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LIFE


Ameko
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Ohayooo le chapitre 8 :)

 

Chapitre 8. Problème pour Tamaki.

 

Sursautant dans son lit, Tamaki venait de faire un cauchemar. Il faut dire que Takashi lui avait fait une peur bleue la veille. Et le pire est qu’il avait dit qu’il ne comptait pas en rester là. Se levant, elle alla voir dans la chambre de sa mère. Personne. Elle en avait marre de cette situation. Elle qui était gentille avec tout le monde, pourquoi ne lui arrivait-il que des malheurs ?

Soupirant, elle partit prendre une douche et envoya un message à Miko.

 

                                                            *

 

Attendant en bas de chez son amie, Miko se demandait bien pourquoi la brune lui avait demandée d’aller la chercher. Cette dernière arriva.

 

- Alors, demanda la blonde, qu’est-ce qu’il t’arrive ?

 

Sur le chemin, Tamaki lui raconta ce qu’il s’était passé la veille.

 

- Quoi, s’exclama Miko, nan mais il est dingue ce type. Pour qui il se prend ?

 

- Je n’sais pas mais j’ai vraiment eue peur. Tu imagines ce qu’il aurait pu me faire ?

 

- Bien sur. T’en a parlé à Kogai ? C’est sensé être ton petit copain.

 

- T’es folle, s’écria Tamaki. Tu sais ce qu’il va lui faire si je lui dis ?

 

- Bah nan j’sais pas, dit Miko en haussant les épaules.

 

- Moi non plus, continua Tamaki, mais j’ai bien une petite idée.

 

                                                            *

 

Arrivant seul au lycée, Kogai se dirigea vers leur banc habituel.

 

- Tiens, commença Daito, t’es pas avec Tamaki aujourd’hui ?

 

- Nan elle m’a dit de partir sans elle. Peut-être qu’elle a un petit ami, se moqua le brun.

 

- En parlant de petit ami, se réveilla Ryusuke, tu sais que le nouveau a des vues sur elle.

 

- Comment tu sais, demanda Kogai en fronçant les sourcils.

 

- Je l’ai croisé hier et il a cru que tu sortais avec elle, rigola le paresseux.

 

Le cœur de Kogai battait à 100 à l’heure.

 

- Et qu’est-ce que tu lui a répondu, demanda-t-il.

 

- Euh…la vérité. Que tu ne sortais pas avec elle et qu’elle n’avait pas de petit ami.

 

A l’intérieur, Kogai fulminait. Il se souvenait de comment le blond avait regardé Tamaki. Ce regard qui ne lui inspirait rien de bon. Ryusuke et Daito se regardaient. Pourquoi leur ami avait l’air énervé ? Kazumi, en compagnie de Masato et Sana, arriva.

 

- Salut tout le monde, dit-elle.

 

Ils la saluèrent en retour et Ryusuke se souvenu de quelque chose.

 

- Au fait, hier j’ai filmé discrètement la ‘‘petite’’ altercation entre ma mère et Kanuto. Vous voulez voir, demanda-t-il avec un sourire.

 

Toute la bande se mit autour du paresseux et ils virent vraiment ce qu’il s’était passé.

Les deux filles manquantes arrivèrent.

 

- Vous regardez quoi, demanda la blonde.

 

Kogai lui, regarda Tamaki. Elle n’avait pas l’air bien. Se rendant compte qu’il la regardait, la brune lui fit un petit sourire. Là, le jeune homme comprit que quelque chose se passait. D’habitude, Tamaki l’aurait insulté en lui disant d’arrêter de la mater, mais là rien. Seulement un sourire.

 

                                                            *

 

En cour de physique, personne n’était assis à coté de Tamaki. Le prof’ la trouvait bien trop bavarde et avait changé Miko de place.

Craignant que Takashi veuille s’asseoir à coté d’elle, elle avait demandée à Miko de revenir à son ancienne place. Étant rentrée les premières c’est-ce que fit Miko. Cependant, le prof’ l'avait remarqué et avait dit à la blonde de changer de place. Le cœur de Tamaki battait tellement vite qu’elle crue qu’elle allait faire une crise cardiaque. Elle avait bien vu le blond chercher une place et regarder dans sa direction.

Fermant les yeux et priant pour qu’il ne vienne pas à coté d’elle, elle entendit tout de même un sac se poser lourdement sur la table, comme si il avait été lancer.

 

- La place est prise, avait dit Kogai méchamment.

 

Takashi le regarda avec toute la confiance qu’il avait en lui et souria.

 

- Ce n’est plus la peine de faire semblant dit-il en chuchotant.

 

Et il partit s’asseoir ailleurs.

 

- Pourquoi il a dit ça, demanda Tamaki inquiète.

 

- Hier il a croisé Ryusuke et comme il ne savait pas qu’on faisait semblant de sortir ensemble, il lui a dit que tu n’avais pas de copain.

 

- Et merde, injuria la brune. On fait quoi maintenant ?

 

- J’en sais rien, souffla Kogai. Par contre ce qui est sûr, c’est que tu lui plait.

 

- Oui j’ai remarquée aussi.

 

Il avait aperçu de la peur dans ses yeux au moment où elle avait dit cette phrase.

 

- Dit moi Tamaki, est-ce qu’il t’a fait quelque chose, demanda-t-il inquiet.

 

- Non pourquoi, mentit-elle.

 

- Pour rien.

 

                                                            *

 

Le cour de français s’étant déroulé normalement, nous étions en mathématiques et la classe avait une fois de plus changée de place. Takashi se trouvait juste derrière Kazumi qui elle, était à coté de Tamaki. Cette dernière sentait le regard du blond posé sur elle.

 

- Aujourd’hui, nous n’allons faire que de l’écrit.

 

C’est sur qu’avec le nez recouvert d’un gros pansement, M. Kanuto avait du mal à parler.

Ryusuke souriait intérieurement. Il était très fier de sa mère.

 

                                                            *

 

L’après-midi, en cour d’anglais, Mme Kurako demanda à Takashi de se présenter.

 

- My name is Takashi Sukuda. I’m 17. I like girls with brown hair.

 

Il avait dit ça tout en regardant Tamaki. Elle savait qu’il l’avait regardée mais elle avait fait semblant d’être en grande conversation avec Miko. Masato, lui était en train d’envoyer des messages.

 

- Tu parles avec qui, demanda Sana.

 

- C’est une fille du lycée. On s’est croisés dans le bus et on a bien parlé.

 

- Et tu lui a donné ton numéro ?

 

- Bah ouais. Elle est super sympa. J’vais te la présenter quand j’la verrais.

 

- Si ça te fais plaisir.

 

Elle tourna la tête et suivit le cour d’anglais qui lui parut beaucoup plus intéressant que ce que lui racontait Masato.

 

- Au fait Kazumi, commença Ryusuke, tu t’en sors comment à la boulangerie ?

 

- Très bien, répondit-elle souriante. En plus, ta mère est super sympa avec moi.

 

- C’est sûr qu’elle t’apprécie plus que le prof’ de maths.

 

Ils rigolèrent et repensèrent à ce qu’il était arrivé la veille.

 

Miko et Tamaki elles, parlaient de Takashi.

 

- Pourquoi tu n’demande pas à Kogai de te raccompagner jusqu‘en bas de chez toi, demanda Miko.

 

- Parce qu’après il va s’inquiéter et j’vais devoir le supporter matin, midi et soir.

 

- T’exagère Tamaki. Il veut seulement te défendre. Et puis tu préfère avoir Kogai sur le dos ou l’autre pervers, demanda-t-elle avec dégoût.

 

La brune semblait réfléchir. C’est vrai que Kogai pouvait se montrer insupportable mais elle ne pouvait cependant pas nier qu’il savait se montrer très gentil.

 

- Bon, si jamais je sens qu’on me suis, je lui dirait demain.

 

- Très bien. Mais fais attention, s’inquiéta la blonde.

 

Tamaki souria et la fin des cours se termina avec histoire.

 

                                                            *

 

Kazumi arriva à la boulangerie, prête à travailler.

 

- Bonjour Kazumi, souria la patronne.

 

- Bonjour Ayumi, répondit-elle.

 

- Dis-moi, j’ai cru comprendre que Ryusuke et les autres allaient au parc tout de suite.

 

- Oui, c’est vrai.

 

- Tu ne veux pas y aller, demanda Mme Omura.

 

- Nan, j’ai vraiment besoin de travailler, répondit-elle gentiment.

 

- Tu sais, on a qu’une seule jeunesse. Tu devrais en profiter.

 

- Ma jeunesse est déjà finie depuis longtemps vous savez.

 

La mère de Ryusuke la regarda. C’est vrai qu’elle était très mature pour son âge. De plus, ses yeux lui rappelait vaguement quelqu’un. Mais qui, elle ne savait pas.

 

                                                            *

 

Tous s’étaient rejoint au parc. Assis sous leur arbre, ils parlèrent de tout et de rien.

Kogai était pensif. Ne pas se chamailler avec Tamaki de toute la journée avait été très bizarre.

Cette dernière reçut un appel et s’éloigna de ses amis.

 

- Allo, maman ?

 

- Oui, ce serait pour savoir si tu pouvais rentrer me donner un coup de main, demanda la mère.

 

- Encore, s’exclama Tamaki. Franchement j’en ai marre. A chaque fois que je sors, tu m’fais le coup. Je commence à en avoir assez maman.

 

- Désolée Tamaki mais tu sais que je suis obligée. Je me sens mieux là-bas.

 

La brune soupira.

 

- C’est bon j’arrive.

 

Elle raccrocha et retourna voir les autres.

 

- J’dois y aller. Ma mère m’appelle.

 

Ils se dirent au revoir et Tamaki sortit du parc. Malheureusement pour elle, un garçon l’avait vu sortir et avait décidé de la suivre.

Etant au mois de novembre, il faisait nuit assez tôt et Tamaki n’était pas très rassurée. Elle aurait due écouter Miko et demander à Kogai de la raccompagner. Elle qui d’habitude n’avait peur de presque rien, il fallait avouer qu’elle était intimidée par Takashi. Son regard et son sourire qu’il faisait à toute les filles la répugnait. Les types comme lui, qui se croyait supérieur à n’importe qui, elle les remettait à leur place d’habitude. Dans ses pensées, elle n’entendit pas la personne s’approcher par derrière. D’un seul coup, la jeune fit vit flou et s’écroula par terre.

 

                                                            *

 

Tombant une fois de plus sur le répondeur, Mme Nekotori commença à s’inquiéter. Cela faisait plus d’une demie heure qu’elle avait appelée sa fille. Normalement elle ne mettait pas si longtemps à revenir. Se décidant à rappeler, elle tomba encore sur la messagerie. Elle pensa alors à appeler Kogai.

 

- Allo ?

 

- Mon p’tit Kogai, c’est la mère de Tamaki.

 

- Oh, vous allez bien Mme, questionna-t-il.

 

- Pas vraiment. Dis-moi, Tamaki est encore avec vous n’est-ce pas, demanda-t-elle à son tour avec espoir.

 

- Euh non elle est partie il y a une demie heure.

 

Voyant que son interlocutrice ne répondait plus, il commença à paniquer.

 

- Ne vous inquiétez pas Mme, elle a sûrement du faire un petit détour pour acheter du pain. Elle le fait souvent, dit-il plus pour se convaincre lui-même.

 

- J’espère que tu as raison.

 

Ils raccrochèrent et Kogai partit sous le regard surpris de ses amis.

 

                                                            *

 

Sortant les poubelles de la boulangerie, Kazumi alla jusqu’à la benne à ordure pas très loin du petit magasin. Elle entendit des cris non loin et plus rien. Elle haussa les épaules, pensant avoir hallucinée et s’apprêta à partir. Cependant, elle réentendit les même cris mais là, une autre voix, celle d’un homme, disait à l’autre de la fermée.

Le cœur battant à fond, elle prit tout son courage et attrapa la première chose qui lui tombait sous la main. Remerciant silencieusement la personne qui avait jetée cette batte de base-ball, elle entra tout doucement dans le local. Avançant au fur et à mesure qu’elle entendait les voix, ce qu’elle vit lui fit froid dans le dos. Un homme était en train de frapper une autre personne.

 

- Alors comme ça vous vous êtes moqués de moi, toi et tes potes.

 

- Va te faire voir, répondit la personne attachée à une chaise.

 

Kazumi se pétrifia sur place. Ces voix, elle les connaissaient. C’était celles de Tamaki et de Takashi. Resserrant sa prise sur la batte, elle essaya de déterminer le moment où elle pourrait mettre un bon coup à cet enfoiré qui osait faire du mal à son amie.

 

- Tu aurais pourtant du faire attention, ma p’tite Tamaki, dit le blond en rigolant. Je t’avais dit que je n’abandonnerais pas.

 

Il lui avait remis une claque. Kazumi ne savait pas quoi faire. Il fallait qu’elle agisse et vite. Elle n’avait pas peur, loin de là. Elle avait déjà eue à faire à des personnes comme lui, voir pire. Mais là, si elle échouait, elle aussi se ferait prendre et personne ne viendrait les sauver.

 

- Allez voyons voir ce que tu caches sous cette mystérieuse mèche, souria-t-il méchamment.

 

Tamaki pleurait silencieusement. Parler de ça la ramenait à ce qui s’était passé ce fameux jour. Le jour où son enfer avait commencé.

Passant une main sur sa mèche, Takashi s’effondra au sol. Toute la force de Kazumi était partie dans ce coup. Tamaki releva la tête, heureuse de voir son amie.

Cette dernière la détacha et les deux filles partirent de ce local, le blond toujours inconscient.

 

                                                            *

 

- Tu es sur que ça va Tamaki, lui demanda Kazumi.

 

- Oui t’inquiète pas.

 

Les bras et les jambes couvèrent de bleus, Tamaki avait un peu de mal à marcher.

 

- Tu habites loin d’ici, demanda la blonde.

 

- A une demie heure, articula la brune.

 

Kazumi n’en revenait pas de ce qu’elle allait faire. Elle réfléchissait avant de prendre cette décision. Elle habitait à moins de quinze minutes d’ici et elle savait qu’elle pouvait faire confiance à Tamaki. Elle inspira un bon coup.

 

- Bon on va aller chez moi pour soigner tes blessures.

 

                                                            *

 

Entrant chez elle, Kazumi sentit l’odeur des frites. Les garçons, qui étaient assis dans le salon, ne virent pas la jeune fille.

 

- T’es enfin rentrée Kazumi, on commençait à avoir faim, s’exclama Seto.

 

- Ils ne fallait pas m’attendre les garçons. Et il va falloir rajouter une autre assiette.

 

En entendant cela, les deux enfants se retournèrent vivement. C’était la première fois que Kazumi faisait rentrer quelqu’un chez eux, et cette personne avait l’air mal en point.

Réagissant rapidement, Seto alla chercher la trousse de secours dans la salle de bain alors que le petit Keita fit une place aux filles sur le canapé.

 

- Tu peux aller manger si tu as faim Keita, lui dit Kazumi.

 

- Nan, je vais aller mettre une assiette pour ta copine, répondit-il en souriant.

 

Seto arriva avec de quoi soigner la blessée.

 

- Qu’est-ce qui lui est arrivée ?

 

- Rien, ne t’inquiète pas. Va manger avec Keita.

 

Il fit ce que sa sœur lui dit et elle commença à soigner Tamaki.

 

- Tu veux que j’appelle quelqu’un peut-être, demanda-t-elle gentiment.

 

- Ma mère s’il te plait.

 

La blonde chercha dans le répertoire de son amie et appela le numéro.

 

- Allo Tamaki, j’étais morte d’inquiétude. Où es-tu, demanda sa mère affolée.

 

- Mme Nekotori, je m’appelle Kazumi, je suis une amie de Tamaki. Elle a eue un petit problème alors elle est chez moi.

 

- Oh mon dieu, s’exclama la mère. Ce n’est rien de grave au moins.

 

- Non ne vous inquiétez pas, mais elle va sûrement passée la nuit ici.

 

- Attendez, pouvez-vous me la passer s’il vous plait ?

 

Kazumi, qui avait mis le haut-parleur, regarda Tamaki et celle-ci lui fit non de la tête.

 

- Et bien, elle est sous la douche. Elle m’a dit de vous dire de ne pas vous inquiéter.

 

- Bon très bien. Alors au revoir Mlle.

 

- Au revoir Mme.

 

Après avoir raccrochée, la blonde regarda son amie qui avait la tête baissée.

 

- Que s’est-il passé avec Takashi ?

 

La brune trembla en entendant ce nom. Dire qu’il avait voulu lui faire des choses affreuses. Si Kazumi n’était pas arrivée, qui sait où elle serait en ce moment.

 

- Je l’avais croisée dans un magasin avec Miko. Comme il a commencé à me draguer, avec Kogai on a décidés de se faire passer pour un couple.

 

Kazumi la regarda, étonnée. Kogai et Tamaki ensemble, ça ne lui semblait pas aussi bizarre que cela.

 

- Seulement, comme Ryusuke n’était pas au courant de notre petit jeu, il a dit à cet enfoiré que nous n’étions pas en couple.

 

- J’imagine la suite.

 

- Merci Kazumi. Si tu n’étais pas arrivée, je ne sais pas ce qu’il serait en train d’me faire.

 

- C’est normal, ne t’inquiète pas. Tu préfères dormir là ou tu veux que j’appelle quelqu’un pour venir te chercher ?

 

- Ca n’te dérange pas que je dorme ici, demanda Tamaki.

 

- Si j’te le propose, souria la blonde.

 

- Hum mais tes parents ne sont pas là ?

 

- C’est une très longue histoire que je n’suis pas sûr de vouloir raconter.

 

Tamaki acquiesça. Elle non plus elle n’aimait pas parler de ses problèmes.

 

- Maman, tu viens manger où pas, s’écria Keita. On t’attend nous.

 

Kazumi souria et regarda son amie qui elle, n’en revenait pas. Kazumi avait un fils ? Ca pour une surprise.

 

Ils s’installèrent à table et mangèrent tout les quatre. Tamaki se sentait bien malgré ce qui lui était arrivée. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas mangée avec une famille aussi joyeuse, à part celle de Kogai.

 

- Au fait Kazumi, ne dis rien aux autres s’il te plait.

 

- Comme tu veux. Mais ne dis rien aux autres sur ce que tu as vu ici d’accord.

 

- Pas de problème, souria la brune.

 

Et ils continuèrent de manger, les deux garçons faisant connaissance avec Tamaki.

 

La pauvre Tamaki a pas eue de chance dans ce chapitre :(

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Bon chapitre !

 

Un chapitre un peu plus centré sur Tamaki et son inquiétude par rapport à Takashi. Une grande peur l'a touche depuis que l'idiot l'a suivit. Elle raconte tout à Miko qui lui dit d'en parler à Kogai mais cette dernière refuse :-\.

 

Kogai remarque que Tamaki agit bizarrement depuis, lui et Tamaki savent que Ryu a cassé leur plan sans le vouloir.

 

Kazumi de son côté aurait pu avoir une journée de pause de la part de Mme Omura, pour qu'elle puisse rejoindre ses amis et étrangement elle aussi semble avoir déjà vu Kazumi en quelque part.

 

Tamaki est appelé par sa mère pour la rejoindre, je pense que sa mère doit passer sa journée au près d'une personne malade. Qui doit être le frère.

Mais en partant rejoindre sa mère cette dernière se fait attaqué par Takashi qui la séquestre, mais grace à Kazumi cette dernière put être sauvé.

 

Je trouve que Takashi a exagéré sur le coup là.

 

Tamaki devrait porter plainte au lieu de dire à Kazumi de garder sa pour elle. Takashi va l'agressé de plus belle la prochaine fois. Sinon Tamaki est la deuxième personne à savoir que Kazumi à un fils.

 

Tamaki devait avoir un père alcoolique qui battait sa mère et un jour son grand frère a du se battre avec ce dernier ce qui a dû dégénéré car le frère a dû recevoir une blessure fatale qui fait en sorte que maintenant il se retrouve dans un mauvais état sur un lit d'hôpital. Le père doit être en taule ou mort.

 

J'attends la suite.

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Merci Kyojin

 

A mon avis, Ryusuke va s'en vouloir si il sait pour Tamaki.

 

A mort qu'il a exagéré mais bon, j'voulais en faire un méchant donc voila ^^

 

T'inquiète pas, j'pense pas que Takashi va l'agresser avec ce qui va lui arriver ;)

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Je vais commencer par le mystère qui entoure Kazumi et Ryusuke... tu as introduis un nouveau détail : la mère de Ryusuke se dit aussi qu'elle a déjà vu son regard ! On se rapproche un peu plus du lever de rideau sur cette intrigue.

 

Pour ce qui est de Tamaki, elle l'a échappé belle ! Ce qui entoure son quotidien avec sa mère nous est encore caché, et j'aime beaucoup comment tu t'y prends. Tu nous en parles sans lâcher d'éléments qui seraient bien trop évocateurs. Sur le vif, j'aurais tendance à penser que la maman aurait des problèmes avec la drogue... Je peux me louper complètement. xD

 

Takashi est vraiment mauvais. Il correspond déjà à son âge, à un agresseur sexuel. Dans les prochains chapitres, Je m'attend à ce que Kogai se doute d'un traumatisme chez Tamaki et donne une leçon à ce b*****.

 

C'est au tour de la brune d'apprendre que Kazumi est maman, à ce rythme tout son cercle d'amis le saura.  ;D

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Merci Bloody.

 

Pour Kazumi, je pense pas qu'on saura tout de suite pourquoi Ryusuke et sa mère pense la connaitre.

 

Oui Tamaki a eue de la chance. Sa mère une droguée ? peut-être bien 9_9

 

Dans le prochain chapitre Kogai va.... :-X Désolé pas de spoil.

 

En tout cas merci de ton compliment sur l'intrigue de Tamaki :)

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Hello voila le chapitre 9 :D

 

Chapitre 9. Accès de colère.

 

La respiration saccadée et le corps tremblant, Tamaki ouvrit les yeux. Ayant du mal à reconnaître sa chambre, elle se redressa et entendit du bruit.

 

- Ca va, demanda Kazumi.

 

Ca y est, elle se souvenais avoir dormi chez son amie. D’ailleurs, elle avait passée une très bonne soirée comparé à ce qu’il lui était arrivée.

 

- Oui ça va, répondit-elle doucement.

 

- Si tu veux déjeuner, je t’ai tout mis sur la table et je t’ai préparée des vêtements propres.

 

Tamaki la remercia et se leva pour aller déjeuner.

Keita, qui était déjà levé, la salua avec un grand sourire. Elle n’en revenait toujours pas que Kazumi avait un fils. De plus, elle n’avait pas vu une seule photo d’un quelconque adulte. A part celle d’une vieille femme, accompagnée de trois enfants qui était sûrement Kazumi et les deux garçons. C’était leur grand-mère sans doute.

Elle partit se doucher et les deux filles allèrent au lycée.

 

- Tu ne compte pas porter plainte, lui demanda Kazumi.

 

- La police ne sait pas faire correctement son travail, répondit-elle agressivement.

 

- Je sais bien, soupira la blonde.

 

Continuant leur route, elles aperçurent le lycée, le cœur de Tamaki battant vite.

 

                                                            *

 

Kogai vit les deux filles arrivée. La veille, la mère de la brune l’avait appelé disant que Tamaki se trouvait chez Kazumi. Il avait été surpris. Elle qui d’habitude n’aimait pas dormir chez les autres à part chez lui, avait dormi chez Kazumi. Il trouvait ça plus que bizarre. Et ce qui l’étonna encore plus, était le fait qu’elle regardait partout autour d’elle.

 

                                                            *

 

- Tamaki, commença Kazumi, arrête de regarder partout où tu vas. Tu veux que les autres se doutent de quelque chose ?

 

- J’peux pas m’en empêcher. J’ai toujours l’impression qu’il m’observe.

 

Elle se reprit et vit le groupe assis sur leur banc habituel. Elle remarqua Kogai qui la fixait intensément, comme si il se doutait que quelque chose était arrivé. Tamaki s’efforça de sourire et salua ses amis. Sana arriva.

 

- Tiens, Masato n’est pas avec toi, demanda Daito.

 

Elle lui lança un regard plus que noir et pointa du doigt un endroit derrière elle.

Masato était en train de parler avec une fille et ils s’avancèrent vers eux.

 

- Salut tout le monde, souria-t-il de toute ses dents.

 

- Salut tout seul, répliqua Sana en partant ailleurs.

 

- Bah qu’est-ce qu’il lui prend, demanda la roux.

 

- Rien, répondit Daito. Tu ne nous présente pas ton amie ?

 

- Si bien sûr. Voici Yuna.

 

La jeune fille aux cheveux blancs salua les amis de Masato qui la saluèrent en retour.

 

- Bon j’y vais sinon j’vais être en retard, dit la jeune fille.

 

- Ok salut, souria le roux.

 

La sonnerie retentit et ils se dirigèrent vers le gymnase.

Tamaki appréhendait de se retrouver face à Takashi. Elle se rapprocha le plus possible de Kogai, tout en faisant attention à ne pas se coller à lui. Cependant, il avait bien remarqué qu’elle se tenait beaucoup plus près de lui que d’habitude.

 

                                                            *

 

S’asseyant dans le gymnase en attendant Daichi, les élèves commencèrent à bavarder.

Tamaki, qui écoutait ses amies parler frissonna brusquement en entendant la porte s’ouvrir. Elle déglutit difficilement en voyant la personne entrer. Takashi alla s’asseoir, non sans lancer un regard méchant aux deux filles de la veille.

Kazumi lui répondit en lui faisant discrètement montrer son majeur. Malheureusement, Kogai, qui faisait semblant de regarder ailleurs, n’avait rien perdu de ce qu’il venait de se passer. Il regarda Tamaki, qui avait baissée la tête, et regarda Kazumi. Elle fixait d’un regard mauvais Takashi. Il était certain qu’entre ces trois là, quelque chose avait eu lieu.

Le prof’ arriva et ils commencèrent le cour.

 

- Aujourd’hui, ping-pong pour tout le monde.

 

Installant les tables, les élèves se mirent par deux pour commencer.

 

- Eh Sana, tu te met avec moi, demanda Masato.

 

- Ouais bien sur, souria-t-elle.

 

Sana était incapable d’en vouloir au roux bien longtemps, même si elle savait que quand elle verrait cette fille, elle se remettrais en colère.

 

Toute la classe commencèrent à jouer.

 

Tamaki, qui s’était mise avec Miko, essaya de gagner contre cette dernière. Parce que mine de rien, la blonde se défendait plutôt bien au ping-pong. Commençant à avoir chaud, Miko enleva sa veste et Tamaki l’imita. Elle avait juste découvert ses avant-bras qu’elle remis sa veste aussitôt. Elle s’était souvenu des bleus que lui avait fait Takashi en la frappant.

Malheureusement pour elle, cela n’avait pas échappé à Kogai qui n’avait cessé de l’observer depuis le début du cour. Il avait vu son visage regarder aux alentours pour voir si personne n’avait vu ces marques. Il avait détourné la tête au moment où elle avait regardée dans sa direction. Il trembla de rage et frappa sa raquette contre la table de ping-pong, sous le regard surpris de Daito. Celle-ci se cassa en deux, mais Kogai s’en fichait royalement. Il attrapa Tamaki par le bras, sans la serrer car il se doutait qu’elle avait aussi des bleus à cet endroit, et sortit du gymnase.

 

- Qu’est-ce qu’il te prend Kogai, demanda la jeune fille surprise par le comportement de son ami.

 

- Ce qu’il me prend, s’énerva-t-il, tu me demande ce qu’il me prend ?!

 

Elle espérait qu’il ne parlait de ses bleus.

 

- Enlève ta veste, ordonna-t-il.

 

- Kogai…essaya-t-elle.

 

- Enlève ta veste, reprit-il plus calmement.

 

- T’as pas d’ordre à me donner, s’énerva-t-elle à son tour.

 

Elle tourna les talons et repartit dans le gymnase, énervée.

Kogai lui, la regarda partir. Mais il ne comptait pas en rester là.

 

                                                            *

 

Le cour étant terminée, les deux bruns ne s’étaient pas adressés la parole une seule fois. Personne à part Kazumi ne comprenait ce qu’il se passait.

En classe de S.V.T, Kogai avait insisté auprès de Ryusuke pour se mettre à coté de Kazumi.

La jeune fille savait très bien ce que le brun comptait lui demander. Mais elle avait promis à Tamaki de ne rien dire. Cependant, elle savait aussi que la brune ne pourrait rien faire si Takashi décidait de s’en prendre à nouveau à elle. Se demandant ce qu’elle devait faire, elle soupira.

 

- Je sais que tu sais ce que j’vais te demander, lui dit Kogai.

 

- Écoute, je lui ai promit de ne rien dire.

 

- Peut-être bien. Mais ces marques que j’ai vu ne sont pas arrivées là toutes seules !

 

La blonde soupira. Kogai commençait à l’énerver, mais il faisait ça pour Tamaki.

 

- Dis moi juste si c’est Takashi qui lui a fait ça, supplia-t-il.

 

- Oui c’est lui, répondit-elle.

 

Elle savait que ce qu’elle allait faire était mal. Mais Tamaki n’allait pas bien et Takashi n’hésiterait pas à s’en reprendre à elle. Kogai semblait fort et il connaissait bien Tamaki aussi. Il saurait la défendre. Aussi, elle raconta au brun ce qu’il s’était passée la veille, et au fur et à mesure qu’elle racontait l’histoire, Kogai serrait son stylo. D’ailleurs, l’objet éclata en milles morceaux.

Tout le monde le regarda, surtout Tamaki, mais il ne lui adressa même pas un regard.

 

                                                            *

 

Kogai était plus qu’énervé. Il pouvait comprendre que son amie avait refusée de lui parler de ce qu’il lui était arrivée, mais il était vexé. Ne lui faisait-elle pas confiance ?

Cela lui faisait bizarre, c’était la première fois qu’ils ne se parlaient pas pendant aussi longtemps. Sauf la nuit évidemment. Mais le pire était sans aucun doute le fait de passer la journée dans la même classe que cet enfoiré de Takashi. Ce dernier n’hésitait pas à regarder Tamaki qui elle, n’osait même plus parler quand elle le remarquait. Cela mis encore plus en colère le brun. Il connaissait la jeune fille depuis la maternelle mais jamais, et ce même pour rigoler, il ne l’avait frapper. Pas une seule claque, pas une seule pichenette, rien. Alors un sale type comme Takashi, qui n’avait pas hésité à lever la main sur son amie, non. Il ne pouvait pas le supporter. Il fallait qu’il venge Tamaki, pour la soulager elle, mais aussi pour lui faire regretter de s’en être pris à la mauvaise personne. Il allait lui faire sentir ce que s’était de s’en prendre à quelqu’un de plus fort que soi, il se le promettait.

 

                                                            *

 

L’après-midi, en cour d’anglais, Tamaki trouva Kogai trop pensif pour être normal. Il n’avait que peu parlé et quand on lui adressait la parole, il ne répondait que brièvement.

Elle demanda à Kazumi, qui était à la table juste à coté, si Kogai savait pour hier.

 

- Et bien en fait, il a deviné tout seul, je suis désolée, chuchota-t-elle.

 

Tamaki craignait le pire. Déjà enfant, le brun la défendait quand des garçons l’embêtais trop méchamment. La première fois qu’il l’avait défendu, c’était en 3ème année de maternelle, et elle s’en souvenais parfaitement.

 

‘‘ Deux enfants étaient en train de se chamailler :

 

- Maiiiis, c’est mon vélo, s’exclama un petit brun.

 

- Nan je l’ai vu en premier, c’est le mien, répliqua une petite fille.

 

Tout au long de l’année, ces deux enfants n’avaient fait que de se disputer. La maîtresse d’école n’en pouvait plus. Cependant, quelque chose arriva et c’était le début d’une grande amitié entre les petits.

 

Trois garçons, plus grand de taille que la petite fille, s’étaient mis autour d’elle.

 

- Alors Tamaki, t’as encore fait tes couettes super trop moche, lui dit un petit garçon.

 

- Ouais, elle est vraiment pas belle, avait dit un autre.

 

Celui qui semblait être le chef du trio se plaça derrière Tamaki et lui arracha ses deux élastiques avec une petite tête de chat dessus.

 

- Regardez ses élastiques, ils sont aussi moche qu’elle.

 

Et les trois garçons se mirent à rire alors que la pauvre Tamaki s’était mise à pleurer. C’était ses nœuds préférés et ils n’allaient jamais lui rendre.

 

- Rendez lui ses élastiques, dit un autre garçon qui venait d’arriver.

 

- Qu’est-ce que tu veux Kogai ?

 

- Je veux que vous lui rendiez ses chouchous. Vous avez pas l’droit de lui voler, c’est à elle.

 

- Ah ouais, demanda le chef, et bah viens les chercher si tu les veux.

 

Kogai ne se fit pas prier. Avec ses petites jambes, il fonça sur le chef qui tomba par terre. Réussissant à récupérer les élastiques, il regarda les amis du chef qui partaient en courant.

Il se retourna vers la petite fille avec un grand sourire et lui donna ses biens.

 

- Merci Kogai, dit-elle timidement.

 

- De rien. C’est tes préférés, demanda-t-il.

 

Elle hocha la tête.

 

- Et ils ont un nom ?

 

- Euh non, répondit-elle sans comprendre. Ce sont que des chouchous.

 

- Bah moi mes baskets préférées c’est celle-la, et elles ont un nom.

 

Elle le regarda et lui posa une question muette, seulement avec le regard.

 

- Elles s’appellent Kutsu, dit-il fièrement.

 

Tamaki souria. Donner un nom à ses élastiques favoris pouvait être marrant. Elle avait beau se creuser la tête, elle ne trouvait rien d’assez bien pour ses chouchous.

 

- Tu veux bien leurs donner un nom, lui demanda-t-elle.

 

- Bien sur, dit-il content. On a qu’a les appeler Neko et Neko.

 

- Neko et Neko, répéta-t-elle en souriant.

 

- Oui. C’est facile à retenir et en plus, c’est aussi joli que toi, termina-t-il un grand sourire aux lèvres. ’’

 

 

Oui, elle s’en souvenais très bien. Évidemment, même après ça ils avaient quand même continuer de se chamailler. Elle souria. C’était la bonne époque.

 

                                                            *

 

En Arts-plastiques, M. Inuko fit l’appel et il manqua Tamaki.

 

- Elle est chez la principale, prévint Miko.

 

Kazumi et Kogai regardèrent directement si Takashi était là.

Ouf, il était bien là. Le blond avait vu comment les deux l’avait regardé, et il leur avait lancé un regard mauvais auquel ils avaient répondu bien sur.

Kogai bouillonnait à l’intérieur. Il fallait qu’il se défoule et tout de suite.

 

                                                            *

 

Tamaki entra dans le bureau de Mizura.

 

- Tamaki, s’étonna la directrice, une élève aussi sérieuse que toi qui se retrouve dans mon bureau en plein cour. C’est étonnant.

 

- Il faut que je vous parle, répondit la brune. C’est important.

 

Ayant toute l’attention de sa principale, elle déballa le problème.

 

                                                            *

 

La fin des cours s’étant déroulée très vite, les élèves étaient rentrés chez eux à la vitesse de l’éclair. Enfin pas tous. Kogai lui, suivait Takashi. Passant dans une petite ruelle où peu de monde passait, le blond se retrouva au sol en moins de deux. Le coup de pied qu’il avait reçu dans la cheville l’avait fait tomber à plat ventre d’un seul coup. Ne comprenant pas ce qu’il se passait, il se retourna, toujours à terre, pour voir le responsable.

La colère dans ses yeux fut remplacée par de l’appréhension. Kogai se trouvait devant lui, les yeux remplit d’une haine incomparable.

 

- Tiens Kogai, qu’es…commença-t-il avant d’être coupé par un violent coup de pied dans la mâchoire.

 

- Ferme-la espèce d’enfoiré, s’écria le brun. Je suis au courant pour ce que tu as fait à Tamaki espèce de salaud !

 

- Tamaki ? Oh la petite brunette super canon…

 

Un nouveau coup avait fusé aussi rapide qu’une souris poursuivit par un chat.

 

- Je t’interdis de t’approcher d’elle, tu entends, ou même de prononcer son nom, s’énerva Kogai. Ce que tu lui a fait est impardonnable.

 

Le ruant de coups, Kogai fit passer toute sa rage dans ses pieds et ses poings. Pour Tamaki, pour lui et pour toutes les personnes victimes d’agression, il allait faire passer l’envie à ce type de recommencer. Il allait faire vivre à cette ordure exactement le même traitement que ce salaud avait infligé à Tamaki.

Le nez et la bouche en sang, Takashi ricana, ce qui mis le brun encore plus en colère. S’il ne se contrôlait pas, il allait le finir, c’était certain, mais c’était plus fort que lui. Sa haine prenait le dessus et il détestait ça. Malheureusement, s’en prendre à son amie était bien la dernière chose à faire pour quelqu’un qui le connaissait. Le dernier coup qu’il allait lui mettre aurait le mérite d’achever cette pourriture. Seulement, son bras fut stopper par une personne.

 

- C’est bon Kogai, il a eu son compte je pense.

 

Il respirait tellement vite, essoufflé par les coups qu’il avait assénés à Takashi qu’il ne reconnu pas tout de suite la personne qui l’avait arrêter.

Ce n’est qu’en dégageant son bras de la poigne de cette personne, et en se retournant, qu’il écarquilla les yeux.

 

- Mme la principale, demanda-t-il étonné.

 

- Tamaki m’a racontée ce qu’il s’était passé. Et elle avait peur que tu fasses une bêtise avec ce mec. Apparemment, elle avait raison.

 

Le brun la regarda et commença à partir, non sans cracher sur son ennemi.

 

La principale regarda quelques instants Takashi.

 

- Quand à toi, je ne veux pas te voir dans mon lycée lundi, dit-elle méchamment. Tu es renvoyé.

 

Et quittant la ruelle, elle vit Kogai et Tamaki se réconcilier.

 

- Je suis désolée de t’avoir caché ça Kogai, lui dit-elle.

 

- Nan c’est moi. J’aurais pas du insister autant pour que tu me fasse voir tes blessures.

 

- Nan je suis vraiment désolée. J’aurais du te faire confiance, mais je savais comment tu réagirais. Je ne m’étais pas trompée apparemment.

 

- Qu’est-ce que tu veux, on ne se refait pas. Depuis qu’on est petits c’est comme ça Neko-Neko, souria-t-il.

 

- Je sais… Kutsu.

 

Il la regarda, étonné qu’elle se rappelle de ce surnom.

 

- Qu’est-ce que tu crois, souria-t-elle. Je me souviens de beaucoup de choses tu sais.

 

- Oui, et bien j’espère que tu n’va pas te souvenir de ce que t’a fait ce sale chien.

 

Elle baissa la tête. Elle voulait effacer de sa mémoire tout ce que Takashi lui avait fait vivre.

 

- De toute façon, tu n’a plus à t’inquiéter. Avec ce que je lui ai mis, il va sans doute vouloir changer de ville et peut-être même d’identité.

 

La jeune fille souria. Même dans des situations pareille, Kogai n’hésitait pas à se vanter.

Voyant le sourire de son amie, le garçon la raccompagna chez elle, en remerciant Mizura d’être intervenue. Cette dernière les suivit du regard. Ce regard bienveillant auquel avait droit toutes les personnes qu’elle aimait.

 

 

Kogai s'est laché dans ce chapitre ;D En même temps, il a raison.

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Bon chapitre !

 

Le lendemain au lycée, Kogai est le premier à voir directement que Tamaki ne va pas bien, il l'a connait bien ça se voit.

Au cours de gym, il remarque que Tamaki à des bleus, il essaye d'en savoir plus mais cette dernière ne veut rien dire, ce qui l'énerve un peu plus.

 

Sana et Masato se sont réconciliés et on remarque une pointe de jalousie venant d'elle quand Masato parle avec la fille du nom de Yuna.

 

Kogai finit par en savoir plus de par Kazumi et à ce moment sa rage explosa. On apprend aussi sur le passé de Kogai et Tamaki, ils se connaissent depuis l'enfance et on sait aussi pourquoi il appelle Tamaki "Neko neko", ils sont fait pour finir ensemble.

 

À la fin de la journée, Kogai suit l'idiot et lui donne une bonne raclée avec toute sa rage envers lui, il le bat jusqu'à le faire saigner, il l'aurait tuer si la Principale n'était pas venu, heureusement que Tamaki était aller lui parler avant la fin des cours.

 

Takashi est renvoyé du lycée, mais ça finit juste comme ça ? La principale ne va pas informer les parents de ce dernier où la police ?

 

En tout cas entre Kogai et Tamaki tout finit bien pour eux. Il faudra que l'un des deux se décident à dévoiler leur sentiments lol.

 

J'attends la suite et je pense qu'on entendra parler de nouveau de l'idiot ou pas.

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Thank you Kyojin.

 

Pour Takashi, la principale ne va pas prevenir la police car Tamaki dit au début du chapitre qu'elle ne leur fait pas confiance.

Mais les parents seront au courant, c'est sur.

 

J'pense pas qu'on reverra Takashi.....enfin pas tout de suite en tout cas ;)

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Joli chapitre, dis moi !

 

Je me doutais bien que Kogai allait tirer les vers du nez à Tamaki ou à Kazumi. C'était courru d'avance. On commence à bien connaitre les personnalités de chacun et à anticiper les réactions.

 

Kogai s'est défoulé, et comme toujours est là pour la protéger. Il s'en voudra longtemps de ne pas avoir été là quand elle s'est faite tabasser. 

Leur petite histoire en maternelle était bien inscrite dans l'histoire, c'est bien joué. Et enfin ! On saisit d'où vient le surnom Neko-Neko que tu avais déjà placé dans des chapitres précédents !

 

Autre point, je suis toujours surpris des interventions de Mizura, elle considère ses élèves comme ses enfants (serait-elle stérile ?). Puis, ses élèves le lui rendent bien car Tamaki dans cette situation va directement la voir alors qu'elle n'en avait parlé à personne ?! 

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Merci beaucoup Bloody :)

 

J'avais leur petite histoire de maternelle depuis longtemps dans la tête, alors je l'ai introduit dans ce chapitre.

 

Pour Mizura, tu ma tuée là ;D Nan elle est pas stérile t'inquiète pas. ;)

Mais on va pas savoir tout de suite pourquoi elle est proche de ses élèves.

 

En tout cas, la psychologue du lycée sert à rien pusqu'ils vont tous voir Mizura.

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Salut voila le chapitre 10. :D

 

Chapitre 10. Petites disputes.

 

Ses cauchemars ayant cessés, Tamaki avait passée une très bonne nuit. Elle se leva et se dirigea vers sa cuisine. Seulement, elle entendit une forte respiration. Allant dans le salon, elle vit Kogai qui dormait profondément. Elle se souvenait. La veille, quand il l’avait raccompagnée, il était monté parce qu’ils avaient décidés de manger ensemble. Pensant que sa mère était là, elle lui dit qu’elle était rentrée. N’obtenant pas de réponse, elle baissa la tête. Ce que sa mère pouvait l’énerver quelques fois. Même si elle pouvait la comprendre, elle en avait assez de cette situation. Quand allait-elle comprendre que…

 

- Apparemment il n’y a personne, dit Kogai, la sortant de ses pensées.

 

- Ca ne change en rien à d’habitude, répondit-elle déçue.

 

Le jeune homme regarda son amie. Elle paraissait dégoûtée de se retrouver seule à dormir ce soir. Elle aurait sûrement voulue parler un peu avec sa mère de ce qu’il lui était arrivée. Bien que lui aussi pouvait comprendre la mère de son amie, il trouvait que quelques fois, elle dépassait les limites. Tamaki existait elle aussi. Elle était bien vivante. Qui s’occupait de la maison ? C’était elle. Qui faisait les courses ? Encore Tamaki. Il trouvait cela injuste. Son amie était sans doute la personne la plus gentille sur cette terre, et voila comment elle était remerciée.

 

- Bon, je vais faire à manger, avait-il dit. Toi va prendre ta douche.

 

Oui, voila ce qu’il s’était passé. Elle voulue à présent le réveiller. Poussant son épaule en disant son prénom, le brun grogna en prononçant des mots incompréhensibles. Perdant patience, elle hurla son nom.

 

- Quoi, qu’est-ce qu’il se passe ? Ou est Takashi, déballa-t-il en se mettant en position de combat.

 

- Lui j’en sais rien, et à vrai dire j’en ai rien à faire, mais toi, tu squattes le canapé.

 

Se décalant légèrement pour lui faire de la place, elle s’assied à peine qu’on sonna à la porte. Regardant Kogai, elle se leva et regarda dans le petit trou qui était la personne.

Elle se figea. Qu’est-ce que Miko foutait là. Elle allait encore lui poser des questions si elle voyait le garçon ici. Revenant dans le salon, elle attrapa Kogai et le balança dans sa chambre en lui disant de ne faire aucun bruit.

 

- Tamaki, cria la blonde derrière la porte, tu dors où quoi ?

 

- Nan, nan. Euh…j’arrive.

 

Elle ouvrit la porte.

 

- T’en a mis du temps.

 

- J’étais aux toilettes. Toutes les personnes normales vont aux toilettes.

 

Regardant au sol, elle vit qu’il y avait les chaussures de Kogai. Heureusement, Miko n’avait rien vu et elle put les balancer discrètement dans un placard.

 

- Et sinon, qu’est-ce qui t’amène de si bon matin, demanda Tamaki.

 

- Tu plaisantes j’espère, rigola la blonde. Il est plus de midi.

 

- Vraiment ?

 

- Attend un peu, dit Miko suspicieuse. Si tu viens de te réveiller…… Ca veux dire que tu n’a pas dormie seule, poursuivit-elle en courant dans la chambre de la brune.

 

N’ayant pas prévue le coup, Tamaki put juste espérer que Kogai ait eu la brillante idée de se cacher.

Revenant dans le salon, Miko soupira.

 

- C’est quand que tu vas te décider à avoir un petit ami, demanda-t-elle.

 

- Pas tout de suite en tout cas.

 

Elle continuèrent de bavarder, enfin surtout Miko, puis elle partit.

Kogai revint alors dans le salon.

 

- On a eu chaud aux fesses, plaisanta-t-il.

 

- Ouais, c’est sûr.

 

                                                            *

 

- Allez un peu de nerf, hurlait Daichi.

 

Ayant entraînement ce samedi, l’équipe de foot faisait des tours de terrain pour s’échauffer.

Sana avait fini ses tours et reçut un message.

 

- Daichi, appela-t-elle, Kogai ne peux pas venir, il a un empêchement.

 

- Ce n’est rien. Mais dit lui de ne pas se relâcher tout de même. On a la compétition dans peu de temps et il faut que l’équipe soit au point.

 

Sana acquiesça et vit une fille arriver. C’était la nouvelle amie de Masato. D’ailleurs, ce dernier la vit aussi et lui fit un sourire. Sana, mécontente, dit à son équipe que l’entraînement était fini et qu’il fallait se mettre aux tirs au but.

Haru, le gardien, se mit en place et commença à arrêter les balles. Le tour de Masato étant passé, il en profita pour discuter avec Yuna. Malheureusement pour elle, Sana se mit en pétard et en fit exprès de rater son tir. Le ballon cogna malencontreusement contre le bras de Yuna qui se plaignit à cause de la douleur.

 

- Sana, cria le prof’, viens ici deux p’tites secondes.

 

Elle arriva vers son prof’ et regarda ailleurs. Ce dernier soupira et s’abaissa à sa hauteur en mettant un bras sur son épaule.

 

- Si tu n’aimes pas cette fille, la prochaine fois tire lui dans la tête. Crois-moi, ça fait beaucoup plus mal.

 

Elle le regarda, surprise. Puis ils se mirent à rigoler.

 

                                                            *

 

 

Ne travaillant pas le week-end, Kazumi avait décidée de sortir avec Keita et Seto. Elle n’avait plus peur de croiser ses amis maintenant. Vue la réaction qu’avaient eu Ryusuke et Tamaki, les autres ne réagiraient sûrement pas différemment. Et puis en plus, Sana les avait déjà croisés, même si elle ne savait pas qui était les deux garçons.

Ils allèrent près d’une aire de jeu, non loin d’une école. Beaucoup d’enfants étaient en train de jouer. On pouvait voir aussi un jeune garçon d’environ 12ans en haut d’une forteresse. Il semblait être le chef.

 

- Eh Seto, s’exclama Keita, regarde c’est Masamune.

 

L’intéressé se retourna et vit qu’en effet, le frère de Sana se trouvait tout en haut. D’ailleurs, ce dernier les remarqua et descendit de son perchoir pour venir les saluer.

 

- Salut, vous venez jouer, demanda-t-il.

 

Keita regarda sa mère qui lui souria. Il partit en courant avec Masamune alors que Seto restait près de sa sœur.

 

- Tu ne vas jouer avec eux, questionna-t-elle.

 

- Nan, je suis trop grand, répondit-il en regardant les autres s’amuser.

 

- Tu n’as que douze ans.

 

Il préféra ne pas répondre et se contenta de surveiller Keita.

Ce dernier, quand à lui, s’amusait comme un petit fou. Masamune avait dit à tout les enfants de ne pas l’embêter. En effet, ce terrain de jeu était une sorte de quartier général pour eux. Et vu que c’était toujours les mêmes enfants qui venaient jouer ici, les nouveaux devaient souvent passer un test pour savoir si ils pouvaient être apte à devenir un guerrier lunaire. C’était comme ça depuis des années. La première fois, c’était deux enfants, un garçon et une fille, qui avaient inventés cela pour plaisanter. Mais très vite, cela c’était transformé en un vrai test.

 

- T’as vu maman, s’exclama joyeusement le petit Keita, j’ai eu un pin’s. Ca veut dire que j’suis un guerrier lunaire.

 

- C’est bien mon chéri, lui répondit Kazumi en souriant.

 

Le petit garçon retourna jouer en rigolant.

 

                                                            *

 

Daito sortit de chez lui pour rejoindre Masato et Sana au terrain de foot. Il attendit que ses deux amis aient finis leur entraînement et aperçut Yuna, la nouvelle amie du roux.

 

- Salut Yuna, commença-t-il.

 

- Oh salut Daito. Tu vas bien, demanda-t-elle.

 

- Oui ça va. Qu’est-ce que tu fais là, demanda-t-il à son tour même s’il connaissait déjà la réponse.

 

- J’attend Masato. Il m’a dit qu’on irait faire un tour ensemble.

 

Qu’elle attende Masato, ça il l’avait compris. Mais qu’ils aient rendez-vous ensemble, ça il ne s’y était pas attendu du tout. Il connaissait quelqu’un qui n’allait pas apprécier.

Masato et Sana sortirent des vestiaires, séparés bien sûr, et allèrent rejoindre Daito.

 

- Salut, commença Sana.

 

- Salut vous deux, répondit Daito.

 

- Ah Sana, continua le roux, tu ne connais pas encore Yuna. Alors voila, Sana, Yuna. Et Yuna, voici Sana, présenta-t-il.

 

- Salut, dit Yuna en souriant.

 

L’autre fille la regarda de haut en bas en fronçant les sourcils. Nan mais sérieux, qu’est-ce que Masato lui trouvait ? Elle soupira et tira Daito par le bras.

 

- Eh attendez nous, s’exclama Masato.

 

Sana se retourna, le regard noir.

 

- Nan, répondit-elle. C’est soi on t’attend toi, soi on attend personne.

 

Yuna regarda le roux qui lui, regardait son amie. Quelques fois, elle pouvait se montrer vraiment énervante et très possessive. Mais Yuna n’avait rien fait de mal. Il trouvait injuste de la rejeter comme ça.

Sana savait très bien ce que Masato était en train de penser. Elle continua donc son chemin avec Daito qui lança un regard désolé a son ami.

 

                                                            *

 

Sur le chemin, Daito sentait que Sana était très énervée. Il pouvait la comprendre. Avec Masato, ils avaient prévus d’aller faire un tour tout les trois et il les avaient lâchés pour Yuna. Lui ça ne le dérangeait pas, après tous, son ami faisait ce qu’il voulait. Mais Sana garderait ça en travers de la gorge longtemps. Surtout qu’elle était rancunière. De plus, il ne comprenait pas pourquoi la jeune fille n’aimait pas Yuna. Elle était gentille cette fille. Enfin, de ce qu’il la connaissait. Peut-être qu’en vérité, c’était une véritable peste.

 

- Arrête de réfléchir, railla Sana, ça m’énerve encore plus. Surtout que je sais ce que tu es en train de te demander.

 

- Je ne comprend juste pas pourquoi tu déteste Yuna. Elle a l’air sympa cette fille.

 

- Sympa, s’écria-t-elle. Nan mais tu l’a vue avec son petit sourire de gentille fille à son papa !

 

- Je trouve que tu exagères, répondit Daito calmement. Tu n’la connaît même pas.

 

- Nan, et j’ai aucune envie de la connaître, s’énerva-t-elle. Et puis tu sais quoi, je n’ai plus envie de sortir, je rentre chez moi.

 

Et elle partie en courant sous le regard choqué de Daito. Ses amis pouvaient être bizarre parfois. Il alla donc faire un tour tout seul.

 

                                                            *

 

De leur coté, Masato et Yuna discutaient calmement. Cette dernière demanda soudainement à Masato pourquoi Sana ne l’aimait pas.

 

- Ce n’est pas qu’elle ne t’aime pas. C’est juste qu’elle n’aime pas qu’on approche ses amis, répondit-il en souriant.

 

- Ouais enfin moi je n’y suis pour rien. Et puis tu as le droit de sortir avec qui tu veux. Tu ne lui appartient pas que je sache.

 

Masato la regarda. Il n’était pas habitué à parler de Sana dans le dos de cette dernière. Elle était sa meilleure amie et il ne parlerait sur elle pour rien au monde.

 

- Écoute Yuna. Je t’aime bien, mais ne parle pas de Sana comme si tu la connaissais. Elle a ses raisons de réagir comme ça.

 

- Ah oui, demanda-t-elle. Alors explique moi.

 

Lui expliquer ? Comment pourrait-il lui expliquer quelque chose qu’il ignorait lui-même. A chaque fois qu’il abordait le sujet du pourquoi elle était autant possessive envers ses amis, Sana changeait de sujet ou disparaissait en prétextant une excuse, souvent bidon.

 

- Je ne sais pas moi-même, soupira-t-il.

 

- Tu ne sais pas, répéta Yuna. Pourtant j’avais cru comprendre que vous étiez amis. Elle ne te fais pas confiance ?

 

- Et si on parlait d’autre chose, dit-il en essayant de sourire.

 

- Comme tu veux.

 

Il regarda devant lui et se mit à penser. Et si c’était ça. Et si Sana, sa meilleure amie depuis maintenant 6ans, ne lui faisait pas confiance. Nan, impossible. Elle ne voulait pas en parler c’est tout, se persuada-t-il.

 

                                                            *

 

Miko avait décidée de se promener dans leur parc habituel. Elle aperçut Daito en dessous du grand arbre.

 

- Tu es tout seul, demanda-t-elle.

 

- Comme tu vois, souria-t-il. Masato et Sana se font un peu la tête.

 

- Masato et Sana ou seulement Sana, répondit-elle en rigolant.

 

Il rigola à son tour et elle s’assied à coté de lui.

Il y eu un long silence, chacun sachant ce que l’autre pensait. Mais ne voulant pas aborder le sujet qui faisait mal, ils ne dirent rien. Pourtant, sachant que cela ferait du bien d’en parler, Miko brisa le silence :

 

- Ca fera sept ans demain, dit-elle en soupirant.

 

- Ouais, répondit-il faussement désintéressé.

 

- Tu… tu n’as pas eu de nouvelle, hésita-t-elle à demander.

 

- Nan. Et je n’en aurais sans doute plus jamais.

 

Les deux amis avaient le regard vide, repensant chacun à un souvenir heureux de leur enfance.

 

                                                            *

 

Kogai avait incité son amie à sortir. Même si elle ne voulait pas, lui trouvait que cela lui ferait du bien de s’aérer un peu l’esprit. De plus, rester enfermer à ne rien faire n’était pas bon. Elle penserait sûrement beaucoup plus à ce qui lui était arriver en restant dans sa chambre, qu’en allant se promener.

C’est ainsi qu’ils s’étaient retrouvés à traîner de magasins en magasins, sans rien acheter évidemment.

A force de marcher, ils eurent inévitablement faim. Ils allèrent alors dans Auchan pour acheter de quoi manger. Etant samedi, le magasin était blindé. Tout le monde se bousculaient pour faire leurs courses. A un certain moment, un homme poussa, sans le faire exprès, Tamaki. Kogai, croyant que le passant avait eut une de mauvaises intentions envers son amie, s’était retourné et l’avait poussé à son tour. Le pauvre homme, ne comprenant pas ce qu’il se passait, s’énerva lui aussi. Ils commencèrent à se disputer et même à se battre. Heureusement, Tamaki s’interposa, disant à son ami que le passant n’avait pas fait attention où il regardait. Le brun s’était alors calmé et les deux amis avaient pu aller acheter de quoi grignoter.

En sortant du grand magasin, Kogai était silencieux. Tamaki, ne comprenant pas pourquoi, essaya de lui parler.

 

- Qu’est-ce qu’il se passe, demanda-t-elle.

 

- Rien pourquoi, demanda-t-il en retour.

 

- Je sais pas. Tu n’dis rien depuis tout à l’heure.

 

Il soupira et continua son chemin en silence. Tamaki ne comprenait pas pourquoi son ami réagissait ainsi. Il n’avait pas dit un mot depuis qu’il s’était disputé avec l’homme qui l’avait bousculée. Peut-être que s’était pour ça. S’en voulait-il de ne pas avoir réussi à la protéger de Takashi ? Non, impossible. C’est vrai que depuis leur enfance, il l’a protégeait de n’importe quel garçon qui s’en prenait à elle, mais de là à vouloir taper sur le premier venu, qui en plus n’avait pas fait exprès de la heurtée, ce n’était pas possible.

Ils s’assirent sur un banc et commencèrent à manger en silence.

Cependant, la jeune fille en eut plus qu’assez. Ce silence devenait pesant à la longue.

 

- Bon tu vas me dire ce qu’il y a à la fin, s’énerva-t-elle.

 

- J’te dis qu’il n’y a rien, répondit-il en regardant ailleurs.

 

- Est-ce que… c’est en rapport avec Takashi, hésita-t-elle à demander.

 

Kogai, qui tenait le paquet de chips, le serra de plus en plus fort. Si bien qu’on pouvait entendre les chips se casser en petits morceaux.

 

- Écoute Kogai, commença la jeune fille, ce n’est pas…

 

- Ne dis pas que ce n’est pas d’ma faute, la coupa-t-il.

 

- Pourtant tu n’as pas à t’en vouloir, assura-t-elle.

 

Il se leva en balançant le paquet de chips sous le regard étonné de son amie.

 

- Comment tu peux dire ça, s’écria-t-il. J’aurais du être là !

 

- Arrête, dit-elle calmement. Tu ne peux pas être là à tous les coups.

 

- Et bien je devrais ! J’ai l’impression que tu n’te rends pas compte de ce que ce malade aurait pu te faire.

 

- Tu crois que je ne sais pas, s’énerva-t-elle à son tour. Mais tu n’y es pour rien, alors arrête de te prendre la tête.

 

- Il t’a tapé dessus. Il t’a battu et moi je n’étais pas là. Si je ne serais pas aller chez Daito, on aurait fait route ensemble comme d’habitude ! Et rien ne serait arrivé.

 

- Ne dis pas n’importe quoi, cria-t-elle. Même si tu aurais été avec moi à ce moment là, il aurait choisi un autre moment ! Et peut-être que j’aurais eue encore moins de chance.

Peut-être que Kazumi n’aurait pas été là.

 

Ne sachant pas quoi dire, il se rassied sur le banc en soupirant.

 

- Et puis pense à ce que ressentirait Ryusuke s’il apprenait ce que Takashi m’a fait.

 

- Oui, tu as raison. Mais tout à l’heure, je sais pas, j’ai pas pu me retenir. J’ai pensé à Takashi et j’me suis énervé d’un coup.

 

- C’est pas grave, souria-t-elle. Mais évite que cela arrive souvent. On pourrait croire que tu ressens quelque chose pour moi, taquina-t-elle.

 

- C’est peut-être le cas, répondit-il avec un grand sourire.

 

Pour toute réponse, il se prit une baffe dans la figure.

 

                                                            *

 

Ryusuke, qui était parti faire quelques course pour sa mère, passa devant un terrain de jeu. Reconnaissant Kazumi assise sur un banc, il décida d’aller lui dire bonjour.

 

- Oh salut Ryusuke, répondit-elle.

 

Seto, en entendant ce prénom, se retourna pour voir le fameux Ryusuke qui avait sauvé Keita.

 

- Ryusuke, je te présente mon frère Seto.

 

- Salut Seto, salua-t-il.

 

Ce dernier le salua en retour mais resta tout de même suspicieux. Il trouvait louche qu’un garçon qui connaissait à peine sa sœur l’aidait autant. Le pauvre Ryusuke, sentant qu’il était de trop et n’aimant pas être fixé comme ça, dit au revoir à Kazumi et à son frère et rentra chez lui.

 

                                                            *

 

Sana décida d’aller chercher son frère. Même si elle savait qu’il ne risquait rien au terrain de jeu, elle lui avait bien dit de rentrer à 18h30 et il avait quand même dix minutes de retard. Elle arriva donc au terrain et tous les enfants allèrent la voir. Ils la saluèrent avec beaucoup d’enthousiasme, comme si ils ne l’avaient pas vu depuis longtemps.

Elle souria et monta dans la forteresse.

 

- Masamune, ça fait dix minutes que tu devrais être rentré.

 

- Oui, j’allais justement descendre, répondit son frère, apeuré par Sana.

 

- Oh Sana, s’exclama le petit Keita.

 

- Salut Keita, souria-t-elle. Tu es tout seul ?

 

- Nan, je suis avec ma maman et mon frère.

 

- Ah d’accord. Bon Masamune on rentre maintenant.

 

Les trois descendirent de la forteresse et Keita alla voir sa mère.

Sana, qui avait vu Kazumi, alla la saluer, alors que le cœur de cette dernière battait vite.

 

- Salut Kazumi. Eh salut Seto.

 

- Salut Sana, répondit le garçon.

 

- Je ne savais pas que c’était tes frères.

 

- En fait, Seto est mon frère. Mais Keita est…mon fils.

 

- Vraiment, répondit Sana étonnée. En tout cas, il a l’air d’adorer les animaux. La dernière fois, il a adoré l’exposition sur les reptiles.

 

- Oui, c’est-ce qu’il m’a dit.

 

Kazumi était rassurée. Sana ne lui posait pas de question et n’avait pas parue choquée comme l’avaient été Ryusuke et Tamaki. On aurait dit que c’était normal pour elle.

 

- Bon et bah j’vais vous laisser, leur dit Sana.

 

- Attend nous, répondit la blonde, on va rentrer aussi.

 

Tout le petit groupe fit la route ensemble. Sana et Masamune avait raccompagnés Kazumi chez elle et étaient repartis.

 

- J’ai pas envie de rentrer, avoua Masamune.

 

- Moi non plus, soupira sa sœur.

 

Il fallait dire que l’ambiance chez eux laissait à désirer. Ils se sentaient bien mieux dehors. Se regardant, ils décidèrent d’aller rendre visite à leur sœur.

 

Une personne de plus sait pour Keita :)

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Bon chapitre !

 

Tamaki s'est remit des cauchemars qu'elle faisait depuis que Takashi fut renvoyé. Kogai a passé la nuit chez elle vu que la mère de cette dernière n'était pas là, je suis sûr et certain que c'est à l’hôpital qu'elle va tous les jours, cependant Tamaki souffre de l’absence continue de sa mère.

La venue surprise de Miko a failli tourner au vinaigre pour eux lol, heureusement elle n'a rien vu ;).

 

Entre Sana et Masato c'est de nouveau électrique, entre eux c'est la pluie et le beau temps >:(. En tout cas Sana parait vraiment jalouse et très possessif, il est vrai qu'elle réagit un peu trop brusquement envers Yuna, qui n'a rien fait de grave. Masato s'est quand même posé la question sur le fait de si Sana lui fait vraiment confiance, ça présage une grande embrouille entre eux bientôt.

Le prof m'a bien fait rire quand il conseille à Sana de viser la tête :D.

 

On remarque que Kogai et Miko connaisse le problème que vie Tamaki et cela a commencé il y a 7 ans ? Je verrai si ma théorie était bien trouvé, un incident grave a eu lieu il y a 7 ans dans la famille avec le père et le frère...

 

Ryusuke rencontre Kazumi au parc mais préfère partir sur le regard de méfiance du petit frère de cette dernière :P. Le petit Seto est trop méfiant lol.

 

Kogai s'en veut toujours de n'a pas avoir était là, quand celle-ci s'est fait tabasser par l'idiot Takashi, mais comme l'a dit Tamaki il ne peut pas être tout le temps là pour elle, à moins qu'il devienne son époux ;D.

 

Le chapitre finit sur Sana, qui devient la troisième personne à être au courant que Kazumi à un fils, elle semble ne pas être surprise et ne pose pas de questions tant mieux. Kazumi semble aussi ne plus vouloir cacher le fait qu'elle est un fils :).

 

J'attends la suite !

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J'ai bien aimé le passage avec Miko qui croit que cette fois-ci, Tamaki avait un petit copain, alors que Kogai était présent. Kogai et Tamaki sont vraiment proches en tant qu'amis, il ne manque pas grand chose pour qu'ils décudent d'être ensemble. Tu joues finement, car j'hésite encore si l'un et l'autre sont véritablement amoureux.

On voit ensuite ce que ressent Kogai, du regret. J'avais bien cerné le personnage.

 

J'ai envie aussi de parler de Daito. Jusque là, je le percevais comme un bouche trou dans ce groupe d'amis, si je peux me permettre l'expression. Maintenant, je le vois plus comme un médiateur... je ne sais pas mais il discute pas mal avec chacun de ses potes.

 

Sana qui est jalouse, on va dire. Je me demande comment va se régler cette histoire avec Yuna qui par la même occasion n'a pas l'air méchante. Mais si elle se fait embêter régulièrement par Sana, je ne donne pas longtemps pour sa relation avec Masato. Sana se comporte comme une huitre avec ses amis proches.Elle est fermement accrochée, et si un corps étranger fait son apparition, elle l'expulse. 

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Merci vous deux :)

 

@ Kyojin972

 

Je crois que tu as un peu confondu les deux histoires ;D

Quand Miko parle avec Daito de ce qu'il y a eu il y a 7ans, ça n'a rien à voir avec Tamaki ;)

 

Kogai l'époux de Tamaki, tu m'a tuée là. Peut-être qu'ils ne vont pas finir ensemble  9_9

 

 

@ Bloody

 

Amoureux ? Je n'sais pas, peut-être 9_9 Ou peut-être qu'ils sont juste amis.

 

Pour Daito, au début je savais pas si j'devais le mettre ou pas. Mais il joue un peu le rôle du grand frère pour tout le monde et il aura son histoire aussi :)

 

C'est vrai que Yuna n'est pas méchante. Enfin de ce qu'elle a montrée.

C'est sur que Sana en a pas fini avec elle. Et en parlant de Sana on va savoir plus tard pourquoi elle est comme ça. Parce qu'en plus même Masato ne le sait pas.

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Salut voila le chapitre 11 :D

 

Chapitre 11. Découverte surprenante.

 

Daito se réveilla les yeux mouillés. Il avait fait ce fameux rêve. A cette période de l’année, cela lui arrivait quasiment tout le temps. Il se leva et alla prendre une douche pour se remettre les idées en place. Il ne devait plus penser à ça. C’était fini de toute façon. Tout était finis depuis maintenant sept ans.

Il s’habilla et alla prendre son petit déjeuner. Un homme, grand aux cheveux noirs, était assis à la table.

 

- Tu es bien matinal Daito, commença-t-il.

 

Le jeune homme ne préféra pas répondre et quitta la table sans avoir mangé. Comment son père pouvait-il faire comme si rien ne s’était passé. C’était aussi de sa faute si…

 

- Daito, dit sa mère en le sortant de ses pensées, prend quand même quelque chose à manger avant de sortir.

 

Sa mère était la personne qu’il aimait le plus au monde. Elle était douce et toujours gentille avec lui. Depuis qu’il était enfant, il n’avait jamais compris pourquoi elle s’était entichée d’un type comme son père.

 

- Merci maman, répondit le fils. Mais il y en a trop.

 

- Je ne pense pas que Miko ait déjeuner elle aussi, dit-elle avec un sourire.

 

Il remercia sa mère et sortit.

 

                                                          *

 

Au même moment, Miko sortit elle aussi de chez elle. Elle alla dans leur parc habituel mais pas au même endroit que d’habitude. C’était un lieu plus reculé mais toujours avec autant de verdure. Plus on montait la côte, et plus le parfum enivrant des fleurs se faisait sentir. Certains diraient que c’était un endroit pour les amoureux, mais pour elle, c’était surtout l’endroit où une amitié était née. Elle se rappelait avoir jouée ici des heures et des heures. Regardant avec nostalgie le lieu où elle passait, il y a longtemps, des journées entières, elle sentit une main se poser sur son épaule.

 

- Déjà sept ans, souffla Daito.

 

- Ouais, murmura Miko, ça passe tellement vite.

 

Les deux amis s’assirent sous un petit arbre. Ils regardèrent cet endroit si symbolique à leurs yeux. C’était une immense plaine entourée de petits arbres et de fleurs de couleurs différentes. C’était sûrement un des lieus les moins pollués de la ville.

 

- Ma mère m’a donnée ça, fit Daito brisant ainsi le silence.

 

La blonde sourit et ils commencèrent à manger.

 

                                                          *

 

Sana elle, était déjà dehors depuis très longtemps. La veille, quand elle était rentrée avec son frère, il était plus de 22h30. Sa mère s’était inquiétée, pour Masamune du moins, et elle, elle était partie s’enfermer dans sa chambre. N’ayant pas réussie à dormir, elle était sortie. Il faisait encore nuit, en même temps il était 3h45 du matin. Elle n’avait pas peur de sortir à cette heure là. Une Sana n’avait peur de rien se disait-elle sans arrêt. Et puis là où elle allait, c’était s’en aucun doute l’endroit où elle se sentait le plus en sécurité.

Marchant sur une grande passerelle, elle descendit quelques marches, continua tout droit et passa par-dessus un grand grillage. La jeune fille se retrouva donc dans ce qu’il semblait être un centre équestre abandonné. Elle grimpa dans un arbre et repensa à sa dispute avec Masato.

 

- Tu devrais aller lui parler, lui avait dit une voix masculine.

 

- Je ne vois pas pourquoi.

 

- Parce qu’il n’a rien fait de mal.

 

- Rien fait de mal, s’était-elle exclamée. Tu te fou de moi ! Sa nouvelle ‘‘amie’’ est plus que bizarre.

 

- Pourquoi tu la trouve bizarre ?

 

- Elle a toujours ce petit sourire sur sa bouche.

 

- Quel sourire ?

 

- Je sais pas, avoua Sana. Je trouve qu’il sonne faux. Comme si elle voulait se faire passer pour quelqu’un qu’elle n’est pas.

 

- Je vois. On a qu’à la suivre, lui avait dit le garçon.

 

- T’as raison, souriait Sana, on va bien rigoler.

 

Puis elle s’était endormie, sentant une présence chaude à ses cotés.

En se réveillant, la première chose qu’elle fit, fut de vérifier ses appels et ses messages. Aucun de Masato, ni de personne d’autre d’ailleurs.

Elle descendit de son arbre et rentra chez elle pour se doucher.

 

                                                          *

 

Kogai sortit de sa chambre pour aller manger. Arrivant dans le salon, il vit sa mère qui dormait sur le canapé. Soupirant, il lui mit une couverture sur les épaules et regarda la salle. C’était un vrai foutoir. Des bouteilles jonchaient le sol et le cendrier était tellement remplis que des mégots étaient tombés sur la table basse. Il parti s’habiller et sortit de chez lui.

Marchant pour se dégourdir les jambes, il vit Yuna quelques mètre plus loin. Cependant, elle semblait en grande conversation téléphonique. Il entendit d’ailleurs quelques bribes de ce qu’elle racontait.

 

- C’est bon, le plan est en marche…

Bien sûr que je sais ce que je fais…

Écoute, je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce.

 

Échangeant encore quelques mots avec son interlocuteur, elle raccrocha.

Kogai vint alors à sa rencontre.

 

- Salut Yuna, commença-t-il.

 

- Kogai, dit-elle en se retournant, surprise.

 

- C’est moi, souria-t-il.

 

- Qu’est-ce que tu fais là ?

 

- Euh… j’me promène et toi.

 

- J’allais……rentrer chez moi, inventa la jeune fille.

 

- Oh alors à la prochaine, lui répondit Kogai.

 

Elle parti sous le regard interrogateur du brun. Ce dernier sortit son portable et composa un numéro.

 

- Allo, Sana. Il faut qu’on se parle.

 

                                                          *

 

Le pauvre Keita avait de la fièvre et ne se sentait vraiment pas bien. Kazumi cherchait des médicaments partout mais elle n’avait rien contre la fièvre. De plus, étant dimanche, aucun magasin n’était ouvert, pas même une pharmacie. Ne sachant quoi faire, elle décida d’appeler Ryusuke.

 

- Allo, décrocha le jeune homme d’une voix endormie.

 

- Oh je t’ai réveiller, demanda la blonde.

 

- Un peu mais c’est pas grave, répondit Ryusuke en baillant.

 

- Nan mais c’est rien. Rendors toi, je vais appeler Tamaki.

 

- Qu’est-ce qu’il se passe, questionna le garçon.

 

- Et bien Keita a de la fièvre et je n’ai plus aucun médicaments. Alors j’aurais voulue savoir si toi…

 

- C’est bon, la coupa-t-il, j’arrive dans dix minutes.

 

Il raccrocha et alla s’habiller. En descendant, il vit sa mère dans la cuisine et la salua.

 

- Bonjour fils. Bien dormi, demanda-t-elle.

 

- Oui ça va, répondit-il en farfouillant dans les placards.

 

- Tu cherches quoi ?

 

- Des médicaments pour la fièvre.

 

- Tu n’as pas l’air d’avoir de fièvre, dit sa mère en mettant une main sur son front.

 

- C’est pas pour moi. C’est pour Kazumi.

 

Mme Omura fit un petit bruit remplis de sous-entendu.

 

- Enlève toi ça de la tête, repris Ryusuke. Il ne se passe rien entre elle et moi.

 

- Mais je n’ai rien dit fils, souria sa mère.

 

- Nan, mais tu penses tellement fort que j’ai pas eu trop de mal à deviner.

 

Mme Omura se mit à rire. Ryusuke arrivait toujours à deviner ce qu’elle pensait. Elle lui atteignit les médicaments et il partit aussitôt, en la remerciant bien sûr. 

 

                                                          *

 

Sana sortit de chez elle en moins de deux minutes. Ce que Kogai avait à lui dire paraissait important. Elle se mit à courir à l’endroit qu’il avait indiquée. Le cherchant partout, elle commença à l’appeler. Cependant, il surgit de derrière elle, lui agrippa les épaules et la fit s’accroupir.

 

- Nan mais ça v…commença-t-elle avant de se faire couper par la main de son ami.

 

- Chuuut, murmura-t-il.

 

Cachés derrière une voiture, le brun fit montrer du doigt une direction.

Et là, Sana vit rouge. En effet, Yuna était assise sur un banc, non loin d’eux.

 

- Je la trouve vraiment écœurante, dit la jeune fille.

 

- Et encore, t’as rien vu, répondit Kogai.

 

- Comment ça ?

 

Le garçon répéta à Sana ce qu’il avait entendu de la conversation téléphonique de Yuna.

 

- Un plan, questionna Sana, pour quoi faire ?

 

Kogai haussa les épaules.

 

- J’étais sur qu’elle était pas claire cette fille, reprit la jeune fille.

 

- Qu’est-ce qu’on fait, demanda le brun. On prévient Masato ?

 

- Quoi, s’exclama-t-elle doucement. Moi j’le préviens pas en tout cas.

 

- Pourquoi ?

 

- La dernière fois, il a préféré nous lâchés et aller avec cette…fille.

 

- Et vous vous parlez plus, demanda Kogai.

 

- Disons qu’on est en froid. Mais c’est surtout à cause de moi, avoua Sana.

 

Ce que Kogai appréciait chez son amie, c’est qu’elle assumait toujours ses torts. Il commença à envoyer un message à Masato quand Sana lui dit d’attendre.

 

- Regarde qui est assis avec elle, chuchota-t-elle.

 

- Mais qu’est-ce qu’il fout là lui, répondit-il avec de grand yeux.

 

Ce qu’ils virent avait de quoi les choquer. Gintaro était aux côtés de Yuna et lui tendait une enveloppe. Celle-ci souriait et lui avait donné un billet.

Kogai et Sana assistèrent à la scène, plus que choqués.

 

- Tu crois que c’est d’la drogue, questionna le brun.

 

- N’importe quoi, souria Sana. Elle a pas une tête à se droguer.

 

- Ouais t’as raison. Elle a plutôt l’air d’une fille de bonne famille.

 

Ils restèrent encore un bon moment à espionner les deux personnes sur le banc.

 

                                                          *

 

Ryusuke arriva en bas de chez Kazumi et sonna à l’interphone.

 

- Qui c’est, demanda une voix qu’il reconnut comme celle de Seto.

 

- C’est Ryusuke.

 

Le frère de Kazumi ouvrit la porte d’en bas en indiquant à Ryusuke l’étage où ils habitaient.

Le jeune homme chercha le nom de son amie et sonna à la porte. Seto ouvrit une fois de plus la porte et regarda l’ami de sa sœur. C’est vrai qu’il n’avait pas l’air méchant, mais il se méfiait quand même. D’ailleurs il ne fit pas entrer Ryusuke tout de suite et sortit sur le palier.

 

- Pourquoi tu nous aides, demanda Seto.

 

- Euh… parce que ta sœur est mon amie, répondit-il.

 

- C’est pas une raison, reprit le frère de Kazumi suspicieux.

 

- Écoute Seto, tu as le droit de ne pas m’aimer, mais je te promet que je ne veux pas faire de mal à ta sœur.

 

- C’est pas que je ne t’aime pas. Je trouve juste louche que tu veuille nous aider.

 

- Ce n’est pas louche, souria Ryusuke, c’est normal. On m’a toujours appris à aider les autres. Et là, Kazumi avait besoin d’aide, enfin Keita.

 

Seto soupira, il avait vraiment l’air de vouloir les aider.

 

- T’as l’air sympa, alors j’vais te laisser une seule chance. Mais si tu lui fais quelque chose de mal, j’te jure que t’auras à faire à moi.

 

- Pas de problème, souria le plus grand.

 

Seto souria à son tour et fit entrer Ryusuke chez eux.

 

- Kazumi, appela le petit brun, Ryusuke est là.

 

- J’arrive.

 

Elle alla saluer son ami, et il lui donna les médicaments.

 

- Je reviens tout de suite, dit la blonde. Assied toi, j’vais te servir quelque chose.

 

Elle alla donner à Keita ce que lui avait apporté Ryusuke et revint dans la cuisine.

 

- J’ai du jus du fruit si tu veux, dit elle à son ami.

 

- Oui je veux bien, merci.

 

Ils commencèrent à parler.

 

- Et Keita, qu’est-ce qu’il a, demanda Ryusuke.

 

- Juste un coup de froid, répondit Kazumi.

 

- Tu ne vas pas aller au médecin ?

 

- Nan, ça sert à rien. En cette période de l’année, il attrape souvent des coups de froids.

 

- C’est toi qui voit, dit-il en finissant son verre. En tout cas, si tu as besoin de quoi que ce soit, tu m’appelle.

 

- D’accord, souria la blonde. Merci Ryusuke.

 

Elle le raccompagna à la porte et il repartit chez lui, sûrement pour récupérer ses heures de sommeil.

 

                                                          *

 

La pauvre Tamaki se sentait bien seule chez elle. Miko et Daito ne répondaient pas, Sana et Kogai étaient occupés, à quoi, elle n’en savait rien. Kazumi s’occupait de son fils et Ryusuke devait dormir. Elle soupira et alla s’accouder à sa fenêtre. Et là, ce qu’elle vit la surpris. Kogai et Sana étaient cachée derrière une voiture. Elle descendit, voulant savoir ce que ces deux là fabriquaient.

 

- Ils sont peut-être cousins, chuchota le brun.

 

- Mais nan, moi j’pense…

 

- Qu’est-ce que vous faites, coupa Tamaki.

 

Les deux amis sursautèrent et baissèrent Tamaki à leur hauteur.

 

- Ca va pas de nous faire peur comme ça, gronda Kogai.

 

- Pourquoi vous chuchotez, demanda-t-elle tout bas. Et surtout, pourquoi vous vous cachez ?

 

- C’est pour pas nous faire repérer, poursuivit Sana.

 

- Vous faire repérer, demanda la brune, par qui ?

 

Ils firent montrer de la tête Yuna et Gintaro.

 

- Bah c’est juste Yuna et l’autre abruti de notre classe.

 

Elle n’en croyait pas ses yeux. Ses deux amis se prenait pour des agents infiltrés ou quoi ?

 

- C’est pas ‘‘juste’’ Yuna et Gintaro, reprit Kogai.

 

Il raconta à Tamaki ce qu’ils avaient découvert à propos de ces deux là. Les yeux écarquillés et la bouche ouverte, elle dit à ses amis :

 

- Mais il faut le dire à Masato.

 

- Nan, dit brusquement Sana. Imagine toi que le plan dont elle parle ait un rapport avec lui.

 

- Sana a raison, répondit Kogai. Et j’ai bien envie de savoir ce que ces deux là ont en commun.

 

Tamaki soupira. Ils se croyaient vraiment dans un film. Elle rigola, étant prête elle aussi à jouer les agents secrets.

Les trois amis se regardèrent. Ils avaient hâte de découvrir cette histoire.

 

                                                          *

 

Deux petites filles étaient en train de jouer dans un immense champ de fleurs.

 

- Comment tu fais pour faire des couronnes de fleurs, demanda une petite blonde.

 

- C’est facile, lui répondit une fillette aux cheveux noirs, tu fais ça et après tu passe celle-là par-dessus.

 

La petite blonde essaya de faire ce qu’avait dit son amie mais sans succès.

 

- J’y arrive pas, gémissait-elle.

 

- Tiens, répondit l’autre fillette en mettant une de ces fameuses couronnes sur la tête de la blonde.

 

Celle-ci lui souria et la remercia.

 

- A partir de maintenant, on sera des sœurs Miko, souria celle aux cheveux noirs.

 

Miko. Ce prénom résonna dans sa tête, comme si on quelqu’un le répétait sans cesse.

 

- Miko, appela Daito.

 

La blonde se réveilla en sursaut. Ce n’était qu’un rêve ? Évidemment. La question ne se posait même pas. Elle s’étira et se frotta les yeux.

 

- J’ai dormi longtemps, demanda-t-elle.

 

- Nan à peine une heure, répondit Daito. T’as pas dormi cette nuit ?

 

- A vrai dire, j’ai eue un peu de mal.

 

- Moi aussi. Et le peu que j’ai dormi, j’ai fais ce rêve.

 

- Je vois, dit la blonde en baissant les yeux.

 

Daito vit qu’elle avait les larmes aux yeux. Il passa alors un bras réconfortant sur son épaule.

 

- Tu crois qu’on va la revoir, demanda Miko en commençant à sangloter.

 

- Je… J’en suis sûr, répondit Daito sans en être sûr. En tout cas, je ferais tout pour. Je te l’promet.

 

Elle lui souria et le remercia. Ils passèrent le reste de la journée à se remémorer de vieux souvenirs d’enfance. De très bon souvenirs même.

 

Et c'est la fin :)

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Chapitre avec pas mal d'évènements !

 

Daito et Miko semblent avoir une histoire en commun remontant à sept ans, et d'après ce que j'ai compris le père est fautif de ce qui s'est passé ce jour là. D'après le rêve de Miko, je dirai qu'une ancienne amie d'enfance à eux à du quitter leur ville pour une quelconque raison.

 

On découvre la cachette de Sana, qui est un centre équestre abandonné. Mais a qui parlait elle ? Je pense que Sana doit parler à un être imaginaire ou elle dort avec une connaissance résidant dans cet ancien centre. Mais qui ? Mais je pense plus pour l'être imaginaire qui serait, un esprit qui sait :P.

 

Kogai, Sana et Tamaki vont jouer les espions ;D envers Yuna et Gintaro. C'est intrigant je me demande bien ce qu'ils préparent ces deux là. Qu'est ce qui avait dans la lettre ? Je pense à des photos compromettantes sur Masato. Je verrai bien par la suite.

 

Quand à Kazumi, Ryusuke a de nouveau était le prince ce dimanche en lui apportant des médicaments pour le fils de cette dernière qui a une mauvaise grippe. Tous ces petits gestes venant de Ryu apporteront leur fruits ;D, le couple se forme petit à petit, surtout que Seto a déjà presque accepter Ryu dans la famille :P.

 

J'attends la suite !

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Chapitre sympa !

 

On s'intéresse plus à Daito et Miko, ils auraient en commun un passé avec une autre fillette. Elle aurait disparu, kidnappée ? S'ils espèrent la revoir, c'est qu'elle doit être en vie... Donc voilà un petit secret qui entoure ces deux-là.

 

Ensuite, la partie qui m'a plus est ce qui concerne Sana, Kogai et Tamaki, en mode espion.

Je ne suis pas du tout étonné que Sana préfère ne pas mettre au courant le roux. C'est logique, tant qu'ils n'ont pas de preuves solides. Puis, on ne sait pas ce qu'ils manigancent. Masato pourrait très mal le prendre, et faire tout capoter en parlant de cette histoire à Yuna.

 

Voilà, je trouve que tu poursuis sur une belle lancée !

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Merci Kyojin972 et Bloody.

Voila le chapitre 12 :)

 

Chapitre 12. Début de l’enquête.

 

Tamaki appréhendait d’aller au lycée ce matin. Elle ne pensait pas que Takashi y serait, mais elle avait tout de même un peu peur de le croiser dans la rue. Sortant de son immeuble, elle vit Kogai qui l’attendait.

 

- Salut Kogai, dit-elle.

 

- Ah Tamaki, sourit-il en se retournant. Alors, prête à découvrir ce que cache Yuna et Gintaro.

 

- Moi je suis prête. Mais à mon avis, je n’dois pas être celle qui a le plus hâte.

 

                                                        *

 

Poussant la porte de son immeuble, Sana, un grand sourire aux lèvres, avait hâte d’aller au lycée. C’était la première fois que ça lui arrivait. Elle respira l’air frais du matin et couru à l’arrêt de bus.

 

- Tu as l’air de bonne humeur, lui dit Kazumi qui venait d’arriver.

 

- Oui, c’est vrai. J’ai hâte d’aller à l’école.

 

- Pourquoi, demanda la blonde. On a pas maths ?

 

Le visage si souriant de Sana se décomposa. Elle avait complètement oubliée M. Kanuto.

 

- J’aurais peut-être due me taire, souria Kazumi.

 

- Je pense, oui, rigola Sana.

 

                                                        *

 

Assis sur leur banc habituel, le groupe attendait les deux dernières filles. Tamaki et Kogai n’arrêtaient pas de regarder à travers la cour, comme si ils cherchaient quelque chose. Soudain, une idée parvint au brun.

 

- Et si on demandait à Misaki les horaires de Yuna, chuchota-t-il à l’oreille de la brune.

 

- Misaki ? J’y avais pas pensée.

 

Les deux bruns se levèrent et se dirigèrent vers cette fameuse Misaki.

 

- Eh Misaki, appela Kogai.

 

La jeune fille aux cheveux ondulés et châtains se retourna.

 

- Ah salut vous deux, commença la jeune fille avec un petit sourire remplis de sous-entendu.

 

- Ne te fais pas d’idées, répondit Tamaki, on a juste besoin de savoir quelque chose.

 

- Qu’est-ce que c’est, demanda-t-elle.

 

- Tu connais une certaine Yuna ?

 

- Yuna, réfléchit Misaki. Ah oui. Elle est en classe de première 4.

 

- On parle bien de cette fille aux cheveux blancs, demanda Kogai.

 

- Oui c’est elle, répondit Misaki.

 

- Tu pourrais nous avoir ses horaires, questionna Tamaki.

 

- Faut voir. J’y gagne quoi ?

 

- Une sortie avec Kogai, proposa la brune en souriant.

 

- Euh nan merci. Ca serait plutôt pour toi ça, se moqua l’autre fille.

 

Tamaki était tellement rouge qu’on aurait pu la confondre avec une tomate. Prête à en coller une bonne à cette fille, Kogai se plaça devant son amie et proposa un ticket gratuit à Misaki, pour se rendre à une exposition sur le journalisme.

 

- C’est d’accord. J’vous passe ça en fin de matinée, assura-t-elle en partant.

 

Tamaki fulminait toujours. Depuis le collège, Misaki avait cette sale manie de vouloir la caser avec Kogai. Elle et Kogai, ensemble. Rien que cette idée lui donnait envie de vomir.

 

- Tu vas pas me dire que t’es énervée juste parce qu’elle a sous-entendu qu’il se passait quelque chose entre nous.

 

- Ce n’est pas le fait qu’elle pense ça qui me dérange.

 

- C’est quoi alors, demanda le brun qui ne comprenait rien.

 

- C’est le fait que depuis le collège c’est comme ça !

 

- Et ça te dérange, demanda Kogai avec son sourire charmeur.

 

Pour toute réponse, il traversa, une fois de plus, la cour de récréation.

 

                                                        *

 

Kazumi et Sana arrivèrent au lycée. D’ailleurs, cette dernière alla directement à la rencontre de Masato.

 

- Eh Masato, commença-t-elle enthousiaste, il y a un nouveau jeu qu’on peut tester à Micromania. On y va cette aprèm’.

 

- Ouais super, s’exclama le garçon.

 

Daito n’y comprenait plus rien. Ces deux là étaient sensés être en froid et voila qu’ils se parlaient comme si rien ne s’était passé. Il leva les yeux au ciel. Ses deux amis avaient une amitié unique. Ils pouvaient se disputer et deux minutes après, se parler comme si rien ne s’était passé.

 

                                                        *

 

En fin de matinée, Misaki, comme promit, avait l’emplois du temps de Yuna. Elle aborda Tamaki.

 

- Alors tu l’a, demanda la brune.

 

- Oui c’est bon. Vous avez besoin d’autre chose ?

 

- Nan ça ira, souria Tamaki. Merci encore.

 

- Mais de rien, répondit Misaki avec un sourire en coin.

 

Ne voulant pas commettre de meurtre, Tamaki commença à aller rejoindre les autres. Cette fille était certes, gentille, mais qu’est-ce qu’elle pouvait être chiante.

En parlant de meurtre, elle n’avait pas vue Takashi ce matin. Elle ne s’en plaignait pas, mais alla tout de même voir la principale.

 

- Bonjour Tamaki, souria la directrice.

 

- Bonjour Mizura. Je voulais savoir…pour Takashi.

 

- Ne t’inquiète pas pour ça. J’ai appelé ses parents pour leur raconter ce qu’il s’était passé.

 

- Et alors, qu’est-ce qu’il a eu, demanda la brune.

 

- Ses parents l’on mis dans un camps pour jeune délinquant. Il y restera longtemps crois moi, assura la principale.

 

- Tant mieux alors, répondit Tamaki, soulagée d’entendre cela.

 

                                                        *

 

Comme prévus, Masato alla chercher Sana chez elle. Cependant, sur le chemin, il croisa la route de Yuna.

 

- Salut Masato, commença la jeune fille.

 

- Yuna, s’étonna-t-il, qu’est-ce que tu fais par ici ?

 

- Moi ? Oh, euh j’me promène et toi.

 

- J’vais chercher Sana. On va tester un nouveau jeu.

 

- Vraiment, demanda-t-elle avec un petit sourire. Je peux venir ? J’adore les jeux-vidéo.

 

- Bien sur, répondit-il.

 

                                                        *

 

Sana, en attendant Masato, était en train de manger une clémentine. Elle entendait sonner à la porte et alla ouvrir.

 

- Et bah enfin. J’pensais que…, s’interrompit-elle en voyant qui accompagnait son ami.

 

- Salut Sana, dit l’autre fille.

 

Sana, le regard froid et son sourire ayant déserté son visage demanda à Masato :

 

- J’peux savoir ce qu’elle fout là elle ?

 

- Oh je l’ai croisé en venant chez toi. Et comme elle aime aussi les jeux-vidéo, j’me suis dit…

 

- Tu t’es dis que ce qu’on faisait généralement nous deux, on pourrait le faire avec ta nouvelle amie, coupa-t-elle énervée.

 

- Pourquoi tu t’énerve comme ça, demanda maladroitement le jeune homme.

 

- Laisse tombé, soupira Sana, et finalement je viens plus. Tu n’as qu’a y aller avec ma nouvelle remplaçante.

 

Elle claqua la porte alors que Masato était abasourdie. Yuna, remplaçante de Sana ? Mais qu’allait chercher son amie pour penser des choses pareille ? Yuna était une gentille fille. Il ne comprenait pas pourquoi Sana ne l’aimait pas.

 

- Alors, on y va, demanda Yuna.

 

Le jeune homme hocha la tête. Ils sortirent de l’immeuble alors qu’en même temps, Sana sortit son portable.

 

- Tamaki, c’est moi. Appelle Kogai et rejoignez moi à Micromania.

 

                                                        *

 

Miko tentait d’appeler Tamaki, en vain. Son amie ne répondait pas. Lui en voulait-elle parce qu’elle même n’avait pas décrochée la veille ? Pas possible. Tamaki n’était pas le moins du monde rancunière. Elle devait juste être occupée. Elle décida d’appeler Kazumi. Elle s'entendait bien avec la blonde, alors pourquoi ne pas faire les magasins ensemble ?

Après quelques tonalités, elle tomba sur la messagerie, elle réitéra plusieurs fois ses appels mais toujours rien.

Elle souffla, se sentant bien seule dans sa grande maison. Décidant quand même de sortir, elle attrapa son sac à main et alla chercher Daito.

 

                                                        *

 

A la boulangerie, Kazumi avait entendu son portable sonner. Sachant que ce n’était pas Seto, elle avait décidé de ne pas prendre l’appel. Sa patronne, qui avait fini les pâtisseries, vint voir Kazumi.

 

- Il n’y a pas beaucoup de monde cet après-midi, commença-t-elle. Tu aurais pu prendre deux minutes pour répondre.

 

- Merci, mais ce n’était pas important. De plus, je suis ici pour travailler. Pas pour passer mon temps au téléphone.

 

- Comme tu veux, souria Mme Omura.

 

Des clients entrèrent dans la boulangerie.

 

- Bonjour Mme Omu…, commença une jeune fille. Kazumi, qu’est-ce que tu fais là ?

 

- Je travaille Miko, souria la blonde. Je vous sers quoi.

 

- Quatre croissants s’il te plait, répondit Daito.

 

Elle leur donna leurs pâtisseries et ils sortirent.

 

- Tu ne leur avaient pas dit que tu travaillais ici, demanda la patronne.

 

- Je n’en voyait pas l’utilité. Je n’suis pas obligée de dire tout ce que je fais.

 

Mme Omura regarda la blonde. Cette fille ne semblait dépendre de personne. Elle n’avait pas l’air d’aimer rendre des comptes non plus. Elle était indépendante. En y réfléchissant, était-ce pour ça qu’elle avait besoin de travailler ?

Ryusuke lui avait parlé de sa motivation pour travailler, mais pas des raisons qui faisait qu’elle en avait besoin. Avait-elle des problèmes familiaux ou bien des parents malades ?

La mère de Ryusuke n’aimait pas s’immiscer dans la vie privée des autres. Toutefois, elle se contenta de dire à Kazumi.

 

- Tu sais Kazumi, si tu as des problèmes, tu peux m’en parler.

 

- Je n’ai aucun problème, répondit la blonde sur la défensive. Je vous assure.

 

La plus âgée la regarda. Si elle ne voulait pas lui en parler c’était son choix. Elle n’allait pas la forcer.

 

                                                        *

 

- Mais où elle est, s’impatienta Kogai.

 

- Je n’en sais rien, répondit Tamaki. Je vais l’appeler.

 

Sortant son téléphone, Tamaki composa le numéro de son amie.

Ils entendirent une sonnerie, non loin d’eux, et se retournèrent. Se rapprochant de plus en plus de la sonnerie, Kogai mit la main sur l’épaule de la personne qui commençait à décrocher. Cependant, quand ils virent le visage de la personne en question, ils sursautèrent. Tamaki, qui s’était accrochée au bras de Kogai sous le coup de la surprise, lui mit un coup de poing qui le mit à terre.

 

- Arrête de t’accrocher à moi, s’exclama-t-elle.

 

- Taisez-vous, chuchota la mystérieuse personne. Ils vont nous repérer.

 

Kogai, qui s’était relevé, lui attrapa le bras :

 

- Qui êtes vous et qu’avez-vous fait de Sana ?

 

- C’est moi, espèce de débile, soupira-t-elle.

 

Les deux bruns étaient choqués. On ne soupçonnait pas une seconde que c’était Sana sous ce…déguisement.

En effet, la jeune fille était affublée de grosse lunettes rondes, ridicule, et d’une longue perruque blonde. De plus, ses vêtements ne correspondaient pas du tout à son style habituel. Elle portait un espèce de pantalon kaki, affreux, qui lui arrivait aux pieds, ainsi que d’une veste jaune.

 

- Arrêtez de me regarder comme ça et allez vous changez, ordonna-t-elle.

 

Tamaki s’exécuta, attrapant le sac que Sana leur tendaient, mais voyant que Kogai regardait toujours leur amie, elle l’attrapa par le bras.

 

                                                        *

 

Daito et Miko mangeaient leurs croissant sur un banc tout en discutant.

 

- Je ne pensais pas que Kazumi travaillait, commença la blonde.

 

- Moi non plus, répondit Daito. Elle a sûrement besoin d’argent.

 

- Elle peut en demander à ses parents non ?

 

- Ta curiosité te perdra Miko, répliqua un garçon qui venait d’arriver.

 

- Ryusuke, s’exclama la jeune fille.

 

- C’est comme ça que je m’appelle oui, plaisanta le garçon.

 

- Qu’est-ce que tu fais là, demanda Daito.

 

- J’allais à la boulangerie et vous.

 

- On en revient, répondit Miko. En parlant de ça, tu savais que Kazumi y travaillait ?

 

- Bien sûr. C’est moi qui lui ait proposé.

 

- Vraiment ? Mais pourquoi travaille-t-elle ? Elle habite toute seule ?

 

- T’es vraiment trop curieuse Miko, répondit Daito.

 

- Il a raison, renchérit Ryusuke. Tu n’as qu’a lui demander toi-même.

 

- Oui, vous avez raison. Après tout, elle ne va pas me manger, plaisanta-t-elle.

 

                                                        *

 

- Je trouve ces déguisements vraiment…, commença Kogai, enthousiaste.

 

- Ridicule, termina Tamaki.

 

- Parle pour toi Neko-Neko. Moi je trouve que la moustache me va plutôt bien, souria le brun. Je ressemble à un homme d’affaire.

 

- T’as de la chance. Moi je dois jouer une grand-mère.

 

- Arrête de te plaindre Tamaki, réprimanda Sana. J’ai trouvée que ça. Et au moins, on ne nous reconnaît pas.

 

Assis à une table en face de Micromania, les trois amis étaient cachés derrière des journaux. La serveuse leur apporta ce qu’il avaient commandés, non sans leur adresser un regard bizarre.

 

- Nan mais regardez là, commença Sana. Je la trouve vraiment écoeurante.

 

- Je suis d’accord avec toi, répondit Kogai.

 

En face d’eux, Yuna était en plein combat contre Masato. Ce dernier trouvait ça bizarre. Ce n’était pas comme avec Sana. D’habitude ils s’amusaient, mais avec Yuna, c’était différent. Il rigolait certes, mais il avait l’impression qu’elle voulait se comporter comme Sana, sans y arriver.

 

- Dis moi, commença-t-elle.

 

- Oui, répondit le roux.

 

- Tu t’entend bien avec Gintaro ?

 

- Gintaro, s’exclama-t-il, je le supporte pas. Pourquoi ?

 

- Oh et bien en fait, c’est mon cousin. Il n’a pas l’air comme ça, mais il est vraiment gentil.

 

- On ne dirait pas, répliqua Masato.

 

- Je sais. Il se montre souvent agressif envers les gens. Mais c’est pour se protéger.

 

Masato mit la partie en pause pour mieux l’écouter.

 

- Il n’a pas eu une enfance facile, reprit-elle.

 

- Je n’vois pas le rapport. Il n’y a pas que lui qui a vécu des choses difficiles. Alors il pourrait faire des efforts.

 

- Je comprend, répondit Yuna. Tu sais, il vit seul avec sa mère, alors je lui donne souvent de l’argent.

 

- Vraiment ? Tu es riche ?

 

- Nan je n’suis pas riche, rigola Yuna. Disons juste que j’ai plus d’argent que je n’devrais en avoir

 

- Mmh je vois.

 

 

- De quoi ils parlent à votre avis, demanda Tamaki.

 

- J’en sais rien mais ça a l’air important, répondit Sana.

 

- Pourquoi tu dis ça, questionna le brun.

 

- Il a mis le jeu en pause. Quand on met sur pause, c’est pour parler d’un truc important.

 

- Eh regardez, s’exclama Tamaki, ils s’en vont.

 

Les trois amis payèrent leur commande et les suivirent, discrètement bien sûr.

 

- Ce n’était pas la peine de me raccompagner, souria Yuna.

 

- T’inquiète, ça m’fais plaisir. J’aime bien parler avec toi.

 

- Moi aussi j‘aime bien discuter avec toi. J’espère seulement que Sana et toi allez rester amis, dit elle avec une voix innocente.

 

- T’en fais pas pour ça, assura Masato. Demain tout va rentrer dans l’ordre, tu va voir.

 

- Tant mieux alors. Bon et bah j’habite là.

 

- Ouah, s’exclama le roux, impressionné. Tu as une grande maison.

 

- C’est vrai. J’te ferais entrer un jour, assura-t-elle.

 

Avant de se quitter, Yuna déposa un léger baiser sur la joue du jeune garçon qui devint rouge à ce contact.

Seulement, de l’autre côté du trottoir, une jeune fille était rouge mais pas pour les mêmes raisons. Yuna avait osé embrasser son ami. Et lui s’était laisser faire ?

Tamaki et Kogai essayaient tant bien que mal de retenir leur amie qui, elle, était prête à démolir cette fille qui se moquait de Masato.

 

- A demain Masato, salua Yuna.

 

- Euh ouais. A demain, bafouilla-t-il.

 

Il rentra chez lui en souriant, alors que Sana repartait vraiment énervée.

 

- Il faut vraiment faire quelque chose, déclara Tamaki.

 

- Ouais, je suis d’accord, répondit Kogai.

 

- Si ça continue, ils vont vraiment finir par ne plus se parler, soupira la brune.

 

- Ca serait vraiment dommage.

 

Kogai s’étira et se releva.

 

- Bon, déclara-t-il, j’te raccompagne…mamie.

 

Pour toute réponse, elle lui adressa une claque monumentale.

 

- Ca serait gentille merci, répondit-elle ironiquement.

 

Ils rigolèrent et Kogai la ramena chez elle. Sur le chemin, ils pensèrent tout les deux à la même chose. S’ils se disputaient vraiment et qu’ils ne devaient plus se parler, ils trouveraient ça vraiment bizarre. Mais à eux, ça ne risquait pas de leur arriver.

 

C'est la fin de ce chapitre. Ca chauffe entre Sana et Masato :o

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Bon chapitre.

 

Un chapitre qui continue sur le jeu d'espionnage avec Tamaki, Kogai et Sana avec entre autre des découvertes chez d'autres.

 

Comme je disais dans mon précédent commentaire, Sana et Masato sont comme chien et chat, ils se disputent et se réconcilient assez vite lol.

 

Tamaki et Kogai arrivent à avoir l'emploi du temps de Yuna grace à la chiante Misaki.  Tamaki est réticence à chaque fois qu'on fait allusion que Kogai est son petite amie mais ça changera.

 

Tamaki finit par savoir que Takashi a été envoyé dans une école spécial pour lui, une nouvelle rassurante, mais ça veut pas dire qu'il ne pourra pas s'échapper lol.

 

Masato tombe comme par hasard sur Yuna en se rendant chez Sana. Je me demande si elle ne surveille pas ce dernier. En tout cas Sana a très mal pris cela.

 

Masato en apprend un peu plus sur Yuna dans le magasin de jeux sous les yeux de ses amis espions. Gintaro est le cousin de Yuna et semble avoir de l'argent. Elle va peut être acheter les sentiments de ce dernier avec son argent.

 

Miko et Daito découvrent que Kazumi travaille, et Miko semble très curieuse de savoir pourquoi, elle va prendre la tête à Kazumi lol.

 

Le chapitre finit sur une Sana terriblement en colère après avoir vu Yuna donner un baiser assez explicite à Masato ;D. Leur amitié va prendre un coup.

 

J'attends la suite.

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Chapitre bon, ça suit son cours. Ce doit être dur de nous mettre en haleine comme pour ce qui tournait autour de Tamaki et Takashi.

 

Bonne phase d'humour avec les déguisements.

Pour Yuna, elle est soit sincère soit c'est une bonne comédienne. Cette histoire avec Gintaro, on pourrait facilement y croire, mais est-ce la réalité ? Mais il y a quelque chose de louche là dessous. Elle avait l'intention de piéger Masato, normalement...

 

Après pour la relation amicale Masato/Sana, je ne m'en fais absolument pas. Même s'il y a des bas en ce moment, cette histoire va être réglée, et la supercherie mise à nue. Donc Masato demandera pardon, et Sana acceptera ses excuses. Mais après ça, peut être que leur amitié se transformera en de la romance...

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Merci pour vos commentaires bloody et Kyojin972.

 

Le chapitre 13 posté :)

 

Chapitre 13. Changement.

 

Masato se réveilla gaiement ce matin. Yuna l’avait embrassé la veille. Cela voulait-il dire qu’il lui plaisait ?

Lui l’appréciait en tout cas. Il n’était pas amoureux d’elle, loin de là. Mais il l’aimait bien et elle aussi apparemment. Il pensait néanmoins à Sana. Elle, elle n’avait pas l’air d’apprécier du tout sa nouvelle amie.

Il soupira. S’il avait à choisir entre Sana et Yuna, il n’hésiterait pas une seconde. Seulement, il espéra n’avoir jamais à choisir.

 

                                                        *

 

Sana quand à elle, ne se réveilla pas d’aussi bon pied que Masato. Ce qu’elle avait vu la veille l’avait mise hors d’elle. Le fait que Yuna avait embrassée son ami, même sur la joue, l’énervait au plus haut point. Le pire, c’était qu’elle se moquait lui et lui ne voyait rien.

Décidant de ne pas aller en cour aujourd’hui, Sana prit un ballon et alla dans son endroit favori.

 

                                                        *

 

Assis sur leur banc, le groupe, accompagné de Yuna, discutait avec cette dernière. Ils la trouvaient sympathique cette fille. Seul Kogai et Tamaki restaient en retrait. D’ailleurs, la brune reçut un message.

 

- Sana ne vient pas aujourd’hui, annonça-t-elle.

 

- Pourquoi, demanda Masato. Elle est malade ?

 

- Je ne sais pas, répondit-elle. Elle a peut-être vu…enfin mangée quelque chose qui n’est pas passé.

 

Sa phrase était lourde de sens. Cependant, le roux n’en comprit pas la signification.

 

                                                        *

 

A l’heure de la récré, tout le monde se bousculaient. Masato et Yuna essayaient de se frayer un chemin parmi la foule. D’ailleurs la jeune fille bouscula quelqu’un qui tomba par terre.

 

- Aya-Sama, s’écrièrent deux filles.

 

- Nan mais tu peux pas regarder où tu vas, s’exclama la chef à l’adresse de Yuna.

 

- Désolé Aya, je ne t’avais pas vu, répondit Yuna.

 

Aya releva la tête. D’où cette fille la connaissait ? Elle plissa les yeux. Depuis qu’elle était enfant, Aya avait toujours eue cette capacité à se rappeler le visage des personnes qui l’entouraient. Et elle se rappelait très bien de Yuna. Cette petite peste qui l’embêtait tout le temps à l’école primaire et qui maintenant venait s’excuser de l’avoir fait tomber. C’était bizarre.

 

- Vous n’avez rien Aya-Sama, demandèrent les deux autres filles.

 

- Ca va, répondit-elle. J’ai juste besoin d’aller aux toilettes.

 

                                                        *

 

Sana, perchée dans son arbre, faisait tourner le ballon de foot dans ses mains. Elle soupira. Comment faire comprendre à Masato que Yuna n’était pas une bonne personne, sans se disputer avec lui ? Elle n’avait pas non plus de preuves, alors le dire à Masato, qui risquait de le répéter à Yuna, reviendrait à tout faire rater.

Elle soupira une fois de plus.

 

- Tu t’es encore disputée avec Masato, demanda un jeune garçon.

 

- J’ai l’impression que Yuna veut prendre ma place, répondit-elle.

 

- Prendre ta place, rigola-t-il. Qui pourrait te remplacer ?

 

- Personne, t’as raison. Et surtout pas Yuna.

 

Son portable vibra, signe qu’elle avait reçu un message, et elle fronça les sourcils.

 

                                                        *

 

L’après-midi, en cours de maths, M. Kanuto avait enfin enlevé le gros pansement qui trônait sur son nez. Ils avaient donc fait de l’oral, au plus grand malheur de la plupart des élèves. Le professeur apprenait tellement mal que presque personne ne comprenait ce qu’il racontait. Passant aux exercices, le pauvre Daito eu la maladresse de bailler un peu trop fort, ce qui n’avait pas manqué à Kanuto.

 

- Daito, au lieu de bailler, viens donc me tracer la courbe au tableau.

 

Heureusement pour Daito qu’il se débrouillait bien en maths.

Il traça la courbe et adressa un sourire moqueur à son prof’. Ce dernier avait toujours la sale manie de rabaisser les élèves. Peu de professeurs, pour ne pas dire aucun,  l’appréciait réellement.

 

                                                        *

 

En arts-plastiques, Aya réfléchissait. Yuna, cette méchante petite fille qui, en primaire, prenait un malin plaisir à embêter les plus faibles qu’elle, était devenue une fille modèle dont la méchanceté avait fait place à la politesse. C’était impossible. Les gens changent, ça c’était certain. Mais il restait toujours un peu les mêmes au fond d'eux.

Aya était tellement perdue dans ses pensées qu’elle n’entendit pas M. Inuko l’appeler depuis 30 secondes.

Revenant à la réalité, elle regarda son prof’.

 

- Alors Aya, s’exclama Gintaro, t’as enfin découvert qu’il y avait quelque chose dans ta boite crânienne ?

 

Les deux amies d’Aya ne se firent pas prier pour donner une bonne correction au garçon. Personne n’insultait leur chef.

Masato lui, regardait Gintaro. Comment un type comme lui pouvait être le cousin d’une fille aussi gentille que Yuna. Certes, son enfance n’avait pas l’air d’avoir été des plus facile, mais ce n’était pas une raison pour être désagréable avec tout le monde.

 

- Bon, commença le prof’, je vais peut-être pouvoir commencer mon cour.

 

- Allez-y M’sieur, répondit Kogai. On attend plus que vous.

 

- Aujourd’hui, j’aimerais que vous me dessiniez quelque chose qui représente un sentiment. La joie, la peur, faites moi ce que vous voulez.

 

- Comment voulez-vous qu’on dessine un sentiment, demanda Miko.

 

- Fais comme tu l’sens Miko, répondit Inuko. Cela peut-être un visage, un objet, un monument, n’importe quoi. Du moment que cela décrit une émotion.

 

Les élèves comprirent un peu mieux l’exercice et s’exécutèrent. Le prof’ passa dans les rangs pour voir le travail de la classe.

 

- Qu’est-ce que c’est que ça Miko, demanda-t-il.

 

- De la pluie M’sieur.

 

- Oh je vois. Tu exprime la tristesse.

 

- Pas du tout, s’exclama-t-elle. Ca représente le dégoût.

 

- Le dégoût, demanda Inuko.

 

- Vous savez ce que font mes cheveux quand il pleut ?

 

- Euh…

 

- Heureusement, soupira-t-elle. C’est vraiment pas beau à voir.

 

Le prof’ soupira et alla voir d’autres élèves.

 

- Ryusuke, un lit ça ne m’étonne même pas.

 

Le jeune garçon souria.

 

- En revanche Kazumi, tu te débrouille plutôt bien en dessin. Qu’est-ce que cela représente ?

 

- L’indifférence, dit-elle froidement.

 

M. Inuko regarda avec plus d’intérêt le dessin de Kazumi.

Une ville avec de grands immeubles était représentée sur le côté gauche de la feuille, tandis qu’à droite, un petit village à l’air pauvre était dessiné. Cette fille avait l’air de détester l’injustice.

Passant à la table de Kogai et Daito, le prof’ regarda l’œuvre de ce dernier, qui était une grande limousine blanche.

 

- C’est l’espoir Monsieur, dit Daito.

 

Inuko acquiesça et regarda le dessin de Kogai. Beaucoup de filles en bikinis étaient dessinées et semblaient courir vers un homme ressemblant étrangement à Kogai.

 

- C’est le paradiiiiis, dit Kogai au prof’ alors que celui-ci levait les yeux au ciel.

 

Revenant à la table de Miko et Tamaki, il inspecta le travail de cette dernière.

 

- Dis moi Tamaki, demanda le prof’, que représente cette…chose ?

 

- C’est un chat qui mange une basket M’sieur.

 

- Et qu’est-ce que cela signifie ?

 

- L’amitié, répondit-elle simplement.

 

Inuko souria et alla en direction d’Aya et de ses deux amies. D’ailleurs, ces dernières avaient pratiquement fait le même dessin.

 

- Je ne me souviens pas avoir demandé de dessiner une élève de la classe, leur dit le prof’.

 

- On exprime la beauté, répondit Izumi.

 

- Ainsi que le respect, renchérit Léa.

 

- Je vois, soupira Inuko, blasé. Et toi Aya, que nous as-tu fait ?

 

- Le changement, répondit-elle.

 

- Avec des arbres, demanda le prof’.

 

En effet, deux arbres identiques étaient côte à côte. Seulement, l’un était représenté avec beaucoup de feuilles, ressemblant aux arbres d’été, alors que l’autre était dessiné avec des feuilles tombantes, faisant penser à l’automne.

 

- Oui, le changement de personnalité me fait beaucoup penser aux arbres.

Il a beau changer toutes les saisons, l’arbre reste le même. Pour les gens, c’est pareil. Ils peuvent changer années après années, ils restent les mêmes. Cependant, les masques finiront par tomber comme les feuilles en automne, déballa-t-elle.

 

Le prof’ était impressionné. Aya, qui n’était pas très douée en arts-plastiques, aurait méritée au moins dix-huit sur vingt à cet exercice s’il aurait été noté.

 

                                                        *

 

En rentrant chez elle, la première chose que fit Sana fut d’ouvrir la porte d’un placard contenant plein de papiers. Il y en avait tellement qu’elle ne savait même pas par où commencer. Soupirant, elle se mit à la recherche de ce qu’elle cherchait.

Au bout d’une vingtaines de minutes, elle trouva enfin ce pourquoi elle était revenue. Dans ses mains se trouvait un grand cartons avec écrit dessus ‘‘photos de classe’’.

Elle ouvrit le cartons et expira fortement. Pourquoi devait-elle regarder ces vieux souvenirs qui lui feraient plus mal au cœur qu’autre chose ? Tout simplement parce que sur le message qu’elle avait reçu était indiqué ‘‘ Les photos de classe en disent beaucoup ’’.

Elle ne savait pas qui lui avait envoyé ce message, ni pourquoi, mais elle s’exécutait quand même. Qu’avait-elle à perdre après tout ?

Elle souriait. Après toutes ces années, elle n’avait pas changée. Toujours la même bouille de petite fille qui rigolait pour la moindre chose. C’était comme si le temps s’était suspendu le jour où tout avait changé. Comme si son visage deviendrait celui d’une jeune femme, et non celui d’une petite fille, seulement quand elle accomplirait ce qu’elle avait à faire.

Fronçant les sourcils et perdant son sourire, elle inspecta mieux les photos de classe et ce qu’elle vit lui fit écarquiller les yeux.

 

                                                        *

 

Directement après les cours, Kazumi partit travailler. Miko avait décidée de l’accompagner.

 

- Alors comme ça tu travailles, lui dit-elle.

 

- Oui pourquoi, demanda Kazumi.

 

- J’sais pas. C’est pas commun pour une fille de ton âge.

 

- Je ne vais pas rester à ne rien faire, souria-t-elle. 

 

- Peut-être. Mais normalement les gens de notre âge passent leur temps à s’amuser ou à sortir entre copines, reprit Miko.

 

- Tu sais Miko, j’ai passée l’âge de m’amuser.

 

- Mais tu n’as que 17ans, insista-t-elle.

 

- J’ai des responsabilités tu sais.

 

Voyant le regard insistant de son amie, Kazumi souria et sortit son portable. Elle fit montrer la photo de deux garçons souriant à pleine dents.

 

- Qui est-ce, demanda Miko.

 

- A gauche c’est Seto, mon petit frère. Et à droite, Keita, mon fils, dit Kazumi avec un sourire.

 

Miko ne savait pas quoi dire. Elle n’aurait jamais cru que Kazumi avait à sa charge deux enfants. Elle se sentait bête. Avoir posée toutes ces questions à son amie, revenait à lui avoir fait dire des choses dont elle n’aurait sûrement pas voulue parler.

 

- Je suis désolée Kazumi, s’excusa-t-elle. Je n’aurais pas du insister autant.

 

- Ce n’est rien. Si je n’aurais vraiment pas voulue t’en parler, crois moi que tu aurais déjà atterrit dans un poteau depuis longtemps, plaisanta-t-elle.

 

- Je peux te poser une dernière question, hésita à demander Miko.

 

- Ca dépend, répondit Kazumi. Dit toujours.

 

- Tu…tu es encore avec son père ?

 

Le regard de Kazumi s’assombrit d’un coup. Elle détestait parler de ça.

 

- Je préfère qu’on évite le sujet, d’accord.

 

- Pas de problème, souria Miko.

 

Elle regarda du coin de l’œil Kazumi. Maintenant qu’elle y repensait, c’est vrai qu’elle paraissait très mature pour son âge. Elle était présente à chaque cours, se débrouillait bien en classe et en plus travaillait. Miko enviait secrètement son amie. Elle ne pourrait jamais être aussi indépendante qu’elle. Et ce n’était rien en comparaison de son courage. Jamais elle n’avait vue quelqu’un d’aussi courageux que Kazumi.

Assumer toute seule deux enfants, en plus d’elle-même, la surprenait.

 

- Un problème Miko, demanda la blonde sentant le regard de son amie posée sur elle.

 

- Non aucun, répondit-elle. Seulement, je suis ton amie et si tu as besoin, je suis là.

 

- C’est gentille Miko, mais je n’ai pas besoin d’aide, répondit gentiment Kazumi.

 

                                                        *

 

Masato marcha en direction de chez Sana. Sonnant chez cette dernière, c’est Masamune qui répondit.

 

- Ah salut Masato.

 

- Salut Masamune. Tu sais où est ta sœur, demanda-t-il.

 

- Nan, répondit le plus jeune en haussant les épaules. Elle a du aller dans son endroit.

 

- Et…tu ne saurais pas où c’est par hasard, questionna le roux.

 

- Aucune idée. Et même si j’le savais, je n’te l’aurais pas dit, souria-t-il amicalement.

 

- Dur de faire flancher les Noguse, ria Masato.

 

- Très dur, rigola à son tour Masamune.

 

Ils se dirent au revoir et Masato reprit sa recherche.

Il avait souvent vu Sana s’entraîner au foot sur un petit terrain. Peut-être était-elle là-bas.

Bingo. Il l’avait trouvé. Elle était là, faisant des tirs au but.

 

- Tu t’entraînes encore, demanda-t-il en arrivant.

 

- Bien sur. Il faut qu’on gagne le tournoi de foot, répondit-elle avec détermination.

 

Elle s’arrêta et regarda derrière Masato.

 

- Tu cherche quelque chose, questionna le garçon.

 

- Plutôt quelqu’un en fait. Ta grande amie n’est pas avec toi ?

 

- Yuna ? Non elle n’est pas là.

 

- Tant mieux. Que tu traîne avec elle je m’en fiche pas mal, mais ne l’amène jamais ici.

 

Masato soupira. Il ne comprendrait jamais pourquoi Sana s’accrochait autant à ses amis ou à certains endroits.

 

- Pourquoi t’es autant possessive, demanda-t-il.

 

- Recommence pas avec ça Masato, soupira-t-elle.

 

- J’aimerais juste savoir.

 

- Moi j’aimerais bien savoir pourquoi Yuna est souvent avec toi, répliqua-t-elle.

 

- Arrête, c’est seulement une amie.

 

- Seulement une amie bien sûr, répéta-t-elle doucement.

 

- Ca veut dire quoi ça ?

 

- Ca veut dire que tu devrais me faire confiance quand j’te dis que cette fille est pas clair, s’énerva Sana.

 

- Te faire confiance, s’exclama le roux. Inverse pas les rôles. C’est toi qui n’me fais pas confiance.

 

- Dis pas n’importe quoi. Tu sais très bien que j’te fais confiance.

 

- J’ai pas l’impression. Ca me fais d’la peine que tu ne veuille pas me dire ce qui ne va pas, dit-il en se calmant.

 

- Je n’aime pas parler de ces choses là, c’est tout, se calma-t-elle à son tour. Tu ne dois pas le prendre pour toi. Je n’arrive plus à me confier autant qu’avant.

 

Un ange passa, durant lequel les deux amis ne parlèrent pas pendant cinq minutes.

Masato souffla et souria.

 

- Pourquoi tu souris, demanda la jeune fille.

 

- Que font deux brosses à dent le 14 juillet ?

 

Sana, ne comprenant pas, arqua un sourcil.

 

- Un feu dentifrice, s’écria-t-il en rigolant.

 

Sana souria puis se mit à rire comme une enfant. Les blagues pas drôles comme celle-là ne faisaient rire qu’eux dans leur groupe. C’était pour ça que leur amitié était aussi solide. Ils avaient certains points communs dont le même humour. Riant encore un peu, Sana envoya le ballon à Masato et ils commencèrent à jouer ensemble.

Cependant, cette scène n’échappa pas à deux personnes, situées à des endroits différents. Yuna fronça les sourcils et continua sa route, alors que l’autre personne souria et fit demi-tour, rentrant chez elle.

 

Voila. J'espère que vous avez aimez. :D

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Bon chapitre.

 

On découvre que Aya semble connaître Yuna, elles étaient dans la même école primaire et Yuna n'était pas si sage que cela, une ancienne peste.

 

Du côté de Sana c'est la colère envers Masato et sa rivale Yuna. Elle semble parler à l'inconnu à chaque fois qu'elle se rend dans le centre équestre abandonné. Elle reçoit un message d'un inconnu qui lui de regarder ses anciennes photos de classe et découvre quelque chose.

 

Miko finit par connaître le secret de Kazumi, cette dernière semble ne plus vouloir caché son secret, mais ne souhaite pas parler du père de son fils. En tout cas Miko est admirative face à la force que montre Kazumi.

 

Une fois n'est pas coutume, Sana et Masato finissent de nouveaux par se réconcilier, sous les yeux de Yuna et d'une autre qui je pense doit être Aya, elle doit chercher à savoir si Yuna à vraiment changer.

 

J'attends la suite.

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A mon tour de commenter !^^

 

Yuna entre petit à petit dans le groupe, je le vois d'un mauvais oeil après ce chapitre. Surtout avec les souvenirs d'Aya à son sujet, et en plus Sana a l'air d'avoir relevé un détail troublant sur une photo de classe.

 

C'est au tour de Miko d'apprendre pour Kazumi, et elle pose une question gênante. L'identité du père est le second mystère qui entoure Kazumi. Je le sens venir gros comme une maison, que le père va faire son appartion à un moment ou à un autre.

 

L'amitié entre Sana et Masato est solide, mais j'ai un soupçon d'inquiétude pour la suite à cause de Yuna. Je suis sûr que ce doit être une peste mais en plus actrice et manipulatrice.

Pour le garçon qui donne les pistes à Sana dans l'ombre et qui semble être celui que l'on voit en finde chapitre...aurait-on un nouveau personnage dans le récit ? Ou alors on le connait déjà, j'ai pensé à Gintaro mais j'aurai du mal à comprendre pourquoi ce serait lui !  :o 

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Merci beaucoup :)

 

Voila le chapitre 14 ^^

 

Chapitre 14. Peut-être une piste.

 

En ce mercredi matin, Masato se réveilla de bonne humeur. Il savait que sa petite dispute avec Sana n’aurait pas durée longtemps. Ils étaient incapable de s’en vouloir, à l’un ou à l’autre. Cependant, quelque chose l’interloqua. La veille, quand Sana lui avait parlée de Yuna, elle lui avait assurée que sa nouvelle amie avait quelque chose de louche. Il se savait pas très futé, mais pas au point de ne pas remarquer qu’on se moquait de lui quand même. A moins que Yuna était vraiment une bonne comédienne. Mais cela n’avait pas l’air d’être son genre. Au contraire, elle aidait même son cousin financièrement. Mais si Gintaro n’était pas vraiment son cousin ?

Trop de questions se bousculaient dans sa tête. Il décida de prendre une douche pour se remettre les idées en place.

 

                                                              *

 

Sana elle, avait l’esprit tout aussi embrouillé que celui de Masato. Elle pensait avoir compris pourquoi Yuna s’intéressait autant à son ami. Elle avait aussi l’impression qu’étant petite, elle avait vécu dans un autre monde. Une sorte de bulle coupée du reste de la population dont elle ne se préoccupait pas. Elle aurait bien parlée de sa découverte avec Kogai et Tamaki, mais cela lui ferait remonter de nombreux souvenirs qu’elle ne voulait pas partager. C’était ses souvenirs à elle et à personne d’autre.

Elle soupira, ne sachant que faire. Faire semblant d’être amie avec Yuna pour essayer de lui soutirer quelques informations, ou bien raconter à ses deux amis ce qu’elle avait découvert.

Optant pour la deuxième option, elle décida qu’elle ne parlerait qu’un minimum de ses souvenirs.

 

                                                              *

 

Arrivant au lycée, Kazumi vit Daito, seul, au banc habituel.

 

- Salut Daito, Ryusuke n’est pas avec toi, demanda-t-elle.

 

- Nan, il est malade, répondit-il.

 

- Rien de grave j’espère.

 

- Je n’en sais rien. Il m’a juste dit qu’il ne se sentait pas bien.

 

Kazumi hocha la tête, alors que Daito baissa les yeux. Il savait très bien pourquoi son ami n’était pas venu, et ce n’était sûrement pas parce qu’il était malade.

Miko, accompagnée de Kogai et Tamaki, arriva à ce moment là.

 

- Ryusuke a eu une panne d’oreiller, plaisanta-t-elle.

 

- Nan il est malade, redis une fois de plus Daito.

 

Continuant de bavarder, il virent Yuna arriver.

 

- Salut, commença-t-elle en souriant, Masato n’est pas là.

 

- Si il est là, répondit Kogai ironiquement.

 

La jeune fille, n’ayant pas fait attention au ton qu’avait employé le brun, lui tapota l’épaule en rigolant.

 

- Ce que t’es drôle Kogai.

 

Alors que le jeune garçon regardait bizarrement Yuna, Tamaki elle, avait les yeux fixés sur cette main qui tapotait son ami. Il n’y avait qu’elle qui avait le droit de frapper Kogai. C’était son truc à elle de se chamailler avec lui. Pour qui se prenait cette fille ? Elle essayait de prendre la place de Sana et maintenant la sienne ? Nan mais sérieusement, elle se croyait où celle-la ? Décidant de mettre fin à ce petit jeu, Tamaki attrapa la main de Yuna et l’éloigna de l’épaule de Kogai.

 

- C’est bon t’as fini, demanda-t-elle froidement.

 

- Mais enfin, de quoi tu parles, questionna Yuna d’une voix innocente.

 

La brune fulminait intérieurement. C’était quoi cette voix de gamine ?

En ayant plus que marre, elle attrapa Yuna par le bras et s’éloigna du groupe.

 

- Je n’sais pas à quoi tu joues mais tu as intérêt à t’arrêter, menaça-t-elle.

 

- Pourquoi ? Ca te dérange tant que ça que je touche à Kogai, demanda Yuna avec un petit sourire.

 

- Kogai n’est que mon ami. De plus, tu n’est pas du tout son style de fille. En revanche ce qui m’dérange, c’est-ce que tu es en train de faire avec Masato.

 

- Comment, s’exclama-t-elle, outrée. J’ai quand même le droit d’avoir des amis.

 

- Tu n’es pas l’ami de Masato. Tu essayes juste de l’éloigner de Sana pour je ne sais quelle raison.

 

- Tu te fais des films Tamaki. J’aime bien Masato et je ne lui ferais aucun mal.

 

- T’as plutôt intérêt. Parce que si tu lui fais du mal et que Sana te tombe dessus, je ne donne pas cher de ta peau.

 

La sonnerie retentit, coupant leur conversation. Masato et Sana, qui étaient arrivés pendant la discussion des deux filles, n’avaient pas entendu ce qu’elles se racontaient mais savaient très bien qu’ils étaient concernés.

 

                                                              *

 

La première heure d’histoire se passa vraiment lentement. Kogai, qui était derrière Tamaki, embêtait cette dernière en balançant ses cheveux de gauche à droite.

 

- Tu vas arrêter, chuchota-t-elle en s’énervant.

 

- T’étais jalouse tout à l’heure, répondit-il avec un sourire.

 

- Jalouse de quoi, demanda-t-elle, faisant semblant de ne pas comprendre.

 

- Quand Yuna me mettait des tapes sur l’épaule.

 

- Je n’étais pas jalouse, s’exclama-t-elle en levant les yeux au ciel. J’ai juste eue envie de lui dire ses quatre vérités, c’est tout.

 

- Si tu l’dis, rigola Kogai.

 

                                                              *

 

A la récréation, Yuna se dirigea, une fois de plus, vers le groupe.

 

- Désolé de te dire ça Masato mais j’commence à la trouver envahissante, dit Daito.

 

Le roux n’eut pas le temps de répondre que Yuna se plaça à ses côtés.

 

- Dis moi Yuna, commença Miko, tu n’as pas d’amie ?

 

- Si, pourquoi ?

 

- J’sais pas. Tu es tout le temps avec nous.

 

- C’est parce que j’me sens bien avec vous. J’ai l’impression de faire partie de la famille, rigola-t-elle.

 

- T’en fais exprès où quoi, s’exclama Sana. Je sais pas ce que tu cherches à faire, mais t’as intérêt d’arrêter et maintenant !

 

- Écoute Sana, je ne comprend pas pourquoi tu ne m’aimes pas. Moi j’aimerais vraiment être ton amie.

 

Sa petite voix de gentille fille énerva encore plus Sana qui n’eut qu’une envie, lui mettre son poing dans la figure. Pressentant son geste, Kogai et Tamaki se regardèrent et, d’un commun accord, emmenèrent leur amie loin d’ici avant que ça ne dégénère.

 

- Tu dois te contenir Sana, commença Kogai. T’as envie de tout faire rater ?

 

- Je peux pas m’en empêcher. Je la trouve tellement…, répondit-elle en cherchant un qualificatif qui conviendrait à Yuna.

 

- Écœurante, proposa Tamaki.

 

- Oui, c’est exactement ce que je cherchais.

 

- Sinon, vous avez trouvées quelque chose, questionna Kogai.

 

- Moi rien du tout, répondit Tamaki.

 

- Je…je pense que j’ai une piste, conclue Sana.

 

Les deux bruns la regardèrent, attendant la suite.

 

- D’abord, vous devez me promettre de ne pas poser de questions.

 

Kogai et Tamaki ne comprirent pas pourquoi mais promirent quand même.

 

- Très bien. Rendez-vous chez moi cette après-midi.

 

                                                              *

 

Arrivant à la boulangerie, Kazumi signala sa présence à sa patronne.

Tout ce qu’elle entendit en retour fut un reniflement. Elle s’inquiéta et alla donc voir en cuisine.

 

- Vous…vous avez pleurée Ayumi, demanda-t-elle.

 

- Non…enfin si, avoua la patronne. Je me suis brûlée avec le four et les larmes me sont montées toutes seules.

 

Kazumi regarda les mains de Mme Omura mais aucune ne présentaient de signes de brûlure. De plus, Ayumi ne semblait pas être le genre de femme qui pleurait pour peu de chose. Décidant de ne pas se mêler de ce qui ne la regardait pas, Kazumi souria et partie se préparer pour vendre à la clientèle.

 

                                                              *

 

Sana entendit sonner et alla donc ouvrir. Tamaki et Kogai se tenaient derrière la porte, toujours en train de se chamailler.

 

- Qu’est-ce qui se passe encore, demanda Sana.

 

- Ah Sana, répondit Kogai, J’aurais besoin d’un avis extérieur justement.

 

- Pourquoi ?

 

- Tout à l’heure, avant que toi et Masato arriviez, Yuna ma touchée l’épaule…, commença-t-il avant d’être coupé.

 

- Quoi, s’exclama Tamaki, nan elle ne t’as pas touchée l’épaule, elle te l’a tapotée.

 

- Quoi, s’écria Sana, elle ta tapotée l’épaule ?!

 

Le pauvre garçon soupira. Il ne comprendrait jamais ces filles.

 

- Bon tu nous fais entrer ou on attend qu’il neige ?

 

Ils entrèrent dans l’appartement et allèrent s’asseoir dans la cuisine.

 

- On fait ça ici ou dans ta chambre, demanda le brun en plaisantant.

 

- T’en fais exprès ou quoi, répondit Tamaki en lui mettant une tape derrière la tête. Qu’est-ce qu’elle t’as dit à propos de ça ?

 

- Ca va j’rigolais.

 

Pendant ce temps, Sana apporta les photos de classe.

 

- Oooh t’es ici Sana, dit la brune en faisant montrer un endroit avec son doigt.

 

- T’étais mignonne à l’époque, souria Kogai.

 

- Ca veut dire quoi ça, demanda Sana.

 

- Il veut dire par là que t’étais mignonne avant mais que tu l’es autant maintenant, répondit Tamaki.

 

- Exactement, enchaîna Kogai.

 

Mais alors qu’ils regardaient mieux la photo, quelque chose, ou plutôt quelqu’un les interpella.

 

- Eh mais c’est…, commença le garçon.

 

- Oui, coupa Sana, et c’est pour ça que je pense savoir pourquoi Yuna fait tout pour être avec Masato.

 

- Je comprend pas, répondit Tamaki.

 

Sana expira. Pour exprimer son hypothèse, il fallait obligatoirement qu’elle raconte une partie de son enfance.

 

- J’vais vous expliquer en passant les détails.

 

Les deux bruns acquiescèrent et écoutèrent attentivement.

 

                                                              *

 

Bizarrement, pour un mercredi, il n’y avait que peu de clients qui venaient acheter leur pain. La patronne vint voir Kazumi.

 

- Ca y’est, j’ai fini la prochaine tournée, soupira Ayumi.

 

- Je trouve ça bizarre, répondit la blonde. Il n’y a presque personne qui est venu.

 

- Ne t’inquiète pas, c’est normal.

 

- Vraiment ?

 

- Oui. Demain, tout reviendras à la normale.

 

Mme Omura avait l’air tellement sûr d’elle que Kazumi ne préféra pas poser de question. Après tout, c’était elle la patronne et elle savait quand sa boulangerie vendait le mieux ses pâtisseries.

 

- Et les cours, tu t’en sors, demanda la plus âgée.

 

- Euh oui, du moins j’essaye.

 

Kazumi trouvait cela bizarre. Elle n’avait pas l’habitude qu’on lui demande comment se passait ses cours ou ses journées. A part ses frères, évidemment, mais là ce n’était pas pareil.

Une femme, qui aurait pu être sa mère, lui demandait comment se passait ses journées à l’école et elle trouvait cette sensation…unique.

Même ce mot, unique, ne pouvait pas décrire ce qu’elle ressentait en cet instant. Elle était émue, heureuse, bien que cela paraissait un peu idiot. Mais pour une fille comme elle, c’était comme une chance.

 

- Ca va Kazumi, s’inquiéta la patronne.

 

- Oh, euh oui ça va. J’étais perdu dans mes pensées.

 

Mme Omura souria.

 

- Au fait, comment va Ryusuke, demanda la blonde.

 

Ayumi perdit son sourire et baissa les yeux.

 

- Il…il va bien. C’est juste un petit rhume. Ca va passer.

 

La blonde n’était pas convaincue mais se contenta de cette réponse. Après tout, fouiner dans les affaires des autres n’était pas du tout son genre.

 

                                                              *

 

- Je vois, dit Kogai en hochant la tête.

 

- C’est vrai que ça parait possible, continua Tamaki.

 

Entendant le bruit d’une voiture, Sana regarda automatiquement par la fenêtre.

 

- Oh nan ma mère arrive, dit-elle blasée. Venez on s’en va.

 

Les deux bruns se regardèrent. Ils ne comprendrait jamais la manie qu’avait leur amie à fuir sa mère. D’autant plus que cette femme avait l’air sympathique.

Descendant les escaliers, ils tombèrent nez à nez avec la mère de leur amie.

 

- Bonjour les jeunes, dit-elle en souriant.

 

- Bonjour Mme, répondirent poliment les deux autres.

 

- Vous allez où comme ça, demanda-t-elle.

 

- On sort, répondit froidement Sana.

 

- Pas pour aller réviser à la bibliothèque je suppose, provoqua la plus âgée.

 

- Tu supposes bien. Allez on y va.

 

Sana partit devant pendant que les deux autres saluèrent Mme Noguse.

 

- Ca n’a pas l’air de s’arranger avec ta mère, lui dit Kogai.

 

- J’arrive pas à comprendre, continua Tamaki. Elle a pourtant l’air gentille.

 

- Arrête, s’exclama froidement Sana. Tu la connais pas.

 

La brune ne savait pas quoi dire. C’est vrai qu’elle ne connaissait pas la mère de son amie. Et même si elle avait l’air d’une personne plutôt sympa, il ne fallait pas se fier aux apparences.

Sana elle, s’en voulut d’avoir parler sur ce ton à Tamaki.

 

- Désolée Tamaki, je voulais pas te parler comme ça.

 

- Ne t’inquiète pas, souria la brune. C’est vrai que je ne devrais pas juger sans connaître. Tu as sûrement de bonnes raisons pour être comme ça avec ta mère.

 

Sana souria en remerciement. Elle savait que Tamaki ne lui en voulait pas de lui avoir parler comme elle venait de le faire.

 

- Bon, s’exclama Kogai, regardons l’emploi du temps de Yuna.

 

- Apparemment, elle à sport demain matin, reprit Tamaki qui regardait la feuille.

 

- Je vais appeler Misaki pour savoir quel sport fait sa classe, continua le brun.

 

Attendant quelques instants, Misaki décrocha enfin.

 

- Allo ?

 

- Misaki, c’est Kogai. Dis moi, par hasard, tu ne saurais pas quel sport fait la classe de Yuna demain ?

 

- Si je le sais. Qu’est-ce que tu m’donne en échange de l’info’ ?

 

- Quoi, s’exclama-t-il, je t’ai déjà donner un ticket gratuit pour l’expo’ de journalisme.

 

- Tu oublies que ça, c’était pour l’emploi du temps.

 

- Bon qu’est-ce que tu veux, grommela Kogai.

 

Misaki semblait réfléchir à l’autre bout du fil. Et une idée lui traversa l’esprit.

 

- J’aurais besoin que tu joues mon petit ami.

 

- Quoi, s’écria-t-il.

 

- Il y a un garçon qui ne veut pas me lâcher. Alors j’aurais besoin que tu fasses semblant pour qu’il me lâche.

 

Kogai regarda les deux filles, qui s’étaient arrêtées de parler en l’entendant hurler, et s’éloigna d’elles.

 

- Bon, c’est d’accord, céda-t-il. Mais seulement pendant une journée.

 

- Évidemment, souria Misaki derrière le combiné.

 

- Alors, quel sport font-ils ?

 

- Ils ont piscine. Et la piscine c’est celle en ville.

 

- D’accord, merci Misaki.

 

- Mais de rien, chéri, se moqua-t-elle.

 

En entendant ce mot, Kogai tira la langue. Il espérait n’en avoir pas pour longtemps à jouer son petit ami. Ils raccrochèrent et Kogai se dirigea vers ses amies.

 

- Alors, commença Sana, elle t’as demandée quoi en échange ?

 

- Elle…je dois jouer son petit ami pendant une journée parce qu’il y a un mec qui arrête pas de la coller, raconta Kogai.

 

- Quoi, s’exclama Tamaki.

 

- Eh bah bonne chance, continua Sana. Parce qu’avec une fille comme Misaki, t’as pas fini d’entendre la vie des autres.

 

- Je sais, soupira Kogai. Mais c’est pour la bonne cause.

 

- Bonne cause, tu parles, marmonna Tamaki.

 

Kogai souria.

 

- T’es jalouse ou quoi, plaisanta-t-il.

 

- Pas du tout, s’exclama-t-elle. C’est juste que Misaki va te prendre la tête pour qu’on sorte ensemble.

 

- Et alors ?

 

- Bon vous arrêtez de vous disputer, intervint Sana. Qu’est-ce qu’on fait pour demain ?

 

- On peut pas sécher les cours à trois, répondit Kogai. Ca serait trop suspect.

 

- Il a raison, continua Tamaki, il faudrait y aller à deux.

 

- Allez-y vous deux alors, reprit le brun.

 

- T’es sûr, demanda Sana.

 

- Oui, assura-t-il. Toi Sana, ça te concerne alors t’es un peu obligée d’y aller. Et de toute façon, je dois jouer le petit ami de Misaki.

 

- Berk, je préfère aller avec Sana plutôt que de voir ça, s’exclama Tamaki.

 

- Bon alors rendez-vous en bas de chez moi à 8h demain, dit Sana.

 

Tamaki frissonna.

 

- Euh, tu ne voudrais pas venir en bas de chez moi plutôt, demanda-t-elle.

 

- Ouais pas de problème, répondit son amie.

 

Ils parlèrent encore quelques minutes et rentrèrent chacun chez eux.

Ce que Tamaki aimait chez Sana, c’est qu’elle ne posait jamais de question. Elle avait l’impression que son amie savait quand il ne fallait pas en poser.

 

- Takashi ne risque plus de te faire du mal tu sais, dit Kogai en la sortant de ses pensées.

 

- Je sais bien. Mais je m’dis qu’il y a encore des malades comme lui qui traînent dehors et ce n’est pas très rassurant.

 

- Ouais, souffla le brun. En tout cas, s’il t’arrives encore un problème de ce genre, c’est moi qui viendrait te sauver.

 

- Faudrait déjà que tu survives à demain, rigola la jeune fille.

 

- T’inquiète pas pour ça, rigola-t-il à son tour. Je vais régler ça vite fait.

 

Sur ce, Kogai raccompagna son amie chez elle, n’ayant pas hâte d’être à demain. Cette journée allait être une des pires avec Misaki collée à lui.

 

Voila. On apprend presque rien mais normalement, dans le prochain chapitre, on va savoir pourquoi Yuna fait ça ;)

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Bon chapitre.

 

Yuna s'immisce un peu plus dans le groupe d'amis aux plus grands malheurs de Sana et Tamaki qui en deviennent folle de rage. Il est vrai qu'elle joue trop l'innocente.

 

Tamaki montre de plus en plus de la jalousie quand une autre fille touche son Kogai :P.

 

Ryusuke est absent et sa mère agit bizarrement ce jour là, même son magasin n'a pas eu beaucoup de client. Un drame a du touché la famille de Ryusuke à la date de ce mercredi. Kazumi remarque cela mais ne cherche pas à trop en savoir.

 

Sana informe Tamaki et Kogai de ce qu'elle sait et donne sa théorie dont on ne sait rien. Peut être Yuna cherche à se rapprocher de Masato par rapport à un événements qui a eu lieu dans le passé à l'école primaire.

 

En tout cas le trio d'espions continuent leur recherche pour découvrir qu'elle est le but de Yuna. Masato doit donné de sa personne avec Misaki lol.

 

J'attends la suite.

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