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[Fairy Tail] Blue Breeze


Juzi
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Franchement, Sédrik est un enfoiré de m'envoyer au combat face à un maître avec des créatures aussi pouraves ! xD Heureusement que je suis l'homme le plus chanceux du monde 8) Que ce soit pour Métronome, l'évolution de Magicarpe ou l'esquive de Sablaireau, c'était toujours très juste. Et j'aime bien la dernière phrase qui rappelle mes vieux adversaires ! (et met un petit rappel sur la chronologie de nos fic : entraînement Diogène > X temps > Seigneur du Chaos)

 

Bwef, vivement le final de l'arc pour voir un Juzi un petit peu badass 9_9

 

Pendant la première moitié du combat, sa phobie l'empêchait de commettre toute action hostile, ce qui laissait ses actions se résumer à des esquives où des tentatives de fuite. Mais au moment où le panda a commencé à s'acharner sur lui, à le marteler, à le tabasser, Erza s'est rendu compte qu'il "ne faisait pas plus mal que n'importe quel autre ennemi". Puis, en considérant le fait que ce panda "qui ne faisait pas plus mal que n'importe quel autre ennemi" était en train de le ridiculiser devant les yeux d'une fille qui lui plait, le sang d'Erza ne fit qu'un tour, déjoua sa phobie, et lutta de la façon la plus barbare possible dans le but d'évacuer la frustration, et également de montrer un peu à Lin que c'est un vrai mec qu'il sait se battre comme tel.

 

J'accepte cette explication !

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Red en est devenu presque Rouge

 

Je crois que je me suis trouver un nouveau rival pour ce qui était de l'humour moisi... Je ne perdrai pas!

 

Sinon! Nouveau chapitre! Un jour après le précédent! Mouhahhahahaha!

 

Chapitre de transition, mais qui amorce la dernière partie de l'arc! Mesdames et mesvieux, c'est parti!

 

Un monde sans danger : Chapitre 20 : Confiance

 

De mon côté, c'était vraiment pas la joie. Le labyrinthe dans lequel m'avait envoyé Ody était un véritable enfer. J'étais déjà tombé sur une petite dizaine de créatures plus horribles et dangereuses les unes que les autres, et cela faisait plus ou moins vingt minutes que je n'arrêtais pas de courir dans toutes les directions possibles, priant pour qu'il n'y ait pas un hideux monstre qui se cachait derrière un pan de mur. En plus, les commentaires d'Ody ne m'aidaient pas le moins du monde.

-Tu sais, je suis en train d'écrire un nouveau scénario pour une simulation virtuelle... Ça se passerait dans une bourgade attaquée par une dizaine de dentiers mutants qui dévorent les humains depuis plus d'un siècle... Je pense appeler ça "L'attaque des dix dents".

-Heu... Si tu veux. Mais, Max et Erza n'ont pas encore fini?

-Ton pote pandaphobe vient d'arriver. Et d'après Séd', le borgne a pratiquement fini. T'as encore un petit moment d'entraînement à tenir.

Je me demandais vraiment en quoi cette course poursuite infernale dans un dédale pouvait être considérée comme un entraînement. Je commençais sérieusement à m'essouffler, et profitai d'un moment sans bestioles pour me reposer un peu. Mine de rien, j'avais bien l'impression que tout ce que j'avais fait cette semaine commençait à se faire ressentir. J'étais beaucoup plus endurant qu'avant, et il me semblait bien que je courrais beaucoup plus vite, même sans utiliser ma magie. Au final, je...

-Eh, toi...

Je m'étais raidi d'un coup en entendant cette sombre voix accentuée par des pas lents qui résonnèrent dans les longs couloirs blancs. En me tournant vers l'origine de la voix, je vis avec surprise un jeune homme marcher en ma direction. Il arborait un air à la fois tranquille et légèrement renfrogné, dont le regard sombre est les cheveux d'un noir profond lui ajoutaient en plus une touche obscure. Il était vêtu d'une simple chemise blanche ainsi qu'un uniforme noir qu'il laissait pendouiller par-dessus ses épaules. D'ailleurs, un brassard sur lequel était inscrit "discipline" était accroché à une manche de son manteau.

-O-Oui? Demandai-je timidement, sans lâcher la poignée de mon sabre.

-Des cheveux totalement ébouriffés et d'une couleur provocante, un style vestimentaire sans goût, et en plus une arme à la ceinture alors que je suis le seul autorisé à en avoir... Tout ton être est une enfreinte à la discipline, et je vais me faire un plaisir de te mordre à mort...

En prononçant cette phrase, il sortit une paire de tonfas des manches de sa chemise, et me fit face avec un sombre sourire. En une fraction de seconde, voire moins, il s'était approché de moi et m'avait balancé un puissant coup dans le visage. Complètement sonné, je dégainai rapidement mon sabre, et tentai de me défendre.

-Cours le plus vite possible, annonça Ody d'une voix morne. T'as aucune chance contre lui.

-... Je suppose que c'est ce Hibari dont tu m'avais parlé?

-Oui, et c'est un peu la création virtuelle la plus puissante parmi toutes celles que je possède... T'as absolument aucune chance de gagner.

Plus puissant qu'Hidaniel, Bel, Fran et compagnie? Oh purée, j'avais vraiment l'art de me mettre dans des situations pas possibles. Prenant en compte l'avertissement du drogué de service, je courus rapidement en une direction, espérant qu'aucune grosse bête ne me barre la route. Par contre, après cinq minutes de course, je me suis retrouvé dans un cul-de-sac, sans aucune échappatoire. Et pendant que j'étais en train de réfléchir à comment me tirer de cette situation, j'entendais les pas de Hibari se rapprocher de plus en plus.

-Ça m'ennuie de devoir faire la peau à un herbivore comme toi, fit-il en baillant. Mais s'il y a bien une chose sur laquelle je ne fais aucune concession, c'est la discipline... Serre les dents.

-J'suis désolé, j'suis désolé, j'suis désolé! M'excusais-je en me recroquevillant.

Au moment où son tonfa allait m'atteindre le crâne, un flash blanc m'éblouit et à mon grand soulagement, je suis revenu dans le bureau farineux du frère Diogène. Sédrik et Lin étaient tranquillement assis, la sœur toujours aussi rayonnante et le cousin toujours aussi... mort. Erza et Max étaient en train de parler de ce qu'ils venaient de vivre dans un coin de la pièce, et Haru vint m'annoncer froidement que j'avais eu de la chance de ne pas avoir choisi de rester dans la simulation de drague.

 

Au vu du regard qu'elle m'adressait, je pouvais confirmer.

 

Puis, comme l'extraction de la magie allait se faire le soir, et qu'on avait terminé la dernière phase de l'entraînement plus rapidement que prévu, on avait quartier-libre jusqu'au moment fatidique. La famille était en train de préparer l'affaire, Max et Erza se battaient dans la salle d'entraînement pour se défouler, et quant à Haru et moi, nous étions dans notre chambre, assis dos à dos sur le lit, perdus dans nos pensées. D'ici quelques heures, j'allais enfin retrouver la magie de mon sabre... A chaque fois que je le tenais, que je le dégainais, je sentais bien qu'il manquait quelque chose, et à partir de ce soir, mon compagnon de route allait vraiment être de retour. J'étais non seulement impatient, mais également craintif. Lin m'avait clairement dit au début de la semaine que je n'avais pas le niveau pour procéder à l'extraction, mais était-ce toujours le cas maintenant? Avais-je suffisamment progressé? J'avais dit que j'étais prêt à tout pour pouvoir récupérer l'âme de l'héritage de Kyô, mais en avais-je vraiment les moyens?

-Tu es nerveux? Me demanda Haru, rompant le silence.

-Un peu, avais-je répondu du tac au tac.

-Il ne faut pas t'en faire, tout va très bien se passer.

-On verra bien... Je ferai de mon mieux, mais je ne garantis rien...

Elle se retourna, me saisit le menton, et tourna mon visage en sa direction. Toute ma nervosité quant à l'opération de ce soir disparut, laissant place à la surprise et la gêne de voir les grands yeux noisettes de Haru me fixer d'un air partagé entre la sévérité et le réconfort.

-Je ne veux entendre aucune parole défaitiste sortir de cette bouche. Tu vas réussir brillamment, et c'est tout. Aucune autre alternative n'est envisageable!

-C-Chef, oui, chef!

-Qu'est-ce que tu dois faire?

-R-Réussir...

-J'ai rien entendu!

-Réussir, chef!

-Parfait! Ajouta-t-elle en me lâchant et en retrouvant son doux sourire. Tant que je serai à tes côtés, je ne te laisserai pas perdre confiance en toi. Je te rappellerai à l'ordre autant de fois qu'il le faudra!

-T-tu as raison... Je vais réussir. Je ne me suis pas entraîné pour rien... Et je n'ai pas déboursé pratiquement tout l'argent que j'avais pour rien. Merci Haru.

-C'est un plaisir! Rétorqua-t-elle en se levant et en s'étirant. J'ai assez de confiance pour deux personnes. Et ça, c'est en grande partie grâce à toi!

-A-Ah bon? Pourquoi?

-Je te laisse deviner, rajouta-t-elle en tirant la langue. Ah, je voulais te demander. Pour le bouclier, est-ce que je le prends aussi? Pour qu'il puisse récupérer sa magie?

J'avais totalement oublié qu'elle avait pris le miroir de Yata avec elle. En réfléchissant un petit moment, je suis arrivé à la conclusion que c'était mieux que Haru le prenne avec elle, explique que c'est le même problème qu'avec mon sabre, et qu'on allait leur envoyer prochainement le seul membre de la guilde qui avait combattu avec, en l'occurrence Myst', pour qu'il puisse récupérer ses propriétés. Alors qu'on parlait, le temps passait, et l'heure fatidique arriva enfin. Haru prit le bouclier sous son épaule, et nous partîmes en direction de l'atelier de Lin. Ce pour quoi j'étais venu ici allait enfin débuter...

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mesvieux

 

T'es sérieux là ?! J'ai le même âge que toi ! >< (enfin, je crois...)

 

Concernant le chapitre, il est bon ! Mais c'est un gros fail pour toi :-X T'as couru vingt minutes dans un dédale et tu te fais assommer en deux coups...Je crois que je vais devoir t'entraîner un peu plus *w*

Suite à cela, petite discussion tranquille avec Haru 9_9 Pendant un moment, j'ai cru au baiser quand elle a tourné ta tête vers elle. Au final, elle t'as réconforté d'une autre façon...

Par contre, par rapport au bouclier, tu l'avais oublié ou tu voulais pas prendre Myst dans l'équipe car ça surchargerait les personnages présents ? :P

 

Sinon! Nouveau chapitre! Un jour après le précédent! Mouhahhahahaha!

 

 

La suite demain ? ;D

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Bon chapitre !

 

J'ai bien aimé la partie avec Juzi, même si il n'a pas réussi cette épreuve, il remarque de lui même qu'il a gagné en endurance et en vitesse sans magie, cela montre un vrai progrès. Je me demande si le labyrinthe ne consistait pas à le faire que courir :P.

 

Le passage avec Haru dans leur chambre était sympa, cette dernière se comporte comme une vraie petite femme :P, heureusement qu'elle est là pour lui.

 

Maintenant l'heure de la dernière mission de Juzi est arrivé et j'ai hâte de voir comment tout se déroulera pour lui. Je m'attends à une belle surprise, même du bouclier aussi.

 

PS : Ma blague sur Red est la meilleure 8) lol.

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Je trouve que c'est un bonne fanfic car il y'a beaucoup d'idée de créations et tout et plusieurs chose agréable a lire bref continue comme sa et bonne chance car meme moi qui avait crée une fanfic avant bien longtemps de m'inscrire sur le forum  je trouve que le tien est mieux ;)

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Mirajane-Kun : Merci bien, c'est sympa! Ça fait toujours plaisir d'avoir de nouveaux avis!

 

Max:

T'es sérieux là ?! J'ai le même âge que toi ! >< (enfin, je crois...)

Ça m'étonne que t'aies pas réagi au "mesdames", alors que mon lectorat actuel se constitue de toi et Kyojin :P

 

Par contre, par rapport au bouclier, tu l'avais oublié ou tu voulais pas prendre Myst dans l'équipe car ça surchargerait les personnages présents ?

Disons que, le fait de ne pas pouvoir réparer le bouclier dans cet arc me facilitait quelque chose dans mon prochain (je ne dirai pas quoi, nananère!). Et pour ce qui est de la surcharge de personnages... Dans mes deux ou trois prochains arcs, il risque d'y en avoir!  :D

 

La suite demain ?

Il suffit de demander!  ;)

 

Un monde sans danger : Chapitre 21 : Dans ma tête

 

L'atelier de la soeur Diogène semblait beaucoup plus petit avec tout ce monde à l'intérieur. Toute l'équipe était au complet, même Max et Erza qui n'étaient pas vraiment concernés par l'affaire, qui voulaient juste savoir comment ça allait se passer. Ody et Lin étaient en train de brasser l'étrange mixture qui reposait dans le bol de pierre, et lorsque le frère me vit, il vint vers moi d'un air morne et, sans rien dire ni rien me demander, m'arracha une mèche.

-Aïe...

-C'est pour la bonne cause, soupira-t-il en ajoutant mes tifs dans la potion.

La teinte de celle-ci, à l'origine transparente, se colora d'un coup en bleu. La sœur y plongea ensuite deux verres, m'en donna un, et l'autre à Sédrik. J'avais complètement oublié que celui-ci devait m'accompagner à l'intérieur de mon subconscient... Et maintenant que je sais qu'il avait éprouvé des envies de meurtre à l'égard de Bushidô, j'étais clairement pas tranquille du tout. Espérons qu'il n'apprenne pas que le foudroyant était un des mes équipiers d'une façon ou d'une autre dans ma tête...

-Bon, la mixture doit avoir absorbé les mèches, soupira le grisonnant de vingt-cinq ans. Séd, tu peux ajouter un de tes cheveux, et il vous faut boire la potion en même temps. Après, vous serez parti dans l'esprit de Bleuet, et ce sera à vous de vous débrouiller.

Sédrik s'arracha deux ou trois cheveux, et les jeta dans sa mixture qui prit d'un coup une teinte sombre, presque noire. Il me regarda droit dans les yeux, de son regard totalement mort, et attendit visiblement mon signal. Mes deux compères me souhaitèrent bonne chance, Lin de même, et quant à Haru, cette dernière déposa un rapide baisé sur mon front, en me rappelant que seule la réussite était envisageable. Elle m'annonça ensuite qu'elle allait expliquer le problème du bouclier à Lin, et que je ne devais me concentrer que sur ma tache. Bien que rouge comme une pivoine, j'ai acquiescé, et me suis tourné vers le cousin, lui adressant un rapide coup de tête pour lui dire que j'étais prêt. Ody compta jusqu'à cinq, et au moment fatidique, nous bûmes nos mixtures en même temps. D'un coup, ma tête me semblait lourde, et ce n'était pas seulement du au fait que ça avait un goût absolument horrible. Le décor autour de moi s'assombrit, et il fallut peu de temps avant que je ne m'évanouisse.

 

Les rayons d'un puissant soleil frappèrent mes paupières, et me forçait à les ouvrir. Bizarrement, j'imaginais l'intérieur de mon esprit comme un endroit entièrement noir, dans lequel il n'y aurait rien mis à part des portes qui conduiraient à divers aspects de ma personnalité, mais ce ne fut absolument pas le cas. J'étais sur une sorte de gigantesque pont de bois, qui se tenait au-dessus d'un vaste océan dont je ne voyais pas la fin ni le début. J'étais complètement entouré d'eau. C'était également le calme plat. Je n'entendais strictement rien, mis à quelques bruits de pas derrière moi, qui n'étaient que ceux du cousin Diogène, qui observait les alentours.

-Et bien, c'est du beau. C'est calme, c'est ensoleillé... Ton mental semble plutôt stable, je ne l'aurais pas cru.

-J-Je trouve aussi.

Je me relevai rapidement, et me mis à réfléchir. C'était bien beau d'avoir un très long pont, mais qu'est-ce que j'étais sensé faire, maintenant? Il n'y avait rien qui sortait du tableau à des kilomètres à la ronde. Intrigué, je fis quelques pas, en essayant de porter mon regard au loin, mais rien n'y faisait. Je ne voyais absolument rien.

-Bon, il serait temps d'y aller, soupira Séd. C'est parti.

-D'accord mais… où?

-C'est simple, on marche toujours tout droit dans une direction, et on devrait y arriver plutôt rapidement.

Puis, intrigué par la réponse, je suivis le binoclard qui partit dans une direction qu'il avait apparemment choisi au hasard. Nous marchâmes pendant un long moment, les secondes se transformant en minutes, les minutes en heures. Mais au fur et à mesure qu'on avançait, on pouvait effectivement constater des changements sur le pont. A partir d'un certain stade, d'étranges petits cabanons flottaient dans le vide juste à côté de nous, et étaient reliés au pont par une simple passerelle de bois. Intrigué, je suis rentré dans une, et ai constaté avec surprise qu'il se trouvait énormément de boîtes, avec dans chacune d'elles énormément de photos qui représentaient les différentes étapes de ma vie.

-Nous sommes apparemment dans ta mémoire, lança-t-il en jetant un œil aux photos. Ces cabanons sont apparemment les sections de ta personnalité. Mais je suis étonné que celui-ci soit aussi petit... Normalement, la mémoire doit être un des recoins les plus impressionnants...

-J'ai été amnésique pendant une période, ça a peut-être quelque chose à voir...

-Peut-être. Mais nous ne sommes pas là pour ça, rétorqua-t-il en sortant. Viens, on ne devrait pas être très loin.

Etrangement, on voyait que Sédrik avait l'habitude de ce genre de chose. Il observait soigneusement les cabanons les uns après les autres, jaugeait leur importance, et marchait d'un pas assuré, en sachant bien ce qu'il devait faire. Au bout d'un moment, il y avait tant de cabanons que ça en obscurcissait presque le ciel. Sans Sédrik, j'aurai certainement mis trois siècles à atteindre celui qui m'intéressait.

-Le voilà. Fit-il en pointant du doigt une cabane qui ne me semblait pas très différente des autres. C'est là-dedans que va se passer. Pour t'expliquer une dernière fois rapidement le topo, la magie d'une arme magique se mêle toujours naturellement à celle de son utilisateur, et c'est en puisant dans celle-ci qu'on va pouvoir réparer entièrement ton sabre. Simplement que tu as trahi une fois la confiance de ton arme en la laissant se faire détruire. La magie te sera donc hostile, et il te faudra la battre pour lui rappeler qui est le chef. Disons que c'est surtout un test de la magie pour voir si tu es encore digne d'utiliser Kusanagi. C'est clair?

-C-C'est clair, fis-je en fixant le cabanon.

-Une fois que tu auras fini, je nous ramènerai dans le monde réel. Tu n'as pas à t'en faire pour ça.

-D'accord... Bon... Alors, j'y vais.

Puis, se passa quelque chose que je n'attendis absolument pas. Le cousin Diogène me tendit sa main, en me regardant droit dans les yeux. Ne sachant d'abord pas ce qu'il voulait, je tendis timidement la mienne et serra la sienne. Inutile de préciser que j'étais plus que troublé.

-Je te souhaite bonne chance, me dit-il. Tu as bien progressé depuis le début de la semaine, ça devrait bien se dérouler.

-M-m-merci.

-Ça doit t'étonner, n'est-ce pas, fit-il en mettant fin à notre accolade. Mais je te tiens en estime depuis que je sais que c'était toi qui étais avec Kyô lors de ces derniers instants. Cela fait bien longtemps que je n'avais pas fait confiance à quelqu'un...

Je n'avais jamais réussi à le cerner, certes, mais là, je ne savais pas comment réagir. Le fait qu'il me dise tout ça de son air mort ne m'aidait vraiment pas à savoir s'il était sincère ou non. Toutefois, avant de penser à quoi que ce soit, une phrase que je n'aurai jamais pensé dire à Sédrik sortit presque instantanément de ma bouche.

-Tu sais, il faut me dire si je peux faire quoi que ce soit pour t'aider.

Et là, ce fut la première fois que je vis un changement dans l'expression du binoclard. Ses sourcils se soulevèrent très, très, très légèrement, lui conférant un vague air surpris. N'importe qui trouverait qu'il faisait la même tête que d'habitude, mais moi, le côtoyant depuis une semaine, impossible de ne pas apercevoir ce détail.

-Merci pour la proposition, mais c'est inutile, répondit-il en remontant ses lunettes et en me tournant le dos. Mon âme ne peut plus être sauvée... Elle est morte ce jour où j'ai tout perdu. Dépêche-toi, je n'aime pas attendre.

Je lui adressai un dernier regard inquiet, et entrai dans le dernier cabanon. Là, à mon grand étonnement, l'intérieur semblait une centaine de fois plus grand qu'à l'extérieur. Je voulais jeter de nouveau un œil à la taille qu'il avait à l'extérieur, mais la porte disparut à l'instant où j'entrai dans la pièce, me plongeant dans un noir total. Je pouvais toutefois apercevoir une étrange fumée, grise, qui flottait dans l'air et me conférait un sentiment plutôt mitigé. Et ce fut pire lorsque je fis quelques pas pour examiner les lieux.

-Je peux savoir de quel droit tu oses entrer ici?

J'ai sursauté. Je connaissais cette voix, je la reconnaissais, mais n'osais pas y croire. La fumée se densifia, se transformant presque en brouillard. Et à l'intérieur de cette épaisse brume, je vis une grande silhouette se dessiner. Je ne la voyais pas distinctement, mais impossible de me tromper...

 

C'était Kyô.

 

-C-C'est pas possible, murmurais-je.

Non, bien sûr que ce n'était pas possible. Il était dans ma tête, c'était tout. Mais comme je ne m'y attendais absolument pas, j'étais plus que perturbé. Je voyais le gladiateur s'approcher de moi, ses traits devenant de plus en plus distincts, tout en restant étrangement flous et son teint étant bizarrement bleuté. Il y avait toutefois quelque chose de différent avec lui... Son regard avait toujours été railleur, mais là, on voyait clairement que c'était plus que ça.

-Je t'interdis de me regarder, espèce de sous-merde, lança-t-il d'une voix résonnante. C'est pour ça que je suis mort? C'est pour une loque pareille que je me suis sacrifié? Tu as osé laisser détruire Kusanagi... L'épée pour laquelle j'ai donné ma vie, bordel!

Je savais que ce n'était pas vraiment lui... Et pourtant, pourquoi est-ce que je me sentais aussi mal? Pourquoi est-ce que le fait de voir le regard sombre de ce gladiateur factice se poser sur moi me donnait des frissons. Le brouillard s'épaissit de plus en plus, faisant disparaître peu à peu la silhouette du mirmillon. Mais ce qui vint par la suite fut bien pire.

-Je ne sais pas pourquoi je perds mon temps avec temps avec toi...

Là, aucun doute. C'était la voix de Max qui me parvenait. J'avais beau me tourner, je ne pouvais que distinguer sa forme dessinée dans la brume. A chaque seconde qui passait, mon teint virait de plus en plus vers le blanc, faisant accélérer les battements de mon cœur. Je craignais vraiment ce qui allait venir.

-Tu n'es qu'un raté qui foire toujours tout... Non seulement je te forme en vain, mais en plus, c'est toujours à moi de te sauver la mise, j'en ai vraiment marre... Si tu pouvais crever, ça m'arrangerait bien.

Mes genoux tremblants n'arrivaient plus à me soutenir. Je suis tombé à terre, complètement terrorisé et perturbé par ce qu'il se passait. J'avais beau me dire que ce n'était pas vrai, tout ce qu'ils disaient était ce que je craignais le plus en moi...

-Tu me dégoûtes! Lança une voix féminine. Je ne veux plus te voir! Tu n'es qu'un lâche, un trouillard!

-H-Haru, murmurais-je en baissant les yeux au sol, transpirant de tous mes pores et sentant des larmes me venir aux yeux.

-Si j'avais su... J'aurais choisi Max plutôt que toi! Par rapport à lui, tu n'es rien! Tu ne seras jamais rien!

Mon esprit n'arrivait plus à raisonner. Ils sortaient tout ce que je souhaitais ne jamais entendre. D'autres voix se mêlèrent à la conversation... Celles de Bushidô, de Kyrnos, de Makarof, et de tous ceux dont les paroles comptaient à mes yeux. J'étais à deux doigts de fondre en larme au moment où une voix, plus sombre que les autres, sortit du lot et me ramena à la réalité.

-N'as-tu jamais remarqué que tout ce que tu faisais, tu le faisais mal? J'étais curieux de voir ce que t'allais devenir, mais par la suite, tout ce que tu as fait était vraiment ridicule. Je te le dis, tu m'as profondément déçu.

Cette réplique n'était pas le fruit de mon délire, on me l'avait vraiment sortie une fois. Surpris, je levai les yeux et vis s'approcher de moi la silhouette de Ryûkû, le regard aussi sombre que je lui connaissais. Mais étrangement, face à lui, je me sentais nettement moins mal que face aux autres.

-J'ai toujours été déçu par toi, ajouta-t-il. Ton existence misérable ferait mieux de prendre fin. Ta mort apporterait beaucoup à tout le monde.

-N-non... Je...

-Alors, quoi? Pour éviter la mort, tu vas encore fuir? Comme tu le fais toujours?

-T-tais-toi...

-Tu vas privilégier ta vie pendant que ceux à qui tu tiens risquent la leur? C'est vrai que tu as toujours été comme ça, un sale lâche...

-LA FERME!

Tout bruit autour de moi s'était arrêté. Bien que toujours très tremblant, j'avais trouvé la force de me relever, et ai fixé longuement le regard du faux Sword of Wind. Quelque chose d'étrange, que je n'avais jamais ressentie jusqu'à maintenant, était en train de prendre possession de moi. Contrairement à tous les autres, le discours de Ryûkû ne me faisait pas me sentir plus mal... Au contraire, j'avais l'impression que c'était le seul qui me remontait.

-J-Je ne fuirai plus. Je ne fuirai plus! Pas question de laisser encore une fois mes amis risquer leur vie à me sauver. Et pour ça, je dois devenir plus fort... Plus fort pour que le sacrifice de mon meilleur ami n'ait pas été vain. Plus fort que mon mentor et ami ne soit plus obligé de toujours veiller sur moi. Plus fort pour que la fille que j'aime ne soit pas déçue, et que je puisse vraiment la protéger. Et surtout... Plus fort pour montrer à une certaine personne que je suis à la hauteur de ses attentes, et que je suis prêt à le battre. C'est pour ça que je me suis entraîné ici! C'est pour ça que je m'entraînerai encore! Et c'est pour ça que je vais réparer mon sabre!

Suite à ma tirade, toutes les silhouettes enfumées commencèrent à se déformer, se dissiper, et à se condenser au même endroit. Une nouvelle voix résonna, que je n'avais jamais entendu jusque là, mais qui me semblait terriblement familière.

-Tu ne fuiras plus? Alors, comment se fait-il que je sente encore autant de peur en toi? Tu as beau faire le fier, tu n'en restes pas moins un lâche...

-Oui, j'ai peur. Je suis effrayé en permanence. Mais c'est cette peur au fond de moi qui m'indique quand c'est dangereux pour moi ou mes équipiers. C'est grâce à elle que je sais jauger les dangers, et m'adapter en conséquence... Je suis un trouillard, oui, mais je ne suis pas un lâche!

La fumée commençait gentiment à prendre forme humaine. Je voyais une peau légèrement grise, des cheveux bleus clairs et hérissés et des yeux noirs à la pupille rouge apparaître devant moi. Il n'y avait aucun doute, la personne dont la fumée était en train de prendre l'apparence, c’était moi. Avec un aspect et un sourire beaucoup plus sombres.

-Alors, amène-toi! Lança mon double en dégainant une lame en tout point semblable à la mienne.

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Ça m'étonne que t'aies pas réagi au "mesdames", alors que mon lectorat actuel se constitue de toi et Kyojin :P

 

Parce que je me sens pas concerné :P (oui, par contre, me traiter de vioque me titille vu qu'on m'appelle papy des fois...)

 

Maintenant, le chapitre : excellent ! On progresse vite, on a des détails, des infos, une semi-romance avec Sed et des voix intérieures qui lancent des piques encore plus méchantes que les miennes ! 8) J'ai tout de suite capté que c'était tes propres peurs qui essayaient de te briser mais c'est superbement mis en scène. Au moins, c'est clair que Juzi est déçu par lui-même. Par contre, j'ai pas pu m'empêcher de rire quand fake-Haru dit qu'elle aurait préféré être avec moi ! xD Je me suis vu juste derrière en train de te faire un clin d'oeil (même si ça fait con pour un borgne) et tirer la langue.

Autre moment drôle non voulu :

j'ai acquiescé, et me suis tourné vers le cousin, lui adressant un rapide coup de tête pour lui dire que j'étais prêt.

 

Là, je t'ai vu mettre un coup de boule à l'autre façon nain dans Le Hobbit ! ;D

Bref, la fin est très bonne avec Nega-Juzi prêt à se battre. Hâte de voir ce que ça va donner !

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La dernière étape commence.

 

Et de ce que je peux dire, j'ai bien aimé le voyage intérieur de Juzi en compagnie de Sed, surtout la façon dont tu as retranscrit le monde dans sa tête avec les cabanons et la mer.

 

Sed semble montrer peu à peu plus de gentillesse envers Juzi, ils finiront par être bon amis.

 

La confrontation de Juzi face à toutes ses peurs ayant pris l'apparence de ses amis était très bien faite, rien à dire on ressent bien la chute de Juzi avant qu'il ne se relève.

 

La fin promet encore plus car il va devoir affronter son double du côté obscure, je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle un peu Bleach :P.

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une semi-romance avec Sed

:o

 

Sed semble montrer peu à peu plus de gentillesse envers Juzi, ils finiront par être bon amis.

 

Mouhaha, peut-être.

 

C'est marrant, pour tout vous dire, à la base le rôle du personnage de Sédrik était radicalement différent. Quand je l'avais imaginé, c'était un clochard qui vivait dans  les rues de Magnolia (d'ailleurs, c'est de là que venait son nom, Diogène, en référence au savant grec clochard), et était censé devenir par la suite le meilleur ami de Juzi. Mes plans ont un tout petit peu changé, car ensuite m'est venu l'idée de la simulation d'entraînement, et je voulais faire ça à tout prix après l'arc de l'assaut de Swordy et Avidus à Fairy Tail. J'avais déjà prévu de faire Ody pour cet arc, ensuite en réfléchissant bien, j'ai intégré Lin, qui était dans ma tête depuis mon deuxième arc, et ensuite, je me suis dit que tant qu'à faire, autant ajouter Sédrik, qui serait leur cousin. A la base, il était censé être peu expressif, mais pas au point d'être mort intérieurement... Mais qui sait, peut-être que mon projet de "meilleurs amis" se concrétisera un jour... En tout cas, vu comment Juzi en a la frousse, c'est mal parti  :P

 

Sinon... DEUX CHAPITRES EN UN JOUR! DEUX CHAPITRES EN UN JOUR MOZAFUCKAAAAA!

 

Un monde sans danger : Chapitre 22 : Progrès

 

 

Je dégainai mon sabre le plus rapidement possible, et parai le premier coup que mon double me porta. Mes membres tremblaient encore suite à ce qu'il s'était passé avant, mais j'arrivais plus ou moins à me ressaisir. Je ne savais pas dans quel but la magie de mon sabre avait calqué mon aspect, peut-être pour me perturber, mais ce n'était pas ça qui allait freiner mon envie de réussir. Par contre, le fait que nous nous battions dans un endroit totalement noir m'effrayait un peu, dans le sens où je ne savais jamais vraiment où poser les pieds.

-Ne comptes pas sur moi pour venir docilement à ton service! Me lança mon adversaire en préparant son prochain coup. Même si je ne suis qu'une partie de la magie de Kusanagi, la douleur de se faire briser, je l'ai bien ressentie...

Il fonça ensuite en ma direction, préparant un coup d'estoc. Je déviais sa lame plutôt facilement, mais profitant du fait que mon épée soit occupée, il m'envoya un violent coup dans les dents qui me fit reculer de quelques pas. Il essaya ensuite de me trancher au niveau du ventre, mais je réussis à parer le coup de justesse.

-Je voulais te poser une question, avais-je commencé. Tu es censé être la magie de mon sabre, et pourtant, tu copies mon apparence... Tu es quoi, au juste?

-Ils te l'ont dit, non? Je suis le résidu magique de ta lame qui s'est mélangé à ta propre magie.

-C'est vrai... Du coup, si j'arrive à te battre et à te mettre dans le sabre, y aura à la fois la magie de Kusanagi et un peu de la mienne?

-Tu prends tes rêves pour des réalités! Je sais tout de toi... Il n'y a aucun moyen pour que tu puisses me battre.

Suite à cette réplique, il envoya un kamaïtachi en ma direction. J'ai réussi à éviter les dommages trop graves, mais m'étais quand même fait trancher l'épaule. Et apparemment, bien que je sois dans ma tête, ça ne m'empêchait pas d'avoir mal et de voir mon sang couler. Toutefois, il me semblait bien que j'esquivais beaucoup plus facilement les coups, et mon endurance semblait s'être grandement améliorée. Pour ça, je ne pouvais que remercier les séances d'entraînement d'Ody et les exercices barbares de Max. Toutefois, mon double ne semblait pas vouloir en rester là. Il continuait de m'attaquer sans arrêt, ne me laissant aucun temps de répit pour que je puisse utiliser ma magie de vitesse. Le fait d'être obligé de tourner mon sabre dans ma main était un réel désavantage en combat réel... D'habitude, j'avais toujours des alliés pour me couvrir le temps que je fasse le rituel, mais en un contre un, c'était vraiment peu pratique...

 

Il fallait que je trouve un moyen pour devenir plus rapide autrement.

 

De plus, l'autre excité de service n'arrêtait pas de m'attaquer, à tel point que j'étais sur la défensive depuis le début du duel. J'esquivais et parais les coups plutôt aisément, mais quelques uns m'atteignaient quand même, heureusement pas très graves. Il fallait néanmoins admettre que c'était lui qui imposait son rythme.

-Je suppose que te prendre dans mes bras et te dire que tu fais partie intégrante de moi ne marchera pas? Soufflai-je entre deux coups de sabres.

-Non.

-Et te demander ton nom non plus?

-J'en ai pas.

-Et...

-Ta gueule!

Apparemment, tenter de le distraire par la parlotte n'allait pas marcher. C'était vraiment mal parti pour moi si je n'arrivais pas à activer ma magie. Par contre, pour ce qui était de notre duel sabre contre sabre, j'étais vraiment étonné de voir que je tenais plutôt bien. Enfin, je ne faisait que parer, mais je tenais sans trop de dégâts. Commençant à se lasser, mon double stoppa un léger moment son assaut, préférant me balancer des kamaïtachis. Là, par contre, c'était beaucoup plus chaud de les esquiver. J'avais beau essayer de me concentrer, je n'arrivais pas à augmenter ma vitesse sans faire tourner mon sabre... Ce qui me fit fortement penser que je devrais m'entraîner prochainement à ça. Du coup, ce que j'avais en tête allait se révéler beaucoup plus difficile. Il fallait que je fasse tourner mon sabre dans la main en courant et en évitant les kamaïtachis,

 

Formulé comme ça, c'était sûr que ça n'allait pas être de la tarte.

 

Je me rappelai bien du conseil de Max. Je ne devais en aucun cas perdre mon arme, du coup, ça m'obligeait à réussir du premier coup... Connaissant ma maladresse, c'était pas gagné d'avance, mais je n'avais pas trop le choix. On était en train de stagner, et si j'y arrivais, je prenais certainement l'avantage.

-Tu crois que je ne sais pas à quoi tu penses? Me lança l'autre. Je suis toi, et tu es moi, je te signale!

Dans le but de m'empêcher de réaliser mon plan, il accéléra la cadence. Je réussissais à en éviter la plupart, mais impossible de ne pas me faire trancher un bout du flanc, des bras ou des jambes avec tout ce qu'il balançait. Je faisais tout pour préserver ma tête, mais en même temps, ça m'empêchait de me concentrer pour ce qui était de ma magie... Au bout d'un moment, j'ai laissé tombé la sécurité, et j'ai tout misé sur la chance. En pleine course, je réussis à faire tourner mon sabre une fois. Un kamaïtachi arrivait en direction de mes jambes, j'ai du faire un petit saut pour l'éviter. C'était très chaud, mon sabre a failli tomber, mais j'ai pu continuer jusqu'à le faire tourner une deuxième fois. Plus qu'une fois, et je serais déjà un peu plus rapide. Voyant que j'étais sur le point d'y arriver, mon double stoppa les attaques à distance et me fonça dessus le plus rapidement possible en visant mon poignet. Là, c'était mon adrénaline et mes réflexes qui prirent le dessus. Pendant que mon sabre tournait sur ma main droite, je me servis de ma jambe gauche comme appui, abaissai rapidement le haut de mon corps vers l'avant pour éviter son coup horizontal, puis, une fois que mon sabre eut tourné une troisième fois et que l'habituelle rune bleue s'éclaira sous mes pieds, je saisis fermement le manche et trancha le ventre de mon double qui se trouvait en face de moi, cette fois sans ralentir mon coup ou quoi que ce soit. Une gerbe de sang défila devant mes yeux pendant que mon double fit un saut de recul pour éviter d'être tranché plus profondément. Par contre, j'avais beau m'être étonné d'avoir assuré sur ce coup, il y eut un brusque retour à la réalité lorsque, le haut du corps toujours abaissé, je trébuchai et fit une jolie roulade sur quelques mètres. Après cela, m'efforçant de me relever le plus rapidement possible, je remerciais de tout mon coeur Max et Ody pour leurs entraînements respectifs qui avaient vraiment porté leur fruit. Grâce au prince, j'avais un bien meilleur maniement de mon arme, et j'osais vraiment attaquer l'ennemi. Pour ce qui était du frère Diogène, ses entraînements déjantés avaient grandement amélioré ma condition physique et mes réflexes, à tel point que j'étais totalement différent de ce que j'étais au début de la semaine. J'avais encore énormément de progrès à faire pour avoir un bon niveau, mais je ne pouvais m'empêcher de sourire en voyant les résultats de mon entraînement. Quant à mon double, en voyant que j'avais enfin réussi à activer ma magie, un sourire plutôt inquiétant prit place sur son sombre visage.

-T'as fait des progrès, dis-moi... Bien, je vais te montrer ce que l'esprit de ta lame vaut réellement!

 

je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle un peu Bleach :P.

 

Ouais, effectivement, je m'en suis rendu compte seulement au chapitre dernier... M'enfin, dirons-nous que c'est dans l'esprit de cet arc.

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Bonne suite !

 

Dans ce chapitre, on voit réellement les progrès de Juzi dans son endurance, sa vitesse, son maniement de son sabre et il est même devenu plus agressif en se jetant sur l'ennemi, c'est très bon ça :P.

 

J'ai bien aime les clins d'oeil à Bleach via les questions de Juzi lol.

 

Juzi réussi cette première étape assez bien, mais la suite va terriblement se corsé pour lui. J'ai hâte de voir le vrai potentiel du sabre 8).

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Boudiou ! Un deuxième chapitre :o

Et crédiou de crédiou, il devient bon le bleuet ! Un peu à la masse au début mais une fois qu'il utilise son potentiel, ça va un peu plus ! Beau début de progrès qui mène à une action classe, reste plus qu'à en finir !

 

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ça bouge, ça castagne, y'a du mouvement, manque plus que les explosions dantesque à la Man of Steel et c'est le jackpot (mais ça m'étonnerait que t'y arrive ;D)

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Sali-salut la compagnie!

 

Comme je l'ai dit il y a quelques temps, je vous poste aujourd'hui un chapitre hors-série sur le passé d'un personnage.

 

Normalement, le prochain chapitre "normal" devrait sortir entre cet après-midi ou demain matin  :)

 

Bonne lecture!

Il faisait nuit noire dans le petit village de Shapruine. La plupart des chaumières étaient plongées dans une totale obscurité, ce qui n'était de très loin pas le cas pour le bâtiment le plus populaire de la bourgade, la taverne, dont les lumières restaient en général allumées jusqu'à ce que le soleil se lève. Malgré le fait que minuit s'approchait grandement, les villageois et les fêtards ne semblaient guère s'en soucier, trop occupés à compter les pintes de bières qu'ils descendaient, à jouer aux cartes où à se bagarrer pour les plus pompettes des habitués du bar. L'ambiance était particulièrement à la fête ce soir-là. Le maire qui officiait depuis déjà trente ans avait décidé de prendre sa retraite, et pour le coup avait décidé de marquer l'évènement en invitant les cinquante ou soixante habitants du patelin à aller boire un coup. Bien qu'elles ne savaient plus où donner de la tête, les serveuses prenaient énormément de plaisir à travailler en cette soirée agitée. Mais, dans tout ce bonheur, un homme habillé en costard se tenait seul à une table. Personne ne l'avait vu jusqu'à présent, ni ne savait depuis combien de temps il était là, et c'est en constatant la présence de cet individu solitaire que la plus jeune des tenancières décida d'aller lui parler.

-Bonsoir monsieur! Souhaiteriez-vous boire quelque chose?

-Je vous remercie. Il n'y a rien qui étanche plus ma soif que de voir votre magnifique sourire, très chère.

La novice rougit derrière ses mèches brunes suite au compliment de l'individu. En le regardant de plus en plus attentivement, les battements de son cœur gagnaient en rapidité. De magnifiques et noirs cheveux mi-longs lui descendaient jusqu’aux épaules, et cela couplé avec son visage fin, son sourire charmeur et ses yeux d'un noir profond lui donnait l'air d'un véritable prince sorti d'un conte de fées. Bien qu'elle n'ait commencé à travailler récemment dans l'établissement, elle était sûre de n'avoir jamais vu cet homme dans le village.

-V-Vous n'êtes pas des environs, je me trompe? Lui demanda-t-elle en prenant son courage entre deux mains.

-Je vois que votre charme n'a d'égal que votre perspicacité. Vous avez raison, je viens de loin. De très loin, même. Mais je m'en voudrais de vous bassiner avec mes histoires, vous devez être très occupée en cette belle soirée.

-J-Je n'ai pas encore pris ma pause, alors je peux vous écouter avec plaisir!

-Vous êtes très aimable. Pour vous expliquer les raisons de ma présence ici, j'ai entendu parler de certains phénomènes étranges qui se passeraient dans les environs. Massacre de bétail, destruction matérielle, et peut-être même agression envers les habitants... En avez-vous entendu parler?

La jeune fille hésita un court instant, mais face au sourire envoûtant de son interlocuteur, elle ne put s'empêcher de continuer la conversation. Cependant, avant de répondre à sa question, elle lui en posa une autre.

- Ê-êtes-vous un journaliste? Ou un détective?

-Je suis un scientifique, précisa l'autre en agrandissant son sourire. Et en tant que tel, je traque les phénomènes inexpliqués afin de les éclaircir et de mieux comprendre le fonctionnement de notre monde.

Cet homme semblait honnête. La jeune serveuse tombait de plus en plus sous le charme du scientifique, et finit par lui révéler tout ce qu'elle savait sur cet effroyable mystère pour l'instant non-résolu.

-On raconte que toutes ces agressions seraient la cause d'une créature monstrueuse. Plus grande qu'un homme, dont le pelage est aussi blanc que la neige, selon les personnes qui l'ont aperçue. Elle attaque les vaches et les autres animaux pour se nourrir, et quand des villageois ont tenté de l'arrêter, elle les a... Elle les a...

-Détendez-vous, fit le scientifique d'une voix douce en constatant que la jeune fille était à deux doigts de pleurer. Je vous prie de m'excuser, je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise. Si vous le permettez, j'aimerai juste vous demander un dernier renseignement concernant la créature. Où se terre-t-elle?

-Dans une grotte à l'est du village, à quelques minutes de marche. Pourquoi me de...

-Je vous promets de mettre un terme à ces stupides massacres, fit le savant en se levant doucement. Je m'y rends sous peu.

-Non! Vous n'imaginez pas à quel point ce monstre est dangereux! Des soldats de l'armée royale ont tenté de l'abattre, mais personne n'est jamais revenu vivant de sa caverne. Je...

Elle se fit interrompre brusquement par les lèvres du scientifique qui vinrent se coller aux siennes. Sa surprise fut telle qu'elle laissa tomber le plateau qu'elle tenait, qui s'écrasa avec fracas sur le sol. Mais dans le brouhaha permanent du bar, ce n'était qu'un son parmi tant d'autres. Une fois que l'homme termina son baiser, la serveuse était rouge comme une pivoine, incapable de prononcer le moindre mot.

-J'apprécie le fait que vous vous souciez de ma sécurité. Mais rassurez-vous, je ne suis du genre à me faire avoir par une sinistre créature comme celle-ci. J'en sortirai vivant, soyez rassurée. Sur ce, ma douce demoiselle, je me retire.

Il enfila un élégant manteau noir sur son costard, puis partit en direction de la porte sans se retourner. Du moins, il ne comptait pas le faire avant que la tenancière ne lui demande une dernière chose.

-Pourriez-vous me dire votre nom? Et... Est-ce que... Est-ce que je vous reverrai?

-Pour vous ma chère, annonça doucement le savant en se retournant vers la brune, je serai Orlando. Et j'espère sincèrement pour vous que vous ne me reverrez plus.

sur ces étranges paroles, Orlando quitta l'auberge d'un pas plus que décidé, laissant la jeune serveuse voir l'homme qui avait volé son cœur sortir et aller risquer sa vie contre l'horrible créature au pelage blanc.

 

Malgré la nuit noire, la brume à couper au couteau et le froid glacial, Orlando ne se laissait en aucun cas perturber. Il marchait rapidement en direction de l'est, s'engouffra dans une forêt dense dont les arbres totalement frêles et décharnés donnaient la vague impression de silhouettes humaines, et arriva après peu de temps devant une grotte, creusée dans une colline. Une gigantesque flaque de sang encore frais était répandue juste devant l'entrée, ce qui forçait le savant à supposer que la bête venait de rentrer d'une de ses morbides commissions. Peu effrayé et très assuré, il entra dans la caverne de la bête. Mais au moment où il posa un pied à l'intérieur, un projectile arrivait en toute vitesse en direction de son front. Toutefois, toujours extrêmement détendu, le scientifique bloqua l'étrange objet pointu en le serrant entre deux doigts avant que celui-ci ne l'atteigne entre les deux yeux. Les yeux d'Orlando commençant à s'habituer à l'obscurité, il constata que cet objet n'était qu'un simple couteau, taillé grossièrement dans la roche. Un sourire prit place sur le doux visage du savant, heureux de savoir que ces hypothèses étaient confirmées.

-J'ai connu des accueils plus chaleureux, résonna la voix d'Orlando dans la grotte. Mais si tu voulais me supprimer avec ça, je suis choqué de constater que tu me sous-estimes grandement.

Un puissant grognement se fit entendre suite à sa provocation. Le résident de cette caverne ne semblait pas être très loin, ce qui poussa le scientifique à continuer son chemin, prêt à parer toutes nouvelle attaque surprise. Mais au final, aucun nouveau couteau de fut lancé, et Orlando arriva très rapidement devant l'homme que tout le monde qualifiait d'hideuse créature.

 

Ce que les gens croyaient être son pelage n'étaient en réalité que ses très longs cheveux d'un blanc presque pur, lui descendant jusqu'au bas du dos. Même assis sur ce qui semblait être un banc de pierre, il était presque aussi grand que le scientifique, et le tout couplé avec sa masse musculaire absolument surhumaine lui donnait véritablement l'air d'un monstre. Il portait un simple pantalon noir, sans doute volé à l'une de ses victimes, et ne portait rien pour cacher son torse et les multiples cicatrices et autres blessures qu'il arborait. Une barbe naissante parsemée de sang, certainement dû au fait qu'il se devait se raser avec ses couteaux taillés en roche. L'obscurité cachait également ce qu'Orlando a reconnu comme étant un entassement de cadavres de vaches, dont l'odeur répugnante feraient fondre les narines de n'importe qui, excepté le scientifique qui était habitué aux sentences répugnantes. L'homme observait Orlando avec un regard des plus sombres, tel celui d'un impassible monstre.

-Tu es le premier à avoir survécu à mon lancer de couteaux, lança-t-il d'une voix exagérément rauque et grave. Je n'aime pas qu'on vienne m'emmerder. Dis-moi ce que tu veux, et pars.

-Pour un monstre, je suis surpris de voir que tu parles et que tu portes des habits, répondit Orlando en souriant.

-Rien à foutre. Qu'est-ce que t'es venu faire ici?

-Pour tout te dire, cela fait un moment que je te cherche, Bikrat Vilmos.

Le dénommé Bikrat fronça les sourcils suite à la phrase de son visiteur non-désiré. L'éternel sourire du savant ne diminuait pas d'un pouce face au regard menaçant du réputé monstre en face de lui, bien au contraire.

-On ne m'a pas appelé comme ça depuis une quinzaine, voire une vingtaine d'années. Mais cela n'empêche pas que tu n'as toujours pas répondu à ma question.

-Je suis venu te faire une proposition. Il se trouve que je suis chargé de trouver des membres puissants pour renforcer les rangs d'une organisation. Or, tu as le profil parfait pour nous rejoindre. Je te propose de sortir de ta pauvre vie de monstre et de devenir à nouveau un homme.

A ces mots, Bikrat laissa éclater un puissant rire. Assourdissant, gras, monstrueux, un rire qui ferait tomber d'effroi même le plus courageux des guerriers. D'abord légèrement dérouté par cet éclat soudain, Orlando abandonna son sourire et observa l'homme hilare d'un œil sombre.

-Espèce de crétin, lança Bikrat en reprenant son calme. Est-ce que tu m'as regardé deux secondes? Hein? Est-ce que tu as vu ce que je suis? Je ne suis qu'une créature appâtée par le sang! Je n'ai aucune autre envie que de massacrer les gens autour de moi! C'est en ôtant la vie des autres que je peux réellement sentir la mienne... C'est en tuant que je me sens vivant...Et tu voudrais que je fasse partie d'un groupe? J'en ai assez entendu. Pars.

-Je suis étonné, annonça Silvercilli de sa voix suave mais bien distincte. Pourquoi est-ce que ce monstre assoiffé de sang refuse une place dans laquelle il pourrait laisser libre cours à ses instincts meurtriers? J'ai comme l'impression que tuer ne plaît pas tant que ça... Une sorte d'addiction irrépressible?

-Je t'ai dit de partir.

-On pourrait facilement comparer tes pulsions meurtrières à une dépendance à une drogue... Je serais curieux d'en connaître plus à ce sujet.

-DEGAGE!!

 

Les parois rocheuses de la grotte tremblèrent et s'effritèrent lorsque la bête hurla. Bikrat s'était levé, démontrant ainsi sa taille gigantesque, faisant environ quatre têtes de plus que Silvercilli, qui n'était pas quelqu'un de trapu à la base. L'assurance du savant ne diminuait pas d'un pouce face au monstre enragé qui se tenait devant lui, et continuait de le tourmenter avec sa voix de velours.

-Je me suis bien renseigné sur toi, tu sais? Tes parents étaient des criminels notoires, réputés pour de nombreux meurtres et autres attentats. Je sais également qu'à ta naissance, tu avais déjà une carrure monstrueuse pour un nouveau-né, et lors de l'accouchement, ta mère mourut pour te mettre au monde.

Bikrat n'en pouvait plus d'entendre ce railleur qui ne cessait de le provoquer. Il abattit son gigantesque bras avec une célérité étonnante sur le savant, qui esquiva l'attaque d'un simple pas, et continua la conversation en évitant tranquillement les assauts de son interlocuteur.

-On raconte que ton père t'a élevé jusqu'à l'âge de six ou sept ans, par respect pour ta mère, mais il vint un temps où tu devins plus un fardeau qu'autre chose pour lui. Et d'après ce que j'ai compris, tu as servi de monnaie d'échange lors d'une vente aux esclaves pour qu'il puisse s'enrichir un petit peu...

-QUI T'A DIT ÇA? Hurla le monstre en continuant ses vaines attaques. PERSONNE N'EST AU COURANT!

-C'est de ton géniteur que je tiens tout ça, répondit le savant. Je suis allé le trouver en prison il y a quelques temps. Son petit commerce avait bien duré, mais les autorités ont quand même fini par l'avoir lors d'un braquage. J'étais déjà à la recherche de personnel pour les Dragons de Titane à l'époque, et cet individu m'intriguait au plus haut point. Sur les quelques clichés que j'ai pu voir de cet homme lorsqu'il était en activité, on pouvait souvent repérer un enfant à ses côtés, dont l'apparence particulière et le regard sombre m'avait fortement interpelé. Il me parla de toi, son fils, de ton histoire, de ce qu'il avait fait de toi... Et étrangement, il mourut peu de temps après ma visite... Quelle tragédie.

-T'as ensuite remonté les pistes pour me retrouver? Cracha Bikrat.

-Exactement. Et comme je suis un homme obstiné, je ne compte pas partir d'ici sans toi.

En esquivant un coup de la bête, Silvercilli fit une mauvaise manœuvre et se retrouva bloqué le dos contre la paroi caverneuse. Bikrat profita se ce moment pour saisir un de ses couteaux en roche et perforer la poitrine du scientifique. Puis, il commença à s'acharner sur le corps du savant, le poignardant de part en part dans un accès de fureur. Le sang se répandait dans la grotte, éclaboussait le monstre, mais ce dernier était trop habitué au massacre pour ne ressentir qu'une once d'émotion face à ce sanglant spectacle. Au bout d'un petit moment, s'étant totalement défoulé, Bikrat jeta son couteau dans un coin de son repaire, et constata d'un air sombre son œuvre. Persuadé que le scientifique était désormais mort, il s'apprêtait à prendre son cadavre et à le jeter hors de sa grotte...

-Quel dommage, mon beau costume est désormais fichu...

Le regard meurtrier de la bête vira rapidement à la surprise lorsqu'il vit le savant se relever tranquillement, et épousseté d'un air triste son costard désormais couvert de son sang. Les plaies causées par la lame de Bikrat s'étaient apparemment déjà refermées, ce qui provoquait non pas la surprise, mais l'effroi du monstre.

-Qu'est-ce que... C'est quoi ce bordel!?

-Allons, allons... Tu ne croyais tout de même pas qu'il suffisait de me tuer pour que je meure? Soupira le savant en retrouvant son sourire. Il serait bien triste de penser que tu es le seul monstre en ce monde. Enfin, à la seule différence que moi, je le suis devenu volontairement.

Bikrat tomba à genoux, totalement mortifié parce qui était en train de se passer devant lui. C'était la première fois qu'une personne survivait à ses coups, et en ressortait comme si de rien n'était. Voyant que ça le perturbait grandement, Silvercilli en profita.

-Là où je te propose de t'emmener, il y aura bientôt plein d'autres monstres, des créatures encore plus repoussantes que toi ou moi. Des monstres qui ne mourront pas sous tes coups, avec lesquels tu pourras nouer des liens de camaraderie. Si tu te juges encore trop dangereux, tu n'as absolument pas à t'en faire. Nous serons une cage pour toi.

Suite à quoi, il tendit sa main blafarde auprès d'un Bikrat dérouté, ne comprenant rien à ce qu'il se passait devant lui. Pourquoi est-ce que ce type qu'il venait de tuer se tenait en pleine forme devant lui? Plus que de la terreur, c'était de l'intrigue qu'il ressentait pour Silvercilli. Il hésita pendant un long moment, mais empoigna au final fermement la main du scientifique, décidé à en savoir plus sur cet individu, infiniment bien plus monstrueux qu’il ne pourrait jamais l’être.

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8) 8) 8) 8) 8)

 

Vraiment bon ce chapitre ! On commence doucement avec Silvercilli qui se promène pour arriver sur les origines de Bikrat. Je trouvais ça bizarre, d'ailleurs, de commencer avec le scientifique alors qu'il pourrait encore nous révéler des choses par la suite mais vu que c'est sur Bikrat, qui lui est bien mort, aucun risque (ou presque) de retour surprise !

J'ai beaucoup aimé l'écriture aussi, qui montre une espèce d'inquiétude tout le long, plein de mystère et un étrange sentiment de dégoût mêlé à de l'intérêt. Objectif réussi avec brio !

J'aime beaucoup ce travail de background que tu donnes à tes personnages. Même quand ils n'ont plus de rôle, tu reviens sur eux pour les rendre plus attachants. Un travail totalement différent du mien puisque j'inclue directement l'attachement à un personnage dans l'histoire avant d'en finir.

 

Bwaf, ceci étant dit, je retourne à mes écrits aussi...

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Orlando ce charmeur :P.

 

Un très plaisant chapitre que tu nous offres ;). Le début avec le mystérieux individu dans la taverne qui se retrouve à charmer la serveuse est étonnant quand on sait que c'est Orlando le Don Juan lol.

 

Et que dire quand on voit que ses recherches l'amène à rencontrer Bikrat, son passé est vraiment bien, il a pas eu une enfance facile avec ses parents meurtriers, cependant c'est ce qui lui a permis d'être une bête de combat 8). Franchement bien amené la façon dont il finit par céder pour devenir membre.

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Merchi, merchi  :D

 

J'aime beaucoup ce travail de background que tu donnes à tes personnages. Même quand ils n'ont plus de rôle, tu reviens sur eux pour les rendre plus attachants.

 

Pour Bikrat, effectivement, il ne risque plus de revenir... Par contre, pour Tenka, à qui j'ai également fait un chapitre spécial, on risque de beaucouuup le revoir. Avec Razel et d'autres, il fait parti des personnages à qui je réserve de graaaaaaaandes choses.  :D

 

Le début avec le mystérieux individu dans la taverne qui se retrouve à charmer la serveuse est étonnant quand on sait que c'est Orlando le Don Juan lol.

 

  :) J'ai aussi voulu montrer dans ce chapitre qu'Orlando était vraiment du genre à savoir quoi dire aux gens pour obtenir ce qu'il souhaitait. Je voulais développer Bikrat en premier lieu, certes, mais ça m'a également permis de montrer un peu plus de la gigantesque intelligence de Silvercilli.

 

Sinon, comme prévu, nouveau chapitre "normal", si je puis dire. L'arc touche à sa fin, il doit rester entre trois ou quatre chapitres avant de passer à autre chose.

 

Un monde sans danger : Chapitre 23 : Ils n'ont jamais été vains...

 

-Ce que ma lame vaut réellement?

Le sourire de mon doppelgänger s'assombrit encore plus suite à mon air étonné. Le vrai pouvoir de mon sabre? Il avait une capacité que je ne connaissais pas? Fallait die qu'il était réputé pour être indestructible, et capable de pourfendre n'importe quoi. Mon double laissa traîner la pointe de son sabre à terre, mettant temporairement fin au combat.

-On t'a toujours raconté que Kusanagi était capable de trancher absolument tout, pas vrai? Alors, pourquoi est-ce que les lames que ton sabre percute ne tombent-elles pas en morceau? Normalement, personne ne devrait réussir à parer tes coups, pas vrai?

Mon air sceptique s'accentua un peu plus suite à sa déclaration. Je n'avais fait attention au pouvoir tranchant de Kusanagi uniquement lorsque mon objectif était de couper de la matière, mais en combat, c'était tellement normal de voir les lames se parer et ricocher que je ne m'étais jamais aperçu que quelque chose clochait.

-Le sabre est très tranchant, je te l'accorde. Il ne s'émousse jamais, et est indestructible. Enfin, l'était avant de se faire dérober sa magie. Cependant, quelle différence avec le miroir de Yata, alors? Est-ce que tu te rappelles ce que la gamine Hexerei t'a raconté?

De ce que je me rappelle, Meven nous avait raconté que son ancêtre, Raven Hexerei, était un puissant guerrier qui avait absorbé les âmes de ses adversaires et les scellait dans son pendentif, le Magatama. Plus il y avait d'âmes absorbées, plus le possesseur du collier gagnait en puissance, et défense, et en maîtrise du combat, faisant de lui un surhomme sur le champ de bataille. Et d'après ce que je me rappelle, Raven aurait divisé en trois le pouvoir de l'amulette, plaçant le pouvoir destructeur dans le sabre, la défense ultime dans le bouclier et laissa l'amélioration des capacités physiques dans le Magatama. Je n'y avais jamais vraiment refléchis auparavant, mais c'était vrai que quelque chose était très étrange dans cette histoire.

-Attends, j'ai plus d'une centaine de questions, là. Si Raven avait mis le pouvoir offensif dans le sabre, pourquoi est-ce qu'il est indestructible? Et du coup, c'est quoi son véritable pouvoir offensif, s'il ne peut pas tout trancher? Et puis...

-Ta gueule! Si ton sabre est indestructible, c'est une partie de son pouvoir destructeur, car une lame légendaire qui se brise au beau milieu du combat est totalement inutile! Par contre, si on te balance une attaque magique destructrice dans les dents, comme l'Aetherion, tu crèves instantanément. Contrairement au miroir de Yata, qui protège complètement son utilisateur, et qui dans certains cas réverbère même la magie ou les projectiles employés, comme c'est arrivé à ton pote le pyromane! Le vrai pouvoir offensif de Kusanagi, outre sa resistance hors-norme, est surtout destiné aux mages. Si tu lances un sort en plaçant la magie dans ta lame, celui-ci se verra sensiblement amélioré, sera plus destructeur, plus puissant. Mais après, tout dépend de la puissance de l'utilisateur, bien sûr. Si Ryûkû avait Kusanagi ainsi que ta magie, il serait capable de trancher un château en deux avec un simple kamaïtachi. Voire plus.

 

Il m'avait fallu un petit moment afin d'assimiler tout ce qu'il m'avait raconté. Je comprenais petit à petit le véritable pouvoir de ma lame, mais en même temps, mon double m'intriguait de plus en plus. Il avait beau m'affirmer être le résidu de la magie de mon sabre mélangé à la mienne, il me semblait un peu trop vivant... Et il connaissait beaucoup trop de choses, autant sur les reliques que sur moi-même.

-Je connais toutes tes pensées, lança-t-il en redressant son sabre. Si tu veux des réponses à mon sujet, il te faudra me battre. Mais j'ai beau te ressembler, je reste cependant bien plus fort que toi.

D'un coup, il fit quelque chose que je n'attendais absolument pas. Sans qu'il ne fasse rien, ses jambes s'entourèrent d'une lumière bleue, telle celle qui apparaît lorsque j'active ma magie de vitesse, puis se déplaça extrêmement rapidement derrière mon dos. Je parai de justesse son coup en traître, et tentai de l'attaquer par la suite, mais je peinai à me concentrer. Il était apparemment capable d'utiliser ma magie, et ce sans faire la manipulation avec mon sabre... Certes, c'était sa nature, mais serait-ce possible également pour moi de pouvoir l'utiliser sans passer par le rituel? Il fallait vraiment que je mette un terme au combat le plus rapidement possible pour avoir des explications.

 

Enfin, c'était plus facile à dire qu'à faire.

 

Mine de rien, une fois la magie de vitesse activée, le bougre se débrouillait vraiment bien. Apparemment, si je me basais sur les lueurs bleues qui parsemaient son corps, il était capable d'annuler la magie dans un de ses membres afin de l'utiliser dans un autre... Contrairement à moi qui, une fois que j'aie activé ma magie, suis obligé de la repartir dans mon corps toute en la gardant activée en permanence. Bon, ce n'était pas le moment de faire une analyse poussée de ce que je ne sais pas faire, il fallait que je reste le plus concentré possible. Mes reflexes m'aidaient bien à me sauver la mise, réussissant de justesse à parer où à esquiver certains coups, mais c'était une autre paire de manches en ce qui concernait de le toucher. A chaque fois que mon sabre était sur le point de le toucher, il se déplaçait rapidement quelques mètres plus loin, avant de repartir à l'assaut où de m'assaillir avec des kamaïtachis. Il ne semblait pas s'épuiser, donc je ne serai pas gagnant à essayer d'attendre qu'il se fatigue, du coup il fallait que je trouve autre chose... A un moment, suite à coup de sabre que j'avais bloqué, il tourna sur lui même et m'infligea un coup d'estoc qui me perfora le flanc. Je trésaillis suite à la douleur, mais eu tout de même le réflexes de saisir sa main qui tenait le sabre pour ne pas qu'il bouge, et de lui envoyer un coup latéral au beau milieu du torse. Blessé, il retira de force son arme plantée dans mon bide, et recula de quelques pas. Au fur et à mesure que je bloquais ses coups, je voyais son air arrogant virer à l'agressif.

-Tu commences sérieusement à me gonfler. Dépêche-toi de crever vite fait! Cria-t-il en me balançant un kamaïtachi.

On était trop proches pour que je puisse l'esquiver... Et à cette distance, c'était trop dangereux de l'encaisser. Voyant arriver l'onde de choc en ma direction, je pris un pari risqué. Au moment où il fut à vingtaine de centimètre de moi, je levai rapidement mon sabre en concentrant ma magie dans mon bras, ce qui eut l'effet escompté. Je tranchais l'onde bien au milieu, la séparant ainsi en deux et l'empêcha de m'atteindre, mis à part légèrement aux avant-bras. Mon double fulminait, ce n'était vraiment pas bon signe. Il fonça de nouveau sur moi, m'envoya un violent coup de pied dans le buffet, ce qui me fit reculer de quelques pas, et continua son assaut en se déplaçant derrière moi et en m'assénant un coup de pommeau à l'arrière du crâne, ce qui m'envoya à terre, légèrement sonné. Il me saisit ensuite les tifs, et m'écrasa la tête contre le sol.

-Reste à ta place, merdeux! J'en ai marre de te voir essayer de jouer les héros... Ce n'est pas toi! C'est pas dans ton caractère de vouloir sauver la veuve et l'orphelin... Tu as toujours fuis, depuis que tu es gosse, je n'vois pas pourquoi ça changerait maintenant!

-C'est parce que maintenant, j'ai des choses et des personnes à défendre en plus de moi-même! Avais-je rétorqué en tournant un peu la tête pour ne pas m'étouffer. Je ne peux pas rester éternellement caché derrière les autres, je dois apprendre à me débrouiller par moi-même...

-Dans quel but? T'entraîner comme un forcené pour finalement crever des mains de Ryûkû ou d'Asura? Ne me fais pas rire avec tes beaux discours... Un froussard comme toi n'est pas du genre à vouloir faire le bien autour de lui.

-I... Il n'existe ni bien, ni mal. Juste des objectifs à atteindre.

Mon double sourcilla suite à cette phrase, et je sentis que sa poigne se relâchait un peu. Il était encore trop tôt pour réussir à me dégager, mais si on continuait sur cette voie, j'avais encore une chance.

-Ces paroles, ce sont...

-Celles d'Avidus. En refléchissant bien, je pense qu'il a raison sur ce point. A la limite, je m'en fous de savoir si les gens pensent que ce que je fais est mal ou bien, c'est à eux de juger. J'ai mes propres objectifs, et je m'y tiens. C'est ce qu'il a voulu me faire comprendre, et je l'ai enfin capté...

Sa prise s'étant bien relâchée, je l'ai rapidement dégagé avec un coup de pied, puis me suis levé le plus rapidement possible. Apparemment, pour quelqu'un qui était censé connaître tout ce que je pensais, il semblait fortement intrigué du fait que je cite les paroles d'un de mes ennemis.

-Et il n'y a pas que lui, ajoutai-je. Bikrat et Tenka avaient beau être mes adversaires, ça ne m'empêche pas de les respecter pour leur mental d'acier et pour les liens qui les unissaient avec leurs compagnons. Ryûkû a beau me foutre la trouille, c'est lui qui m'a ouvert les yeux sur ma propre impuissance... J'ai toujours appris quelque chose de chacun de mes adversaires, et même si je suis destiné à en affronter certains à nouveau, je leur serai toujours reconnaissants pour ce qu'ils m'ont apporté. Mes combats n'ont jamais été vains... !

Mon double écarquilla les yeux, et me fixa longuement avec étonnement. D'un coup, il se mit à ricaner, puis à éclater de rire. Mais il n'était pas aussi inquiétant que tout à l'heure... Etrangement, malgré le fait qu'il s'efforçait de garder un air sombre et arrogant, il semblait plus doux qu'il y a quelques instants.

-Tu m'fais rire. Au final, tu as vraiment progressé. Mais ça ne m'empêchera pas d'y aller sérieusement pour le dernier round. Prépare-toi, on va en finir avec ce combat...

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Très bon chapitre !

 

Grâce à Dark Juzi on connait la vraie capacité de Kusanagi et ça promet vu la comparaison qu'il fait si Ryuku l'utilisait 8). Mais est ce que Juzi en sera capable de faire autant ?

 

Dans le second round, Dark Juzi a le dessus sur Holy Juzi :P, je crois même que tu nous laisses entrevoir à travers le niveau de Dark Juzi ce dont sera capable le vrai Juzi, il sera très bon au combat, de plus si il maitrise Kusanagi comme il faut il sera terrible 8).

 

Le passage où Juzi fait part de son ressenti sur ses anciens combats à son double est vraiment plaisant car il remarque enfin que tous les duels auxquels il s'est confronté lui ont beaucoup apporter. Son double finit même par en être fière :), Juzi commence petit à petit à récupérer sa lame.

 

J'attends la suite du dernier round, Holy Juzi devrait nous surprendre avec sa technique des cailloux :P

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Belle évolution psychologique de Juzi dans ce chapitre. On se rend enfin compte que malgré ses faiblesses, il apprend de ses combats (donc à force de se castagner avec moi, il va devenir increvable :P). Le changement de mentalité se fait progressivement : bleuet gagne en force et en conviction, devenant un peu plus courageux, au moins dans les paroles.

Niveau combat, c'est du très bon avec beaucoup d'enchaînements et de contres. Nega-Juzi montre le potentiel que le mage de vitesse pourra avoir par la suite : activation de magie sans rituel, magie dans un membre en particulier, puissance des kamaïtachi, ect...

C'est du bon et la fin annonce une dernière passe d'arme incroyable ! Le sabre tombe petit à petit dans les mains de son ancien proprio !

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Chers amis, voici pour vous l'avant-dernier chapitre de l'arc!

 

 

Un monde sans danger : Chapitre 24 : Partenaire

 

Ce n'était pas parce que mon double semblait s'être adouci qu'il n'attaquait pas franco pour autant. Limite, il y allait beaucoup plus sérieusement qu'il y a quelques minutes. Ses coups étaient moins agressifs, plus réfléchis, ce qui me compliquait singulièrement la tâche. Comme j'avais envie d'en finir au plus vite, j'essayais d'être beaucoup plus offensif que tout à l'heure, variant entre attaques au corps-à-corps et kamaïtachi. Je me serai bien servi de ma nouvelle attaque avec mes cailloux... Mais je n'avais pas pensé à en prendre avec moi. Et vu l'endroit dans lequel nous étions, trouver des rochers se révélerait aussi probable que de voir Max nous sortir une thèse sur la théorie de relativité perçue par les morses. Il fallait donc que je compte jusqu'au bout sur mon sabre... Ce qui n'était pas plus mal pour ce combat.

 

Cela faisait déjà un bon moment qu'on se tapait dessus, faisant ricocher nos armes l'une contre l'autre sans vraiment qu'il y en ait qui prenne le dessus. Nous attaquâmes, esquivâmes, parâmes, contre-attaquâmes, tentant à chaque assaut d'atteindre son adversaire sans vraiment y parvenir. A un moment, suite à une parade, nous reculâmes chacun de quelques pas, histoire de faire le point sur la situation et de constater l'état de l'ennemi. Nous étions tous les deux exténués, ne tenant encore debout que grâce à la volonté de vaincre qui nous animait. Nous nous regardâmes pendant quelques secondes, avant de repartir dans une dernière passe-d'armes. Au moment de la confrontation, ce fut mon double qui attaqua en premier avec un coup d'estoc, ce qui m'obligeait à faire un pas de côté sur ma droite pour l'éviter, en me faisant au passage simplement entailler la joue. Je contre-attaquais direct avec une attaque latérale, qui fut bloquée in extremis par mon double, qui dégageait la lame immédiatement et m'envoya un coup de pied dans les genoux pour me faire tomber à terre, ce qui fonctionna plutôt bien. Une fois couché le dos contre le sol, il tenta de me transpercer de façon verticale, et là, ce fut mes reflexes qui me poussèrent à me rouler sur le sol dans toutes les directions en priant pour qu'aucun de ses coups ne m'atteignent. Et heureusement, sur ce coup, j'avais été plutôt veinard. Je me suis relevé le plus rapidement que je pouvais, à presque en perdre l'équilibre. Je voyais mon sosie me courir dessus, le sabre prêt à me transpercer. Etrangement, mon corps n'avait pas envie de bouger, ni de parer. Je préparai ma lame, et fonçai également contre mon double, le sabre également prêt. Au moment de la collision, je me suis légèrement baissé pour éviter la lame de l'adversaire, qui au lieu de me perforer le torse m'atteignit l'épaule. Quant à moi, au moment de la collision, j'accélérais mon sabre le plus rapidement possible pour ne pas laisser à mon adversaire le temps d'esquiver, et lui transperça la poitrine au niveau du coeur. Sous l'effet de la surprise et de la douleur, il lâcha son sabre qui glissa de mon épaule et retomba à terre avec écho, et se mit à cracher du sang et à blêmir. Malgré la douleur qui me lacérait, je ne cédais pas et tenait fermement mon sabre. Etonnement, mon double retrouva son sourire.

-Pff... Me faire avoir d'une façon aussi minable...

Je pensais qu'il était en train de pâlir à cause de la douleur, mais apparemment, c'était bien plus que ça. Tout son corps commençait à devenir lumineux, sa peau commençait à s'effriter et à disparaître juste devant mes yeux. Malgré ça, son sourire ne diminuait pas d'un iota, loin de là.

-Tu m'avais demandé ce que j'étais, pas vrai? Je pense que je peux bien te le dire...

-Pas la peine, répondis-je d'une voix faible. Tu es bien plus qu'un résidu magique, qu'une arme où qu'une partie de moi... Tu es un être à part entière, et à partir de maintenant, tu es mon partenaire.

A ces mots, mon double écarquilla ses yeux pendant quelques secondes, avant de baisser la tête et de retrouver son sourire arrogant. J'avais bien compris qu'à partir de lui, c'était lui qui allait devenir mon sabre, qui allait vivre à travers lui. Il commençait de plus en plus à se désagréger, disparaissant presque entièrement dans cette lumière blanche apaisante. Mais avant de s'évaporer totalement, il semblait avoir autre chose à dire.

-Une dernière chose. Méfie-toi de Ryûkû et Asura, mais également de l'individu qui avait tenté de t'approcher il y a quelques jours, dans le monde virtuel... Quelque chose me dit que tu vas bientôt entendre de nouveau parler de lui...

Puis, suite à ce dernier avertissement, il disparut entièrement, me laissant totalement seul. La porte par laquelle je suis entré s'ouvrit à nouveau, éclairant légèrement la pièce noire dans laquelle j'avais durement combattu. Je ressentais un sentiment plutôt étrange quant à la disparition de mon double... Un mélange de tristesse, de soulagement, mais également de crainte suite à ses dernières paroles. Je regardais mon sabre, qui depuis la défaite de mon double me procurait les mêmes sensations qu'auparavant lorsque je le touchais, puisque l'autre était désormais en son sein. Je titubais en direction de la sortie, repensant au combat que je venais de livrer, et m'attardait sur une de ses paroles. Il m'avait affirmé qu'il n'avait pas de nom... Pourtant, en réfléchissant bien, je lui en ai trouvé un qui lui allait à merveille.

-Merci pour tout, Kusanagi, fis-je avant de ressortir de la pièce et de retrouver Sédrik.

 

Lorsque le cousin Diogène m'aperçut, il ne posa aucune question. Pour lui, le simple fait de me voir arriver, même blessé, signifiait ma victoire. Sans rien me dire, il m'envoya un violent coup dans la nuque, ce qui couplé à ma fatigue, me fit m'évanouir quasi-instantanément. D'après ce que j'avais compris, me faire tomber dans les pommes dans ma tête était apparemment un des deux moyens d'en sortir. En me voyant me réveiller, totalement guéri de mes blessures, dans l'atelier de Lin, Ody sortit un petit flacon de sa poche, et le fit boire au Sédrik évanoui afin de le faire se réveiller presque instantanément. Lorsque le cousin Diogène se releva, tous les regards se tournèrent en ma direction, et je pouvais voir le soulagement dans le regard de chacun, mis à part Ody et Sédrik, lorsque j'ai annoncé avoir réussi.

-Bien joué! Se réjouit Haru en s'approchant de moi. Je t'avais dit que tu réussirais!

-Oui. Merci Haru, lui répondis-je en souriant. C'est en grande partie grâce à toi si j'ai tenu.

Malgré que le sourire de ma colocataire disparut, ses joues se colorèrent de rouge en quelques secondes et ses yeux indiquaient une grande surprise, sans que je ne sache vraiment pourquoi. Même Max et Erza semblèrent légèrement perturbés en me voyant.

-C'est marrant commenta le prince du désert. Tu sembles complètement différent d'il y a quelques minutes.

-C'est à dire?

-T'as l'air beaucoup plus sûr que toi, ajouta Erza. En plus, t'as sorti deux phrases sans bégayer, c'est un exploit.

-Ah bon? Je bégaie d'habitude?

Mon regard se tourna sur la brunette, qui ne me lâchait pas du regard. J'avais beau être sorti serein de mon esprit, je commençais moi-même à rougir en la voyant me fixer avec ses grands et beaux yeux. Voyant que j'étais tout de même rester le timide que j'étais, Max et Erza soupirèrent en reprenant leur sourire.

-Pas trop mal, Bleuet, annonça Ody en mastiquant son bâton de sucette. Tu t'es bien débrouillé.

-Merci. Ton ent...

-Trop tôt pour me remercier. J'ai encore quelque chose qui, j'pense, pourrait t'intéresser.

Devant mon air intrigué, il sortit une enveloppe d'une de ses poches. Une vieille lettre qui semblait avoir traversé les époques au vu du papier qui était presque devenu brunâtre, et de l'odeur de vieux livre qui s'en dégageait. Avant de me la remettre, le frère Diogène me demanda quelque chose d'autre.

-Tu possèdes une des trois reliques j'sais pas trop quoi, n'est-ce pas? T'as déjà entendu parler de Seven Hexerei?

-Je crois que c'était le fils du fondateur des reliques, Raven, c'est juste?

-Bikrat avait pas dit un truc comme quoi c'était également le créateur des Dragons de Titane? Rajouta le borgne en jetant un œil à la forge de Lin. Qu'à l'origine, il les avait fondés pour qu'ils soient les protecteurs des objets de son paternel.

-Bingo, vingt sur vingt en histoire. Il se trouve qu'en faisant un peu de tri dans les vieilles affaires familiales, j'ai trouvé ce vieux bout de papier qui appartenait à un de nos ancêtres... A l'époque, je l'avais gardé parce que c'était un héritage, mais maintenant, je pense que j'ai enfin trouvé une utilité à ce truc. C'est une lettre qu'avait écrit un Diogène à l'attention de Seven Hexerei, mais qui ne fut jamais envoyée car mon ancêtre est mort peu de temps après l'avoir finie. Peut-être que ça t'intéressera...

 

Le grand final sera, j'espère, demain si tout va bien!

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Bonne suite.

 

Après de nombreux et intenses échanges dans ce dernier round, Juzi finit par vaincre son double avec difficultés faut l'avouer et j'ai bien aimé le moment avant sa disparition, il reparle même de la mystérieuse ayant piraté le monde sans danger. Qui ça peut bien être ?

 

Juzi commence déjà même à surprendre sa copine et ses amis, son changement se fait plus visible. Par contre la fin se finit sur un très bon cliff, j' hâte de savoir ce que contient cette ancienne lettre. Révélations ? Ou nouvelles questions ?

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En fait, j'ai eu 8/20 en histoire...

Bwef, excellent chapitre qui en finit avec la progression de Juzi. Le combat est bon et les échanges entre les adversaires plaisants.

La suite est encore mieux avec un trèèèèès bon cliffhanger sur les origines des DT.

J'attends la suite avec impatience !

 

PS : c'est grave chiant d'écrire à partir d'une 3DS !

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La suite est encore mieux avec un trèèèèès bon cliffhanger sur les origines des DT.

 

Par contre la fin se finit sur un très bon cliff, j' hâte de savoir ce que contient cette ancienne lettre. Révélations ? Ou nouvelles questions ?

 

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Un monde sans danger : Chapitre final : Ceux qui font bouger les choses

 

 

Dans une gigantesque salle à manger aux murs tapissés rouge et or, Orlando Silvercilli savourait un verre de vin face à une des nombreuses fenêtres de son vétuste manoir. Un vieux tourne-disque passait une œuvre à la fois tranquille comme de la musique classique, mais en même temps rythmée comme du jazz. Un gigantesque lustre était suspendu au-dessus d'une immense table marbrée, sur laquelle se dressait une magnifique nappe blanche semblable à de la soie ainsi que quatre sets de couverts. Le scientifique, comme à son habitude, était vêtu d'un élégant costume trois pièces sans cravate, et laissait ses cheveux noirs mi-longs lui tomber sur les épaules. Son regard semblait perdu dans le vide, jusqu'au moment où un petit homme moustachu et bossu, vêtu d'une queue de pie, fit son entrée dans la pièce en s'inclinant si bas que son nez crochu faillit toucher le sol.

-Messire Hizteiga est arrivé, Monsieur.

-Merci, Alford. Vous pouvez l'amener ici.

Le majordome se releva et retourna en silence chercher l'invité du savant. Orlando soupira, se passa une main dans les cheveux et épousseta légèrement son costard. Quelques minutes plus tard, Avidus Hizteiga rentra dans la pièce, dévorant de ses yeux tranquilles et turquoises chaque recoin de la demeure. Ses cheveux mauves semblaient avoir légèrement poussés, restant cependant relativement courts. Il s'était paré de son plus beau manteau, entièrement noir avec des bordures d'argent, sous lequel il avait enfilé une chemise blanche. En le voyant arriver, Orlando lui tendit directement un verre de vin.

-Bonsoir Avidus. Ravi de constater que vous ne vous êtes pas perdus.

-Je l'étais, répondit-il souriant en saisissant le verre. Apparemment, je m'étais trompé de village et m'étais retrouvé par erreur dans un lieu où se déroulait un concours de lancer de nains. C'était extrêmement amusant, et j'ai même eu droit à une partie gratuite!

-Vous ne cesserez jamais de me surprendre. Bref, vous êtes le premier arrivé. Ryûkû ainsi que l'autre personne devraient bientôt arriver.

-Je suis curieux. Il s'agit du remplaçant de Bikrat, n'est-ce pas? Puisque c'était à vous d'en trouver un.

Orlando sourit sans répondre à question de l'ancien chef de Words Wrath, préférant laisser une atmosphère de mystère. Après quelques minutes de bavardage, le majordome revint dans la pièce, en s'inclinant aussi bas que tout à l'heure.

-Messire Swo...

-Je peux m'annoncer moi-même, lança une voix rauque.

Le moustachu se fit dégager de l'entrée de la porte par la main du nouvel arrivant aux longs cheveux châtains et au kimono gris. Sword of Wind entra rapidement dans la pièce, son regard sombre fixant fermement le scientifique ainsi que l'homme aux cheveux mauves qui lui faisait de grands signes de la main.

-Salut Swordy! Tu sais quoi? J'ai participé à un concours de...

-Rien à faire, l'interrompit froidement Ryûkû.

-Maiheu...

-Ravi de voir que tu as répondu présent, Ryûkû. Je ne te propose pas de vin, je sais que tu n'aimes pas. Que voudrais-tu boire?

-Peu m'importe. Je suis venu uniquement pour voir le nouveau général... Et il n'a pas l'air d'être là.

-Je lui ai volontairement demandé de venir quelques minutes plus tard, histoire de laisser la surprise durer. Par contre, je vois que ton entrée trop brutale a endommagé mon Alford...

Les trois compères jetèrent un œil au majordome de Silvercilli, toujours étendu sur le sol, sans bouger. D'un coup, deux individus ressemblants comme deux gouttes d'eau à au domestique entrèrent dans la pièce, soulevèrent celui qui était à terre en le prenant par-dessus les épaules, et l'emmenèrent hors de la pièce dans un silence total. Ryûkû ne démontra aucun intérêt à la scène étrange et déroutante qui venait de se dérouler, contrairement à Avidus qui exprimait sa surprise sans retenue.

-Trop fort! Y en a trois!

-De simples clones, expliqua le savant en se resservant un verre. Pourquoi perdre du temps et de l'argent à recruter un majordome, alors qu'il me suffit d'en créer? J'ai plus ou moins une quinzaine d'Alford dans ma demeure. Bon, comme celui qui est censé annoncer les entrées est en réparation, je vais personnellement attendre notre nouvelle recrue qui doit arriver sous peu. Je vous en prie, asseyez-vous.

Le scientifique sortit d'un pas rapide de la pièce, ne laissant derrière lui que l'écho de ses pas descendant les escaliers ainsi que les deux hommes qui s'assirent tranquillement à la table. Sword of Wind ne semblait pas particulièrement heureux d'être ici, croisant les bras et se balançant frénétiquement sur sa chaise, à l'inverse d'Avidus qui semblait s'amuser à jongler avec une balle qu'il avait fait apparaître quelques secondes auparavant, en essayant d'établir un contact avec le jeune homme grincheux en face de lui.

-Dis-moi, Swordy. Comment ça se passe, avec le Magatama?

-Je ne l'utiliserai pas pour le moment, répondis sèchement Ryûkû. Il est pour l'instant dans un des labos de Silvercilli, en train de se faire examiner. Et comme Bikrat nous l'a fait parvenir au prix de sa vie, il est hors de question qu'il soit utilisé à la légère. Il restera inactif jusqu'au jour où je l'utiliserai pour l'avènement total des Dragons de Titane.

-D'accord, je vois. Puisque tu parles de Bikrat, on n'a toujours aucune nouvelle de Tenka Iro?

-Toujours rien. C'est le seul membre de l'unité dont on n'a pas retrouvé le corps. J'espère sincèrement pour lui qu'il est bien mort, parce que s'il est encore vivant et qu'il n'a pas donné signe de vie depuis, c'est qu'il nous a trahis...

-Le connaissant, ça me paraît peu probable. Il nous était tout de même extrêmement fidèle...

-C'est marrant de t'entendre parler de fidélité, toi qui as abandonné ta guilde et décidé de nous rejoindre en nous sortant une raison bateau. Tu as beau faire bien ton boulot, je sens que tu as autre chose en tête. Je te déconseille de faire passer tes désirs personnels avant ceux de l'Armée, tu risquerais de le regretter...

Hizteiga gardait son sourire suite aux paroles de Ryûkû, mais on pouvait bien voir que son regard s'était assombri. Une étrange aura émanait de lui, qui d'ordinaire était extrêmement jovial.

-Tu sais, Swordy...

Avidus s'arrêta net en entendant les bruits de pas de deux personnes arriver par les escaliers, et en profita pour rapidement reprendre son air joyeux habituel. Les regards des deux généraux se tournèrent vers l'unique porte en bois de la pièce, intrigués. Silvercilli entra rapidement dans la salle, se plaça à côté de la porte et, d'un geste très théâtral, annonça l'entrée de son nouvel invité.

-Messieurs, laissez-moi vous présenter la personne qui remplace officiellement Bikrat en tant que quatrième général des Dragons de Titane et capitaine de l'unité au corps-à-corps à partir de maintenant, mademoiselle Erina Tenchi.

 

Suite à cette annonce, la nouvelle recrue entra d'un pas silencieux, mais néanmoins assuré dans la pièce. Elle ne semblait pas avoir plus de dix-neuf ans, et avait une carrure étonnement petite pour les nouvelles fonctions qu'elle allait devoir assumé. Même si elle paraissait impressionnée par les trois puissants personnages réunis dans la pièce, elle ne perdait en rien un regard sérieux et une certaine beauté froide. Ses cheveux mi-longs d'un bleu indigo tombaient en cascade sur ses épaules, malgré quelques petits épis, et ses yeux d'un gris métallique accentuaient encore plus le charme glacial qui émanait d'elle. Au niveau des vêtements, elle était habillée d'un gilet en cuir sans manche, qui n'avait pour seule couleur qu'un noir profond, tout comme la paire de gant qu'elle portait, ou encore son pantalon en tissu et ses bottes. Constatant que tous les regards s'étaient tournés vers elle, elle colla son poing contre sa poitrine et s'inclina légèrement.

-Messire Hizteiga, Messire Sword of Wind, c'est un honneur pour moi d'assurer à présent la même fonction que vous. Je me nomme Erina Tenchi, et je faisais partie de l'unité scientifique de Messire Silvercilli.

-Gente demoiselle, c'est un plaisir de te rencontrer, fit Avidus en se levant et en agrandissant son sourire. Mais tu sais, à partir de maintenant, nous sommes collègues. Tu n'as plus besoin d'être aussi formelle. Un petit lancer de nain pour te détendre?

-N'écoute pas ce guignol, soupira Sword of Wind. Tu viens de la division scientifique, tu dis? Ce n'est pas vraiment là-dedans qu'on pioche les meilleurs combattants...

-Cette jeune fille, rétorqua Orlando en posant ses mains sur ses épaules, est aussi intelligente que douée pour l'art du combat. Pour tout vous dire, je la situe plus ou moins au niveau de Tenka Iro.

A cette nouvelle, Ryûkû fronça les sourcils et fixa la jeune fille. Avidus fit de même, à la seule différence qu'on sentait une pointe d'amusement dans son regard jaugeur. Visiblement content de l'effet qu'il venait de créer, Silvercilli continua.

-Il va me falloir un peu de temps avant de constituer une nouvelle unité pour elle. Mais je peux vous assurer que malgré ses frêles épaules, je lui fais entièrement confiance pour prendre son nouveau rôle au sérieux.

-Tu nous a caché un élément si prometteur? On ne peut vraiment faire confiance à personne ici, soupira Ryûkû en jetant un rapide coup d'œil à Avidus. S'il n'avait pas disparu, Tenka Iro aurait été le premier sur la liste pour succéder à Bikrat... Si elle a le même niveau que lui, c'est bon, c'est accepté.

-Bien! Fit le scientifique en fermant la porte derrière lui. Sur ce, je vais demander à Alford de nous apporter le repas. Une longue nuit nous attend, chères collègues.

 

Mouhaha, vous ne connaîtrez pas tout de suite le contenu de la lettre que Ody a donné. ...Enfin, au meilleur des cas demain, puisque maintenant l'arc Un monde sans danger est fini, on entemera normalement demain Avarice glaciale  :D

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Un retour sur les Dragons de Titane, j'aime bien quand il y a un passage sur eux.

 

Le chapitre est très bon surtout la description au début. On revoit Avidus, Ryuku et Orlando, entre le bretteur et le maître des mots ça ne va toujours pas. Avidus aurait peut-être bien un autre ça ne me serait pas étonnant.

 

Le coup des clones d'Alford m'a rappellé Kenny dans South Park xD.

 

La nouvelle est venue est déjà fort charismatique,  en plus c'est la première femme à leur côtés, j'ai hâte de voir ce qu'elle vaut 8). Elle doit maîtriser la glace peut-être :-P.

 

Sinon pour le cliff je peux attendre t'en fais pas lol.

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Mais dis donc, ça se voit que c'est les vacances : on a une fournée de chapitres alors qu'on en a que un par mois d'habitude ! ;D

En tout cas, chapitre normal de tes fins d'arc : le retour sur les DT (ouais, c'est plus simple à écrire qu'en entier donc ça va être leur acronyme officiel). J'adore les scènes de ménages entre les différents membres, dynamisant le groupe et leur donnant un air de rigolo malgré le fait que ça soit des "méchants". Surtout Hizteiga que j'aime beaucoup : un vrai bouffon sombre ! Hâte d'en savoir plus sur lui un jour...

Mais passons, le plus important, c'est de savoir qu'un nouveau général est là ! Et je m'attendais bien à quelqu'un de radicalement opposé à Bikrat pour prendre la relève, dans le genre du mec plutôt chétif en apparence. Bah t'as quand même réussi à m'avoir en prenant une fille pour le rôle. Une jeune fleur assez belle mais avec des habits plutôt guerrier. Il faut plus de mise en avant pour cette petite dernière !

C'est surtout intéressant de voir qu'elle sort des labos de Silvercilli : je m'attends à ce qu'elle devienne Hulk à n'importe quel moment ou toute autre bizarrerie génétique ;D (déjà qu'avec les clones et sa démonstration de force dans les catacombes...)

 

Sinon, le titre du prochain arc me fait peur : Avarice Glaciale. Surtout le côté "glace" en fait. Parce que ça implique un endroit humide et qui mouille. Et moi, j'aime pas quand ça mouille. Je peux pas me donner à fond :P

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Max : Tu sais ce qui est le plus marrant dans l'histoire? C'est que je suis même pas encore en vacance! \o/

 

Comme je travaille dans une bibliothèque universitaire, et que tous les étudiants eux sont en vacances, et qu'en plus c'est la semaine de fermeture de la biblio, il y a très très peu de travail à faire... Et quand je dis très peu, c'est limite rien du tout. Du coup, n'ayant rien d'autre à faire, j'avance comme un fou sur mes projets en cours. Mouhaha.

 

 

Sinon, le titre du prochain arc me fait peur : Avarice Glaciale. Surtout le côté "glace" en fait. Parce que ça implique un endroit humide et qui mouille. Et moi, j'aime pas quand ça mouille. Je peux pas me donner à fond

Ne t'inquiète pas, ce serait du froid mordant et dévorant, mais pas trop humide  :P

 

Kyojin :

 

La nouvelle est venue est déjà fort charismatique,  en plus c'est la première femme à leur côtés, j'ai hâte de voir ce qu'elle vaut

Moi aussi Effectivement, c'est la première donzelle parmi les généraux. Je me suis dit que ça manquait un peu de présence féminine, chez ces gais lurons... Ceci dit, comme elle est au niveau de Tenka, elle est un cran en-dessous des autres généraux, qui eux tournent plus ou moins autour du niveau de Bikrat. Mais bon, c'est quand même du très haut niveau.

 

Sinon, jeunes gens (puisqu'un certain borgne aime pas se faire traîter de vieux), voici pour vous le premier chapitre de mon nouvel arc!

 

 

Avarice glaciale : Premier chapitre : A toi, quelques centaines d'années plus tard...

 

"Seven,

 

Ne vas pas croire que je me mêle de tes affaires pour te mettre des bâtons dans les roues, mais depuis la mort de ton père, je sens que tu n'es plus le même homme. Tu as trompé ta femme et ton fils en te faisant passer pour mort, pour au final regrouper d'étranges personnes afin de protéger les trésors de Raven. J'ai toujours été de ton côté, et c'est pour cela que je te dis sincèrement ce que je pense de cette histoire. Tu devrais tout laisser tomber, et revenir à ta vie d'autrefois pour le peu d'années qu'il te reste à vivre. Tu protèges peut-être les reliques, mais je vois bien que certains de tes "amis" n'ont pas de projets aussi nobles. Je pense en particulier à ce Nécrome, que tu as pris comme assistant, et dont le regard indique clairement que ses ambitions sont bien plus grandes qu'une simple garde. Notre heure à tous les deux va certainement bientôt venir, mais il n'est pas encore trop tard pour te rendre compte que ce que t'a laissé ton père en héritage est un fardeau dont il vaudrait mieux te débarrasser.

 

Mais ce n'est pas la seule raison qui me pousse à t'écrire. Ces derniers temps, je sens une grande menace planer sur le Royaume, et je voulais t'en faire part. Dans mon village, les animaux commencent à devenir fous, attaquant les villageois où se mutilant eux-mêmes. Il y a un taux de dépression beaucoup trop anormal parmi les habitants, et l'autre jour, une voyante est tombée raide morte devant ma demeure, ses derniers mots étant "Adam est de retour". Je suppose que tu imagines la gravité de la situation s'il s'avère qu'elle a raison. Plutôt que de celle des reliques, occupe-toi de bien garantir la sécurité d'Eve. Il ne faudrait pas qu'elle tombe entre ses mains...

 

J'espère que tu sauras faire les bons choix, mon ami.

 

Hippocrate Diogène"

 

J'avais beau relire cette lettre au moins une centaine de fois, je ne pouvais pas m'empêcher d'être totalement intrigué par son contenu. Concernant les reliques, je n'avais pas appris grand chose de plus, la plupart des infos étant déjà sortis de la bouche de Meven ou de Bikrat, mais c'était surtout le deuxième paragraphe qui m'inquiétait. Malgré le fait qu'il était environ sept heures du matin, j'étais déjà en train de faire des recherches dans la grande bibliothèque de Magnolia au sujet de cet Adam et de cette Eve.

 

Notre départ de la demeure des Diogène s'était déroulé le lendemain de la récupération de la magie de mon sabre. On eut droit à un petit-déjeuner absolument gargantuesque préparé par Lin pour fêter notre réussite. On avait tellement mangé durant ce repas que même maintenant, alors que ça faisait un jour qu'on était rentré, je n'avais pas spécialement faim. Ody nous avait annoncé qu'on s'était plutôt bien débrouillé, et on eut tous droit à une sucette et à une nouvelle proposition de poudre blanche et quant à Sédrik... Il est resté muet et discret, comme à son habitude, lors des adieux. Une fois de retour à Magnolia, on avait directement envoyé Myst' chez la fratrie, lui expliquant plus ou moins ce qu'il avait à faire avec le bouclier. Haru avait parlé du miroir de Yata aux Diogène, qui acceptèrent de s'occuper en plus du mage des flammes. Vu qu'il avait un bon niveau, il n'aurait peut-être pas besoin de se farcir l'entraînement d'Ody, mais il semblait plutôt motivé à le faire lorsqu'Erza lui avait parlé de son tournoi de castagne.

 

Je n'avais pas cessé de parcourir cette lettre lors de la nuit de notre retour, à tel point que je n'avais absolument pas dormi, encore une fois. Je me suis rendu à la bibliothèque dès l'ouverture, et me suis mis à chercher des bouquins traitant de l'histoire du Royaume de Fiore. Je ne savais pas vraiment à quelle époque a vécu Seven Hexerei, mais le vieux bibliothécaire, un véritable passionné d'histoire, pu me dire en quelques minutes à quelle époque fut écrite la lettre de l'ancêtre Diogène en se basant sur la texture du papier, l'encre employée et la façon d'écrire. A priori, il aurait vécu aux alentours de l'an deux-cent... Et il n'y avait pas moins de cinq-cents bouquins historiques dans la bibliothèque qui traitaient de cette période.

 

J'allais en avoir pour un moment.

 

Heureusement, le vieil homme avait bien voulu m'aider dans les recherches, amenant au fur et à mesure sur la table que j'occupais plein de bouquins qu'il jugeait intéressant. En feuilletant quelques livres, je me rendais compte que vers l'an deux-cent-quinze, un étrange comportement chez les animaux de tout le pays fut remarqué, ainsi qu'un nombre de suicide absolument incroyable pour l'époque... Ça coïncidait avec ce que disait Hippocrate dans sa lettre, mais je ne voyais aucune trace d'Adam, ni de Eve nulle part... En en parlant au bibliothécaire, celui-ci me répondit, légèrement hésitant, que ces noms étaient ceux de l'héros et l'héroïne d'un très vieux livre nommé "Genesis" qui aurait été rédigé bien longtemps avant l'an zéro, mais dont le récit était encore connu par les littéraires d'aujourd'hui. Apparemment, il s'agirait d'une sorte d'histoire d'amour étrange entre les deux premiers êtres humains qui naquirent, le tout fortement accentué par un aspect religieux omniprésent. C'était bien beau de savoir ça, mais ça ne faisait que m'embrouiller. Puisque l'ancêtre d'Ody en parlait dans sa lettre en démontrant sa profonde inquiétude, c'était qu'Adam et Eve étaient alors bien réels... Mais comme il a vécu environ vers l'an deux-cent, et que la légende entre ces deux datent d'il y a bien plus longtemps, ça ne jouait pas tellement... J'avais pensé au fait que ça ne soit qu'une pure coïncidence que les noms soient similaires, mais ça me semblait trop gros pour que ça soit le cas... Et un autre détail m'interpelait. D'après les dires d'Hippocrate, le retour d'Adam serait quelque chose de catastrophique, à tel point que ça semblait déverser une grande vague de dépression sur le Royaume. Et aussi, il demandait à Seven, donc aux Dragons de Titane de l'époque, de garder un œil sur Eve, qui ne devait absolument pas tomber entre ses mains... Pour deux héros d'une histoire d'amour, ça semblait vraiment malsain. Et surtout, qu'est-ce qu'il entendait par "retour d'Adam"? Il aurait disparu de la circulation pendant un moment? Je me creusais les méninges jusqu'à neuf heures et demi du matin, l'heure à laquelle Haru arriva pour voir où j'en étais.

-Plus j'avance, plus j'ai l'impression que cette histoire me semble incohérente du début à la fin, lui avais-je annoncé lorsqu'elle arriva. T'as déjà entendu parler du bouquin Génésis, par hasard?

-Ah ouiii! S'exclama-t-elle en s'asseyant. Je me disais bien que les noms me disaient quelque chose. Oui, j'avais lu une version simplifiée de l'histoire il y a quelques années.

-Tu l'as lu? M'étonnai-je. Adam et Eve étaient comment dans le livre.

-Amoureux transis, répondit la jeune fille en souriant et en rougissant. Du début à la fin, c'était absolument magnifique comme histoire... Si ça se trouve, fit-elle en changeant de ton et en arborant un regard malicieux, tout ceci n'est pas une coïncidence que ça soit à toi qu'Ody ait remis la lettre. Peut-être que nous sommes destinés à devenir les nouveaux Adam et Eve...

Le fait qu'elle me dise ça avec un regard taquin ne pouvait pas empêcher mon teint de virer au rouge cramoisi en quelques secondes, pendant que j'avais l'impression que mon cœur faisait de la corde à sauter sur un rythme de Death Metal. Au moment où je m'apprêtais à bégayer quelque chose, Fify arriva précipitamment devant nous, l'air totalement exténuée comme si elle avait couru un marathon, et tenant une feuille de papier dans la main. Voir la mage des glaces surgir dans la bibliothèque en nage et avant dix heures du matin, ça ne devait pas être une bonne nouvelle...

-Enfin... Je te trouve, me dit-elle en reprenant son souffle. Il fallait... Que je t'annonce...

-Quoi donc? Fis-je intrigué par ce qui allait suivre.

-Tu te rappelles de William Adams?

-Heu... Oui, c'était le vieux grincheux qui nous avait donné la mission de détruire l'orbe qui était protégé par Words Wrath, c'est juste? C'est aussi lui qui m'avait donné le grimoire... Faudrait vraiment que j'y jette un œil sér...

-Il est décédé il y a trois jours d'un arrêt cardiaque, m'interrompit la blonde en commençant à avoir les larmes aux yeux. On a été conviés à ses funérailles.

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Chapitre très riche.

 

Nos héros sont de retour à Magnolia et Juzi connaît maintenant le contenu de la lettre. Et on apprend des informations vraiment très intéressante et énigmatique au sujet de Eve et Adam. Pour le moment je ne peux pas dire grand-chose la dessus car on a pas assez de détails, mais une chose est sûr cet Adam et Eve sont l'origine de la naissance de toutes les autres intrigues.

 

Je suis sûr aussi que la remarque qu'a fait Haru n'est pas anodine, elle aura son importance...

 

La fin est fort surprenante, le vieillard de la toute première mission de Juzi est mort, en plus il me rappelle qu'il a le grimoire à lire, il faudrait qu'il s'y mette. De plus il s'appelle Adam, coïncidence ? Je crois pas non.

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