Aller au contenu


CTW : Change The World


Quintessence
 Share


Messages recommandés

C'est un bon chapitre, comme d'habitude.

 

Merci !!

 

On découvre le mystérieux personnage qui attendait Dissidor dans la demeure de ce dernier, mais cet individu semble vouloir s'allier à sa force pour renverser le Roi, un personnage à surveiller...

 

Alcibiade est son nom. Oui c'est le cas mais pas sur qu'il réussisse !

 

Apollon, quand à lui, est sur les nerfs. Heureusement que ça mère, a su le calmer, elle joue bien son rôle de mère. Cependant je crois qu'il enfreindra l'interdiction de son côté père.

 

Ah tu penses ça. Alors il faut que tu lises la suite !

 

J'ai bien aimé le passé sur Nestor avant qu'il devienne Roi et la fin avec Apollon qui a tué le petit animal est inquiétant, il a une partie sombre en lui, je me demande si cette noirceur en lui ne pas ressurgir...

 

Ah !!! Attention aux gens qui ont un coeur sensible, la suite risque d'être choquante !

 

Celle d'Eragon, n'est pas naine, mais surtout voyante. Disons que tu ne la vois pas dans le film comme on devrait la voir dans l'oeuvre. J'ai trouvé que dans la personnalité de cette mamie à l'oeil blanc, elle avait ce même côté fou.

 

Oui oui c'est vrai. Enfin après je trouve que toutes les voyantes sont un peu fou  :)

 

A propos du dernier chapitre, on découvre Alcibiade  et qu'il est prêt à offrir ses services au roi. Pas convaincu par les bonnes intentions d'Alcibiade, il a l'air vraiment filou. La réaction impulsive de Nestor face à l'intrusion me fait dire que c'est possible que lorsque il a pris le pouvoir, il s'est introduis chez Argos.

 

Alors je crois que tu t'es trompé. Alcibiade rencontre Dissidor et pas le Roi ! Pour Argos cest un autre sujet ...

 

Ce petit retour sur le passé est tout autant réussi avec le final sur la possible cruauté cachée au fond d'Apollon. C'est assez prenant. Je n'en suis pas certain, mais tu pourrais nous la faire à la Star Wars : le jeune homme fougueux avec une noirceur dans l'âme, Apollon (Anakin) qui renverse la royauté de son père sous les paroles venimeuses d'un Dissidor ou Alcibiade ( Palpatine). 

 

Bien pensé. Nous verrons cela dans la suite mais ton hypothèse n'est pas dénuée de sens.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 308
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Change The World

                                                                                                                      Change 26 : 326

 

 

Le royaume Echelstein est divisé en sept parties dirigées chacune par un chef qui impose les règles et mène les troupes dans ces régions lointaines de la cité du Roi. Chaque mois, ces chefs viennent rendre des comptes à sa majesté et récupèrent les dernières consignes. Cependant, deux de ces territoires sont à l’écart du Royaume pour des raisons radicalement différentes ainsi le Roi n’a pas la main mise sur ces terres et ceux qui y habitent.

 

Sur des plaines vertes chevauchaient des Echelstein menés par Mendor, un des hommes forts du roi et du peuple symbolisé par sa cape bleue volant sous les rafales de vents important ce soir là. Ils voyaient au loin la fin de leur terre et le commencement de celles de leurs voisins, notamment la forêt illusoire, celle qui héberge en temps normal les Mensaroth tous recroquevillés dans l’enceinte sacrée des Echelstein. La forêt s’était nettement assombrit depuis les souvenirs gardés par Mendor. Il sentait comme ses confrères comme une pression sinistre se dégager des lieux, cet air qui venait les toucher apportait avec lui les angoisses et les doutes qui envahissaient depuis plusieurs semaines cette forêt redoutée. Ce climat délétère n’était pas une raison implacable pour les Echelstein de ne pas entrer bien au contraire, l’odeur du combat les attirer à succomber à la tentation. Seulement ils savaient de quoi été capable ces bois ennuyeux avec ces mirages qui touchent quiconque pénètre ce labyrinthe. Ces illusions qui pouvaient prendre la vie étaient un fléau pour les Echelstein c’est pourquoi quand ils devaient se rendre vers le nord ils contournaient ces grands arbres. Cependant, dans leur cas ils étaient dans l’obligation de la traverser car la source de leur quête était présente à l’intérieur. Venus comme une équipe d’éclaireurs, les six Echelstein entraient lentement mais surement dans l’antre des Mensaroth et depuis peu, des serpents noirs !

Le soleil se couchait dans la zone et la visibilité allait devenir moindre mais ce n’était pas une forêt épaisse où le feuillage des arbres bloquait les lumières du soleil. C’était un bois dégagé avec de grands arbres certes mais des arbres sans feuilles, comme mort et sans vie alors que de nombreux petits animaux sortaient de sous terre et de leur léthargies pour conquérir les aliments dont ils avaient besoin pour se nourrir. En effet les plantes plus petites étaient sources d’importantes pâtures et qui avaient de multiples effets quand elles étaient bien utilisées, notamment dans le but de créer des mirages protégeant les habitations des Mensaroth. Bien que ces derniers se soient tous échappé des dangers venant du nord, l’alchimie crée de leur savoir continuait de se propager dans l’air étouffante des lieux.

 

Bien à l’aise sur leur monture les Echelstein traversaient ces terres qui jadis étaient maintes fois parcourus par leurs aïeux, observateurs devant un calme apparent surprenant et surtout songeurs sur ce qu’ils pourraient trouver en continuant à suivre ce chemin.

 

-Faites attention, prévint Mendor à ses compatriotes. À partir d’ici, décuplez votre attention.

-Commandant Mendor, interpella un Echelstein au visage d’enfant. Qu’est ce donc les serpents noirs dont vous nous avez parler au début de notre voyage ?

 

Mendor mit un temps avant de répondre à la question car ce qu’il allait dire allait éveiller la peur mais également l’excitation de ces combattants fier et téméraires.

 

-Le serpent noir … c’est un reptile qui normalement habite dans les terres les plus au nord de la planète, là où nul n’ait allé depuis des siècles. On raconte que cet endroit est touché par l’ombre du soleil à tel point que ceux qui y logent plus d’un jour se font toucher par sa noirceur. Ces serpents sont sans commune mesure, ils font preuve d’une férocité effrayante et sont capables d’engouffrer des dizaines d’hommes lors d’une seule prise. Ne soyez pas tenté de les sous estimer au risque de perdre la vie dans d’atroces souffrances.

-En avez-vous déjà rencontré ?

-Si seulement … j’en frémis rien qu’à les imaginer, dit-il laissant ses instincts Echelstein prendre le dessus.

 

Dans la cité du Roi, Dissidor buvait sans s’arrêter dans un bar peuplé de soldats du pays. Sa colère à l’égard de sa majesté avait diminué mais il ne pouvait pas s’empêcher de repenser à cette humiliation mais aussi et surtout à cette invasion qu’il jugeait inacceptable. Les chants dans la taverne étaient nombreux dus en raison à l’ivresse de la plupart d’entre eux mais l’alcool augmentait aussi l’affrontement. Il n’était pas rare donc de voir des chaises et des tables voler pendant que d’autres riaient et discutaient comme si de rien n’était. Cependant il était formellement interdit de faire usage de l’essence afin d’éviter tout désastre. Mais pour une fois, l’agitation ne venait pas de l’intérieur mais de l’extérieur. Curieusement de nombreuses voix s’élevèrent attisant l’intérêt de Dissidor qui voulut bien lâcher son verre pour voir ce qu’il se passait.

Quand il passa la sortie, suivis des autres occupants du bar, il remarqua presque surprit de voir une file de plusieurs centaines de mètres de Mensaroth, tous venus pour d’obscures raisons dans le fief même des Echelstein, la cité du Roi. Pour un peuple renfermé sur lui même, vivant dans la peur d’être volé de tout son or il était surprenant de voir débarquer tout un peuple au cœur même de leur grande maison. On entendait déjà des chuchotements émanant des habitants médusés devant ce défilé et critiquant sans langue de bois ces visiteurs demandant asile. Mais pour Dissidor ce n’était pas suffisant, il fallait agir avant que tout cela ne devienne chaotique.

D’un pas déterminé, il partit rencontrer le premier Mensaroth qui se trouvait devant lui, le prenant pas le col avec une agressivité étonnante et qui laissa sans voix la victime.

 

-Qui vous a autorisé à venir ici ? Le Roi ?

 

Le Mensaroth se mit à émettre des sons indescriptibles mais qui déclenchèrent d’autres réactions venant des autres arrivants.

 

-Qu’est ce que tout cela veut dire ? S’emporta Dissidor fou de rage de ne pas avoir de réponse claire.

 

Mais dans son incompréhension et dans le flou total vint Apollon, venu comme un messager et un pacifiste à la rescousse une fois de plus aux Mensaroth.

 

-Nous les avons invité à la cité du Roi.

-Pourquoi une telle invitation pour des gens aussi exécrables, dit-il avec tant de mépris.

-Je ne te permettrais pas de dire un mot de plus aussi injurieux, s’énerva le jeune fils du Roi.

-Sinon quoi ? Répondit Dissidor en s’approchant tout près de son opposant.

 

La tension était à son comble entre les deux hommes, prêts à en venir aux mains mais fort heureusement interrompu par sa majesté lui même, venu expliquer la situation.

 

-Mon Roi, qu’est ce que ces gens viennent-ils faire chez nous ? demanda un habitant.

-N’ayez guères d’inquiétudes, tout est sous contrôle. J’ai convié les Mensaroth à s’installer le temps de quelques nuits chez nous le temps qu’on règle la situation.

 

La réponse de la foule était sans équivoque, de toute son histoire ils ne se souvenaient pas d’une telle clémence de leur Roi envers un peuple non allié des leurs fustigeant par là la direction de sa majesté.

 

-Pourquoi avez vous toléré une telle chose ? C’est interdit dans la loi de laisser un peuple entrer dans nos terres.

-C’est un échange de bon procédé. En les aidant à retrouver leur habitat ils nous aideront à traverser plus facilement la forêt illusoire nous permettant d’obtenir une position stratégique.

 

La réaction du peuple toujours plus nombreux dans les rues de la ville était en deca des attentes du Roi, « foutaises », « inacceptables », « de la folie ». Voilà quelles étaient les réponses des Echelstein face à cet accord qu’ils jugeaient inutiles pourtant pour Nestor il s’agissait là d’un véritable avantage que d’obtenir l’accès dans ces bois difficiles dans l’espoir de conquêtes futures comme en voulait tant ses troupes. Malgré la confiance qui l’habitait avant sa prise de parole il sentait toutefois une importante désapprobation car depuis des années son peuple vit renfermé sur lui même,  désintéressé par le sort d’autrui et surtout incapable de voir d’autres s’asseoir près de leur richesses. Un revers qu’il espérait éphémère.

 

-Je comprends votre frustration et votre inquiétude mais regardez vers l’avenir, sur ce que peut offrir le contrôle de la forêt qui nous a tant posé soucis lors de nos expéditions. Grâce à cet accord nous aurons enfin la main mise sur le nord.

-Et pourquoi doivent-ils venir s’installer dans la cité du Roi ? Pourquoi pas ailleurs ?

 

Cette question posée par un habitant était justifiée mais étrangement Nestor n’a pas souhaité répondre se contentant de répéter ce qu’il disait auparavant, convaincu qu’il pourrait atténuer la colère de son peuple.

 

Alors que dans la cité du Roi l’agitation grandissait, les éclaireurs Echelstein partis se rendre compte de la situation dans les bois illusoires, rencontraient un événement qu’ils n’imaginaient pas.

 

-Qu’est ce que …

 

En levant les yeux vers le ciel, les missionnaires voyaient avec crainte la lune tomber lentement sur eux …

 

---------------

 

Ce soir, double chapitre pour ceux qui auront le courage. Je termine la relecture.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon chapitre !

 

Ca commence à s'agiter dans le royaume des Echelstein. Mendor et ses hommes partent en quête de recherche aux problèmes rencontrés par les Mensaroth et j'ai bien aimé la description sur la forêt qu'habite ces créatures.

 

Dans le royaume, c'est la grande agitation, le peuple ainsi que Dissidor sont dans l'incompréhension avec le choix de Nestor, il est vrai que c'est une grande nouveauté pour eux, ils ne peuvent rester de marbre.

 

En tout cas le cliff de fin est assez étrange...La lune qui tombe sur eux ? Comment est ce possible ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon chapitre !

 

Merci !!

 

Ca commence à s'agiter dans le royaume des Echelstein. Mendor et ses hommes partent en quête de recherche aux problèmes rencontrés par les Mensaroth et j'ai bien aimé la description sur la forêt qu'habite ces créatures.

 

Cool. C'était pas si facile de décrire la forêt mais finalement je suis pas déçu de ma description.

 

Dans le royaume, c'est la grande agitation, le peuple ainsi que Dissidor sont dans l'incompréhension avec le choix de Nestor, il est vrai que c'est une grande nouveauté pour eux, ils ne peuvent rester de marbre.

 

Oui, ils ne peuvent pas rester de marbre comme tu dis et des gens vont s'employer prochainement.

 

En tout cas le cliff de fin est assez étrange...La lune qui tombe sur eux ? Comment est ce possible ?

 

Comment c'est possible ? Eh bien c'est dit dans la suite des aventures.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Change The World

                                                                                                                  Change 27 : 322

 

 

Les serpents noirs habitent tout au nord du continent, isolés dans les ténèbres et dans l’oubli, un endroit coupé du reste du monde vestige d’un monde autrefois glorieux et admiré. La venue de ces serpents dans la forêt illusoire, soit plusieurs milliers de kilomètres plus au sud de leur habitat est inhabituelle et si cette descente était poursuivie elle pouvait changer à elle seule le paysage du continent tant cette créature est un prédateur puissant.

 

Nestor était dans son fort vaquer à écrire avec sa plume des lettres précautionneusement signées de son nom. Il était particulièrement sérieux durant cet exercice ne laissant pas une seule goutte d’encre dorée venir salir sa lettre royale toutefois il accomplissait cette tâche avec une précipitation rarement vu chez lui. Il apposa le sceau Echelstein et plia la feuille pour l’insérer délicatement dans une enveloppe embellit de la pierre convoitée par tous les Echelstein. Il se leva et la remit à un soldat qui l’attendait en silence devant la porte de son bureau.

 

-Prends ceci et fais le parvenir à Déraclès.

-Tout de suite majesté.

 

L’Echelstein s’en alla promptement vers son objectif tandis que le Roi Nestor retournait dans son bureau s’afférait à récupérer un objet parfaitement entretenu dans un tissu cousu en fil d’or d’une pureté exceptionnelle. Il vérifia très rapidement son contenu avant de le remettre comme il était auparavant, c’est à dire bien enveloppé dans son voile. Il sortit de la pièce avec un souffle court, presque angoissé et rejoignit la chambre où résidait habituellement le couple royal mais à sa grande surprise elle était vide. Il vérifia les chambres à coté mais sans plus de succès alors il appela sans s’arrêter et en boucle sa femme avec toujours les mêmes mots « Pénélope ! Pénélope !! Où es-tu ? ». Son cœur battait toujours de plus en plus fort quand il finit par tomber sur celui qu’il cherchait à tout prix à éviter. Là, devant, il voyait l’objet de sa recherche car près de son vis à vis se trouvait Pénélope, prise en otage par les intrus.

 

« Nestor !! » Criait-elle larmoyante sachant pertinemment qu’ils étaient dans une situation compliquée.

 

-J’étais certain … dit Nestor écoeurer.

 

Quatre jours plus tôt …

 

-Commandant Mendor ! Cria un des Echelstein.

-J’ai vu !

 

Sous leurs yeux ébahit ils voyaient la lune couler sur eux. Leurs chevaux commençaient à s’exciter de cette arrivée qui annoncer sans doute possible la mort de tout vivant sur un périmètre grand de plusieurs milliers de kilomètres. Ces étalons qui hennissaient souhaitaient prendre malgré tout la fuite, retourner sur leur pas le plus vite possible cependant leurs maîtres ne faisaient rien, immobiles en train d’observer cet énorme satellite fondre sur eux.

 

-Ne vous faites pas piégé par cette saloperie d’illusion, ce n’est qu’un mirage crée par le composant de ces plantes.

 

Comme si de rien n’était, ils poursuivaient leur route vers les profondeurs de la forêt, attentif à toute choses anormales. La difficulté résidait en fait dans le discernement des Echelstein à comprendre ce qui était réel et ce qui était illusion, ce qui était pertinent et ce qui était futile. Cela demandait une extrême connaissance de la forêt et un sang froid à toute épreuve pour ne pas se faire submerger par les nombreux mirages qui cherchent à rendre fou ses visiteurs et lui faire perdre toute notion du réel, emprisonné dans ce qu’on appelle également le labyrinthe illusoire. Pour contrer cela il existe plusieurs solutions mais la meilleure d’entre elles est d’acquérir le savoir des Mensaroth qui sont les créateurs de ces illusions et qui contrôlent le labyrinthe qu’ils ont construis de leurs mains. Un labyrinthe que les éclaireurs commençaient à voir et craindre. Il n’y avait pas pire mort pour eux que de mourir sans combattre.

Après des heures dans cette forêt, les Echelstein finirent par comprendre qu’ils étaient piégés dedans, passant régulièrement au même endroit, c’est comme s’ils tournaient en rond sans trouver d’issue à cette boucle infinie.

 

-On est déjà passé par là …

 

Mendor avait la mine déconfite, il retrouvait là une douleur qu’il n’avait plus enduré depuis fort longtemps, ces bois ils comprenaient pourquoi lui comme les autres détestaient la traverser. Ils voyaient ses hommes être abattu tout autant que lui et craignait d’être prisonnier éternellement entre ces arbres mais l’envie d’abandonner ne lui venait pas une seule fois, non, sa mission se révélait importante et ils ne devaient pas oublier la raison de leur venue ici.

 

-Retournons sur nos pas, ordonna Mendor.

 

Soudain un son aigue se fit entendre de la droite des Echelstein, les racines mortes trainant sur le sol se craquaient tour après tour puis des arbres entiers se faisaient décimer par l’imposante créature venue récupérer un repas qu’elle imaginait déjà dans sa grande gueule. Oui, pas de doute possible, cet animal sans pattes, se mouvant sur le sol en zigzag et dont l’écaille était plus noir que le noir lui même. Le serpent noir était bien ici !

D’un coup, un seul ! Elle vint sauter sur ses proies qui évitèrent de justesse le coup mortel de la bête mais son attaque ne fut pas veine car elle réussit à ingurgiter deux chevaux sur lesquels Mendor et un autre étaient. D’un réflexe impressionnant ils avaient réussit à sauter à temps pour éviter de croiser la gueule du serpent. Cette dernière avait déjà préparé son piège car du fait de sa longueur immense, près de soixante mètres de longueur, elle avait encerclé avec son corps les six Echelstein qui observaient désabusé la scène.

 

-Incroyable ! Elle est venue à nous en à peine quelques millièmes de secondes dit l’un d’entre eux presque admiratif.

 

Les deux Echelstein qui furent démuni de leurs montures vinrent monter sur ceux de leurs camarades. Ils entreprirent des courses maîtrisées, comme si ils exécutaient à ce moment même une formation qu’ils connaissaient à la perfection. Ainsi, les quatre chevaux faisaient des courses croisées et parcouraient des chemins qu’ils ne dépassaient pas d’un centimètre. Cette stratégie parfaitement conçue avait pour but de déstabiliser le reptile qui ne pouvait pas voir les quatre proies en même temps. Si la créature posait ses yeux sur un Echelstein les autres étaient là pour lui adresser des coups dans des angles qu’elles ne pouvaient pas voir. Tout était bien rôdée et maîtrisé par ces combattants d’excellence, formé dans l’affrontement et la formation collective, se battre seul était une force reconnue dans le monde entier mais leur art de combat en équipe était sans précédent, nul ne détenait autant de savoir que les Echelstein dans l’art du combat !

Alors que l’un des Echelstein tentait de frappait le serpent avec son épée, il entendit le son qui émanait de la bouche du reptile, ce son frissonnant qui gèle le temps d’un instant le corps de celui qui l’entend. Au moment où celui-ci croyait toucher la bête il fut frappé de plein fouet par le bout de la queue du serpent le propulsant dans les profondeurs de la forêt.

 

-Misodor !!!!

-Mon intuition était juste, pensa Mendor.

 

Un Echelstein décida d’employer les grands moyens et exécuta une technique puisant dans l’essence.

 

« Technique : Laminas Maris »

 

Une, puis deux, puis trois, puis dix ! Puis vingt ! Puis quarante ! Puis cent ! Puis deux cent ! Ce furent deux cent lames d’eaux ressemblant comme des lances qui furent propulsées à toute allure sur l’animal qui esquiva les premières mais ne put rien faire contre les autres tant elles étaient nombreuses et vives. Toutefois, même si elle fut touchée elle ne semblait pas souffrir plus que ça de cette attaque pourtant incroyable. Ses écailles semblaient la protéger efficacement contre les coups de ses adversaires mais cela avait permis à un autre Echelstein de venir près de sa gueule pour lui administrer un coup qu’il qualifiait de mortelle. Sa main droite contenait une boule de feu qu’il était prêt à lâcher dans la grande bouche du reptile mais sa surprise fut grande quand il vit la créature se retourner à temps et l’enrouler dans sa langue fourchue avant de l’avaler telle une mouche.

 

-Pas de doute possible, dit Mendor qui se précipitait vers la créature. Les serpents n’ont jamais eu une bonne vision, ils ne se servent pas de leurs yeux pour chasser mais de leur langue qui permet de localiser les déplacements d’air.

 

Fonçant à pleine vitesse sur le corps du gigantesque serpent, il sortit son glaive plein de détermination.

 

« Technique : Flatus »

 

Des vents forts de plusieurs centaines de kilomètres par heure tapèrent violemment la zone d’affrontement. La créature qui sortait sa langue pour déterminer l’endroit exact de ses proies fut gravement atteinte quand Mendor coupa ce qui lui servait de détecteur sensorielle. En effet, en utilisant les vents il perturba les sens du reptile qui ne pouvait plus déduire où était la place exacte de son agresseur. Il ne s’arrêta pas en si bon chemin et enchaina les attaques pour mettre définitivement hors d’état son adversaire.

 

« Technique : Cuniculum Rocky »

 

Un énorme trou apparu tout près des acteurs où le diamètre mais aussi la profondeur devait atteindre plusieurs dizaines de mètres.

 

« Technique : Desiderium »

 

Une sphère de la taille d’une main se composa rapidement sous l’impulsion de Mendor qu’il laissa tomba dans le fossé qu’il venait de créer à l’instant. L’effet fut immédiat, le serpent fut instantanément aspiré à l’intérieur de l’abysse avec une force inouïe sans que la créature ne puisse faire quelque chose, totalement soumis à la pression de l’air qu’il l’emmenait fatalement aux portes de la mort.

 

« Technique : Rocky Compressionem »

 

Le trou commença à se compresser pour retenir assurément le reptile qui n’avait que la tête qui sortait du fossé. Solidement immobilisé, presque étranglé, il vit ses derniers instants quand un Echelstein termina le travail bien mené de Mendor en perforant de son poing en feu la tête de l’imposante bête.

 

-Retournons avertir le Roi, déclara Mendor.

 

Un jour plus tôt …

 

Dans la taverne la plus violente de la ville, Dissidor buvait seul au bar sa boisson préférée. Perdu dans des rêves, il ne disait pas un mot. Il était comme un homme à qui on lui avait retirer tout ce qu’il possédait et croyait, mélancolique et abattu devant tant d’absurdité et de naïveté du Roi. Il attendait, il patientait jusqu’à un événement qui semblait à la fois proche mais aussi très lointain.

Tout à coup il fut rejoint par un homme qu’il avait déjà croisé, le dénommé Alcibiade.

 

-Dissidor, ravi de vous retrouver.

 

L’homme ne lui adressa aucun regard, comme si Alcibiade n’existait pas.

 

-À boire ? Demanda le barman.

-Non rien, repoussa la demande Alcibiade.

 

Puis il interpella Dissidor avec plus d’insistance.

 

-Je sais bien que nous ne sommes pas partis en bon termes, c’est vrai que … je n’aurais jamais du entrer chez vous sans votre autorisation. C’est entièrement de ma faute ! Mais voilà, j’ai pu voir depuis plusieurs semaines votre total dévouement à la patrie, votre total désaccord avec le Roi également et je pense que comme le reste du peuple nous sommes inquiets pour notre pays.

 

Dissidor ne semblait pas l’écouter davantage mais Alcibiade ne perdait pas espoir d’être enfin entendu. Il s’approcha de Dissidor et chuchota pour ne pas se faire entendre des autres.

 

-Écoutez, je pense qu’il faut absolument changer de Roi. Nous ne pouvons pas laisser Nestor un jour de plus au pouvoir.

 

Cette déclaration faisait réagir Dissidor qui répondit avec ironie.

 

-Eh bien, qu’attends-tu pour le combattre ?

-Vous savez très bien que je n’ai aucune chance mais vous … oui vous ! Vous pouvez réussir. Prenez la vie de Nestor et vous deviendrez Roi.

-Le trône ne m’intéresse pas. Je veux juste que notre pays revienne à ses racines.

-Ça tombe bien, sourit malicieusement Alcibiade, je connais quelqu’un pour qui le trône l’intéresse …

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Change The World

                                                                                                                    Change 28 : 322

 

 

Au château, Mendor revenait de sa mission avec ses hommes pressés de lui conter l’historique de cette quête qui annonçait un voile nuageux au dessus du pays Echelstein.

 

-Mendor, te voilà de retour. Content de te voir.

-Il en est de même Nestor mais j’ai quelque chose d’important à te dire.

-Parles, je t’écoutes.

-Ce qu’ont dit les Mensaroth est vrai Nestor. Il y a bel et bien des serpents noirs dans la forêt illusoire.

 

La nouvelle fit l’effet d’une bombe, le Roi ne voulait pas y croire et pourtant il était confirmé que ces créatures étaient venues habiter dans ces bois.

 

-Comment est-ce possible ? Comment ont-ils pu traverser autant de terres sans jamais être vus ni inquiétés ?

 

Ces questions il les posés mais il savait aussi qu’elle n’allait pas trouver réponses. Ce déplacement mystérieux n’était pas du goût de Nestor qui voyait là quelque chose d’anormal se dérouler tout près de son royaume. À cet instant il était troublé et il ne savait pas quelle décision prendre. Il prit place dans son siège, pensif et inquiet, cherchant une solution à ce problème non commun.

-Nestor, lors de mon retour je me suis aperçu que les Mensaroth s’étaient installé au sud de la cité.

-Oui en effet. J’ai passé un accord avec eux pour qu’ils nous révèlent leur savoir sur la forêt en échange de leur offrir des habitations le temps que cette histoire se règle. Cela veut dire qu’il faut repartir là bas et se débarrasser de ces créatures et …

-Nestor, interrompit Mendor, vous-rendez vous compte que vous avez enfreint une règle du royaume ?

-Que sont les règles établis des siècles plus tôt face à des situations présentes ? Elles n’ont parfois aucune légitimité. Les Mensaroth ne feront rien, ce ne sont pas des combattants ou des gens agressifs. Nous n’avons rien à craindre.

-Comment a réagit le peuple face à cette décision ?

-À ton avis ? Ils ne se rendent pas compte que la vie future de nos enfants est plus importante que leur or.

Mendor, j’ai besoin de toi.

-Je vous écoute Nestor.

-Réunis les commandants, tous et amène les ici.

-Je ne crois pas que Déraclès et Ichille soient enclins à venir.

-Je sais bien, mais convaincs les de l’urgence de la situation du pays.

-Je vous trouve bizarre Nestor. Que se passe t-il ?

-Il se passe des choses étranges mais je vous raconterait tout ça une fois que vous serez tous réunis.

 

Quelques heures plus tard, alors que le soleil se couchait, Apollon était aux cotés des Mensaroth afin de les aider à finir l’installation dans les logements laisser vacant par le Roi. Au sud de la cité se trouvait un grand nombre d’habitation en or fabriqués par un Roi par le passé et réservé à la famille princière. Ce lieu aussi appelé petite cité du Roi peut compter jusqu’à neuf cent habitants. Bien que plus nombreux, les Mensaroth bénéficièrent d’un lieu habitable et proche du Roi car c’était là l’important.

Apollon discutait avec Pondor et des Mensaroth quand le Roi Nestor se présenta à eux.

 

-Alors, l’installation est-elle terminée ? Demanda Nestor.

-Presque mon roi, répondit Apollon.

-Avec ces dispositions, ils seront en sécurité.

-Avez-vous une idée de pourquoi les Mensaroth ont été la cible d’un incendie ? Demanda Pondor au Roi.

-Surement en raison de la loi. Faire disparaître les intrus dans le pays …

-Mais qui oserait faire ça contre votre volonté ? Ajouta Apollon.

-C’est ce que j’essayes de savoir. Apollon, j’aimerais te parler.

 

Les deux Echelstein se mirent à l’écart du brouhaha et des gens pour être seuls. Nestor n’était pas très à l’aise et semblait hésitant sur le début de son aparté.

 

-Fils … Apollon.

-Oui père. Que voulez-vous me dire ?

-Je dois te dire quelque chose d’important …

-Vous semblez extrêmement soucieux père. Vous arrive t-il quelque chose de grave.

-Non. Écoutes moi bien Apollon, ta mère et moi avons eu un fils avant toi.

 

Cette révélation était un choc pour Apollon absolument muet devant cette information qu’il n’avait jamais pensé. Il ne savait plus quoi dire, il se sentait comme exclu, lui fils du Roi pourtant. Pourquoi lui a t-on cacher une information aussi importante, pourquoi ?

 

-Je sais que tu dois nous en vouloir à ta mère et moi et que tu dois avoir de nombreuses questions mais ...

-Est-ce qu’il est encore en vie ? L’interrompit Apollon.

 

Nestor ne disait rien, il fixait simplement son fils comme quelqu’un qui regrettait d’avouer que maintenant.

 

-Est ce qu’il est encore en vie !! ? Éleva la voix Apollon.

-Je ne sais pas, je ne sais pas …

-Comment ça vous n’en savez rien ? Pourquoi n’est-il pas présent ? Pourquoi m’avoir caché cela ?

-Écoutes Apollon. Je ne peux pas répondre maintenant à tes interrogations mais …

-Stop ! J’en marre de vos mensonges ! Je … Je

 

Apollon ne trouvait plus les mots pour exprimer ce qu’il avait sur le cœur, il n’arrivait même plus à regarder son père en face. Il n’arrivait pus à faire confiance à son père et à son Roi. Il n’avait que de la rancune et de la colère envers lui. Il serrait fortement les dents, il essayait de ne pas expulser ses émotions pleines de rage et de déceptions et préféra finir sur cette seule phrase avant de s’en aller.

 

« Je te déteste ! »

 

-Apollon ! Où vas-tu Apollon ? Apollon !!! Cria Nestor.

 

Cette dispute n’était pas passée inaperçu aux yeux de Pondor et de d’autres Mensaroth. Ils se demandaient bien ce qui avait pu se passer entre les deux mais cela n’était pas leurs affaires.

Puis un soldat vint à la rencontre du Roi lui chuchotant quelques mots. Nestor rentra alors à son château précipitamment oubliant l’affaire avec son fils. Il récupéra son armure et son épée et sortit de sa demeure pour se rendre dans un jardin tout près de sa maison. À cet endroit l’attendait un grand gaillard qui se leva promptement lors de l’arriver du Roi. Il s’agissait de Dissidor.

 

-Mon Roi, s’inclina Dissidor.

-Lèves toi. Quelles sont les nouvelles ?

-Vous aviez raison, il y a bien un traître dans nos rangs qui est derrière tout ça.

-Je t’écoute.

-J’ai rencontré à nouveau Alcibiade. Il m’a amené à la sortie de la cité, un lieu à l’écart de la population où j’ai pu rencontrer celui qui semble tirer les ficelles.

-Qui est-ce ?

 

Dissidor laissa quelques secondes de suspens avant de finalement répondre anticipant la réaction de son Roi.

 

-C’est …

 

Nestor rentrait à pas de course dans son château, retrouvait son bureau et écrivit une lettre avant de la faire parvenir à son garde d’entrer. Il récupéra un objet enveloppé dans un tissu et chercha son épouse mais finalement il trouva le coupable.

 

-J’étais certain … Mendor …

-Donnes la moi, ordonna Mendor en parlant de l’objet que détenait Nestor.

-Elle ne t’appartient pas.

-Tu as raison, mais ça ne saurait tarder.

-Pourquoi fais-tu tout cela Mendor ? Est-ce que la folie t’aurait touchée ?

-La folie ? hu, ricana Mendor. Ne m’insulte pas Nestor. Celui qui s’est fait touché par la folie c’est bien toi, toi qui laisse entrer des étrangers dans nos terres, non pire encore,  dans notre cité !

-Tu sais parfaitement pourquoi j’ai fais ça.

-Oh ! Tu parles des menaces dans la forêt ? Ne t’inquiète pas pour ça.

-Ne me dis pas que … Comment ?

-Ce n’est pas important. L’important c’est que dorénavant le pays va retrouver ses valeurs quand tu perdras le trône.

-Ne te rends-tu pas compte des dangers que tu amènes au pays avec tes actions !?

 

Soudain Mendor éleva la voix, laissant toute sa colère s’exprimer.

 

-De quel danger suis-je responsable ? Celui de vouloir rendre le pays ce qui lui appartient ? Hein ? C’est ça le danger que j’apporte. Arrêtes tes conneries Nestor, le plus gros danger du royaume c’est toi, toi seul qui par tes décisions remets en jeu les lois fondamentales du pays, qui met le bordel dans tous le pays en faisant installer les sales Mensaroth dans le cœur même de la cité. Alors ne vient pas me dire que je suis un danger !!

 

-Mendor, reprends tes esprits. Tes actions ne te mèneront à rien si ce n’est la décapitation.

-Pourquoi ? Parce que je vais t’ôter la vie ? Je prends simplement le droit de te combattre. Le Roi est obligé d’accepter le combat.

-Dans ces circonstances tu n’obtiendras que la défiance des habitants ?

-Hahaha, rigola Mendor. La défiance dis-tu ? Tu es rusé Nestor. Il est vrai que tu as bien joué le coup avec Dissidor. Je n’y ai vu que du feu mais j’avais des coups d’avance sur toi et tes erreurs me font prendre davantage d’avance. Au départ je souhaitais qu’un autre prenne ta place pour qu’ensuite je prenne la sienne. « Mendor, le fidèle bras droit de Nestor qui venge le précédent Roi ! », oui c’était le plan A. Faire en sorte que les Echelstein et des soldats se soulèvent contre sa majesté car si c’était moi dès le début les suspicions à mon encontre auraient été nombreuses. J’aurais été traité comme un traître. Mais voilà que tu te mets à dos le peuple en invitant toi même les Mensaroth chez les habitants eux même.

Regarde dehors ! Regarde les !! Ils t’en veulent tous de ton égoïsme !! Ils ne comprennent pas pourquoi le Roi lui même remet en doute les principes fondamentales du peuple Echelstein !!

Tu fais là ma gloire. « Mendor qui redonne au peuple sa liberté et sa gloire ! ». Voilà ce que diront les Echelstein.

-Tu as perdu la tête Mendor …

-Ça suffit ! Dit-il en amenant violemment Pénélope en pleurs vers lui, glaive sous la gorge de la femme.

Allons dans la cour à l’arrière et affrontons-nous. Je te tuerais et je redonnerais à ce pays la gloire qui fut la sienne par le passé.

 

Ils se rendirent calmement vers la cour arrière, un espace ouvert et isolé de la cité. Les murs étaient solides et grands ne laissant aucune visibilité vers l’extérieur comme l’intérieur. Ici, dans cet espace se faisait les combats pour la royauté et ce soir là, comme les autres soir, le Roi devait lutter, non gagner pour conserver sa couronne. Mendor attacha Pénélope et se mit en garde pour le combat tandis que Nestor était calme et prêt à sauter sur son adversaire, son ancien ami …

 

-Il n’est pas trop tard Mendor. On peut toujours revenir en arrière.

-Ne me prends pas pour un fou Nestor, je déteste ça, dit sobrement Mendor. Tu sais, je t’admirais beaucoup avant que tu ne deviennes Roi. Toi Nestor, descendant direct de la lignée du plus grand Roi qu’est connu les Echelstein, Thézée. Toi qui fus l’un des plus forts guerriers de notre peuple, qui mena et conquis des terres par ta seule force. Oui je t’admirais au point de te suivre partout, de faire tout ce que tu faisais, de copier tes gestes. Tu étais mon exemple Nestor. Mais force est de constater que tu n’avais aucune estime pour moi.

-Tu te trompes ! Je te considère comme mon frère et tu le sais !

-Oui c’est vrai Mendor, Nestor et toi vous êtes frères, confirma Pénélope toujours en pleurs et cherchant à convaincre le commandant.

-Rappelles toi seulement des missions que nous avons fais ensemble, de cette fraternité qui nous liait ! Mendor je t’en supplie, reviens à la raison !!

-Pénélope, dit-il en la regardant avec tendresse. Sais-tu à quel point je t’aimais ? Non bien sur, tu ne t’es jamais rendu compte. Tu attachais bien plus d’importances au grand et formidable Nestor mais combien de fois t’ais je sauvé la vie Nestor hein ? Je ne saurais les compter. Non jamais je n’ai reçu le mérite qui me revenait, jamais je n’ai été apprécié à ma juste valeur et aujourd’hui je vais juste récupérer ce que tu m’as volé Nestor, je vais prouver à tous les Echelstein, non à tout Prima qui est le vrai Roi !

-Ne fais pas ça Mendor, s’il te plait arrête, fondait en larme Pénélope.

-Prends ton arme Nestor. Affrontons nous une dernière fois et laissons le combat décidé du vainqueur !

 

Nestor qui ne trouvait plus de mots pour raisonner son plus vieil ami n’eut d’autre choix que de lever son arme, prêt à sauver sa vie et son peuple des dessins obscurs de Mendor.

Les deux hommes se jetèrent alors l’un contre l’autre dans un combat fratricide !!!

 

Apollon qui s’était réfugié seul revenait vers le camp où se loger les Mensaroth non sans garder une colère tenace envers ses parents. Avec les dires de son père, il commençait à se poser de multitudes de questions sur son frère. Était-il en vie ? Pourquoi caché son existence ? Où était-il s’il était encore vivant ? Tant de questions qu’il souhaitait à tout prix poser à ses parents. Mais alors qu’il rejoignait la ville il fut surpris du peu de monde dans les rues, il voyait même des Echelstein se précipiter vers le château ou plus précisément vers la cour de combat. Son cœur battait fort, il pensait au pire pour les Mensaroth. Avaient-ils une fois de plus pris pour cible par un extrémiste ? Il couru lui aussi vers le lieu de l’événement tentant de se frayer un chemin dans la foule immense présente. C’était calme, c’était comme si l’inattendu était arrivé. Apollon criait pour qu’on le laisse aller devant, voir de ses propres yeux ce qu’il se passait. Il atteignait son but, plus que quelques personnes devant lui mais un homme qu’il n’aimait pas vint le bloquer. Dissidor lui même tenta de le retenir sans agressivité.

 

-N’y va pas Apollon, demanda Dissidor.

-Laisses moi passer, ordonna avec un ton fort et autoritaire Apollon.

 

Dissidor laissa le chemin libre, la voie vers l’information et ce moment apollon s’en souviendra longtemps, il fut comme figé dans le temps quand il observa abasourdi le corps défunt de son père Nestor. Il saignait de partout, il n’avait plus de main et sa gorge était perforée. Debout il y avait Mendor, lui aussi très affaiblit et saignant de partout. Du sang continuait de s’échapper de sa bouche mais il était encore conscient et intacte.

 

-Père ! Appela Apollon comme s’il espérait au fond de lui qu’il jouait un jeu.

 

Alors qu’il cherchait à l’approcher il fut retenu par Dissidor.

 

-Lâche moi ! Lâche moi !! Criait-il larme à l’œil. Il se débattait comme il pouvait mais Dissidor n’était pas prêt à le laisser aller vers le corps de Nestor.

 

Mendor lui, soulevait son bras droit pour annoncer sa victoire et déclara ses premiers mots en tant que Roi Echelstein.

 

-Peuple Echelstein, faites parvenir ce message à tous vos compatriotes dans le pays, moi Mendor, Echelstein et commandant, je redonnes au royaume son royaume !

 

« Moi, Mendor, je suis votre nouveau Roi ! ».

 

Pénélope n’était plus attachée et ne cessait pas de pleurer. Comme son fils elle était retenue par des soldats. Elle était à genoux, n’arrivant pas à retenir ses larmes de tristesse. Elle n’arrivait pas à se faire à l’idée que son Roi et mari étaient morts sous ses yeux impuissants. Elle ne voyait plus que le sang couler délicatement vers le sol, elle ne voyait plus que les yeux grands ouverts de son homme, vides de vies, vides de pensées, vides.

Apollon lui n’était plus dans cet état, il était passé au stade suivant, celui de la rage, celui qui voulait venger son père de l’acte ignoble de celui qu’il considérer comme son oncle, celui avec qui il avait une complicité exceptionnelle. Tout cela était tombé dans l’oubli au moment même où celui-ci avait prit la vie de son père. D’un coup il réussit à s’extirper des mains de Dissidor et il se jeta sur Mendor avec une colère qu’on ne lui avait jamais vue.

« Je vais te tuer ! » Dit-il poing serré. Il frappa violemment Mendor dont la tête tourna violemment d’un quart de tour. Soudain, Apollon était prêt à user de l’essence pour en terminer rapidement quand il fut agrippé de toute part par des soldats qui le bloquèrent férocement contre terre l’empêchant d’utiliser toute technique.

 

-Non arrêtez ! Implora Pénélope ! Arrêtez je vous en prie.

 

Mendor s’essuyait le sang présent sur ses lèvres, le visage ferme mais gardant son sang froid.

 

-Tu sais ce que tu viens de faire Apollon, demanda Mendor.

-Je vais te tuer Mendor, crois moi … pleura à son tour Apollon.

-Ce que tu viens de faire est synonyme de peine capitale. Il est interdit d’attaquer un Roi moins de trois mois avant son combat royal.

-Non ! Cria Pénélope qui réussit elle aussi à s’échapper des mains du soldat.

 

Elle vint l’accrocher au bras demandant grâce pour son fils. Elle suppliait le meurtrier de son mari de laisser en vie le seul être qui comptait pour elle maintenant. Elle en vint même à se mettre à genoux devant le nouveau Roi.

 

-Mendor, je t’en supplie, laisse le vivre.

-Tu sais bien que la loi ne peut pas être discuté. Il doit mourir, dit froidement Mendor.

-Non, non, non !!

 

Puis, après plusieurs secondes Pénélope trouva une solution au problème alors que son fils était remis debout par les soldats prêts à l’exécuter.

 

-Mendor, prends ma vie !

 

Cette demande était surprenante, Apollon répondit immédiatement en invoquant Mendor à ne pas l’écouter et à convaincre sa mère de se taire mais c’était trop tard.

 

-Je t’en supplies, prends ma vie à sa place.

-NON !!

 

Mendor réfléchit puis finit par céder, se laissant convaincre par la seule femme qu’il eut jamais aimé, il décida pour elle de lui prendre la vie afin de sauver Apollon.

Les soldats la mirent alors à genoux, la tête en avant et donnèrent une épée à Mendor pour qu’il puisse appliquer la loi. Apollon criait et criait, toujours de plus en plus fort mais qu’importe la force de sa voix, qu’importe la force de sa volonté, il était trop tard. La lame descendit lentement, très lentement …

 

NONNNNNNNNNN !!!

 

« La traîtrise. Un sentiment douloureux qui ne peut être effacé. Il nous hante chaque nuit de notre vie, chaque instant il nous rappelle nos erreurs et nos naïvetés de l’époque et dès lors nous sommes rongés par la tristesse et la colère. Bien qu’elle ne peut être oubliée, elle peut toutefois être soulagée et cela une seule chose nous permet de l’obtenir. La vengeance. »

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Deux très bons chapitres !

 

J'aurai dû y penser au coup de l'illusion, vu que tu y mentionnes lol. Sinon le premier est bien centré sur l'action pur. Mendor et ses hommes affrontent un serpent noir qui j'avoue leur à poser problèmes malgré leur nombres. Cependant on a pu voir enfin des techniques d'essence de haut niveau grâce à cette confrontation contre la créature sombre et celles de Mendor étaient particulièrement puissante 8).

 

La suite est encore plus surprenante avec les nombreuses révélations, Apollon à un frère dont on se sait rien, et je me dis que c'est lui qui a dû tué le petit animal dans le passé que tu nous as montré l'autre fois, on a dû le bannir du royaume pour la folie et la noirceur qui l'habitait ? On risque de le revoir, il viendra peut être en aide à son frère, quand il saura que Mendor est le nouveau Roi.

 

Reparlons de lui, Mendor c'était lui le vrai traite, tu as bien joué sur ce coup, on pensait tous à Dissidor alors que le vrai traîte n'était autre que le bras droit de Nestor, de plus il a réussi à vaincre le Roi, il était donc plus puissant que lui :o. Bref un excellent chapitre, pleins de surprises et rebondissement,  j'ai beaucoup aimé, tu as géré 8).

 

Bref, je suppose qu'après, tu changeras de lieu, je sens le coup, en tout cas, Apollon devra apprendre à survivre aux côtés du tueur de son père, à moins qu'il ne déserte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pfiou ! Tout est rattrapé !  ;D

 

D'abord, l'expédition dans les bois illusoires était prenante. Les Mensaroths ont un grand savoir sur les plantes pour les utiliser de cette manière. On comprend aussi pourquoi les serpents noirs pouvaient s'y mouvoir sans être embêtés... ils se déplacent grâce à la sensibilité de leurs langues. Ces monstres de l'oubli sont effroyables et encore heureux qu'il n'y en avait qu'un.

 

Je dois admettre que la décision de Nestor de faire habiter les Mensaroths dans la cité royale l'a sabordé. J'aimerai aussi savoir et comprendre ce qu'il lui a pris de parler de son premier fils maintenant ? Il sentait sa fin approcher ?  Et si c'était Crimaeus ? J'en reviens à mes suppositions d'exil ou de dégoût à propos de son peuple.

 

Un sans faute sur le traitre, on s'attend forcément à Dissidor à cause de son fort caractère très Echelstein. ^^ Je m'étais dit qu'Apollon aurait pu avoir cette part de tueur de son enfance qui ressurgit, mais en fait c'est Mendor qui était derrière un gros complot, même les serpents noirs si c'est bien ça ! Il faudra nous expliquer comment il a fait pour les appâter jusqu'en terre Echelstein.

 

Le règne, le régime change alors que le prince est dans tous ses états. il a perdu tout sa famille, ses parents et son oncle dans la folie. Serait-il prêt à recherche son frère disparu, lui qui rêve de voyages ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Deux très bons chapitres !

 

Je me suis dopé pour l'occasion !

 

J'aurai dû y penser au coup de l'illusion, vu que tu y mentionnes lol. Sinon le premier est bien centré sur l'action pur. Mendor et ses hommes affrontent un serpent noir qui j'avoue leur à poser problèmes malgré leur nombres. Cependant on a pu voir enfin des techniques d'essence de haut niveau grâce à cette confrontation contre la créature sombre et celles de Mendor étaient particulièrement puissante 8).

 

C'était ici le premier vrai combat de CTW, autant dire que le contraste avec Save est important. J'apprécie que l'action t'ai plu et les combats à venir seront j'espère du même acabit.

 

La suite est encore plus surprenante avec les nombreuses révélations, Apollon à un frère dont on se sait rien, et je me dis que c'est lui qui a dû tué le petit animal dans le passé que tu nous as montré l'autre fois, on a dû le bannir du royaume pour la folie et la noirceur qui l'habitait ? On risque de le revoir, il viendra peut être en aide à son frère, quand il saura que Mendor est le nouveau Roi.

 

Oui, c'est bien son frère qu'on voit dans le flashback et c'est d'autant plus important qu'une nouvelle intrigue se pose. Pour la suite des évènements je dirais seulement que ce sera surprenant !

 

Reparlons de lui, Mendor c'était lui le vrai traite, tu as bien joué sur ce coup, on pensait tous à Dissidor alors que le vrai traîte n'était autre que le bras droit de Nestor, de plus il a réussi à vaincre le Roi, il était donc plus puissant que lui :o. Bref un excellent chapitre, pleins de surprises et rebondissement,  j'ai beaucoup aimé, tu as géré 8).

 

Il est sur que vous avez céder à la facilité en désignant Disssidor comme celui qui se rebellera alors que depuis le début il jouait un jeu pour débusquer le vrai traître. Mendor est un des commandants du peuple Echelstein, il est forcément très puissant. À cet instant je n'ai cité que 4 commandants. Déraclès, Ichille, Dissidor et Mendor devenu roi maintenant. Sinon merci, ça me motive encore plus de poursuivre mon histoire !!

 

Bref, je suppose qu'après, tu changeras de lieu, je sens le coup, en tout cas, Apollon devra apprendre à survivre aux côtés du tueur de son père, à moins qu'il ne déserte.

 

On verra  :)

 

 

Pfiou ! Tout est rattrapé !  ;D

 

T'es pas essouflé j'espère ? :o

 

D'abord, l'expédition dans les bois illusoires était prenante. Les Mensaroths ont un grand savoir sur les plantes pour les utiliser de cette manière. On comprend aussi pourquoi les serpents noirs pouvaient s'y mouvoir sans être embêtés... ils se déplacent grâce à la sensibilité de leurs langues. Ces monstres de l'oubli sont effroyables et encore heureux qu'il n'y en avait qu'un.

 

Tout à fait. Ce sont des créatures pas comme les autres, des monstres qui normalement ne quittent qu'à de très rares occasions leur bastion, les terres les plus au nord de Prima.

 

Je dois admettre que la décision de Nestor de faire habiter les Mensaroths dans la cité royale l'a sabordé. J'aimerai aussi savoir et comprendre ce qu'il lui a pris de parler de son premier fils maintenant ? Il sentait sa fin approcher ?  Et si c'était Crimaeus ? J'en reviens à mes suppositions d'exil ou de dégoût à propos de son peuple.

 

Nestor savait depuis un certain temps qu'une personne ou plus complotait contre lui et le peuple Echelstein mais dans le même temps il voyait un peuple, ici les Mensaroth lui offrir l'accès et le savoir dans une place stratégique. Les loger dans la cité, à l'abri des attaques comme ils en ont été la cible plus tôt était la meilleure solution. avec tout ça, son intuition (oui oui, le magicis intuition) l'a amené à tout dire à son fils dans le cas où il arriverait quelque chose.

Pour son fils ainé, parler de Crimaeus est très intelligent  ;)

 

Un sans faute sur le traitre, on s'attend forcément à Dissidor à cause de son fort caractère très Echelstein. ^^ Je m'étais dit qu'Apollon aurait pu avoir cette part de tueur de son enfance qui ressurgit, mais en fait c'est Mendor qui était derrière un gros complot, même les serpents noirs si c'est bien ça ! Il faudra nous expliquer comment il a fait pour les appâter jusqu'en terre Echelstein.

 

Ça c'est une autre histoire qui malheureusement ne sera pas raconté tout de suite. En tout cas Mendor a bien joué le coup et il avait plus cartes dans sa manche.

 

Le règne, le régime change alors que le prince est dans tous ses états. il a perdu tout sa famille, ses parents et son oncle dans la folie. Serait-il prêt à recherche son frère disparu, lui qui rêve de voyages ?

 

Il ne rêve pas forcément de voyager. Il souhaitait juste découvrir les terres inconnues mais son objectif n'est pas de parcourir le monde. sinon tout est possible

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Change The World

                                                                                                                    Change 29 : 322

 

 

Il terminait les finitions de sa création portée par sa sueur et sa dévotion tout au long des derniers mois. Les gouttes de sueurs qui tombaient sur la table de travaux témoignaient des efforts consacrés par l’individu pour fabriquer de ses propres mains une chose à l’image de ce qu’il imaginait. Puis, il prit un grand voile noir et recouvra sa chère création qui faisait plusieurs mètres de longueur pour la cacher des observateurs curieux mais surtout pour la protéger. À coté de cette grande table en bois, d’autres au nombre de trois étaient juxtaposées et toutes étaient enveloppées du même voile. La cinquième et dernière table de la pièce était encore vide de toute chose, mais le regard de cette personne indiquait un changement à venir …

 

« Connaissez-vous ce sentiment qui gèle tous vos membres, ce sentiment qui vous bloque dans tous vos mouvements, dans toute votre réflexion. Ce sentiment qui vous emporte dans des cauchemars qui tournent en boucle dans votre tête, ce sentiment qui foudroie votre cœur, qui le stoppe et l’explose tel un feu allumé au cœur même de l’émanation d’un gaz. Connaissez-vous la peur ?

Certains diront qu’ils n’ont peur de rien, que l’odeur du sang ne les effraient pas mais croyez moi, pas un seul être qui rencontre un Estebald voit une suite à sa vie car ces gens sont capables de vous glacer le sang seulement en vous regardant. Ces gens sont le symbole même de la peur. Ils sont la mort et l’enfer. »

 

Le peuple d’Estebald, une race particulière et réserviste qui se fait discret dans le monde impitoyable de Prima mais une espèce exceptionnellement dangereuse pour qui croise son chemin. On raconte qu’un seul d’entre eux balaie mille vivant en une seule année. Ils sont l’essence même de ce que souhaite à tout prix éviter un vivant, ils sont si sans pitié qu’ils n’épargnent ni enfants, ni femmes quand ces derniers se retrouvent dans le cœur même de leur quête. Quiconque croise son chemin se soumet alors à la volonté inexorable de son arme.

Les Estebald ont une apparence atypique qui résulte du fait qu’ils arborent sur leur peau des boulons et autres pièces métalliques. Ce phénomène est naturel et propre à son espèce, leurs os sont constitués de titane naturellement modifié et leurs membres vitaux comme le cœur est symbolisé par un cristal vert clair au creux de leur gorge. Bien qu’on pourrait croire que leur résistance soit élevée il en est tout autrement car si elle protège suffisamment leur muscle elle octroie également une souplesse qui fragilise sa solidité. En conséquence elle ne saurait résister face à des attaques d’essence ou face à des matériaux solides comme le métal. Leur résistance est accrue par rapport à des os d’un être humain normal mais elle reste tout à fait vulnérable face aux armes conventionnelles et aux coups forts. Cependant, la plus grande particularité des Estebald réside dans le fait qu’ils disposent d’un pouvoir unique qu’ils utilisent depuis tout temps dans leur conquête. Ce pouvoir est nommé de bien des façons à travers le monde si bien que plus aucun ne se souvient de son nom originel, remplacé aujourd’hui par la description même d’un Estebald autrement connu sous le nom de :

 

« Forgerons de la mort »

 

Cette appellation n’est en rien exagérée ou déformée car elle est la définition et représentation même de cet espèce à travers son pouvoir, celui de forger une arme unique et puissante, façonner et construite de telle manière à ce qu’elle annihile tout vivant quand elle traverse le corps de son ennemi. Dès leur plus jeune âge et dès qu’ils accèdent à l’essence, ils sont capables de créer et forger leur arme selon leur désir et potentiel afin de donner vie à un instrument que nul autre ne peut utiliser, détenir et créer. Il s’agit tout simplement de la manifestation de l’âme du créateur.

 

Change The World

 

Un homme boutonneux et bossu, à peine plus grand qu’un enfant de douze ans, fit son apparition dans une salle majestueuse et immense mais aussi mélancolique et froide. Il avait ouvert la très grande porte avec précipitation courant le plus vite possible vers lequel il voulait rendre des comptes.

 

-Moi Roi !! Moi Roi !! Il est ici ! Dit l’homme.

 

Dans la salle du royaume se trouvait plusieurs soldats disposés en rangés sur les cotés ne bougeant pas d’un pouce malgré l’intrusion inattendu d’un visiteur. Au fond résidait le trône impérial du Roi tout de noir car construit d’un matériau très solide qui se trouvait en grande quantité sur le territoire Estebald. Il est utilisé dans l’architecture même de ce royaume mais aussi dans la conception de nombreux objets et tissus. Assis sur le siège, le Roi. Ce dernier était impassible malgré l’impossibilité de voir son visage pour confirmer cette impression. En effet, il avait cette particularité de porter un casque noir qui ne laissait entrevoir que ses yeux noirs. Le reste de son corps était également enveloppé de tissu noir ne laissant jamais sa peau ressentir l’air extérieur, confiné dans l’obscurité de ses habits. Ses bras et mains étaient confortablement posés sur les accotoirs de son siège et il lui avait suffit que d’un léger lever de main pour arrêter le bossu à l’œil déformé.

Aux cotés du roi se tenaient debout deux soldats différents des autres. Si les autres étaient habillés tel des chevaliers disposant de tout l’attirail d’un soldat prêt à engager la guerre, les deux autres avaient une tenue plus valorisante avec une côte de maille plus fine paraissant plus légère, d’un bas bien taillé de telle qu’il colle parfaitement au corps de son possesseur l’aidant dans ses mouvements et enfin d’une ceinture en or où étaient gravés leur noms.

L’un d’eux avait un visage doux et sympathique. Son nez était petit, ses yeux étaient marrons et il était encore plein de jeunesse tandis que l’autre était plus grand et plus volumineux en raison de muscles plus gros et durs. Il avait des cheveux bruns courts et une cicatrice sur le nez. Celui là ne semblait pas sympathique.

Ces deux là n’avaient pas bougé d’un iota mais leur curiosité avait été éveillé suite à cette annonce plein de mystères.

 

-Il est là mon Roi ! Dit affoler le bossu.

 

Finalement vint celui dont il parlait. Ses pas étaient lents comme si il n’était pas pressé par le temps et foncièrement confiant au vu du rythme qu’il imprégnait dans sa démarche. C’était comme attendre impatiemment l’aiguille d’une horloge arrivée au douze coup de minuit. On connaissait son rythme, on connaissait son sens mais nous attendions, nous fixions inlassablement l’aiguille jusqu’à qu’elle arrive à destination et vienne nous confirmer ce qu’on attendait tous. Et cette confirmation arriva, il cessa tout mouvement dans un calme olympien et fit face à sa majesté qui restait elle aussi sous silence comme l’ensemble de son assemblé. Cet individu qui était sujet aux interrogations était un homme, un Estebald comme eux, caché sous un masque et une capuche montrant à ses observateurs seulement ses yeux fiant. Vêtu d’un habit bleu nuit il dissimulait avec assurance son apparence et sa personnalité, seuls son regard mais aussi sa longue faux permettaient à ceux qui ne le connaissaient pas se faire une impression sur lui.

 

-Laissez nous, ordonna t-il sobrement à son assistance avec une voix grave imaginant un âge avancé mais encore vigoureux.

 

Tous sans exception quittèrent la grande salle pour ne laisser que les deux Estebald face à face. Lorsque le claquement de la porte qui se refermait se fit entendre le Roi entama la discussion.

 

-La mission que je t’ai autrefois confiée est-elle un succès ?

-Oui.

-Tu peux t’en aller Baltimor, conclut-il.

 

Baltimor se retourna et repartit sur ses pas dans un rythme toujours aussi lent. Il poussa la porte et vit à nouveau l’extérieur. Les deux gardes le regardait avec soupçons et interrogations mais finirent par se mouvoir pour retrouver leur Roi à l’intérieur de la salle. Baltimor lui ne cessait de marcher et descendit calmement les marches pour se retrouver dans la cour centrale, là où se trouvaient de nombreux nobles et marchands. Cet espace faisait plusieurs centaines de mètres, formé en cercle car protéger par des remparts surveillés et parcourus par de nombreux soldats. Ces remparts se faisaient coupés par des tours grandes comme des montagnes. Ces édifices étaient troués pour laisser place aux tirs des canonniers et archers dans le cas où une attaque extérieure survenait. En dehors de cette enceinte résidaient de nombreux nobles qui disposaient de belles habitations bien soignées. Les rues étaient pavées de briques noires et des clivias les décorés sur les cotés. Sortie de cette deuxième enceinte, elle aussi protégée par de lourds remparts, venait le plus grand espace, celui des gens les plus pauvres, celui des travailleurs et des exclus de la haute société. Celui-ci était le plus grand et aussi le moins protégé. Elle abritait de nombreuses terres de récoltes et servait à faire nourrir les habitants du château fort et surtout la famille du Roi.

Le territoire Estebald ne se limitait pas seulement à cette portion, il était grand et s’étalait du nord ouest de Prima à la frontière centre, terres de nombreuses populations et espèces indigènes et recluses. Le royaume s’étalait donc sur de nombreux kilomètres et les populations qui s’éloignaient du centre de vie du royaume était délaissé, préférant se concentrer sur la défense de ses frontières et de son château.

Baltimor poursuivait son chemin vers son lieu d’accueil.

 

Au château, dans la salle, un soldat vint à son tour interrompre la tranquillité de son Roi pour apporter des informations. Il posa genou à terre et attendit qu’on lui autorise à parler. Quand ce fut fait il rapporta tout ce qu’il savait.

 

-Cet individu a tué dix-neuf de nos hommes près du château.

-Dites à tout le monde que celui qui ose l’intercepter osera également m’intercepter, prévint-il sereinement avec sa voix grave.

-Ce n’est pas tout majesté. Nous venons à l’instant d’apprendre une rumeur. Le Roi Echelstein, Nestor Echelstein serait mort.

 

Cette dernière information avait réussis à faire sourciller le grand Roi, étonné de cette nouvelle ô combien inattendue.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très  bon chapitre !

 

Comme je m'y attendais, on découvre un nouvel environnement qui n'est autre qu'un autre royaume, celui d'Estebald.

 

Une espèce atypique y vit et leur capacité naturel est vraiment sympa, ils ont la possibilité de me créer différentes armes avec leur pouvoir, ça me rappelle un manga, mais j'ai oublié lequel.

 

Cependant, je les apprécie déjà ce peuple autant que les Echelstein.

 

Pour le moment, on découvre les protagonistes, le Roi, les deux gardes spéciaux, et le fameux Baltimor, ce dernier semble avoir un lien fort avec le Roi qui lui donne des droits hauts placés, va savoir pourquoi. Je me demande de quel mission il revient ?

 

Bref, j'ai hâte d'en découvrir plus sur eux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

 

J'ai encore eu un gros retard sur tes chapitres ... Désolé. :-\

Au moins, en les lisant en une traite, ça permet d'apprécier encore plus. 8)

 

Commençons par le combat contre le serpent noir qui était très bon. Il n'a pas posé tant de problèmes que ça au final. Par contre, je ne suis pas certain qu'une centaine soit aussi simple à gérer. 9_9 Je me demande qui du serpent ou de la créature auquel à été confronté Caméo est le plus fort ? Je dirais le serpent.

 

Ensuite toute l'intrigue autour de Dissidor a été menée d'une main de maître. 8) Faire de lui la caricature du traître pour en final nous révéler que c'était un agent double, vraiment parfait, rien à redire. C'est donc Mendor qui a trahit, et qui en profite au passage pour devenir roi en tuant Nestor, bientôt rejoint par sa femme. Je voulais qu'il leur arrive des bricoles, j'a été servi. ;D

Maintenant que va faire Apollon ? Survivre sous les ordres de Mendor, ou bien partir explorer le Monde (et accessoirement se venger) ? En tout cas, je vois bien Dissidor, en hommage à son ancien roi, l'aider dans son périple.

En tout cas, je dis +1 à l'idée de bloody concernant Crimeor.

 

On passe ensuite par notre ami forgeron qui vient de finir sa quatrième "création", alias Apollon. Les trois précédente sont donc Jiokin, Caméo, et Hazël. Nous allons enfin avoir le cinquième et dernier protagoniste de ton histoire. Une fille ? :P

 

On arrive donc chez les Estebald, sorte de créature humanoïde avec du métal partout. J'aime ! 8) Le roi, ses gardes, et Baltimor ont gravement la classe en tout cas. 8) Faut dire qu'avec une faux ... 9_9 Par contre, je crois bien que c'est la première fois qu'on évoque clairement un événement provenant d'une "histoire" précédente (ici le meurtre de Nestor). On arrive vraiment à la fin des préparatifs. :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nous passons à autre chose.

Le royaume Estebald, et c'est pour l'instant mon préféré ! Vu comment tu les décris, je les trouve tout à fait originaux. Fait de pièces métalliques d'écrous, un coeur de cristal dans la gorge. Il y a un gros effort au niveau de leur physique qui me plait pas mal. Contrairement aux Echelsteins où sa brille de partout là je trouve que l'on est dans une ambiance plus sombre. Je ne sais pas si tu as eu une inspiration de plusieurs cultures pour créer tous ces royaumes, mais Romo c'est le côté greco-romain comme on en avait déjà parlé. Les Echelsteins, les Incas, la ville royale me fait penser à la cité d'Or. Et les Estebalds ressemblent à l'Europe du Moyen Age.

 

Baltimor m'a fait une excellente impression, avec un côté Sasori dans Hiruko mais avec une faux.  8) Oh, d'ailleurs tu nous laisses dans le noir complet avec ce pouvoir de forgerons de la mort. on se doute que les Estebalds fabriquent une arme qui leur est propre, mais comment réagissent-elles entre leurs mains ?

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec le forgeron du début, mais il se peut que ce ne soit qu'une coïcidence. Je me dis qu'il peut être un Estebald capable de forger des armes pour d'autres personnes.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très  bon chapitre !

 

Merci !

 

Comme je m'y attendais, on découvre un nouvel environnement qui n'est autre qu'un autre royaume, celui d'Estebald.

 

Ouais, t'as visé juste c'est vrai.

 

Une espèce atypique y vit et leur capacité naturel est vraiment sympa, ils ont la possibilité de me créer différentes armes avec leur pouvoir, ça me rappelle un manga, mais j'ai oublié lequel.

 

Je pourrais pas te dire. Pas mal d'espèces disposent de capacité unique mais pas toutes. On découvrira les autres mais dans un avenir assez loin normalement.

 

Cependant, je les apprécie déjà ce peuple autant que les Echelstein.

 

Pour le moment, on découvre les protagonistes, le Roi, les deux gardes spéciaux, et le fameux Baltimor, ce dernier semble avoir un lien fort avec le Roi qui lui donne des droits hauts placés, va savoir pourquoi. Je me demande de quel mission il revient ?

 

C'est là presque toute l'intrigue et même l'ambiguïté de son histoire qui sera raconté avec cette mission. Elle aura un dénouement bien évidemment et un dénouement pas facile à prévoir.

 

Bref, j'ai hâte d'en découvrir plus sur eux.

 

Ce seras le cas !

 

 

J'ai encore eu un gros retard sur tes chapitres ... Désolé. :-\

Au moins, en les lisant en une traite, ça permet d'apprécier encore plus. 8)

 

Ne sois pas désolé  :o Prend tout le temps nécessaire s'il faut, je te mets pas de couteau sous la gorge.

 

Commençons par le combat contre le serpent noir qui était très bon. Il n'a pas posé tant de problèmes que ça au final. Par contre, je ne suis pas certain qu'une centaine soit aussi simple à gérer. 9_9 Je me demande qui du serpent ou de la créature auquel à été confronté Caméo est le plus fort ? Je dirais le serpent.

 

Tu as raison, le serpent est bien plus fort que le macarin.

 

Ensuite toute l'intrigue autour de Dissidor a été menée d'une main de maître. 8) Faire de lui la caricature du traître pour en final nous révéler que c'était un agent double, vraiment parfait, rien à redire. C'est donc Mendor qui a trahit, et qui en profite au passage pour devenir roi en tuant Nestor, bientôt rejoint par sa femme. Je voulais qu'il leur arrive des bricoles, j'a été servi. ;D

Maintenant que va faire Apollon ? Survivre sous les ordres de Mendor, ou bien partir explorer le Monde (et accessoirement se venger) ? En tout cas, je vois bien Dissidor, en hommage à son ancien roi, l'aider dans son périple.

En tout cas, je dis +1 à l'idée de bloody concernant Crimeor.

 

Et bien oui ! c'est de ta faute s'ils sont morts. Tu l'as tellement voulu que tes rêves ont été réalisés. En ce qui concerne l'avenir de Apollon il sera l'objet d'un nouvel arc. Et Crimaeus est une bonne idée, ça colle bien en effet.

 

On passe ensuite par notre ami forgeron qui vient de finir sa quatrième "création", alias Apollon. Les trois précédente sont donc Jiokin, Caméo, et Hazël. Nous allons enfin avoir le cinquième et dernier protagoniste de ton histoire. Une fille ? :P

 

Ceci est une extrapolation de ta part  :) Mais même si la coïncidence est drôle elle n'est pas forcément vraie. Mais je vous avez dis que son rôle serait important et je vous donne beaucoup d'indices pour deviner la suite.

 

On arrive donc chez les Estebald, sorte de créature humanoïde avec du métal partout. J'aime ! 8) Le roi, ses gardes, et Baltimor ont gravement la classe en tout cas. 8) Faut dire qu'avec une faux ... 9_9 Par contre, je crois bien que c'est la première fois qu'on évoque clairement un événement provenant d'une "histoire" précédente (ici le meurtre de Nestor). On arrive vraiment à la fin des préparatifs. :D

 

Baltimor est si vous ne l'avez toujours pas remarqué le personnage décrit lors de l'introduction de ma fiction. Et tu as raison, excepté Red Dice il n 'y a pas eu de liens réel entre les différents arcs que j'ai abordé, du moins pas précisé explicitement de ma part.

 

Nous passons à autre chose.

Le royaume Estebald, et c'est pour l'instant mon préféré ! Vu comment tu les décris, je les trouve tout à fait originaux. Fait de pièces métalliques d'écrous, un coeur de cristal dans la gorge. Il y a un gros effort au niveau de leur physique qui me plait pas mal. Contrairement aux Echelsteins où sa brille de partout là je trouve que l'on est dans une ambiance plus sombre. Je ne sais pas si tu as eu une inspiration de plusieurs cultures pour créer tous ces royaumes, mais Romo c'est le côté greco-romain comme on en avait déjà parlé. Les Echelsteins, les Incas, la ville royale me fait penser à la cité d'Or. Et les Estebalds ressemblent à l'Europe du Moyen Age.

 

Je savais bien que ça allait être ton préféré mais de là qu'ils deviennent celui des autres non. Toi j'étais sur car tu aimes les époques médiéval donc là tu es servi car on est en plein dedans. Pour les inspirations tu as presque tout juste mais en réalité si Romo est bien l'équivalent de l'épopée Romaine, Echelstein est l'équivalent de celui des Grecs même si bien évidemment le fait que la cité d'or fasse penses aux incas, leurs mentalité et surtout leur formation de combat fait référence aux grecs de la mythologie. Pour le physique, oui j'essaye d'innover mais surtout pour faire une différenciation entre les espèce de ma fiction

 

Baltimor m'a fait une excellente impression, avec un côté Sasori dans Hiruko mais avec une faux.  8) Oh, d'ailleurs tu nous laisses dans le noir complet avec ce pouvoir de forgerons de la mort. on se doute que les Estebalds fabriquent une arme qui leur est propre, mais comment réagissent-elles entre leurs mains ?

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec le forgeron du début, mais il se peut que ce ne soit qu'une coïcidence. Je me dis qu'il peut être un Estebald capable de forger des armes pour d'autres personnes.

 

Baltimor est le personnage qu'on aperçoit dans l'introduction de ma fiction. En ce qui concerne leur capacité ça va pas rester un mystère longtemps mais aujourd'hui je ne dirais pas grand chose  :P Enfin, le forgeron du début c'est un mystère qui restera entier un long moment.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Change The World

                                                                                                              Change 30 : 322

 

 

Le royaume d’Estebald est un endroit isolé du reste du monde en ce sens qu’il est interdit à tout étranger d’y pénétrer contrairement au royaume Echelstein par exemple qui interdit seulement l’afflux massif de gens extérieur à leur communauté. Estebald est un lieu renfermé sur lui même qui ne se soucie guère des évènements extérieurs toutefois elle se renseigne rigoureusement sur les faits marquants pour sa propre protection.

 

Baltimor marchait vers son lieu de repos, une chambre en étage dans la ville basse là où habitent les gens du peuple qui travaillent pour les gens du haut. En effet, le château se trouvait en hauteur afin d’obtenir une position stratégique en cas d’attaque même si les gens savants qui maniaient l’essence pouvaient mettre en danger cette tactique. Baltimor résidait dans une pièce étroite, un lit seulement se trouvait dans sa loge. À l’étage inférieur, au rez de chaussé, se trouvaient les gens ivres qui profitaient des filles de la rue sans se sourciller un seul instant de l’avis de leur femme s’ils en avaient une bien évidemment. Le propriétaire des lieux pratiquait un forfait intéressant pour ceux qui louaient une chambre dans son auberge mais malgré l’offre intéressante Baltimor l’avait rejeté préférant la solitude à la caresse d’une femme maintes fois déjà touché durant la journée. Par ailleurs, il n’avait pas adressé un seul regard à l’une d’entre elles alors que bon nombre d’hommes auraient succombé à la tentation de mémoriser une image de leurs corps aguicheur. C’était là une valeur insoupçonnée de cet Estebald silencieux et méticuleux qui ne laissait pas ses sentiments et désirs prendre le dessus sur sa raison et ses objectifs. Un individu pour qui seul la réalisation des missions qui lui sont confiés devait être son obsession, prioritaires sur tout le reste y compris sur ses plaisirs personnels. Quand bien même il serait alors intéressant de comprendre comment un homme comme lui, justifiant de la confiance supposée du Roi, qui au passage se révèle extrêmement rare, peut chercher refuge dans un piètre bâtiment laissé à la visite des hommes les plus rejeté de la population. Essayait-il de se confondre dans le reste de la population ? Non, si c’était le cas il ne porterait pas cet accoutrement mystérieux qui attise les regards. Tout ce mystère qui entoure ce personnage était la raison même de la suspicion des gardes du Roi et de la confiance immense que lui accordait le Roi.

Baltimor restait allongé sur le matelas vieillissant et patientait sagement que son heure arrive. Il était difficile de comprendre à quoi il pensait en regardant si fixement le plafond toutefois ce dont on était sur c’est qu’il n’était nullement perdu dans des rêves ou souvenirs lointains, son regard exprimait comme un vide, comme un robot qu’on aurait programmé pour qu’il accomplisse ses tâches avec précision et efficacité. C’était tout simplement le prototype même d’un soldat d’élite d’Estebald.

La nuit passa sans qu’il ne ferme un œil ou qu’il bouge d’un pouce puis quand vint les premières lumières du jour il se leva et sortit de son trou pour retrouver les hauteurs de la ville, le château du Roi. Les rues n’étaient pas encore garnies de monde mais les coqs entonnaient les chants du réveil afin de changer ce silence mortuaire en ville animée et vivante. Sur son chemin il pouvait contempler les premiers travailleurs sur les champs et bâtiments, des ouvriers et agriculteurs pas comme les autres car la plupart d’entre eux étaient encore des gosses à peine sortis du ventre de leur mère. C’était les enfants qui n’avaient pas encore accès à l’essence, de ce fait leur parent les utilisait pour les aider dans leurs tâches quotidiennes lourd en efforts. Pour ceux là il était rare de les retrouver avec des vêtements intactes ou avec un corps lisse sans écorchures. Ils ne ménageaient pas leur investissement pour casser les pierres extrêmement solides de la région soulevant une à une les immenses blocs de roches pour les disposer au bon endroit. Pour les autres, ils étaient déjà sous la tutelle des soldats instructeurs afin qu’ils deviennent à leur tour des miliciens du pays protégeant la patrie et surtout la famille royale. On leur apprenait la discipline, le sens du travail bien réalisé et une concentration rigoureuse. Les échecs dans l’armée étaient violemment punis par des tortures physiques qui laissaient des traces pour toute une vie. Quand ils finissaient par rejoindre les rangs de l’armée ces derniers étaient alors sous les ordres absolus du Roi prêts à engager leur vie ainsi que celle de leur famille pour sauver celle de la famille princière.

Tout ceci était déjà connu par Baltimor et cela ne perturbait aucunement son esprit qui était déjà tourné vers le château. À son arrivé il se fit ouvrir les portes du fort par les soldats de veille puis il continua son chemin seul vers les profondeurs du manoir. La décoration des lieux n’était pas exceptionnelle, elle gardait depuis des générations cette atmosphère sombre et froide sans embellir ses murs de tableaux ou portraits qui déplaisaient à sa majesté. Après quelques pas il arriva dans une gigantesque pièce intermédiaire soumise à une résonnance immense comme s’il était à l’intérieur même d’une grotte où les sons se déplaçaient à travers la roche. Cet endroit était soutenu par de nombreux pylônes de pierres noires tous disposés en rangés et alignés méticuleusement. Alors qu’il se dirigeait vers la seule issue, Baltimor croisa un enfant qui s’amusait avec une toupie. Ce gamin était comme fasciné par le jouet qu’il avait entre les mains et ne cessait pas de le faire tourner dès l’instant qu’il s’arrêtait. Lorsqu’il fit tourner une fois encore la toupie, cette dernière vint percuter le pied de Baltimor qui était immobile à observer le garçon. La toupie s’était arrêtée. L’enfant était le prince, le fils et enfant unique du Roi. Comme son père il portait un casque noir qui cachait son visage et dissimulait son identité. Bien qu’il ne soit qu’un enfant d’à peine six ans, il était soumis aux règles tenaces Estebald qui stipulait précisément que tout Roi et prince était tenu de porter un casque pour dissimuler son visage d’autrui. Cette pratique était réservée uniquement à la famille du Roi et se poursuivait depuis des siècles pour des raisons obscures. Ainsi, lors de la naissance du futur Roi, la mère et tout ceux qui ont vu et donné naissance au nouveau né était tué dans les minutes qui suivaient. Dès lors, on plaçait un casque sur le prince qu’il ne pouvait retiré que dans une intimité sure inaccessible pour les autres gens. À ce jour, personne n’a vu le visage du Roi et de son fils. Une coutume impitoyable, des règles atroces selon les étrangers mais telle était la culture du Royaume d’Estebald !

Le jeune prince s’était rapproché de sa toupie arrêtée. Il la prit dans sa main avant de la tendre amicalement vers Baltimor qui restait stoïque devant cette action inattendue. Puis, un homme vint les interrompre. Il s’agissait d’un des gardes de la famille princière, Arkhur, le plus jeune de la garde noire.

 

-Suis moi, ordonna t-il sur un ton autoritaire mais calme.

 

Baltimor ne prit finalement pas la toupie et suivit son guide dans d’étroits couloirs pour se rendre dans une salle tenue secrète. Le Roi était déjà présent et attendait sur un trône son visiteur. Arkhur laissa les deux Estebald discuter seuls à seuls.

 

-Baltimor …

- …

-Sais-tu ce qui me déplait plus que tout ? Demanda le Roi.

-…

 

Soudain les murs, le plafond et le sol se mirent à trembler fortement et instantanément. Les pierres solides dont se vantait le pays commençaient à se fissurer, quelques uns aller jusqu’à se désagréger sous l’immense secousse. C’était l’aura du Roi, l’expulsion de son essence était si grande qu’elle aurait pu faire trembler la planète toute entière. Par dessus cette essence il dégageait aussi ses sentiments de haine que Baltimor ressentait jusqu’au plus petit ossement de son corps. Pourtant, malgré cette démonstration de force impressionnante le mystérieux Estebald restait stoïque. Il savait très bien où voulait en venir le Roi et c’était la raison même de sa présence et de sa mission. Le Roi était en colère et Baltimor lui même savait que celui qui faisait face à cela avait déjà perdu …

Le contraste entre l’attitude posée et calme du Roi et l’intensité et la rage qui émanait de son essence était saisissante.

Dans un dernier élan, le Roi donna ses instructions tout en augmentant l’intensité de son essence.

 

-Ramène le, dit-il sobrement.

 

Tout à coup, les vêtements de Baltimor prirent feu faisant monter ses sourcils prit par surprise mais il ne bougea pas. Cela résultait de l’expulsion de l’essence. Une technique évoluée du magicis qui produisait une transformation uniquement quand elle atteignait sa cible et qui se dissimulait sous plusieurs éléments afin de ne pas être contré.

 

-C’est un ordre.

 

Baltimor, toujours en feu sortit alors de la pièce et retira enfin les flammes qui le brûlaient légèrement. Arkhur passa alors sous ses yeux pour rejoindre le Roi ne daignant même pas à le regarder.

L’ordre donné par le Roi n’était pas un ordre comme un autre, il s’agissait de vivre ou mourir. L’échec n’était pas permis quand on se trouvait directement sous le commandement de sa majesté, surtout quand celui-ci faisait preuve d’une colère aussi grande. Sa mission il devait l’accomplir et la réussir. Déjà commencée, il devait maintenant l’achever auquel cas ce serait lui qui serait mis au devant de la colère du Roi.

Sans perdre un instant dans une réflexion inutile il se mit en route vers le sud Est, cape vers les terres régies sous aucun pays, cape vers son objectif.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon chapitre !

 

On découvre un peu plus, le quotidien et coutume de la vie des Estebaldiens :P, au travers de Baltimor, ce dernier est un personnage vraiment silencieux, morne et par dessus tout, presque sans vie.

 

La culture au sujet des membres royaux qui doivent porter un masque, est assez intriguant je suis sur qu'il y a quelque chose de cacher derrière tout ça, ils veulent dissimuler quelque chose ?

 

En tout cas, on voit la confrontation avec le Roi qui  libère toute sa puissante et on ressent bien, l'aura destructrice et effrayante qu'il dégage.

 

Je ne sais pas ce que Baltimor va chercher pour lui, mais je pourrais dire que c'est son arme personnel, comme elle est tellement puissante, il a scellé l'arme loin de son pays :P.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout ce qui tourne autour d'Estebald est morose, des plus sombres. Le château  de sa majesté en est le plus grand exemple, tant il est austère.

Baltimor n'est qu'un outil. Pourrait-il seulement un jour agir de lui-même ?Le roi lui met une pression incroyable. Ne pas avoir droit à l'erreur, une règle stricte qui peut causer la perte individuellement, mais qui collectivement apporte la réussite de tout un royaume.

Baltimor et la lignée des rois sont ceux qui intriguent. Le fait est que le roi et ses princes ne peuvent montrer leur visage peuvent amener à une malédiction, ou bien le fait qu'ils ne soient pas humains. Avec une telle loi, le dirigeant d'Estebald a très bien pu changer de famille, de sang, sans que le peuple ne s'en aperçoive. C'est le risque.

 

Belle écriture en tout cas, où tu parviens à retranscrire une ambiance plus noire. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon chapitre !

 

Mercii !

 

On découvre un peu plus, le quotidien et coutume de la vie des Estebaldiens :P, au travers de Baltimor, ce dernier est un personnage vraiment silencieux, morne et par dessus tout, presque sans vie.

 

Oui c'est ça. Je devrais reprendre ta description elle est plus efficace  :D

 

La culture au sujet des membres royaux qui doivent porter un masque, est assez intriguant je suis sur qu'il y a quelque chose de cacher derrière tout ça, ils veulent dissimuler quelque chose ?

 

Peut être.

 

En tout cas, on voit la confrontation avec le Roi qui  libère toute sa puissante et on ressent bien, l'aura destructrice et effrayante qu'il dégage.

 

Ici c'est un Roi qui sait se montrer convaincant !

 

Je ne sais pas ce que Baltimor va chercher pour lui, mais je pourrais dire que c'est son arme personnel, comme elle est tellement puissante, il a scellé l'arme loin de son pays :P.

 

Toujours cool tes théories Kyojin. Tu verras bientôt car ce sera dit dans les tout prochains chapitres.

 

Tout ce qui tourne autour d'Estebald est morose, des plus sombres. Le château  de sa majesté en est le plus grand exemple, tant il est austère.

Baltimor n'est qu'un outil. Pourrait-il seulement un jour agir de lui-même ?Le roi lui met une pression incroyable. Ne pas avoir droit à l'erreur, une règle stricte qui peut causer la perte individuellement, mais qui collectivement apporte la réussite de tout un royaume.

Baltimor et la lignée des rois sont ceux qui intriguent. Le fait est que le roi et ses princes ne peuvent montrer leur visage peuvent amener à une malédiction, ou bien le fait qu'ils ne soient pas humains. Avec une telle loi, le dirigeant d'Estebald a très bien pu changer de famille, de sang, sans que le peuple ne s'en aperçoive. C'est le risque.

 

Baltimor agit pour l'instant sous les instructions du Roi mais quelques fois il agit sous ses propres règles comme quand il tue les soldats à son arrivé. Vous verrez prochainement qui se cache sous ce portrait mystérieux !

Pour la royauté il est vrai qu'on pourrait pensé tôt ou tard à une supercherie à cause du casque mais bien plus tard vous comprendrez que c'est impossible dans leur cas cr s'ils sont rois c'est pour une raison bien précise.

 

Belle écriture en tout cas, où tu parviens à retranscrire une ambiance plus noire. 

 

Merci ! On va quitter cette ambiance sinistre pour autre chose.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Change The World

                                                                                                                  Change 31 : 314

 

 

Le Roi Estebald dispose d’une garde rapprochée nommé garde noire. Elle est appelée ainsi en raison du costume noir porté par les soldats qui fut cousu et fabriqué à l’aide des fameuses pierres noires disponibles uniquement dans le royaume. Les deux membres qui composent cette garde sont Arkhur le chevalier et Gatheris le sombre.

 

Le grand homme à la capuche bleu nuit arrivait sur des terres délaissées après un long voyage, dans la région des Monts Désastres. Un endroit dangereux et variable qui font de ce lieu un abri de prestige pour se camoufler du monde et des regards omniprésents des grands hommes de Prima. Un paysage qui paraît des plus normales, de grands arbres de plusieurs dizaines de mètres de haut duquel de gros fruits poussaient, une flore colorée et florissante sous les caresses permanents du soleil qui les éclairait et surtout des montagnes. Ces dernières étaient l’origine de l’appellation de la région du fait de états ondoyants qui ont repoussés tout espèces vivantes loin de cette région. Dans des temps impossibles à prévoir ces monts s’auto détruisent et font couler des pluies de pierres sur tout le territoire avant de se reconstruire progressivement. Cela il s’agissait des montagnes les plus courantes toutefois subsistaient également des volcans et quand ceux là explosaient sans prévenir il valait mieux être loin.

 

Malgré la dangerosité Baltimor parcourait la région bien disposée à faire face à tout évènement grâce à son longue faux qu’il portait sur son dos. Il semblait parfaitement savoir où il allait et pour cause, cet endroit lui était familier car il était déjà venu une première fois …

 

Plusieurs mois plus tôt …

 

Ce même Baltimor visitait pour la première fois le Mont Désastres mais il n’était pas là pour faire du tourisme, il était présent sur ordre de sa majesté le Roi Estebald afin d’accomplir la mission qui lui avait été confiée. Il avait découvert après de longs mois de recherches que ce qu’il recherchait se trouvait présent en ces lieux déserts et évités par beaucoup de monde. Seulement même s’il semblait proche de son but le territoire était vaste et cela revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Pour progresser plus vite il devait se débrouiller pour que ce qu’il recherche vienne à lui. C’est pourquoi il s’arrêta dans sa marche et commença à développer son essence en utilisant le magicis de l’expulsion. Plus les secondes passaient plus le périmètre de son aura grise grandissait au point d’être perçu par quiconque de vivant aux alentours de quelques kilomètres. Une prouesse importante de Baltimor car cette technique de base est souvent utilisé sur de petits périmètres cependant l’Estebald avait développé son magicis à un très haut niveau. Pendant qu’il reprenait sa marche son aura était toujours aussi présente et avait le même effet qu’une cloche qu’on sonnait de sorte que quelqu’un finisse par la remarquer et vienne la retrouver. Finalement, après plus de deux heures à arpenter le lieu il stoppa la technique afin de préserver sa magie vitale mais à l’instant même où il l’arrêta un homme apparut de derrière un arbre.

Celui-ci était grand, immense ! Il mesurait deux mètres dix-sept et s’appuyait sur un bâton plus grand que lui. Cet outil était argenté dans sa globalité mais il avait des pierres de cristal verts sur ce qui servait de manche. L’homme en question était étonnant, vieux et musclé. Il avait une longue barbe blanche et de longs cheveux blanc et gris qui lui arrivait jusqu’au milieu du dos. Il avait de grosses chaussures grises à peine usées. Mais le plus surprenant dans tout cela était qu’il s’agissait d’un Estebald !

Facilement reconnaissable grâce à la pierre verte au creux de sa gorge et aux écrous qu’il avait sur sa peau à différents endroits notamment sur sa tempe droite.

 

Après s’être échangés quelques regards et sans se dire un seul mot Baltimor se saisit de sa faux sans précipitation tout en ne lâchant pas du regard l’individu.

Ce fut finalement le vieil homme qui résidait au Mont Désastre qui ouvrit la conversation.

 

-Je sais pourquoi tu es ici. Le fait que tu sois un Estebald me renseigne déjà sur ta mission.

-…

-Le fait aussi que tu ne m’es toujours pas attaqué veut également dire que le Roi me veut vivant.

-… Tu fais erreur. Je t’ai déjà attaqué.

 

Soudain tous les arbres sur une centaine de mètres de rayon furent coupés en deux. De forêt il n’y avait plus qu’une déforestation incroyable et instantanée pourtant Baltimor n’avait pas bougé d’un pouce. Toutefois, même si les arbres furent tranchés, le vieil homme était toujours intact et n’avait pas du tout l’air impressionné.

 

-Je n’appelle pas ça une attaque. Cependant je dois reconnaître que tu es perspicace …

 

En effet, derrière un des autres arbres se cachait un autre homme, cette fois totalement différent. Il était blond aux cheveux longs, un regard vicieux et une taille moyenne. Il était vêtu d’une armure dorée et avait le physique d’un Echelstein.

 

-Tu peux venir Amnamendon.

-On dirait que je ne suis pas bon pour me cacher, dit-il avec un sourire avant de radicalement changé d’expression. Ça tombe bien, je préfère de loin le combat, finit-il très sérieux.

-Ne t’en prends pas à lui, il pourrait nous rendre service.

-Ne me donne pas d’ordres Ampton. Je ne suis pas ton serviteur, rétorqua t-il avec un regard violent.

 

Ampton s’était tut, il connaissait dorénavant le caractère capricieux et orgueilleux de Amnamendon et s’il insistait il savait qu’ils allaient au devant de problèmes. C’est pourquoi il chercha à l’amadouer avec une carotte au bout.

 

-As-tu oublier l’arrangement que tu as fais avec le leader. Ce serait dommage de voir tout ça disparaître.

 

Amnamendon ne dit plus rien. Il avait été manipulé de belle manière et Ampton avait les faveurs du leader. Quoi qu’il dise il partait perdant.

 

-Fais ce que tu veux.

 

Baltimor observait attentivement cette discussion et beaucoup de chose l’échappait. Son objectif était de ramener Ampton au Roi pour un crime qui ne peut être pardonné par sa majesté. En effet, Ampton faisait parti de la garde noire avant que celui-ci ne décide de déserter le château et le royaume sans dire un mot. Cette action était considérée comme hautement criminel, traité comme une trahison surtout que Ampton était tout en haut de l’échelle de l’armée. Pour cette raison, le Roi lui même voulait l’exécuter, telle était la mission confiée à l’assassin du Royaume Estebald. Les assassins Estebald sont un groupe d’élite chargé des affaires les plus périlleuses, ce sont notamment eux qui exécutent des hommes jugés dangereux pour le royaume à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières. On raconte qu’ils n’ont jamais échoué à aucune des missions.

 

-Je suis surpris de te voir car je ne pensais pas que le Roi enverrait un nouveau inexpérimenté pour me capturer. Il blesse ma fierté. Dis moi inconnu, pourquoi Emedir n’est pas celui à ma poursuite ?

 

Baltimor gardait le silence. Cette attitude mystérieuse intriguait fortement Ampton qui savait que quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire. Il connaissait mieux que quiconque les rouages du royaume, il connaissait parfaitement les soldats qui composaient l’armée, il connaissait les assassins mais cet homme qui se présentait  lui il ne l’avait jamais vu. Après tant d’année passés aux cotés du Roi à le surveiller jour et nuit il savait pertinemment qu’il n’était pas stupide et naïf pour envoyer un homme sortit de nul part le stopper, lui un des hommes les plus forts du royaume.

 

-Si cela n’avait pas été Emedir, je me serais alors attendu à Arkhur ou Gatheris au moins bien que la garde noire ne se déplacent jamais loin de la famille royale mais toi … Qui es-tu ?

 

Pas une seule expression émanant de Baltimor. Difficile de voir quoi que ce soit sous sa capuche et son masque. Il était entouré de mystère, il était intriguant, il était comme la mort.

 

-Quelque chose ne va pas, dit Ampton.

-Qu’est ce qu’il y a ? Demanda Amnamendon.

-Ce Estebald … il est différent de tout ceux que j’ai connu. Je ne saurais pas dire quoi mais …

 

Tout à coup, Baltimor expulsa son essence et fit ressentir à ses interlocuteurs ses sentiments à travers son aura. Il venait pour prendre leurs âmes !

 

« Technique : Gurges Mortis »

 

Un énorme tourbillon violent jaillit de sa faux et emporta tout ce qu’il y avait dans la zone dans l’immensité de l’enfer !

 

De nos jours …

 

Baltimor arrivait près d’une cascade et se faufila discrètement dans une caverne cachée derrière le découlement de l’eau douce. Au bout de la grotte se trouvait le fameux Ampton qui était assis autour d’un feu.

 

-Je t’attendais, dit Ampton. Assis toi.

 

Baltimor vint se mettre en face du résidant mais resta debout en silence.

 

-Je vois. Toujours aussi têtu. Bien. Qu’a dit le Roi ?

-Il ne peut plus patienter.

-C’est ce à quoi je m’attendais. Le plan fonctionne comme prévu …

 

Change The World

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonne suite !

 

On connait enfin l'objectif de la mission de Baltimor, il a été envoyé tuer un ex garde-noir qui plus est, celui qui était le plus puissant. Cette Ampton dégage un aura charismatique je trouve, et sa puissance n'est pas à douter. Tu as bien démontré aussi l'étendu de la force et le niveau qu'a Baltimor, surtout quand tu appuies fortement sur son côté mystérieux et unique, Baltimor est un mort-vivant ? Je le pense de plus en plus, il doit être quelqu'un qu'on dû réveillé d'un profond sommeil ou a été ramené à la vie, en lui plaçant un coeur au cou ?

 

En tout cas, la fin semble assez intriguante, Baltimor semble s'être ranger du côté d'Ampton, pour quel raison ? Ce dernier a dû lui faire part de la raison du reniement de son pays, je ne vois que ça, et je pense que s'est lié à la famille Royale et leur identité caché :P.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout se met en ordre dans la caste des Estebalds. Au niveau des forces militaires du roi, nous avons les soldats normaux, sa garde rapprochée, et ses assassins.

Et on apprend le nom d'un assassin si je comprends bien, Emedir. On ne sait pas trop ce qu'il es tadvenu de lui pour l'instant.

La cible de Baltimor, un autre Estebald du nom d'Ampton. Je dirai comme ça que c'est une machine de guerre.  ;D Ce qui est surprenant c'est qu'il est allié à un Echelstein. Si on ajoute à ça qu'ils ont un leader, on a là le parfait cocktail pour une organisation secrète agissant en douce.

Là, ce que je me demande c'est dans quel camp va se ranger Baltimor. La première, ils s'en sont tous sortis vivants donc je dirai qu'il va trahir son maitre, surtout qu'Ampton dit bien que le plan avance... J'ai encore du mal à cerner l'assassin, même Ampton sent qu'il n'est pas un Estebald normal. Troublant. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonne suite !

 

On connait enfin l'objectif de la mission de Baltimor, il a été envoyé tuer un ex garde-noir qui plus est, celui qui était le plus puissant. Cette Ampton dégage un aura charismatique je trouve, et sa puissance n'est pas à douter. Tu as bien démontré aussi l'étendu de la force et le niveau qu'a Baltimor, surtout quand tu appuies fortement sur son côté mystérieux et unique, Baltimor est un mort-vivant ? Je le pense de plus en plus, il doit être quelqu'un qu'on dû réveillé d'un profond sommeil ou a été ramené à la vie, en lui plaçant un coeur au cou ?

 

J'avais pour but de faire dégager un charisme à Ampton et j'ai l'impression d'avoir réussi donc je suis content ! Baltimor quand à lui est plein de mystères et comptez pas sur moi pour réveler ne serait-ce qu'un indice à son sujet !!

 

En tout cas, la fin semble assez intriguante, Baltimor semble s'être ranger du côté d'Ampton, pour quel raison ? Ce dernier a dû lui faire part de la raison du reniement de son pays, je ne vois que ça, et je pense que s'est lié à la famille Royale et leur identité caché :P.

 

Hum ... Tu es doué pour faire des théories Kyojin !

 

Tout se met en ordre dans la caste des Estebalds. Au niveau des forces militaires du roi, nous avons les soldats normaux, sa garde rapprochée, et ses assassins.

Et on apprend le nom d'un assassin si je comprends bien, Emedir. On ne sait pas trop ce qu'il es tadvenu de lui pour l'instant.

La cible de Baltimor, un autre Estebald du nom d'Ampton. Je dirai comme ça que c'est une machine de guerre.  ;D Ce qui est surprenant c'est qu'il est allié à un Echelstein. Si on ajoute à ça qu'ils ont un leader, on a là le parfait cocktail pour une organisation secrète agissant en douce.

Là, ce que je me demande c'est dans quel camp va se ranger Baltimor. La première, ils s'en sont tous sortis vivants donc je dirai qu'il va trahir son maitre, surtout qu'Ampton dit bien que le plan avance... J'ai encore du mal à cerner l'assassin, même Ampton sent qu'il n'est pas un Estebald normal. Troublant. 

 

Pour Emedir on aura des informations, comme sur les autres assassins d'ailleurs. Pour Ampton tu as raison, c'est une machine de guerre  :D Après, l'organisation secrète dont tu parles est effectivement juste et c'est une organisation rien d'autre. Mais pas la même chose que Akatsuki ou autre pour plusieurs raisons expliquées et détaillées plus tard. La vraie question est celle que tu te poses, dans quel camp joue Baltimor ?  :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Change The World

                                                                                                                Change 32 : 312

 

 

La pierre noire qui est utilisée dans tous les objets confectionnés par les Estebald est appelée Black Stone. Cette roche est précieuse non pas pour sa forme ou sa beauté mais pour sa résistance et sa polyvalence ainsi elle est facilement utilisable pour la fabrication d’armures et vêtements tout comme des édifices qui sont construis dans le royaume.

 

« En rencontrant des tribus, des villages et des cultures différentes à travers mes voyages j’ai pu me rendre compte de beaucoup de choses qui les différenciaient de ma propre culture. Chacune avait ses propres règles et coutumes, des croyances et savoirs différents, des manières qui contrastent parfois radicalement avec leurs voisins. Cependant il arrive également que ces espèces aussi divers soient-elles peuvent réunirent des ressemblances quelques fois troublantes. Que penseriez-vous si des gens, séparés par des milliers de kilomètres, vous racontaient la même histoire considérée au sein même de leur peuple comme une vieille légende, une histoire passée datant de plusieurs siècles, d’un millénaire ? Une histoire, un mythe, une réalité … »

 

Change The World

 

On raconte qu’il existait une unité d’élite constituée spécialement par le Roi et disposée à des tâches de la plus haute importance. Cette unité d’une dizaine de personnes a été entrainée dans un unique but, accomplir avec rigueur et efficacité la mission qui leur a été confiée. Cette brigade fut nommé par le peuple de Estebald comme une unité d’assassinat, les Estebald les plus forts en excluant la garde noire, un groupe sans vie, sans pensée et idées. Formés pour réaliser les missions les plus secrètes, ils avaient carte blanche pour terrasser quiconque se dresse devant leur objectif, quel que soit l’ennemi, qu’il vienne de l’intérieur comme de l’extérieur. Sous le commandement direct du Roi, ils avaient en leur sein un leader, appelé Emedir l’egorgeur qu’on disait comme sans pitié pour ses victimes comme demandé par sa majesté. On raconte également que les assassins d’Estebald n’avaient jamais échoué à une mission depuis leur création, symbole même de la réussite voulue du grand Roi Estebald. Un jour cependant, un homme inconnu du bataillon, inconnu du pays et des assassins vint se présenter à eux. Il était seul et mystérieux, il ne laissait que son regard à la discrétion des yeux interrogateurs du groupuscule, puis, délicatement il s’était saisit de son arme et s’était élancé sur eux pour décapiter chacune de leur tête. Ce groupe d’assassin, vanté comme être l’élite du royaume avait été vaincu par un seul homme, un seul Estebald. Pour prouver sa bonne foi et son existence il vint apporter chacun des têtes coupées au Roi, en les déposant devant son château dans l’unique but d’avoir l’attention du plus puissant homme du royaume.

Nul ne sait pourquoi il voulait cette rencontre, nul ne sait quelles sont les circonstances exactes de son affrontement contre l’unité assassin, nul ne connaît ses origines exactes, nul ne connaît ses objectifs troubles, nul ne sait qui est cet homme. Tout ce que l’on sait de lui c’est qu’il se nomme …

 

Baltimor avait quitté la caverne où se cachait Ampton, son associé qui complote un plan encore obscur et qui était semble t-il préparé depuis longue date. Il se rendait vers une nouvelle position, un contact l’attendait dans une petite taverne dans la région des Lacs Isolés. Un territoire minuscule prisée par des voyageurs qui y trouvent nourriture et informations dans leur quête. L’Estebald devait rencontrer un Maticus, un peuple aux grandes oreilles et aux grands yeux. Ils ont une peau proche du jaune et ont crâne dégarni, ils ne dépassent jamais les un mètre soixante et se font plutôt discret sur le continent. Leur discrétion est un élément qui plait beaucoup à certains sans compter sur leur spécificité qui est propre à leur race. En effet, celle-ci leur octroie une ouïe et une vue trente fois supérieur à celle d’un humain, pratique pour obtenir des informations sans se mettre en danger. Baltimor devait réaliser une mission pour le compte du nouveau groupe et ainsi prouver sa fidélité à ceux qu’il avait rejoint dorénavant bien que cette mission ne lui était pas destinée au départ. En effet, cela était initialement à la charge de Amnamendon toutefois ce dernier était retourné dans son Royaume originel depuis qu’il avait apprit la mort de son Roi Nestor Echelstein. Ainsi donc, l’homme à la faux devait effectuer cette chasse à l’homme car cela était son véritable objectif. Assassiner un homme recherché dans Prima pour récolter une grande somme d’argent qui devait servir à sa nouvelle organisation. L’homme qu’il devait retrouver était un Koleonor, une race que beaucoup considérait menaçante. Ils ont trois yeux, deux au niveau de chaque tempe tandis que le troisième, plus gros occupe quasiment tout leur visage. Ils ont une peau grisâtre et dure, presque rocailleuse. Celui-ci semblait avait volé et tué bon nombre de résidants dans la région et c’est pourquoi les commerçants, très riches avaient mis une prime pour sa capture et sa mort.

Baltimor arrivait dans la ville remplie de gens tous plus différents les uns des autres. La plupart n’étaient que des voyageurs ou des commerçants ambulant venant se reposer ou travailler. L’Estebald ne mit pas très longtemps avant de trouver le point de contact. Il rentra sans se presser dans le bâtiment et trouva rapidement le Maticus qui devait le renseigner. Il se posa à la table en face de lui alors que ce dernier mangeait un plat fait de viandes rouges et de purée.

 

-Ändern ? Demanda le Maticus tout en continuant sa dégustation.

 

Baltimor posa alors sur la table, devant les yeux du Maticus une feuille que lui avait donné Ampton, signé « Ändern » tout en bas à droite.

Le Maticus s’essuya la bouche avec une serviette et prit le papier pour le lire attentivement. Puis il demanda.

 

-Tu as l’argent ?

 

Baltimor déposa une bourse de quelques pièces lourdes sur la table sans dire un mot. Le Maticus ne se fit pas prier pour prendre rapidement son argent et le cacher dans sa veste.

 

-J’ai entendu que l’homme que tu cherches avait trouvé refuge au nord du Lac Pietasentas, dans une petite maison en bois.

 

Soudain, le Maticus laissa quelques pièces d’argent sur la table et se leva pour prendre la direction de la sortie. Il avait accomplit sa part du marché en révélant où se trouvait la cible. Baltimor se mit à son tour à se lever, prêt à faire marche vers sa prochaine victime.

Il se dirigea sans plus tarder vers son nouveau point qu’il espérait certainement être son dernier point d’arriver. Il pu se rendre compte pendant son parcours du décors incroyable qu’offrait cette région avec des paysages époustouflants, loin de l’atmosphère triste et sombre de son royaume d’origine ou du chaos et de l’instabilité des Monts Désastres. Les Lacs Isolés offraient un panorama magnifique pour des visiteurs adeptes de la nature grâce à ses nombreux lacs bien sur mais également à la richesse de ses eaux douces aux multiples propriétés. Chaque lac avait sa propre couleur, sept au total où chacun avait sept autres lacs qui l’entouraient. Tous ces lacs entouraient le plus grand lac nommé Lipsum qui lui avait une couleur unique, celle de l’essence pure émanant normalement que des rivières d’essences qui parcourent le continent Prima. Chaque lac contenant une couleur spécifique revigore la magie vitale de celui qui s’en imprègne, ainsi si un homme a comme base le feu, il retrouverait une grande partie de son essence en se ressourçant dans un des lacs rouge que contient la région. C’est pour cela que c’est une terre visitée et reposante et c’est pourquoi aussi que les commerçants de la région sont autant riches profitant de l’afflux des touristes.

La gloire et la richesse attirent alors les gens comme le Koleonor que recherche toute la région, des gens avides et qui profitent de leur savoir de la maîtrise des arts martiaux voir même de l’essence pour voler et tuer.

 

Baltimor arriva au lieu indiqué plus tôt par le contact de Ampton, il ne vit pas de maison en bois à première vue alors il s’enfonça dans les bois au nord pour trouver ce qu’il cherchait. À quelques kilomètres du lac Pietasentas il finit par trouver ce qu’il cherchait. Comme décris elle était petite, isolée et apparemment vide. Sans attendre un instant de plus il ouvrit la porte avec la manière forte en donnant un violent coup de pied qui la fit voler en éclat. La surprise fut grande quand il vit gisant par terre le corps d’un défunt dont ses membres étaient séparés et enfermés dans des cubes au nombre de quatre. Une intense chaleur brulait encore les membres comme s’il s’agissait de simple viandes qu’on faisait cuir dans un four. Il manquait la tête pour déterminer de l’identité de cet homme. Baltimor sortit alors du chalet et vit un homme au masque rouge qui le regardait tenant dans sa main droite la tête de l’homme que recherchait justement Baltimor. Il le tenait comme s’il s’agissait d’un trophée sans non plus narguer l’Estebald puis il disparut dans les bois avec en main la fameuse cible que devait trouver et vendre Baltimor. Ce dernier n’avait pas relâché ses yeux instant sur cet inconnu mais il ne semblait pas vouloir non plus le pourchasser quand soudain un fauve violet sauta sur l’homme à la capuche pensant trouver son repas de la semaine mais avant même que l’animal pu se rendre compte de son imprudence, celui-ci s’était fait coupé en deux …

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon chapitre !

 

On continue à suivre la quête de Baltimor. On apprend même un peu plus sur la Brigade des assassins qui se sont tous fais décimés par un seul et unique homme...Pour le moment, on ne le connait pas, ça peut être Ampton ou le Roi lui même :P, enfin je verrai quand on aura plus d'informations.

 

Baltimor s'occupe de remplir une mission pour renflouer la caisse de la jeune organisation qui se profile, on voit qu'elle est encore bien récente ce groupuscule, à travers sa nouvelle mission, on découvre deux nouvelles races du monde Prima, s'est bien diversifié et j'ai aimé la description des lacs magiques, enfin bon pour Baltimor, sa quête tourne mal, car on lui a voler son gibier donc l'argent, il devra se confronter à tueur inconnu.

 

J'attends la suite !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vraiment intéressant comme chapitre, on se questionne sur pas mal d'éléments.

Dans un premier temps, tu nous dis qu'un ou des contes pourraient se retrouver dans plusieurs civilisations de Prima. Pour l'instant je ne vois pas laquelle. Puis, on en vient à un épisode important du règne du roi Estebald, l'éradication de tout son unité d'assassinat... par un seul homme. Direct, je suis amené à penser à Baltimor, et je ne sais pas si tu le fais exprès pour jouer avec le lecteur. Mais c'est fichtrement bien joué.

Nous suivons les missions de Baltimor au sein de ce nouvel organisme. Il se plie aux ordres sans se plaindre, et je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre puisque l'on est jamais dans la tête de Baltimor.

J'aime beaucoup toutes ces espèces originales comme les Maticus et les Koleonor. On a droit à de beaux paysages et ses lacs aux sources multicolores me font légèrement penser à Save.

Alors qu'il allait tomber sur la cible, il est devancé... celui qui a tué sans vergogne le Koleonor possède un masque rouge. Ce ne serait pas par hasard Red Dice ? Que fait-il sur Prima ? Alors il aurait accès libre entre Prima et le reste du monde ? Tu as su me surprendre là !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share


×
×
  • Créer...