant l’objet qui ne s’était pas vraiment attendu à cette réaction.

 

- Laissez nous tranquille, menaça Kazumi en emmenant Miko avec elle.

 

                                                          *

 

Sana de son côté, s’était arrêtée de respirer en entendant le coup de feu tiré dans la porte. Le cœur battant à tout rompre, elle n’osait même pas bouger le petit doigt tant elle angoissait de se faire repérer.

 

- Si il y a quelqu’un ici, qu’il se montre maintenant, rigola Kakei, l’homme à la bouche étrange.

 

Sana ferma les yeux et pria pour que l’homme s’en aille. Malheureusement, la chance ne devait pas être de son côté car elle eut une grosse envie d’éternuer. Tentant de se retenir vainement, elle émit un petit bruit et se maudit intérieurement. Kakei souria et se dirigea en provenance du bruit.

 

- Lève toi, menaça-t-il en pointant son arme sur Sana.

 

Cette dernière, le regard mauvais, fit ce que lui avait dit le ravisseur tout en regardant l’arme pointée en sa direction.

 

- Il me semble que j’avais demandé à toutes les personnes de cette pièce de se montrer, plaisanta-t-il, dévoilant des dents plus que jaune.

 

- Il me semble que vous ne devez pas connaître les brosses à dents, répondit Sana, un petit sourire sur le visage.

 

Non, elle n’avait pas peur de mourir. Elle aurait certes, préférée que ce type ne la remarque pas, mais c’était trop tard, il l’avait vue et elle allait certainement y passer. Tout le monde était soit dehors, soit enfermé dans les salles. Nul doute que personne ne viendrait à son secours.

 

- Avant de te tuer, continua Kakei. J’aurais une question à te poser.

 

Sana le regarda. Il avait bel et bien l’intention de la tuer.

L’homme sortit les photos de sa poche et en montra quelques une à la jeune fille.

 

- Connais-tu une de ces personnes ?

 

Sana écarquilla les yeux. Qu’est-ce qu’il leur voulait ?

 

- Au vu de ta réaction, j’en déduit que tu les connaît, souria-t-il.

 

- Nan, aucune idée, assura-t-elle. Qui c’est ?

 

- Tu veux faire la maligne, répondit Kakei après un petit rire. Très bien. Si tu ne les connaît pas, tu n’me sera d’aucune utilité.

 

Le pistolet à seulement quelques centimètres de son front, Sana regarda avec haine l’homme se tenant devant elle, attendant le coup fatal.

 

                                                          *

 

Daito se tenait derrière la porte, prêt à assommer la personne qui venait de défoncer cette dernière.

Un jeune homme apparut, le sourire aux lèvres.

 

- Ryusuke, t’es là, s’exclama-t-il en refermant la porte.

 

- Masato ? Qu’est-ce que tu fais là ?

 

- J’suis venu chercher Sana. Où est Daito ?

 

- Ici, répondit ce dernier en sortant de sa cachette.

 

Masato souria. Presque tout le monde était sauf. Il ne manquait plus que des nouvelles de Tamaki et Sana.

 

- Tu sais où est Kazumi, demanda Ryusuke.

 

- Ouais, elle est dehors avec Miko.

 

- Elles vont bien, demanda Daito.

 

- Kazumi, ça à l’air d’aller. Mais Miko, elle était carrément en pleurs.

 

- Et Tamaki, continua le plus âgé.

 

- Elle est toujours dans le lycée. Kogai est parti la chercher.

 

- Masato, appela Takagi qui, jusque là, était restée en retrait. Tu sais combien sont les agresseurs ?

 

Le jeune homme secoua négativement la tête tout en haussant les épaules.

 

- Bon, c’est pas tout ça, mais moi j’y vais.

 

- Attend, tu vas où comme ça, demanda Ryusuke en attrapant son ami par le bras.

 

- J’vais trouver Sana et la sortir de là, répondit le roux, le regard déterminé.

 

- Tu risques de t’faire tuer, répliqua l’endormi.

 

- Tu crois que j’y est pas pensé en entrant dans le lycée ? Sana est en danger et sûrement toute seule ! J’vais pas attendre sans rien faire !

 

- La police va faire quelque chose, tenta de convaincre Ryusuke.

 

- Arrête, s’exclama Masato. Tu les voit là ?! Ils sont dans le lycée ?

 

- Ils préparent sûrement un plan pour contacter les fous qui ont fait ça.

 

- Peut-être, mais vu le temps qu’ils mettent, on aura tous le temps d’y passer.

 

- Ca suffit Masato, intervint Takagi. C’est moi la responsable et je t’ordonne de rester ici. Je ne permettrais aucune victime.

 

Masato la regarda méchamment.

 

- Je vous préviens, menaça-t-il. Si il arrive quelque chose à Sana, j’vous en tiendrait pour responsable.

 

Mme Takagi ignora le jeune homme et sortit son portable pour envoyer un message.

 

                                                          *

 

Tamaki sursauta en entendant la porte s’ouvrir brusquement. Le bureau du professeur, étant à l’exact opposé de la porte d’entrée, elle put entendre les pas lents de la personne venant d’entrer dans la salle. Plus l’inconnu s’approchait, et plus la respiration de la jeune fille était saccadée.

L’homme suivait les quelques traces de sang qui se trouvaient sur le sol. Il regarda au loin et vit que les marques de liquide rouge s’arrêtaient au grand bureau au fond de la classe. Il se mit à marcher de plus en plus vite, tout en restant sur ses gardes, et atteignit le grand meuble.

Tamaki avait bien perçue que l’inconnue avait pressé le pas, aussi, le corps tremblant, elle rapprocha sa seule jambe valide jusqu’à son visage et mit sa tête dans le creux de ses bras.

 

- Tamaki, s’exclama la personne en s’agenouillant auprès de la brune.

 

- Kogai, murmura-t-elle les yeux rougit par les larmes.

 

- Merde, t’es blessée, lui dit-il en avisant sa jambe.

 

- J’me suis pris une balle je crois. J’ai réussie à me traîner jusqu’ici mais j’avais trop mal pour continuer.

 

Le jeune homme souffla. Cela aurait pu être pire, la balle aurait pu toucher un endroit beaucoup plus dangereux pour son amie.

 

- Bon, j’reviens. Je vais barricader la porte et après on s’occupera de ta jambe.

 

La jeune fille acquiesça et regarda Kogai s’éloigner.

 

                                                          *

 

La pluie, toujours aussi torrentielle, s’abattait en continue dans la ruelle sombre. Tout était calme, comme si personne ne se trouvait dans cette petite rue. Pourtant, on pouvait voir d’un côté la fumée du pistolet qui venait juste d’être utilisé. La personne en possession de l’arme était toujours dans les bras d’un homme, le bras tendu et le regard aussi haineux que celui de sa tante.

Kuro’ lui, s’était brusquement retourné en entendant le coup de feu alors que la jeune femme glissa discrètement une main dans le pantalon du blond pour attraper le deuxième pistolet.

 

- Tsukimi, souffla-t-il. Qu’est-ce que tu as fait ?

 

La respiration toujours aussi haletante, la jeune femme réussit tout de même à articuler quelques mots :

 

- Je… j’t’ai sauvée la vie.

 

Le dernier homme, à terre, ne cessait de gémir. Tsukimi ne l’avait pas abattue. Elle s’était contentée de lui tirer dans l’épaule droite, l’empêchant de se saisir du pistolet que Kuro’ lui avait pris quelques minutes plus tôt.

La jeune femme se dirigea lentement vers l’homme qui lui avait pris sa cousine. Se dressant de toute sa hauteur, elle lui adressa le regard le plus froid dont elle pouvait faire preuve.

 

- Pour qui tu travaillais, demanda-t-elle d’une voix glacée.

 

- Je… je ne peux pas, répondit-il en se tenant l’épaule.

 

Tsukimi plissa les yeux et pointa son gun au dessus de la tête du brun.

 

- Tu n’peux pas, redemanda-t-elle. Tu en es sûr ?

 

- J’te l’jure. Si je parle, je suis mort.

 

- Et si tu n’parles pas, tu es mort aussi.

 

- Tsukimi…, tenta Kuro’.

 

En entendant son nom, elle sortit le deuxième pistolet et le pointa vers Kuro’, sans lui jeter un seul regard.

 

- Tu la ferme Kuro’, menaça-t-elle. C’est entre cet enfoiré et moi.

 

Le jeune blond ne prononça pas un mot de plus, voyant dans quel état était la jeune femme.

 

- Le nom… de ton patron, réitéra-t-elle.

 

Le brun ferma fortement ses yeux, se confortant dans son mutisme. Il ne pouvait pas.

 

- Très bien, continua Tsukimi.

 

Une autre balle fusa, cette fois-ci dans le bras gauche de l’homme à terre. Un cri déchirant sorti de sa bouche tant la douleur était atroce.

 

- J’attend, reprit-elle.

 

- C’est… on l’appelle Savil. Je connais pas son vrai nom, gémissait-il.

 

- Et où on peut l’trouver ?

 

- J’en sais rien.

 

- Tu veux que tes jambes subissent le même sort que tes bras, demanda froidement Tsukimi.

 

Le visage transpirant, tant la douleur était insupportable, l’homme avoua :

 

- Il vit dans les hauteurs, près du petit lac pollué.

 

- T’en es sûr ?

 

- C’est-ce qu’on m’a dit. Tu pourrais appeler une ambulance maintenant, quémanda-t-il.

 

- Va te faire foutre, lui répondit-elle.

 

Sur cette dernière phrase, elle tourna les talons et couru en sens inverse, non sans bousculer au passage le pauvre Kuro’ qui lui, était resté à regarder la victime à terre.

 

- S’il te plait… une ambulance.

 

Le blond soupira et sortit son portable. Il raccrocha quelques minutes après et fixa le brun.

 

- Merci. Merci beaucoup.

 

- Cesse de me remercier, répondit Kuro’. Si je fais ça, c’est uniquement pour ne pas qu’elle ait un mort sur la conscience. Je n’veux pas qu’elle devienne une meurtrière.

 

- Parce que tu crois qu’elle va lui faire quoi à Savil ?

 

- Rien du tout. Elle n’aura rien le temps de lui faire.

 

- Qu’est-ce que tu veux dire ?

 

- Qu’à mon avis tu ferais mieux de ne pas être sur son chemin. La prochaine fois, je n’serais peut-être pas là.

 

Entendant les ambulances arriver, Kuro’ se retourna et partit à toute vitesse de cette ruelle dont il ne remettrait pas les pieds de sitôt.

 

                                                          * 

 

S’apprêtant à tirer, Kakei avisa la fenêtre et vit plusieurs voitures de police.

 

- Et merde, jura-t-il en sortant son portable.

 

Composant un numéro, il attendit que son interlocuteur réponde.

 

- Allo Marcus. T’as vu tout les flics qu’il y a dehors ? Qu’est-ce qu’on fait ?

 

- Ca dépend. T’as des otages avec toi ?

 

- Ouais, j’ai une fille.

 

- Alors on change rien. Tu vas les appeler et tu leur dit que s’ils tentent de rentrer, tu la bute.

 

- Compris.

 

Après avoir raccroché, Kakei souria à Sana et appela la police.

 

                                                          *

 

- Et merde, s’écria M. Omura. On change de plan. Ils ont une otage.

 

- Comment ça ‘‘ils ont’’, s’exclama Mizura. Ils sont plusieurs ?

 

- Apparemment oui, soupira Yoichi.

 

- Et… qui est retenue en otage ?

 

- C’est Sana Noguse, l’amie de mon fils.

 

- Qu’est-ce que vous allez faire ?

 

- Pour l’instant rien. Ils menacent de s’en prendre à elle si on tente quoi que ce soit.

 

- Putain, souffla Mizura tandis qu’elle recevait un message indiquant ‘‘Je crois que le malade est là pour la statuette’’.

 

La principale faillit en faire tomber son portable. C’était donc pour ça que ces tarés étaient venus dans le lycée.

 

- Un problème Mme la principale, demanda M. Omura.

 

- Euh… non, aucun. Je… je dois passer un coup de fil. Excusez-moi.

 

Elle s’éloigna en direction du gymnase sous le regard suspicieux de Yoichi.

 

                                                          *

 

- Mais c’est pas vrai, s’exclama Masato. Qu’est-ce qu’il fout ton père Ryusuke ?

 

- Ca sert à rien de t’énerver, lui répondit ce dernier. Il a sûrement une bonne raison de pas faire entrer les flics dans le lycée.

 

- J’aimerais bien la connaître la raison !

 

- Ils détiennent une personne, coupa Takagi.

 

- Quoi, s’écria le roux. On sait qui c’est ?

 

Haruna préférait ne pas dire à Masato que cette fameuse personne était Sana. Elle était sûre que le jeune homme tenterait quelque chose de complètement idiot. Aussi, elle opta donc pour le mensonge.

 

- Nan, on ne sait pas.

 

- Attendez une minute Mme Takagi, reprit Daito. Ils sont combien ?

 

- On ne sait pas non plus. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont plusieurs.

 

Un coup de feu retentit dans la porte, faisant sauter la chaise que Masato avait pris soin de replacer sous la clenche. Les élèves, ainsi que la prof’, sursautèrent en entendant le bruit de la balle. Ce qui était sûr, c’est que cette fois-ci, la personne qui entrerait ne serait pas un étudiant. Et ils avaient vu juste. Un pistolet en direction du petit groupe, l’homme entré dans la pièce souria sadiquement en voyant la peur sur le visage des adolescents.

 

- Tiens, tiens, je m’disais bien avoir entendu des voix.

 

Passant son regard sur tout les élèves, ses yeux se posèrent finalement sur la seule adulte présente.

 

- Quelle chance, s’exclama-t-il. Haruna Takagi, comme on s’retrouve.

 

La mâchoire serrée et les sourcils froncés, la prof’ de français fixait l’homme qu’elle aurait préférée ne jamais revoir.

 

Dans le prochain, un p'tit retour sur Tamaki et Kogai, je les ai un peu délaissés 9_9

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Bon chapitre.

 

Comme prévu mes pronostiques étaient bons. Kogai tombe sur Takumi blessée à la jambe ça aurait pû être pire, au moins elle est sous la protection de son chevalier et cette épreuve les liera encore plus.

Masato lui entre dans la salle où se trouve Ryusuke and co, ce dernier a voulu jouer les héros mais on a su le résonner.

Sana est dans la pire situation en ayant le bandit qui l'a retient en otage.

 

Kazumi étant plus forte mentalement que Miko la protège et prend soin d'elle. Elle envoie les journalistes et les camérans bouler. Mme Mizura devient plus intriguante, elle et la prof Takagi semble être derrière des manigances lier à cette statuette et ils sont la cible des bandits, elles ont dû volé cette statuette à un parrain de la mafia pour la revendre et donner l'argent aux pauvres lol.

 

Tsukimi a sauvé Kuro du tueur de sa cousine et a pu obtenir des informations sur le chef de ce dernier. Une grande haine l'habite.

 

J'attends la suite.

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Ohayo voila le chap' 31 :)

 

Chapitre 31. Nerfs à vifs.

 

 

- Quelle chance, s’exclama-t-il. Haruna Takagi, comme on s’retrouve.

 

La mâchoire serrée et les sourcils froncés, la prof’ de français fixait l’homme qu’elle aurait préférée ne jamais revoir.

 

- Marcus Cottel, répondit-elle en serrant les dents.

 

- Tu m’flatte, souria l’homme en secouant son arme. Je n’pensais pas que tu te souviendrais de moi.

 

- Vous connaissez ce type Mme Takagi, demanda Daito.

 

- Je…

 

La pauvre Haruna ne savait quoi répondre. Parler de tout ça reviendrait à faire un retour dans son passé, dans leur passé. Ces évènements tragique qu’elle tentait d’oublier mais qui resteraient à jamais gravés dans sa mémoire. Ces évènements que des enfants de son âge n’auraient jamais dû connaître. Elle ferma les yeux, et se revit, des années auparavant.

 

‘‘ Deux petites filles erraient dans un vieille immeuble abandonné. Les couloirs étaient sombres, les murs tagués, les carreaux des fenêtres cassés, ce bâtiment était vraiment délabré. L’humidité et la moisissure avaient commencée à attaquer les murs. D’ailleurs, l’odeur qui s’en dégageait était plus que nauséabonde. On aurait dit qu’une dizaines de putois avait été larguée à l’intérieur de l’immeuble.

Arrivant dans une petite pièce, en mauvais état également, la plus grande, âgée d’une dizaines d’années, fit s’asseoir la petite blondinette qui avait du mal à marcher, et s’éloigna quelques minutes. A peine fut elle assise sur le petit tabouret en bois, que celui-ci céda sous le poids, pourtant pas si lourd que ça, de la petite blonde. Cette dernière, ne bougeant pas d’un pouce, regarda le pied du tabouret rouler jusqu’à ses pieds et commença à avoir les yeux brillants.

La petite brune elle, était partie chercher le sceau qu’elle avait astucieusement accrochée à la fenêtre de façon à récolter l’eau de pluie. Rares étaient les jours où le soleil apparaissait, le sceau était donc remplis à moitié. Revenant dans l’autre pièce, elle regarda la petite fille aux yeux verts et accourue vers elle.

 

- Tu vas bien Haruna, demanda-t-elle précipitamment.

 

La petite blonde acquiesça, ne voulant pas inquiéter son aînée. Cependant, la plus grande n’était pas idiote. Elle voyait bien que sa petite protégée était sur le point de pleurer, ses membres tremblants le confirmant.

La petite brune soupira et alla chercher la serviette qui trônait sur un carton. Elle mouilla le tissu avec l’eau de pluie et commença à nettoyer avec douceur les traces de boue et autres blessures de son amie.

 

- Qui t’a fait ça, demanda-t-elle alors qu’elle passait la serviette sur le visage de la blondinette.

 

- C’est… des garçons qui me trouvaient moche, sanglota Haruna.

 

- Les enfoirés, jura la brune. Ils vont voir ce que j’vais leur faire.

 

La plus petite pleurait toujours alors que son amie s’occupait d’une des coupures qu’elle avait sur le bras.

 

- J’vais voir si il reste des pansements.

 

- D’accord, répondit Haruna.

 

Revenant quelques instants plus tard, la blonde avisa les mains de la plus âgée et constata qu’elle n’avait rien rapportée.

 

- Il… y’en a plus.

 

Le corps tremblotant, la petite fille de six ans explosa et balança les morceaux de tabouret partout dans la pièce.

 

- J’en ai marre, pleurait-elle. Pourquoi ça nous arrive à nous ? Qu’est-ce qu’on a fait de mal, criait-elle.

 

- On a rien fait de mal, murmura la brune, sentant les larmes lui monter aux yeux.

 

Elle s’agenouilla auprès de Haruna et la pris dans ses petits bras.

Quelques heures après, les deux amis étaient accoudées près de la fenêtre, regardant la pluie tomber inlassablement sur leur petit quartier.

 

- Dit grande sœur, tu crois qu’un jour on pourra nous aussi vivre là-bas ?

 

Ce qu’Haruna pointait du doigt était en fait le centre-ville où, bizarrement, il n’y avait aucune trace de pluie. Vue la hauteur de l’immeuble dans lequel elles se trouvaient, elles distinguaient non sans mal la population de la ville au loin. La brune tourna la tête vers sa protégée qui avait des étoiles plein les yeux rien qu’en regardant la ville au loin.

 

- J’te jure qu’on y arrivera Haruna, répondit-elle avec détermination. J’vous sortirais de là, toi et les autres, et on aura une vie bien meilleure que celle-là.

 

- Merci Mizura, s’exclama la blonde en sautant sur la future directrice. ’’

 

- Et bien alors Haruna, souria Cottel. On a perdue sa langue ? Il me semble que tu étais beaucoup plus bavarde la dernière fois qu’on s’est vu au commissariat.

 

- J’ai rien à t’dire, répondit-elle tentant de cacher sa peur.

 

- Tu es sûre, rigola Marcus. Pourtant moi je crois qu’on a beaucoup de chose à s’dire. En particulier sur ce que toi et tes p’tits amis m’avez volé il y a 15ans maintenant.

 

- Je… j’vois pas de quoi tu parles.

 

- Vraiment ? Peut-être que tu y verrais plus clair si on s’en prenait à l’otage qu’on détient.

 

- J’vous déconseille de faire ça, menaça-t-elle.

 

- Parce que tu crois que t’es en mesure de donner des ordres, se moqua le malade. En plus, c’est Kakei qui la retient. Le pauvre, il n’a pas pris son traitement ce matin. Bizarrement, ses médicaments ont disparus et il a quelques problèmes de… nervosité je dirais, rigola Cottel.  Il perd facilement patience s’il n’obtient pas ce qu’il veut.

 

- Laissez les élèves partir, continua Takagi en pensant à la pauvre Sana.  C’est nous que vous voulez non ?

 

- Vous êtes pas bien Mme Takagi, s’exclama Masato. On vous laissera pas toute seule avec ce taré !

 

- Oh, je vois que tu es très appréciée de tes élèves, reprit Marcus. Mais savent-ils seulement quel genre de personne tu es ?

 

Haruna fusilla du regard l’homme qu’elle haïssait le plus au monde. S’il continuait comme ça, tout les jeunes qui l’adoraient, allaient bientôt la détester.

 

- Laisse-les tranquille.

 

- Désolé, souria Cottel. Je n’voudrais rater pour rien au monde le moment où tes élèves adorés découvrirons vraiment qui tu es. J’ai hâte de voir leurs visages quand ils sauront enfin que la gentille Haruna est en fait…

 

- C’est bon vous avez finis, s’écria Masato. Vous pourrez dire c’que vous voulez, mais pour nous, Mme Takagi restera toujours la même !

 

- Quel imbécile, soupira Ryusuke.

 

- Mmh, je trouve que tu parles trop pour quelqu’un qui est censé avoir peur, continua froidement l’agresseur. Mais tu as d’la chance. Tu as l’air attaché à cette chère Haruna. Tu mérites donc de connaître la vérité sur elle.

 

                                                            *

 

Parcourant le gymnase à la recherche de quelques prof’, Mizura slalomait entre les élèves et leur parents, ainsi qu’entre les journalistes et leurs foutues questions.

 

- Daichi, appela-t-elle alors qu’elle voyait l’homme au loin.

 

Ce dernier arriva rapidement auprès de la femme et posa sa main sur son bras.

 

- Ca va toi, demanda-t-il inquiet.

 

- Oui, je vais bien. Mais Haruna est toujours la dedans.

 

- Merde, murmura pour lui-même le prof’ de sport.

 

- Et ils ont Sana en otage.

 

- C’est pas vrai, souffla Daichi. Et on sait ce qu’ils veulent ?

 

- Je crois savoir oui. C’est pour ça qu’on a besoin de trouver Haruto et Akemi.

 

- Qu’est-ce que j’suis censé comprendre là ?

 

- On pense que c’est en rapport avec la statuette, avoua Mizura en prenant soin de vérifier que personne ne les écoutait.

 

- Quoi, s’exclama Daichi. Mais le cinglé de Marcus est en hôpital psychiatrique non ?

 

- Il faut croire qu’on devrait plus souvent regarder les info’.

 

- En tout cas, j’espère qu’il ne va pas tomber sur Haruna.

 

- Moi non plus, soupira la directrice.

 

                                                            *

 

Tout les bureaux de la classe avaient été placés derrière la porte de façon à ce que personne ne pourrait entrer dans la salle. Empilés deux par deux les uns sur les autres, la personne qui réussirait à rentrer dans la pièce devrait être vraiment balèze. Déplaçant le dernier bureau, Kogai soupira. Il avait enfin terminé.

 

- Ca va Tamaki, demanda-t-il à l’autre bout de la classe.

 

N’obtenant aucune réponse de la part de la brune, il se dirigea vers cette dernière qui regardait fixement son téléphone.

 

- Ma mère ne m’a envoyée aucun message, dit-elle tristement en voyant le brun s’agenouiller près d’elle.

 

- Elle ne regarde peut-être pas les info’.

 

- T’as sûrement raison.

 

Kogai lui souria gentiment et son regard se porta sur sa jambe. Il avait complètement oublié la balle qui s’était logée à l’intérieur.

Il regarda aux alentours à la recherche de quelque chose qui pourrait servir à faire un garrot. Ses yeux se posèrent sur les rideaux de la classe.

 

- J’reviens.

 

Il alla décrocher un des rideaux et se rassit près de son amie.

Il saisit délicatement la jambe de la brune et la posa sur la sienne. Entourant la plaie à l'aide du morceau de tissu, Kogai regarda Tamaki qui semblait ailleurs.

 

- A quoi tu penses, demanda-t-il en reportant son attention sur ce qu’il faisait.

 

- Est-ce que ta sœur t’a envoyée un message ?

 

- Nan aucun. J’pense pas qu’elle sache ce qu’il se passe ici, répondit-il concentré.

 

Il ne devait surtout pas croiser le regard de la brune. Elle aurait tout de suite deviné qu’il lui mentait. En réalité, sa sœur lui avait envoyé un message, demandant comment il allait, et elle avait même quittée son travail pour venir au lycée. Cependant, il ne voulait pas faire de peine à Tamaki.

 

- Voila, j’ai fini, reprit-il en terminant le nœud.

 

- Merci Kogai, souffla la brune.

 

Les deux adolescents ne dirent plus aucun mot, laissant le silence prendre place dans la pièce. Ils étaient tout les deux perdus dans leurs pensées, se remémorant leur dispute de la matinée. Kogai devait avouer qu’il avait bien mérité la baffe que Tamaki lui avait flanquée. En plus c’était de sa faute s’ils s’étaient éloignés. Vani’ lui avait fait part de son mécontentement face à la relation, plus qu’amical selon elle, qu’il entretenait avec Tamaki. Ce qu’il trouvait étrange, c’était que d’habitude, il se fichait complètement de ce qu’une fille pouvait penser. Peut-être qu’après tout, il allait être sérieux avec cette fille.

 

- Je suis désolée pour la claque, lui dit doucement Tamaki pour ainsi briser le silence.

 

- C’est rien. Je l’avais bien mérité, ria-t-il.

 

- Nan. C’est vrai que t’as le droit de passer du temps avec qui tu veux. Ca m’regarde pas.

 

- J’voulais pas te faire de peine.

 

- En fait, j’ai plutôt eue l’impression d’être… délaissée, avoua-t-elle.

 

- J’suis désolé.

 

- T’as pas à l’être, répondit-elle avec un petit sourire. C’est normal que tu sortes avec d’autres filles. On va pas passer notre vie ensemble.

 

Kogai resta silencieux face à cette constatation. C’est vrai que si il pensait, Tamaki et lui ne se verraient plus aussi souvent dans les prochaines années. Elle serait en couple avec quelqu’un et lui aussi. Peut-être même qu’ils n’habiteraient pas dans la même ville. Kogai fronça légèrement les sourcils. Le fait de savoir qu’un autre homme protégerait son amie lui procura un étrange sentiment. Quelqu’un qui partagerait son quotidien, qui rigolerais avec elle, qui resterait avec elle tout les jours et toutes les nuits. Tout ce que lui faisait en quelques sortes.

 

- Un problème Kogai, demanda-t-elle après un léger bâillement.

 

- Hein, nan aucun.

 

La jeune fille clignait des yeux. Elle se sentait très fatiguée d’un seul coup. De plus, la présence chaude de Kogai semblait de plus en plus l’inciter à se laissée aller dans les bras de Morphée. Le jeune homme, sentant que la brune ne tarderait pas à s’endormir, secoua sa jambe qui était restée sur lui et l’appela.

 

- Tu dois pas dormir Neko-Neko.

 

- Juste un peu, supplia-t-elle. Tu me réveilleras après.

 

- Nan, on va plutôt faire un jeu d’accord. Je… j’vais penser à un animal et tu dois deviner ce que c’est.

 

Il venait juste d’inventer ce jeu pour éviter que Tamaki ne s’endorme. Au moins, cela inciterait son amie à réciter tout les noms des animaux.

 

                                                            *

 

Assise sur le rebord d’une table, les mains ligotées derrière le dos et les pieds attachés, Sana fixait l’homme qui faisait les cents pas devant elle, un petit scalpel à la main. Elle baissa la tête et regarda ses bras et ses jambes. Des entailles et autres petites coupures avaient pris place sur ces parties de son corps. Elle avait mal, mais jamais elle ne l’avouerais jamais à cet enfoiré, pas plus qu’elle n’avouerait qu’elle connaissait les personnes présentes sur les photos qu’il lui avait fait montrer plus tôt.

 

- Tu n’veux toujours pas me dire où je peux trouver ces gens, demanda Kakei en faisant montrer une fois de plus les photos à la jeune fille.

 

- Je vous l’ai dit. Je n’sais pas qui c’est.

 

L’agresseur respirait de plus en plus fort, et des perles de sueur s’échappaient de son front. Il souffla un bon coup, tentant vainement de se calmer et rapprocha son visage de celui de Sana.

 

- Moi je suis sûr que tu les connaîs. Alors t’as intérêt à m’dire vite fait leurs noms et peut-être même leurs adresses.

 

- Comment j’pourrais savoir où habitent des prof’ ? Et au passage, évitez de rapprocher votre visage du mien, rajouta-t-elle en tournant sa tête et en affichant une mine de dégoût. Vous devriez vraiment vous laver les dents.

 

Pour toute réponse, Kakei gifla la jeune fille qui lui adressa par la suite un regard glacial. Jamais personne ne l’avait frappée de la sorte.

 

- Parle-moi autrement, s’écria l’homme en commençant à trembler.

 

Kakei attrapa son sac, tout en posant le scalpel sur une table, et chercha ses médicaments. Aucune trace de ces derniers. Il vida sa sacoche au sol et se mit à balancer tout ce qui était à l’intérieur à travers la salle.

 

- Où ils sont, s’exclama-t-il. Où sont ces putains de médocs ?!

 

Il se tourna vers Sana qui regardait ailleurs. Se levant brusquement, il attrapa la jeune fille par les épaules, la forçant à le regarder.

 

- C’est toi qui me les a pris, s’écria-t-il. C’est toi !

 

- Comment j’aurais pu faire ça, lui répondit-elle sans se démonter. Je suis attachée j’vous rappel.

 

Mais comme si il ne l’entendait pas, l’homme brun se mit à la secouer dans tout les sens en hurlant.

 

- Rend-les moi ! Rend-les moi !

 

- Je les ai pas, réussit difficilement à articuler Sana, l’envie de vomir la prenant tout à coup.

 

Kakei s’arrêta et s’arracha les cheveux en poussant un cri, comme si il avait mal quelque part. Il attrapa son arme, posée quelques instants plus tôt sur un des bureaux, et la pointa en direction de Sana. Il resta quelques minutes à ne rien faire, se contentant de fixer l’adolescente, attendant probablement qu’elle avoue où elle avait cachée les pilules. La main tremblant de plus en plus, Kakei perdit patience.

 

- Tu n’avais qu’à me les rendre, hurla-t-il.

 

La balle partit d’un coup, et un corps s’écroula à terre.

 

                                                            *

 

Masato, Ryusuke et Daito regardaient Haruna, la bouche grande ouverte. Jamais ils n’auraient cru que leur prof’ avait menée une telle vie dans son passé. Ryusuke fut le premier à reprendre ses esprits.

 

- Vous croyez que c’est votre histoire qui va nous faire changer d’opinion sur Mme Takagi ?

 

- Crois-moi mon petit, vous changerez vite d’avis quand Kakei sera au bord de la crise, se moqua Marcus. Il n’hésitera pas à…

 

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un coup de feu retentit dans tout le lycée.

 

- Rectification. Il n’a pas hésité à tirer sur cette fille. Comment elle s’appelait déjà ? Sara, Hana…

 

Haruna lui adressa un regard remplit de haine, les yeux brillants et sa lèvre inférieure se mettant à trembler. Masato lui, tourna vivement la tête vers le psychopathe à lunettes et demanda :

 

- S… Sana ?

 

- Oui c’est ça, ria Cottel. Sana, c’est bien le nom qu’il m’a dit.

 

Masato détourna le regard, les yeux grand ouvert et des larmes menaçant de couler. La mâchoire serrée et les sourcils froncés, son visage se tourna vers Haruna.

 

- C’est votre faute, s’exclama-t-il en se dirigeant rapidement vers sa professeur. C’est votre faute !

 

- Je suis désolée, murmura-t-elle.

 

- J’en ai rien à foutre de vos excuses.

 

Daito attrapa le roux, l’empêchant d’approcher Mme Takagi. Il avait cependant lui aussi les larmes aux yeux, comme Ryusuke d’ailleurs.

Marcus lui, était en train de regarder ce magnifique spectacle qui se déroulait devant ses yeux.

 

- Je vous l’avez dit non ? Par sa faute, votre amie à été tuée. Enfin, avec un peu de chance, elle sera juste blessée.

 

Masato le regarda, préférant de loin cette option. Cependant, le rire qu’émit le taré de l’asile l’empêcha étrangement de croire que Sana n’était que simplement blessée.

 

- Vous auriez vu votre tête, hurla-t-il, mort de rire. C’était une blague, Kakei ne manque jamais sa cible. Quand les flics retrouveront votre amie, elle aura sûrement un joli trou entre les deux yeux.

 

Masato s’effondra à terre. Plus rien ne comptait à présent. La personne la plus importante de sa vie venait de se faire tuée, et tout ça, à cause de Haruna Takagi, leur professeur de français. 

 

Voila. Ah ouais quelque chose qu'à rien à voir mais les trois psychopathes de la fusillade sont inspirés de vrai personnes qui habitaient dans mon immeuble ou que j'voyais quand j'allais dehors. Kakei s'appelle en vérité Kokai mais ça ressemblait trop à Kogai ;D

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Bonne suite !

 

On apprend plus sur Haruna et même Mizura via le passé sur elles. Elles étaient orphelines et pauvres à ce que j'ai compris, elle devaient apprendre dans un bidonville, voler se battre toutes ces choses pour survivre, je comprend maintenant elle semble connaitre la souffrance.

 

Le chef des agresseurs est l'homme s'étant échapper de l'asile, c'est lui qui a dû tuer les policiers l'autre jour et je crois que tous les bandit ainsi que Mizura, Haruna, Daichi étaient complices avant dans le cambriolage et le vol, et le fou cherche à se venger d'eux.

 

Entre Kogai et Tamaki la situation dans laquelle ils se trouvent les rapproche beaucoup plus comme prévu.

 

Sinon pour Sana elle est bien tenace, cependant je pense pas que le fou l'ai toucher avec son tir, vu qu'il n'a plus ses médocs, il a dû mal viser ou pas.

 

J'attends la suite le suspens est bon ;).

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Merci Kyojin :) Voila la suite.

 

Chapitre 32. Courage.

 

- Ici Kathy Smith, en direct du lycée Sabara, où nous venons d’apprendre qu’un coup de feu a été tiré à l’intérieur de l’établissement. Nous nous demandons toujours ce qu’attende les autorités pour intervenir. Attendent-ils qu’il y ai plus de blessés, voir des morts ?

 

M. Omura passa à côté de la journaliste. Cette dernière ne manqua pas de sauter sur l’occasion pour poser quelques questions au commissaire de police.

 

- M. le commissaire, un petit mot s’il vous plait. Qu’allez vous faire maintenant que les agresseurs ont tirés sur quelqu’un ?

 

Yoichi soupira, énervé qu’une journaliste l’empêche de faire son travail.

 

- Premièrement, nous ne savons pas si le tireur a blessé quelqu’un. Et deuxièmement, vous devriez aller jouer ailleurs. Ici on bosse, alors pendant que vous me posez des questions inutiles, le plan pour sortir les élèves du lycée n’avance pas.

 

- J’ai entendue dire que votre fils était encore à l’intérieur, demanda la journaliste en ignorant ce que venait de lui dire M. Omura.

 

- Il n’y a pas que mon fils dans le lycée, lui répondit Yoichi, agacé. Il y a avant tout des enfants ainsi que des professeurs.

 

Le commissaire partit rapidement sous le regard surpris de Cathy Smith.

 

- M. Omura ? C’est le père de Ryusuke, demanda Kazumi en amenant le plateau de boissons chaudes.

 

- Oui, répondit Miko en fixant la télévision. Si ça s’trouve, la personne qui s’est fait tirer dessus c’est Tamaki.

 

- Mais non, ne t’inquiète pas. Peut-être que personne n’a été touché. Le tireur à peut-être fait semblant de tirer pour faire peur aux policier.

 

- Je vais appeler Tamaki ou Daito pour savoir s’ils vont bien.

 

- Nan, s’exclama Kazumi en arrachant le portable des mains de la blonde. Si un des agresseurs entend une sonnerie, il va directement se diriger vers la pièce. On va attendre que ça soit eux qui nous appelles, d’accord.

 

Miko acquiesça et reporta son attention sur l’écran en face d’elle.

Kazumi elle, souffla. Heureusement qu’elle savait garder son calme et contrôler ses émotions, sinon, sûr que ses yeux auraient laissés échapper autant de larmes que ceux de son amie. Elle ne le faisait pas montrer et semblait faire tout pour positiver, mais en son for intérieur, elle était très inquiète pour Tamaki et les autres.

 

                                                          *

 

- Bon alors, tu joues, demanda Kogai.

 

- J’en ai marre. Ca fait 10 minutes qu’on joue et j’trouve pas. Laisse-moi dormir un peu, soupira Tamaki.

 

- Nan, s’exclama doucement le brun. Tu dois rester éveil…

 

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un coup de feu retentissait dans le lycée.

 

- Putain, c’était quoi ça, demanda-t-il en sursautant.

 

- On va mourir Kogai, murmura Tamaki qui s’était accrochée au bras de son ami.

 

- Arrête de dire des conneries Neko-Neko. J’te jure qu’on va s’en sortir.

 

- Kogai, soupira-t-elle. Je n’sais pas depuis combien de temps on est là, mais la police devrait déjà être venue depuis longtemps.

 

- Ils sont peut-être dans le lycée. Si ça se trouve, c’est eux qui ont tirés.

 

Le jeune homme savait pertinemment que ce qu’il racontait était faux. Cependant, il fallait bien qu’il trouve un moyen de rassurer Tamaki. D’ailleurs, cela n’avait pas l’air de marcher vu comment la jeune fille était accrochée à lui, tremblante de tout son être. Dans d’autres circonstances, il aurait pris un malin plaisir à la taquiner sur leur rapprochement, mais là, il n’avait aucune envie de rire, et elle non plus.

 

- Kogai, appela au bout de quelques minutes la jeune fille. Si on doit mourir, je voudrais que tu saches que…

 

- Arrête, gronda le brun. J’te dis qu’on va pas mourir, t’as compris.

 

- Tu… tu veux pas savoir ce que j’ai à te dire ?

 

- Nan. Tu veux m’avouer un truc tout ça parce que tu te mets en tête qu’on va y rester. Tu me diras ce que tu veux m’dire une fois qu’on sera sortie d’ici.

 

- Comme tu veux, soupira-t-elle, n’ayant pas envie de se disputer avec son ami. Mais j’te préviens que si on meurt, j’te ferais ta fête dans l’autre monde.

 

- Au lieu de dire n’importe quoi, souria Kogai suite à la dernière phrase de Tamaki. Si tu me racontais un bon souvenir.

 

                                                          *

 

Mizura, Daichi, ainsi que Haruto Inuko, le prof’ d’arts-plastique et Akemi Tomuri, la prof’ de travaux manuels, s’étaient rassemblés dans un petit coin où peu de policiers passaient.

 

- Qu’est-ce qui se passe Mizura, demanda Akemi.

 

- On a un gros problème, répondit la principale. Le type qui est entré dans le lycée est Marcus Cottel.

 

- Quoi, s’écria M. Inuko. Mais il était pas enfermé celui-la ?

 

- On a regardé sur Internet et apparemment, il s’est échappé, continua Daichi.

 

- Merde, et où est Haruna ?

 

- Toujours à l’intérieur, lui répondit Mizura, la gorge serrée.

 

- Il faut lui rendre sa statuette, reprit Mme Tomuri craignant la réaction de sa principale.

 

- Hors de question, répondit froidement cette dernière.

 

- Mizura, soupira le prof’ de sport. Akemi a raison, on n'a pas le choix.

 

- Mais… ça représente rien pour vous où quoi ?!

 

- Bien sûr que si, s’exclama Haruto. Mais là, il s’agit de la vie d’enfants. Et d’Haruna aussi.

 

- On sera libre même si on n’a plus la statuette Mizura, lui dit gentiment Akemi en posant une main sur le bras de la proviseur.

 

- Je sais mais… , tenta la brune le regard triste.

 

- Allez Mizura, encouragea Daichi. Après, tout sera fini.

 

- Bon d’accord, céda-t-elle. De toute façon, on a pas le choix.

 

Les quatre amis se regardèrent et, d’un commun accord, se dirigèrent vers M. Omura.

 

- Un problème, demanda le commissaire.

 

- Il nous faudrait un moyen de rentrer en contact avec les agresseurs, répondit Mizura.

 

- Je pourrais savoir pourquoi ?

 

- Connaissons-nous l’identité des hommes à l’intérieur ?

 

- Oui. Il s’agit de Marcus Cottel, l’évadé de l’hôpital. Quand au deux autres, nous ne savons pas qui c’est.

 

Mizura sentait son cœur battre à 100 à l’heure dans sa poitrine, si bien qu’elle n’aurait pas été étonnée s’il arrivait à sortir de son corps.

 

- Que se passe-t-il à la fin, s’énerva Yoichi, commençant sérieusement à s’impatienter. Vous savez qui est ce type ?!

 

- Eh parlez-lui sur un autre ton, répliqua Daichi, ne supportant pas lorsque quelqu’un manquait de respect à son amie.

 

- Calme-toi Daichi, continua doucement Akemi. Pourrait-on vous parler en privé s’il vous plait, demanda-t-elle à l’adresse du commissaire.

 

- Bien sûr, assura ce dernier ne comprenant pas ce qui se passait.

 

                                                          *

 

Toujours au sol, les poings serrés et les yeux remplit de larmes, Masato ne pouvait s’empêcher de prier pour que tout ne soit en réalité qu’un mauvais rêve. Il pu malheureusement constater, en ouvrant les yeux, que tout était bien réel. Sana s’était bel et bien fait tirer dessus et il n’avait rien pu faire pour empêcher cela. Si Haruna ne lui avait pas interdit de sortir de la pièce, peut-être que Sana et lui seraient déjà dehors à cette heure là. Haruna, dire que c’était en partie sa faute s’ils se retrouvaient tous dans cette galère.

 

- Arrête de chialer, s’écria Cottel.

 

- Va te faire foutre, hurlait le roux. Vous l’avez tué bande de connards.

 

- Masato calme-toi, essaya Daito.

 

- Tu devrais écouter ton pote sale morveux.

 

- Fermez-là, répondit Masato, toujours aussi en colère contre ce salaud qui lui avait pris son amie.

 

- Bon, tu commences à me les briser sérieusement là.

 

Pointant son arme vers Masato, Marcus s’apprêta à tirer mais Haruna se plaça devant le jeune garçon.

 

- A quoi tu joues Haruna, souria l’agresseur. Ce n’est pas en faisant ça que ton élève adoré te pardonneras. Par ta faute, son amie est morte.

 

- Mme Takagi, s’étonna Masato. Qu’est-ce que vous faites ?

 

- C’est à cause de moi si on en est là, répondit-elle doucement. Je ne permettrait aucune victime, tu te rappelles ?

 

Masato la regarda, se rappelant de cette phrase qu’elle avait dite pour l’empêcher de sortir de cette classe et de se faire tuer.

 

- Tu sais Masato, continua-t-elle. Sana est plus forte qu’elle n’en a l’air. Je suis sûre que ce n’est pas une balle qui viendra à bout d’une fille comme elle.

 

- Bon c’est fini vos petites messes basses. J’commence à en avoir marre de ne pas être pris au sérieux. Toi Haruna, puisque tu veux jouer aux héroïnes, tu vas crever la première.

 

Commençant à appuyer sur la gâchette, le téléphone d’Haruna sonna, ce qui fit sourire Marcus.

 

- Et ben vas-y décroche, se moqua-t-il. Ce sera sans doute ta dernière conversation.

 

Ne lâchant pas du regard l’homme méprisable face à elle, Mme Takagi décrocha sans regarder de qui venait l’appel.

 

- Allo, commença-t-elle.

 

- Haruna, tu vas bien, demanda Mizura à l’autre bout du fil.

 

- Oui.

 

- Dis-moi, tu sais si l’auteur de la fusillade est Marcus Cottel ?

 

- Oui, c’est lui.

 

- Très bien, passe le moi, ordonna la principale.

 

- Quoi, s’exclama Takagi. Mais pour quoi faire ?!

 

- Dépêche-toi Haruna.

 

Ne comprenant pas pourquoi, la prof' de français fit tout de même ce que lui demanda sa grande sœur et tendit le portable à Cottel.

 

- Mmh, qui est-ce ?

 

- C’est Mizura.

 

- Aaah, s’exclama-t-il. Et ben dis donc, j’en ai d’la chance. Après la p’tite Haruna, c’est au tour de Mizura. Qu’est-ce que tu m’veux.

 

- On a la statuette. Si tu la veux, libère les enfants et dit à ton pote de relâcher Sana.

 

- Haha, ce n’est pas aussi simple. Je voudrais aussi de l’argent, une voiture et une nouvelle identité. Quand à Kakei, il a sûrement déjà buter cette petite Sana comme vous avez pu l’entendre.

 

- Tu auras ce que tu voudras, mais libère les élèves et Haruna.

 

- Bon, j’veux bien faire un p’tit effort pour cette bande de morveux. Mais Haruna reste avec moi.

 

Il raccrocha tandis que Mizura fulminait intérieurement. Elle avait certes réussie à libérer une partie des enfants, mais Haruna restait toujours à l’intérieur et Sana semblait s'être fait tuée.

 

- Il va laisser les élèves sortir, dit-elle à l’adresse de M. Omura. Mais il veut en contrepartie de l’argent, une nouvelle identité et une voiture.

 

- Quel enfoiré, répondit Yoichi en partant.

 

Il allait faire son possible pour trouver tout ça dans les plus brefs délais.

 

                                                          *

 

Daichi lui, était parti chercher la statuette dans le bureau de Mizura.

Ouvrant le mystérieux tiroir, il pu voir que la principale cachait beaucoup de choses à l’intérieur. De vieilles photos d’eux, enfants, des dessins, des dossiers et enfin, la fameuse petite statue. Dire que c’était à cause de cette chose qu’ils en étaient arrivés là. Le prof’ de sport soupira, cette histoire allait mal finir, il en avait la certitude.

 

                                                          *

 

- C’est bon, Daichi arrive, dit Haruto.

 

- Très bien, vous allez nous laissez faire maintenant ?

 

- Écoutez Mme Yamamoto, je n’suis pas sûr que cela soit une bonne idée.

 

- M. le commissaire, c’est la seule chose que nous puissions faire. On connaît très bien ce malade. Tout ce qu’il veut, c’est récupérer cette statue.

 

- Je vous crois, mais on ne peut pas prendre de risque tant qu’il n’aura pas libérer les…

 

- Regardez, s’écria un policier. Quelqu’un sort du lycée !

 

Les pistolets braqués sur les portes de l’établissement, les agents attendirent patiemment de voir qui sortirait du bâtiment avant d’être sûr qu’il n’y aurait plus aucun danger.

Les quelques élèves sortirent un à un, se dirigeant directement vers leur parents, le visage en larmes. Ryusuke et Daito, les derniers de la file, ne purent se retenir de jeter un œil en arrière. Masato était soit le plus courageux des hommes, soit le plus inconscient. Il n’avait pas voulut laisser Haruna seule face à Cottel.

 

- Personne ne m’attend dehors, alors je reste avec Mme Takagi, avait-il dit.

 

Les deux garçons avaient voulut protester, mais le regard déterminé de Masato les en avait dissuadé.

 

- Ryusuke, appela M. Omura en accourant vers lui. Ca va fils, tu n’as rien ?

 

- T’inquiète P’pa, c’est bon. Je vais bien.

 

Ryusuke était heureux de voir son père, mais voir toute la foule face à lui l’ennuyait au plus au point. Lui qui préférait les endroits calme, ce n’était pas du tout l’ambiance qui régnait ici. Il regarda Daito, qui lui, se dirigea vers sa mère.

 

- Ryusuke, appela une jeune femme.

 

- Salut Ayano.

 

- Kogai n’était pas avec vous ?

 

- Nan, il est parti chercher Tamaki.

 

- Oui, je sais ça. Mais j’pensais qu’il serait quand même avec vous. 

 

- Je suis désolé.

 

La sœur de Kogai s’éloigna sous le regard peiné de Ryusuke. Ils étaient peut-être libre, mais à l’intérieur, il restait quand même Tamaki, Kogai, Sana et Masato. Sans compter Haruna et les trois tarés.

 

- Bon, s’exclama Mizura. Vous nous laissez entrer maintenant ?

 

Son portable sonna, ne laissant pas à Yoichi le temps de lui répondre. Elle mit le haut-parleur, de façon à ce que le chef de police puisse entendre la conversation.

 

- Haruna ?

 

- Nan très chère, c’est Marcus. Maintenant que j’ai libéré les gosses, je veux la statue et tout ce que j’ai demandé.

 

- C’est bon. La voiture et le reste arrive.

 

- Très bien, alors amène moi la statuette dans les couloirs du deuxième étage. Et j’te préviens, si je vois ne serait-ce qu’un seul flic, je fais sauter la cervelle de ta précieuse Haruna ainsi que du p’tit morveux qui veut jouer aux héros.

 

- C’est compris, pas de flics, répéta-t-elle.

 

- Ah au fait, j’ai contacter Kakei. Malheureusement, tu peux dire Bye Bye à ton élève. Elle n’est déjà plus de ce monde à l’heure qu’il est.

 

- Espèce de connard.

 

- Tiens, tu es la deuxième personne qui me sort cette insulte, se moqua-t-il. Contente-toi de me ramener la statuette qu’on en finisse.

 

Il raccrocha en rigolant.

 

- Espèce de menteur, s’écria Masato. Vous n’avez appelé personne !

 

- Je n’en avais pas besoin. Cet imbécile de Kakei a buter ton amie et je n’ai aucune envie de partager mon butin avec ce débile.

 

- J’y crois pas, continua Takagi. Même avec tes amis, tu es un bel enfoiré.

 

- Bon, j’commence à en avoir ras le bol de m'faire insulter soit par une chochotte qui chiale pour une fille, soit par une escroc qui ne devrait pas la ramener. Alors le prochain qui s’amuse à me traiter, je lui colle une balle dans le pied, c’est compris ?!

 

Les deux otages hochèrent la tête, sachant très bien que ce malade serait capable de mettre ses menaces à exécution.

 

                                                          *

 

Naga lui, avançait lentement, ouvrant toujours les portes. Personne ne l’avait prévenu que la police se tenait devant l’établissement, et Marcus ne l’avait pas prévenu non plus que la statuette avait été retrouvé. De plus, n’étant pas très malin, il ne s’inquiétait pas que personne ne lui donne de nouvelles. Même le coup de feu ne l’avait pas alerté. Pour lui, son chef avait tué un élève qui s’était trouvé sur son chemin.

 

- Et je ne vais pas tarder à en faire de même, souria-t-il.

 

En effet, ayant trouvé une porte verrouillée, où plutôt bloquée par quelque chose, il n’allait pas tarder à faire sa fête aux élèves cachés à l’intérieur de la salle.

 

- Et c’est là qu’on…

 

- Youhou, les enfants, criait une voix derrière la porte, interrompant au passage l’histoire que Tamaki était en train de raconter.

 

Cette dernière faillit d’ailleurs lâcher un cri, effrayée par la voix qu’avait adopté l’homme derrière la porte. Heureusement, Kogai avait eut le réflexe de placer sa main sur la bouche de son amie. Il plaça son index sur sa bouche à lui en prononçant un ‘‘chut’’ silencieux et rapprocha Tamaki encore plus près de lui pour la rassurer. La tête collée sur le torse du brun, la jeune fille pouvait entendre les battements de cœur irréguliers de son ami, signe que lui aussi avait tout de même un peu peur. Posant sa main sur celle de Kogai, toujours placée sur sa bouche, elle la décolla de cette dernière pour chuchoter :

 

- Et maintenant, tu veux pas savoir ce que j’avais à te dire ?

 

Le jeune homme secoua négativement la tête tout en avisant la salle de classe à la recherche de quelque chose qui pourrait lui servir d’arme. Merde ! Il n’y avait rien dans cette classe. Et impossible de passer par la fenêtre. Ils n’étaient peut-être qu’au premier étage, mais c’était quand même haut. De toute façon, avec la jambe blessée de Tamaki, il aurait été impossible de descendre par la fenêtre. Il soupira. Qu’est-ce qu’ils allaient bien pouvoir faire ?

 

- Kogai, reprit Tamaki, tu es mon ami et…

 

Deux coups de feu furent tirés dans la porte et la brune fondit en larmes dans les bras de son ami.

 

- J’te jure qu’il va rien nous arriver, promit Kogai, bien qu’il ne croyait pas lui-même à un quelconque miracle qui viendrait les sauver.

 

- Allez, ouvrez-moi mes petits amis, plaisanta Naga. On va bien s’amuser ensemble.

 

Voila :) Aucune Sana en vue. Mmmh, en plus j'arrive pas à croire ce que j'vais faire dans les prochains chapitre 9_9

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Bonne suite, ça bouge un peu plus.

 

Mme Mizura et ses amis tous complicent dans le vol de la statuette, décide d'agir en redonnant l'objet à ce Marcus. Elle a été obligé d'avouer son secret à la police, elle aura des ennuis par la suite. Elle perdra peut être son métier.

 

Pour la mort de Sana je n'y crois pas trop.

 

Kogai fait de son mieux pour réconforter Tamaki dans la situation dans laquelle ils sont, il se débrouille bien. Cette dernière semble être prête à lui avouer ses sentiments ?

 

Tous les élèves sont libérés sauf Masato et Haruna ils sont les derniers otages au main de Marcus, l'échange sera la dernière solution pour les sauver. Par contre j'ai pas compris comment Daichi a fait pour aller récupérer la statuette dans le lycée ?

 

Et pour la fin, qui se termine bien je pense que Sana va surgir derrière le bandit avec une arme et lui tirer dessus pour sauver Tamaki et Kogai. Je pense que le bandit a dû se tuer tout seul par excès de folie et qu'elle a récupéré l'arme.

 

J'attends la suite.

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Hello voila le chapitre 33 :)

 

Chapitre 33. Près du but.

 

Mizura, entourée de ses trois amis, était encore en train d’essayer de persuader M. Omura de la laisser entrer dans le lycée. Le commissaire savait que c’était sans doute la seule option qu’ils avaient pour libérer les derniers otages, malgré tout, il était en train de se creuser la tête afin de trouver une solution pour éviter de faire entrer la principale dans le bâtiment.

 

- M. Omura, c’est la seule solut…, commença Mizura avant de se faire couper par deux coups de feu.

 

- Bordel mais c’était quoi ça, s’écria Yoichi en avançant vers le lycée, délaissant ainsi les trois professeurs et la principale. Je croyais que Cottel avait dit à ses hommes d’arrêter de tirer !

 

- M. Omura, appela Mizura en se dirigeant vers lui, déterminée à sauver les élèves et Haruna. On a plus le choix.

 

Yoichi regarda fixement Mme Yamamoto, qui elle, ne le lâchait pas du regard non plus. Il savait qu’il n’allait pas pouvoir retenir cette femme très longtemps, aussi, il soupira et décida d’accepter de la laisser passer.

 

- C’est d’accord, vous pouvez y aller.

 

Elle acquiesça et couru en direction de l’établissement sous le regard de ses trois amis et des policiers qui regardaient leur chef.

 

- Elle sait ce qu’elle fait.

 

Cette phrase fut la seule que Yoichi adressa à ses hommes, qui eux, ne comprenaient pas la décision du commissaire.

 

*

 

- Alors, vous vous décidez à m’ouvrir, rigola sadiquement Naga tout en donnant des coups dans la porte.

 

A l’intérieur, Tamaki était toujours aussi effrayée. Kogai lui, l’était tout autant, cependant, il essayait de garder son calme pour ne pas faire paniquer encore plus la brune. Après quelques minutes passées, Kogai décida se retourner et ce qu’il vit lui fit froid dans le dos. Les bureaux qu’il avait empilés étaient en train de tanguer dangereusement sous les coups de l’agresseur. Il avait été bien naïf en pensant que personne n’aurait pu entrer dans la salle. C’est vrai que lui-même n’avait pas eu trop de mal à déplacer les pupitres, et à les empiler deux par deux.

 

- Bon, rigola Naga. Vous ne voulez pas m’ouvrir ? Très bien, alors j’vous préviens, je vais tirer.

 

N’obtenant aucune réponse, l’agresseur recula, prit son élan, et fonça dans la porte.

Kogai, toujours retourné, avait bien vu que les tables n’allaient pas tenir longtemps. L’une d’elle était déjà prête à tomber. Un coup de plus et c’était certain que le bureau allait se renverser. Il soupira. Ils n’allaient pas mourir maintenant quand même ? Pas comme ça. Il baissa la tête et regarda Tamaki. La jeune fille avait fermée les yeux, les larmes continuant de couler sur son visage.

 

- Tamaki, l’appela-t-il doucement pour éviter qu'elle ne s’endorme.

 

La brune ouvrit les yeux et regarda son ami. Mais au moment où ce dernier allait parler, un bruit assourdissant l’en empêcha. Un bureau venait de tomber, et les autres n’allaient probablement pas tarder à en faire de même. Aussitôt dit, aussitôt fait, un autre bureau venait de tomber suite à un autre coup d’épaule de Naga. Ce dernier souffla, tant les coups qu’il avait donné l’avaient épuisé. Il ricana méchamment et réussit à entrouvrir un tout petit peu la porte. Un petit peu certes, mais suffisamment pour passer un bras à l’intérieur. Il se mit à rire subitement. Un rire faisant étrangement penser à celui d’un savant fou ayant réussi une expérience machiavélique.

 

- Désolé pour vous, ria-t-il. Je n’sais pas où vous vous trouvez exactement, mais vu que j’vais tirer dans l’tas, ça n’aura aucune importance.

 

S’apprêtant à mettre ses dires à exécution, il commença à appuyer sur la gâchette mais fut arrêter par un autre tir, non loin de lui. La balle lui atteignant l’épaule, il poussa un cri de douleur et lâcha son arme à l’intérieur de la classe. A l’aide de son autre main, il appuya sur la plaie et se retourna en direction de l’autre tireur.

 

- Bande de garces, s’exclama-t-il furieusement en regardant les personnes à quelques mètres de lui.

 

*

 

- Toujours en direct du lycée Sabara, nous venons d’entendre un troisième coup de feu à l’intérieur de l’établissement. Nous ne savons pas dans quelle circonstance le tir à eut lieu, mais nous espérons fortement qu’aucun élève, ni professeur n’ait été touchés. En parlant de professeur, j’ai cru comprendre que la principale du lycée, Mme Yamamoto Mizura, s’était élancée à l’intérieur du bâtiment dans l’espoir de sauver les otages restant. Un acte insensé ou, au contraire, un acte héroïque, seul l’avenir nous le dira.

 

Kazumi, entourée de Miko et des deux garçons, se leva précipitamment du canapé en entendant sonner à la porte. Jetant un œil dans le judas, elle finit par ouvrir en voyant qui se trouvait sur le palier.

 

- Ryusuke, s’exclama-t-elle. Qu’est-ce que tu fais là ? Tu vas bien ?

 

- Ouais ça va. Je t’ai chercher dans le gymnase mais t’étais pas là alors j’me suis dis que tu devais être rentrée chez toi.

 

- Ouais je… j’n’aime pas trop la foule, se justifia la blonde. Les journalistes, tout ça.

 

- J’comprend, souria-t-il. Bon bah j’vais te laisser alors. J’passais juste voir si tu allais bien.

 

S’apprêtant à partir, Kazumi lui attrapa le bras.

 

- Nan, t’as qu’à entrer te sécher. Tu es tout trempé.

 

Ryusuke la fixa quelques secondes avant d’accepter.

 

- Enlève tes chaussures et va t’asseoir, ordonna-t-elle. J’reviens.

 

Il acquiesça et pénétra dans le salon où Keita lui fit un grand sourire.

 

- Ryusuke, s’exclama le petit brun en se jetant sur l’adolescent. On t’a vu à la télé avec un monsieur de la police.

 

- Keita, gronda Seto. Arrête d’embêter Ryusuke et viens goûter, continua-t-il en attrapant son frère.

 

- Ryusuke, reprit Miko en se levant. Tu sais si Tamaki est encore à l’intérieur ?

 

- Kogai est parti la chercher mais il ne sont pas ressortis, répondit-il désolé pour son amie.

 

La blonde baissa la tête alors que Kazumi arriva, serviette en main.

 

- Et Masato, Daito et Sana, questionna-t-elle.

 

- Daito est rentré chez lui, répondit-il. Masato a voulu rester avec Mme Takagi. Et Sana…

 

Le pauvre Ryusuke n’arrivait même pas à finir sa phrase. Dire que Sana était morte était impossible. Son amie, leur amie, si joyeuse, si pétillante de vie mais qui pourtant cachait un grand mal-être, avait été abattue.

 

- Ne me dis pas que…, continua Miko alors que la fin de sa phrase mourut dans sa gorge.

 

- C’est ce que le psychopathe nous a dit. Et on a entendu le coup de feu.

 

A l’entente de cette phrase, Miko s’asseya sur le canapé et se remit à pleurer.

 

- Ne pleure pas Miko, rassura Kazumi en s’asseyant à son tour près de son amie et en posant une main sur son épaule. Si ça s’trouve, ce malade a menti. Peut-être que le tir n’a pas eu lieu dans la pièce où se trouvait Sana.

 

Malgré les paroles réconfortantes de son amie, Miko ne pouvait s’empêcher de pleurer. Elle n’arrêtait pas de penser à Tamaki, priant pour que Kogai l’ait trouvé.

 

*

 

Naga, les sourcils froncés, fusillait du regard les deux filles se tenant non loin de lui.

Le bras toujours tendu, la plus grande, celle aux longs cheveux bleutés, réalisait seulement ce qu’elle venait de faire, à savoir tirer sur un homme. Bon, l’homme en question était peut-être un psychopathe, mais le fait de se servir d’une arme lui avait fait un drôle d’effet. Cela se faisait d’ailleurs ressentir, puisque son corps se mit soudainement à trembloter.

 

- Ressaisis-toi Aya, murmura l’autre fille, mal en point.

 

Cette dernière ne pouvait marcher que grâce au soutien d’Aya qui avait passée un bras autour de sa taille.

 

- Je… je lui ai tirée dessus, chuchota celle aux cheveux bleus.

 

- Tu as bien fais. Au moins, il n’a plus d’arme.

 

Un léger rire leur parvint soudainement aux oreilles, coupant court à leur conversation. Malheureusement pour elles, Naga avait bien perçu la réaction qu’avait adoptée Aya après s’être servie du pistolet. Il souria, sachant parfaitement qu’elle n’aurait pas le courage de le tuer. Lâchant son épaule, il fourra sa main dans la poche arrière de son pantalon pour en ressortir une lame finement aiguisée.

 

- Vous allez regretter mes jolies, souria sadiquement Naga.

 

- N’a… n’approchez pas, s’exclama Aya, tremblotant toujours autant.

 

- Tire Aya, ordonna la jeune blessée.

 

Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas abattre froidement un homme. Si un jour on lui avait dit qu’elle se retrouverait dans une telle situation, elle ne l’aurait jamais cru. Plongée dans ses réflexions, elle ne s’était pas rendu compte que Naga avait continué d’avancer.

 

- Je… désolé Sana, j’y arriverais pas.

 

La blessée soupira et tendit difficilement son bras en direction du gun.

 

- Contente-toi de viser, ordonna-t-elle doucement. Je vais faire le reste.

 

Aya, la main toujours posée sur le revolver, tourna la tête pour regarder Sana.

 

- Tu… tu vas tirer, questionna-t-elle. Mais… tu vas le tuer. Tu vas devenir une meur…

 

- Vise et tais-toi. Tu préfères que ce soit lui qui nous tue ?

 

- Non mais…

 

- Alors vas-y. En plus, tu sais très bien que ce n’est pas la première fois que j’fais quelque chose de ce genre.

 

Sachant à quoi Sana faisait allusion, Aya la regarda tristement. La jeune adolescente souffla un bon coup pour se reprendre et contrôla ses tremblements. Sana hocha la tête, attendant le bon moment où elle ferait feu.

 

- Vous n’aurez pas le cran de tirer, se moqua l’agresseur en continuant d’avancer malgré la douleur.

 

- On voit que tu m’connais mal, répondit Sana pour elle-même, bien qu’Aya avait entendue.

 

- Hahaha, rigola débilement Naga. Allez-y ! Tirez si vous en avez dans le panta…

 

Le reste de la phrase n’atteignit jamais sa bouche. Son sourire perpétuel sur son visage, il baissa légèrement la tête et avisa son abdomen. Son T-shirt blanc s’imbiba rapidement d’une couleur rougeâtre. Il releva son visage et fixa longuement Aya, qui elle, ne détournait pas les yeux, comme choquée par ce qui venait de se passer. Le corps de Naga s’écroula au sol quelques secondes plus tard, sous le regard froid de Sana.

 

- Aya, appela-t-elle alors que cette dernière fixait le corps sans vie de celui qui avait voulu les tuer. Aya !

 

La jeune fille sembla reprendre ses esprits et se tourna vers la blessée.

 

- C’est fini d’accord ? Maintenant on va avancer et on va aller voir qui se trouve dans cette pièce.

 

Aya acquiesça et les deux filles se dirigèrent rapidement vers la salle où se trouvait Kogai et Tamaki.

 

*

 

- Et bah dis donc, ria Cottel. On en entend des tirs.

 

- Espèce de malade, répondit Masato en priant pour que les victimes ne soient pas Tamaki ou Kogai.

 

- Il me semble vous avoir dit de vous taire, menaça Marcus en levant son pistolet. Je m’demande bien qui vient de se faire descendre.

 

Le téléphone de Mme Takagi sonna.

 

- Allo, répondit Marcus en décrochant.

 

- C’est Mizura. Je suis au deuxième étage avec la statuette.

 

- Très bien, on arrive.

 

Cottel raccrocha et fit signe aux deux otages de se lever.

 

- Passez devant, ordonna-t-il en pointant le revolver dans le dos de Masato. J’vous préviens, un geste suspect de votre part et vous irez tout droit faire un tour dans l’autre monde, c’est clair ?

 

Les prisonniers hochèrent la tête et sortirent de la salle.

 

- Haruna, appela Mizura de l’autre côté du couloir.

 

Elle était contente que sa petite sœur ne soit pas blessée. Cependant, voyant le visage de Marcus, elle perdit vite le petit sourire qui avait pris place sur ses lèvres.

 

- Ma chère Mizura, souria Cottel. Comme ça me fait plaisir de te revoir.

 

- Le plaisir n’est pas partagé, répondit froidement la principale. Maintenant laisse Masato et Haruna partir et la statuette sera à toi.

 

- Nan, nan, nan, répliqua l’agresseur. Envoie d’abord la statue.

 

- Tu te fout de moi, s’exclama-t-elle. Qui m’dis que tu ne les garderas pas avec toi une fois la statuette en main.

 

- Ah la la, soupira Cottel. Toujours aussi méfiante. Bon, pour te prouver mon honnêteté, j’en libère un, tu me donnes la statue, et je libère l’autre. Ca te va comme ça ?

 

Mizura serrait fortement les dents. Les types comme lui n’avaient aucune parole. Elle était certaine qu’il garderait le dernier otage.

 

- C’est bon, elle accepte, répondit Haruna à la place de son amie. Masato, vas-y.

 

- Quoi, s’exclama ce dernier. Nan, allez-y vous Mme Takagi.

 

Le pauvre adolescent ne cessait de penser à Sana. Il n’arrivait pas à envisager une vie où son amie n’existait plus. Depuis leur rencontre, elle avait toujours été là pour lui, le sortant de la solitude qui le rongeait. Et dire que lui n’avait rien pu faire pour la rendre heureuse. Il n’avait pas abandonné l’idée de retrouver Wataru, mais comment retrouver quelqu’un dont il ne restait aucune trace ? Il soupira. Rejoindre Sana lui paraissait étrangement beaucoup plus simple que de retrouver l’ami d’enfance de cette dernière.

 

- Masato, dépêche-toi, s’écria Haruna.

 

Mais le roux ne semblait pas l’avoir entendu. Il avait le regard vide, perdu dans ses sombres pensées. Fronçant les sourcils, la prof’ de français lui asséna une claque monumentale à l’arrière du crâne et lui attrapa ensuite le col.

 

- Il me semble t’avoir dis que Sana ne devait pas être morte, lui dit-elle furieusement.

 

- Mais…

 

Les yeux verts d’Haruna fixait agressivement. Masato n’avait jamais vu un tel regard dans les pupilles de sa prof’ de français.

 

- Tu connais Sana, Masato. Ce n’est pas une balle qui la tueras.

 

- Comme si on pouvait choisir sa mort, répondit-il pessimiste.

 

- Tu te souviens de la rédaction que j’vous avez demandée d’écrire sur la vie et la mort ?

 

- Euh… ouais vaguement, pourquoi ?

 

- Sana avait écrit qu’elle ne se voyait mourir qu’en sauvant la vie d’une personne.

 

Masato regarda sa prof’.

 

- Et tu connais Sana. Hors de question pour elle que quelque chose qu’elle affirme se passe autrement.

 

Masato souria tristement. C’est vrai que sa meilleure amie détestait quand quelque chose n’allait pas dans son sens.

 

- Alors maintenant tu vas te retourner et rejoindre Mizura, d’accord ?

 

- Mais, et vous ?

 

- Ne t’inquiète pas pour moi Masato.

 

Le jeune homme fixa Haruna pendant quelques secondes avant d’aller rejoindre sa principale.

 

- Bien, souria Marcus. Maintenant, envoie la statue.

 

Mizura s’exécuta, regardant une dernière fois la statuette grâce à laquelle ils étaient parvenus à gagner cette liberté tant convoitée. Elle se revoyait, parcourant les rues avec ses six amis à la recherche d’une vie meilleure. Sans misère et sans contrainte.

Elle souffla et fit rouler la boite dans laquelle se trouvait le précieux objet jusqu’à Cottel.

Ce dernier ramassa précipitamment la boite et en sortit l’objet de toute ses pensées.

 

- Laisse Haruna partir maintenant, ordonna Mizura.

 

- Bien sûr, vas-y, répondit-il, n’ayant pas fait attention à la question tant la petite statue l’obnubilait.

 

Cependant, un éclair de lucidité lui traversa l’esprit et il attrapa Mme Takagi par le derrière de sa veste.

 

- Une petite minute. J’espère que la voiture et le reste sont arrivés.

 

- J’en sais rien moi, s’énerva Mizura.

 

- Dommage, souria Cottel. Mais pour être sûr que les flics ne m’arrêteront pas, je vais garder un dernier otage avec moi.

 

- Sale connard, l’insulta Mizura, ne supportant pas que quelqu’un s’en  prenne à sa protégée.

 

- Tu peux m’insulter si ça te fais plaisir, se moqua Marcus en rangeant la boite dans sa sacoche. Mais fais attention tout de même à ce que je ne m’énerve pas.

 

Il attrapa Haruna et plaça le gun sur sa tempe.

 

- Un coup de feu part tellement vite. Ce serait dommage pour Haruna qu’elle meurt à cause de toi.

 

La principale ne savait plus quoi faire. A part jeter son regard le plus froid à ce salaud, aucune idées ne lui venait en tête.

 

- Maintenant, vous allez tous vous asseoir par terre. Le premier que j’vois bouger, il se prend une balle, compris ?

 

Les trois acquiescèrent et s’assirent côte à côte.

 

- Nous allons attendre sagement que ce cher commissaire daigne nous appeler. Quand je serais sûr d’avoir la voiture, nous sortirons tout les quatre.

 

Normalement, les chapitres sur la fusillade se terminent dans un ou deux chapitres :)

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Bonne suite.

 

Le père de Ryusuke finit par accepter que Mme Mizura se rende à l'intérieur du lycée pour faire l'échange.

 

Ryusuke lui finit par retrouver Kazumi chez elle en compagnie de Miko, il fait part des dernières nouvelles au lycée, en informant à Miko que Sana est morte.

 

Kogai et Tamaki qui semblaient vivre leur pire moment de leur vies finissent par être sauver par Sana et Aya. Comme je le pensais elle n'est pas morte, mais semble blesser à l'épaule. Par contre on ne sait pas comment elle a échappé au main de son agresseur, peut être est ce Aya qui a dû l'assommer au moment où il avait tiré manquant de peu Sana sur une zone vitale.

Cette dernière tue de sang froid, le bandit ça en fait deux de moins, c'est cool, il ne reste plus que l'autre. On remarque aussi que Sana culpabilise sur un accident, celle de son père je suppose.

 

Du côté de Mizura et Cottel tout se passe mal, ce dernier réussi à avoir la statuette et à garder les otages en même temps.

 

Le père de Ryusuke va devoir s'y mettre pour les sauver, j'attends la suite.

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