Shigatsu wa Kimi no Uso (Terminé)

[Haar]

A forme de voir fleurir les kits sur le thème je me suis dit qu'il était temps que j'y jete un oeil.

 

J'ai donc visionné les 3 premiers épisodes hier soir

 

Et ben déjà un opening Magnifique. Une histoire qui s’annonce forte, accrocheuse et belle. Et pourtant a la base cela n'est pas mon genre d'animé.

 

Bref tres convaincu par cette oeuvre. Je vais donc manger la suite dans les jours a venir.

 

Hikaru Nara est vraiment un bel opening.

Si tu veux la version longue où l'on voit les chanteurs de Goose House :

Plus de 10M de vues, la qualité paie. Mais dans l'opening les images s'accordent tellement bien à la musique et à l'ambiance générale de l'animé. 

 

Content de voir que tous nos kits puissent donner l'envie au gens de découvrir cet animé fabuleux. 

[Juju no Soma]

Hikaru Nara est vraiment un bel opening.

Si tu veux la version longue où l'on voit les chanteurs de Goose House :

Plus de 10M de vues, la qualité paie. Mais dans l'opening les images s'accordent tellement bien à la musique et à l'ambiance générale de l'animé. 

 

Content de voir que tous nos kits puissent donner l'envie au gens de découvrir cet animé fabuleux. 

 

Encore un nouvel adepte de la série ça fait plaisir 

 

Bien sympa de voir les gens derrière cet opening magnifique. J'ai encore des frissons en l'entendant.

Ce sera peut être mon favori pour le tournoi opening en cours 

[Haar]

Remontage de topic pour le second opening du manga, Nanairo Symphony qui a tendance à être oublié parce que Hikaru Nara est magique mais que j'aime beaucoup malgré tout.

 

Un gars a refait la mélodie au violon et je trouve ça particulièrement réussie :

 

 

Pour les karaoke-girl là dessus on peut le trouver non transformé (parce que sur youtube c'est nawak)

http://www.gosong.biz/mp3/nanairo+symphony+coala+mode

avec les paroles ici

http://www.animelyrics.com/anime/kimiuso/nanairosymphony.htm

 

 

 

Edit :

Premier trailer du film live :

http://www.animeland.com/2016/03/11/premier-trailer-pour-le-film-live-de-your-lie-in-april/

 

Direct c'est plus très crédible. 

[Emma Stone]

Et c'est un bon gros déterrage de topic de plus de cinq ans, comme on les aime.

 

Merci Netflix, comme d'hab', pour m'avoir poussé à lancer l'anime parce que sans cela, je ne l'aurais peut-être jamais vu (déjà que cela fait cinq ans qu'il est sur ma liste). Par contre, je ne sais pas comment j'ai fait pour mettre quasiment deux ans à m'apercevoir que c'était sur la plateforme.

 

 

C'était intense.  

 

Très bon anime, je comprends mieux le buzz à l'époque. Quel plaisir de le voir en 1080p sur une très grande télé et de voir que l'image est parfaite. L'animation ou du moins le chara-design de l'anime furent très appréciables. Vu que je ne regarde quasiment pas d'anime et qu'une partie de ceux que j'ai vus sont classiques dans leur trait et animation (One Piece, Naruto, Fairy Tail), je ne sais pas si c'est ce qui se fait de mieux (du moins en 2014) ou s'il y a des traits spécifiques à cet anime, mais j'ai trouvé l'image très propre et l'animation m'a surpris par moments (longs travellings, plans en fausse 3D, etc.). Il y avait même des plans crayonnés (souvent, voire tout le temps, fixes) qui étaient extrêmement beaux. La lumière également, au top. Les scènes sur scène (on rigole beaucoup) notamment avaient un excellent rendu.

 

La musique... Bon, bien sûr, elle est géniale. La majorité de la bande originale est de toute façon composée de prestations musicales par Kōsei, Kaori, Emi, Takeshi et Nagi. Pour le reste, c'est du bon tout de même. Quant aux openings et endings, ils sont tous biens. J'ai une préférence d'un côté pour le premier opening qui est superbe (la chanson surtout mais les images aussi), et de l'autre pour l'ending 2, cette fois-ci pour le plan sur Kaori dans l'eau qui dure plus de la moitié de l'ending.

 

Concernant l'histoire, elle est très cool à suivre et ce que j'ai particulièrement kiffé dans sa mise en place, c'est que cela ne part pas dans tous les sens. Toutes les sous-intrigues ramènent systématiquement à Kōsei, le personnage principal, et c'est ce qu'il fallait. Au final, c'est son histoire. Je pensais que Kaori allait avoir un temps d'écran aussi important que lui vu tous les retours, mais pas du tout. Dans la deuxième moitié (à partir du moment où elle séjourne à l'hôpital), on ne la voit que très peu comparé à la première partie. Ce qui n'est pas une mauvaise chose (bien que j'aurais évidemment adoré la voir davantage) parce que c'est un élément qui sert le déroulement des derniers événements et l'évolution de Kōsei. Je ne pense même pas que ce soit le deuxième personnage que l'on voit le plus puisqu'il y a Tsubaki. Quoi qu'il en soit, c'est maîtrisé de bout en bout, tout ce qui est raconté a un sens et une utilité pour notre cher Kōsei ainsi que pour les autres personnages.

Difficile de parler de l'histoire sans évoquer les personnages puisque c'est avant tout une histoire de la vie. Encore une grosse réussite puisqu'ils sont tous sympas, même les personnages secondaires. Première dédicace au père de Kōsei, meilleur personnage, tmtc. J'ai aimé suivre la rivalité entre Kōsei, Emi et Takeshi, qui était loin d'être clichée lorsque l'on en découvre un peu plus lors des petits flashbacks consacrés à Emi et Takeshi. J'ai un faible pour Emi, forcément, et j'aurais bien voulu à la fois en voir plus et voir la suite la concernant (son admiration / amour pour Kōsei était beau), mais ce n'était pas nécessaire. L'apparition de Nagi, qui sort de nulle part, a finalement été très bien traitée. La relation qu'elle développe avec son maître est touchante, de même que son initiative pour enfin exister auprès de son frère. Sa professeur et amie de la mère de Kosei, Hiroko, débarque également à l'improviste mais c'est logique puisqu'elle culpabilise d'avoir convaincu sa mère de le mettre au piano. Elle apporte une aide précieuse et le trio formé par Kosei, Hiroko et Nagi est bon.

 

      

 

Watari, le fameux beau gosse. J'en ai vu pas mal regretter la sous-exploitation et l'inutilité de ce personnage, mais je ne suis pas vraiment d'accord. C'est sûr qu'il est bien moins présent que ce qu'il aurait pu être et ce que l'on aurait pu prévoir, mais je ne trouve pas qu'il n'a servi à rien, loin de là. Beaucoup de ses dialogues avec Kōsei (lorsque les deux sont seuls) constituent de beaux enseignements. Ils ont bien pris à contre-pied le cliché du beau gosse populaire et un peu con qui fait du foot pour en faire un personnage extrêmement mature sous ses airs de Dom Juan. Même dans la défaite, il est étonnant. J'ai été impressionné par ses discours mais ce n'est pas le seul qui m'a laissé bouche bée vu que c'est l'une des grandes forces de l'oeuvre, mais j'y reviendrai plus tard.

 

 

Tsubaki. J'ai adoré. Encore une fois, le cliché de la meilleure amie du héros qui l'aime en secret et qui est un peu lourde sur les bords a été brillamment détruit au fur et à mesure de l'avancée de l'anime. Les deux épisodes qui lui sont consacrés notamment sont magnifiques. Tous les flashbacks avec Kōsei, tous les moments où ils se disent qu'ils seront toujours là l'un pour l'autre, c'était superbement fait et à aucun moment c'était naïf ou poussif. Cela a contribué à la rendre attachante. D'un point de vue plus factuel, le fait d'entrer dans sa tête pour avoir son point de vue complet était une bonne idée. Cela nous a permis de voir que c'était une personne en or, contrairement à ce qu'elle pense lorsqu'elle est jalouse ou en pleins doutes. Beaucoup de subtilité et de nuance dans ce personnage, qui finit par réussir à avouer ses sentiments à Kōsei dans un grand moment. Très satisfait pour elle que je me suis mis à apprécier de plus en plus.

 

 

Kōsei, quel héros. Vraiment excellent. Dans une histoire basée sur les personnages, leur relation et leur rapport à la musique, il n'en fallait pas moins. Sa relation avec absolument tous les personnages de l'anime est intéressante, importante et bien mise en scène. Je ne vais pas revenir sur ceux que j'ai évoqués plus haut, donc parlons de sa mère. Eh oui, c'est l'un des points centraux de l'anime. Comment faire le deuil de sa mère, qui lui a tout appris, et continuer la musique en même temps ? Comment être en paix avec le piano ? Inutile de mettre des mots là-dessus, l'anime le fait très bien. C'était long, mais c'était obligatoire parce que l'on ne parle pas d'un petit poids. C'est le genre de fardeau dont tu peux ne jamais te remettre, surtout lorsque l'on apprend qu'il a finalement réussi à tenir tête à sa mère tyrannique et que, manque de bol, ce sont les dernières paroles qu'ils ont échangées. Le travail sur soi-même pour accepter la mort de sa mère (belle métaphore avec ses yeux au passage) et comprendre qu'elle lui a fait apprendre le piano pour son bien (plus que ça... pour son bonheur et pour sa vie) a été compliqué, Kōsei a dû faire face à beaucoup de barrières psychologies, Hiroko a dû intervenir pour le soutenir et à la fin, la performance durant laquelle il accepte définitivement la mort de sa mère et sa condition de musicien est sublime et pleine de sens. C'est d'autant plus poignant lorsque l'on sait qu'il ne devait pas être seul sur scène et qu'il a pris les choses en main pour envoyer un message fort à celle qui lui a redonné goût à la musique, celle qui est à l'origine de cette renaissance et qui en est la plus grande artisane, celle qui colore sa vie en noir et blanc : Kaori.

 

 

Kaori, bien sûr. Le coup de cœur de tout le monde, spectateurs comme personnages. Alors, évidemment, son design est merveilleux avec sa chevelure blonde explosive qui vire presque au platine, autant en queue de cheval que volant au vent, parfois avec une fleur dans les cheveux. Quoi qu'elle porte, quoi qu'elle fasse, elle est rayonnante. Elle est drôle quand elle pète un boulon avec Kōsei (d'ailleurs, je n'en ai pas parlé, mais tous les moments d'humour de l'anime m'ont bien fait rire). Mais ce qui m'a le plus retourné, c'est à chaque fois qu'elle parle. Ses paroles sont une leçon de vie de tous les instants. Dès le début, j'ai été absorbé par ce qu'elle disait. Tu te prends dix ans d'espérance de vie dans la gueule à chaque fois qu'elle parle, parce que tu te rends compte que toi, à 18 ans, 25 ans ou 30 ans, tu n'es pas aussi mature et paisible qu'une gamine de 14 ans, qui semble avoir tout compris au monde et à la vie. Tu te prends dix ans d'espérance de vie, ou plutôt tu les gagnes, parce qu'elle te libère, tout simplement. C'est incroyable. Même après son dixième discours sur la beauté de la vie et de la musique, je n'arrivais pas à me relever. C'est cette mentalité et cette vision de la vie qui la rendent exceptionnelle et admirable. Ce courage et cette force aussi, parce que c'est loin d'être facile de voir le monde de cette manière. Encore plus avec ce destin tragique qui t'attend.

 

Outre cette beauté, il y a des plans extrêmement forts en ce qui concerne Kaori. Quand elle tombe et a le visage en sang, quand elle ne peut plus se relever, quand elle doit se faire réanimer, etc. Assister à sa déchéance n'est pas chose aisée. Ce moment où Kōsei devient Kaori pour Kaori et lui fait tenir le coup. Ce moment où elle se tient debout une dernière fois avec toute la force qu'il lui reste, puis s'effondre dans les bras de Kōsei, apeurée par l’inéluctabilité de sa maladie... Wouah. C'est là que je peux directement en venir au dernier épisode qui est entièrement parfait, et sans aucun doute le meilleur de l'anime. Déjà, la prestation de Kōsei. Facilement la plus aboutie, les scénaristes et les compositeurs ont fait un travail dingue à ce sujet. Le moment où Kaori le rejoint en rêve... Déchirant. L'hommage ultime à celle qui a créé sa deuxième vie, l'aidant à partir en paix. Et puis la lettre... Le moment le plus bouleversant de l'anime. Le meilleur mensonge de tous les temps. Le titre est parfait. Le dernier plan avec la photo est l'apogée, et c'est la fin. C'est brillant. Infiniment triste, et pourtant si beau et inspirant.

La morale et les messages de la série sont globalement magnifiques. Déjà, quelle déclaration d'amour faite à la Musique. Ils ne pouvaient pas mieux faire. J'aurais été un piano, j'aurais rougi. Et surtout, la manière d'appréhender la vie. On en revient toujours à Kaori. Tous ses enseignements durant la première partie de l'anime sont des révélations, et paradoxalement, dans la seconde partie, elle est beaucoup absente mais n'a jamais été aussi présente.

 

Non, on ne t'oubliera pas, Kaori. Oui, tu nous as atteint. Oui, tu es dans nos cœurs. Même quand on sera mort, on se souviendra de toi.

 

 

J'ai découvert avec stupeur après le visionnage que c'est un manga à la base, alors que j'étais persuadé que c'était un anime original. Je me ferai donc peut-être le plaisir d'acheter les tomes et de les lire. Il n'y aura pas la musique, mais en ayant vu l'anime, je pourrai me l'imaginer. Et j'ai hâte de découvrir le trait de l'auteur. J'irai à la FNAC dès que possible pour voir s'ils l'ont.