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The Boys


The Punisher
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Ma série coup de cœur et une série qui prouve que s’écarter du support de base peut être une sacrée bonne idée, car je trouve le pitch de la série encore plus intéressant et jouissif a regarder que celui du comic.

 

cette série dégage une espèce d’aura, une espèce de « sensation » indescriptible. Elle est complément barrée, extrême par moment et presque immonde, mais mon dieu, les scènes d’actions, les dialogues, l’humour, les acteurs, le concept … il n’y a aucun faux pas et la dernière saison est carrément rentrée dans une phase encore plus directe de ce que j’appelle « Marvel, mais en hardcore ».

 

Dans le même registre, je recommande American Gods. Ce sont les deux séries qui bénéficient de la meilleure puissance visuelle de toute l’histoire selon-moi. Une identité propre, un concept complément décalé et parfois complément couillu  et sans queue ni tête, mais c’est justement le point fort.

 

Un sans faute pour ma part.

 

PS : ah, allez, un défaut, surtout pour la dernière saison :  certains effets spéciaux sont à la limite de la fan-animation (je parle de la scène où  Petit Soldat arrive en plein square avant de débloquer, c’était beaucoup trop flagrant).

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la saison 3 est juste extraordinaire 🤩 ce que j'aime vraiment dans cette série ,toujours de plus en plus extrême  😈

alors pour les fan de DC et super héros en général c'est du pain bénis ! avec en plus jensen ackles (Supernatural !) qui rejoins le casting 🤯

faut dire qu'il est teaser photo,vidéo,flash-back ,au centre de l'histoire mai vraiment présent qu'a partir de l'épisode 4

 

maintenant la grande question ,que vont il faire ? la voie "légale" est inutile contre le protecteur qui ce fiche des lois et conséquence ,la manière forte plus vraiment envisageable non plus...

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Saison 3 énorme mais avec un final en dessous de la saison 2 pour moi.

 

Un peu trop de facilité pour clore l'histoire avec le petit soldat.

Faut dire que la fin avec Stormstroopers était tellement énorme...

 

Des petites déceptions comme,

Pas de mort côté gentil seul Black s en est allé tristement.Deuxième des 7 à mourir.

Maeve aurait dû y passer mais le réalisateur a voulu éviter le cliché de la lesbienne qui meurt. 

Par contre le cliché du black, pas de souci 😂

 

La prise de pouvoir de Vougth par le protecteur 🙄. Laisser penser qu'Edgar n'avait pas de plan B ou une solution pour éviter son eviction est un peu facile...

 

Sinon de très bons points comme le vrai visage du protecteur accepté par une partie de la population. De vrais fanatiques prêts à accepter la soumission et la loi du plus fort.

L'histoire du petit soldat bien plus intéressante que celle de Stormtroopers.

Un final qui laisse entrevoir un vrai petit démon en puissance à la brightburn !!!

 

8/10

 

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Saisons 1 à 3 vues.

 

J'avais pas beaucoup d'attentes (connaissant le comics) et au final, pas de surprise.

 

Soyons clair, la série se laisse facilement regarder, avec ce plaisir coupable de voir des superhéros (pas si héros que ça) se faire dézinguer par des (anti-)héros sans pouvoir.

 

Une série qui a aussi le mérite de montrer un univers où des individus surhumains, mal guidés, sans réelles boussole morale autre que leur ego, leurs névroses, leur avidité et leurs faiblesses, incarnaient à eux seuls à peu près tous les maux de la société (occidentale).

 

La palme revient évidemment à Homelander, le Protecteur en VF, summum d'égocentrisme, de narcissisme, de névrose, d'inadaptation sociale, d'antipathie, avec un zeste de trouble dissociatif de l'identité. En somme le croisement improbable entre Superman et Donald Trump.

 

Il faut donc félicité Antony Starr pour avoir réussi à donner vie à un personnage à la fois aussi agaçant, détestable et complexe.

 

Karl Urban "fait le boulot" sous les traits de Billy Butcher que je trouve ici plus réaliste et intéressant que dans le comics, notamment dans la saison 3.

 

Le reste du, très bon, casting est tout aussi convainquant.

 

Passer ces louanges, il faut admettre que la série est cousue de fils blancs et que puisque à peut près tout le monde est "pourri" ou plus "tordu" que l'autre, les coups de théâtres et/ou révélations m'ont peu surpris.

 

Il faut dire qu'à force de force de faire des pastiche entre les personnage de DC et Marvel, on finit toujours par retrouver un certains parallélisme entre les modèles d'origines et leurs versions "déformées" de The Boys.

 

Il est d'ailleurs amusant (ou agaçant) de voir que Amazon se moquer (gentiment) de ses concurrents (Disney, le MCU, la Warner, Netflix, etc), sachant ce qu'était à l'origine cette entreprise de livraison et le vaste conglomérat qu'elle est devenu.

 

Les problèmes de la société américaines sont eux aussi bien mis en exergue : poids et toxicité des réseaux sociaux, collusion entre le politiques et le religieux, les sociétés de communications qui s'emparent des grandes causes sociétales pour en faire des produits de consommations, le relativisme moral face au mercantilisme, le racisme endémique banalisé, le féminisme comme "outil de comm'", etc.

 

Et on touche là l'un des problème de la série, c'est cette forme d'exaltation d'un nihilisme, d'une forme de cynisme exalter où tout ce qui est "bien" est ringardisé, tandis que tout ce qui est peu déviant, trash ou profondément immoral est "cool", tant qu'on parvient à un résultat.

 

La série met bien l'accent sur les dérives de la société de "l'ego" et de communication au service d'un mercantilisme amoral assumé, mais on peut se demander si justement tant de dérives seraient possibles ? Surtout dans une société de la "news instantanée" où les icônes d'un jour deviennent les pestiférés du lendemain.

 

La série n'atteint pas le niveau machisme, de misogynie, d'amoralité, et pour tout dire de caricature qu'a fini par atteindre le comics, mais on sent tout de même qu'on flirte avec le "trop" pour habiller le scénario.

 

Si on retire l'ultra-violence, les scènes de sexe (parfois hors-norme) le langage fleuri de certains personnages (où on a l'impression que les auteurs s'étaient lancés dans un concours de celui qui sortira la punchline la plus sordide), la série finit bien malgré elle par retomber dans les carcans et poncifs moraux vus et revus dans n'importe quel autre film o série de Super.

 

Passé les effets "chocs" utilisés par la série (et le comics avant lui), on finit donc par se retrouver avec un produit tout ce qu'il y a de plus commun et pour ne pas dire, "banal". J'entend par là que l'histoire est plutôt bien construite et ficelée, les personnages suivent un cheminement intéressant, mais que la violence et le sexe sont utilisés comme des appâts superflus alors que la série a déjà des éléments de bases suffisants pour proposer quelques choses d'intéressant.

 

Le risque est en effet que la série tombe dans le même piège que le comics en devant la caricature de qu'elle avait l'ambition de caricaturer, ou du moins de présenter sous un autre angle, à savoir la place des superhéros dans une société de l'instantanée qui brûle aussitôt ce qu'elle adoré (et vise-versa).

 

La saison 4 sera-t-elle la dernière ? Peut être le faudrait-il pour éviter à la série de faire "celle de trop", de sombrer dans la caricature et de ternir son approche originale de l'univers des comicbooks.

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  • 1 month later...
  • 3 months later...
  • 7 months later...
Le 21/07/2022 à 15:28, goon a dit :

Saisons 1 à 3 vues.

 

J'avais pas beaucoup d'attentes (connaissant le comics) et au final, pas de surprise.

 

Soyons clair, la série se laisse facilement regarder, avec ce plaisir coupable de voir des superhéros (pas si héros que ça) se faire dézinguer par des (anti-)héros sans pouvoir.

 

Une série qui a aussi le mérite de montrer un univers où des individus surhumains, mal guidés, sans réelles boussole morale autre que leur ego, leurs névroses, leur avidité et leurs faiblesses, incarnaient à eux seuls à peu près tous les maux de la société (occidentale).

 

La palme revient évidemment à Homelander, le Protecteur en VF, summum d'égocentrisme, de narcissisme, de névrose, d'inadaptation sociale, d'antipathie, avec un zeste de trouble dissociatif de l'identité. En somme le croisement improbable entre Superman et Donald Trump.

 

Il faut donc félicité Antony Starr pour avoir réussi à donner vie à un personnage à la fois aussi agaçant, détestable et complexe.

 

Karl Urban "fait le boulot" sous les traits de Billy Butcher que je trouve ici plus réaliste et intéressant que dans le comics, notamment dans la saison 3.

 

Le reste du, très bon, casting est tout aussi convainquant.

 

Passer ces louanges, il faut admettre que la série est cousue de fils blancs et que puisque à peut près tout le monde est "pourri" ou plus "tordu" que l'autre, les coups de théâtres et/ou révélations m'ont peu surpris.

 

Il faut dire qu'à force de force de faire des pastiche entre les personnage de DC et Marvel, on finit toujours par retrouver un certains parallélisme entre les modèles d'origines et leurs versions "déformées" de The Boys.

 

Il est d'ailleurs amusant (ou agaçant) de voir que Amazon se moquer (gentiment) de ses concurrents (Disney, le MCU, la Warner, Netflix, etc), sachant ce qu'était à l'origine cette entreprise de livraison et le vaste conglomérat qu'elle est devenu.

 

Les problèmes de la société américaines sont eux aussi bien mis en exergue : poids et toxicité des réseaux sociaux, collusion entre le politiques et le religieux, les sociétés de communications qui s'emparent des grandes causes sociétales pour en faire des produits de consommations, le relativisme moral face au mercantilisme, le racisme endémique banalisé, le féminisme comme "outil de comm'", etc.

 

Et on touche là l'un des problème de la série, c'est cette forme d'exaltation d'un nihilisme, d'une forme de cynisme exalter où tout ce qui est "bien" est ringardisé, tandis que tout ce qui est peu déviant, trash ou profondément immoral est "cool", tant qu'on parvient à un résultat.

 

La série met bien l'accent sur les dérives de la société de "l'ego" et de communication au service d'un mercantilisme amoral assumé, mais on peut se demander si justement tant de dérives seraient possibles ? Surtout dans une société de la "news instantanée" où les icônes d'un jour deviennent les pestiférés du lendemain.

 

La série n'atteint pas le niveau machisme, de misogynie, d'amoralité, et pour tout dire de caricature qu'a fini par atteindre le comics, mais on sent tout de même qu'on flirte avec le "trop" pour habiller le scénario.

 

Si on retire l'ultra-violence, les scènes de sexe (parfois hors-norme) le langage fleuri de certains personnages (où on a l'impression que les auteurs s'étaient lancés dans un concours de celui qui sortira la punchline la plus sordide), la série finit bien malgré elle par retomber dans les carcans et poncifs moraux vus et revus dans n'importe quel autre film o série de Super.

 

Passé les effets "chocs" utilisés par la série (et le comics avant lui), on finit donc par se retrouver avec un produit tout ce qu'il y a de plus commun et pour ne pas dire, "banal". J'entend par là que l'histoire est plutôt bien construite et ficelée, les personnages suivent un cheminement intéressant, mais que la violence et le sexe sont utilisés comme des appâts superflus alors que la série a déjà des éléments de bases suffisants pour proposer quelques choses d'intéressant.

 

Le risque est en effet que la série tombe dans le même piège que le comics en devant la caricature de qu'elle avait l'ambition de caricaturer, ou du moins de présenter sous un autre angle, à savoir la place des superhéros dans une société de l'instantanée qui brûle aussitôt ce qu'elle adoré (et vise-versa).

 

La saison 4 sera-t-elle la dernière ? Peut être le faudrait-il pour éviter à la série de faire "celle de trop", de sombrer dans la caricature et de ternir son approche originale de l'univers des comicbooks.

Je réponds presque un an après mais j'avais pas vu le message alors je réponds maintenant. 

 

Je ne suis pas spécialement d'accord quand tu dis que la violence et le sexe sont des appâts superflus car ce sont des éléments qui dépeignent très bien l'univers de la série, ainsi que la thématique d'une société où vivent les supers. 

 

À chaque fois qu'il y a de l'ultra-violence à l'écran, il y a toujours un super qui est impliqué. Chaque scène où tu vois un super démembrer ou exploser la tête d'un être humain d'un tour de bras, tu t'inquiètes pour les personnages principaux qui sont, en dehors de Stella et Kimiko, des êtres normaux sans le moindre pouvoir et donc démuni en cas de face à face contre un super. Tu sais que le moindre coup de la part d'un membre des 7 peut les tuer. Surtout quand il s'agit de Homelander, qui est une véritable bombe à retardement. 

Mais tu t'inquiètes aussi pour les relations des différents personnages, surtout celles impliquant un humain normal et un super. Plusieurs scènes dans la série impliquent qu'une cohabitation entre un humain normal et un super est impossible. C'est d'autant plus vrai quand tu assistes à un homicide involontaire de la part d'un super. Alors tu t'inquiètes pour Huey et Stella, car tu sais qu'il suffit d'un rien pour que cette dernière tue le premiere involontairement. 

 

The Boys n'est pas une série où le bien est ringardisé et le déviant est montré comme cool. C'est meme plutôt le contraire, car chaque acte déviant amène à une tragédie. A-Train tue involontairement un innocent suite aux effets secondaires de sa drogue, Billy Butcher subit de graves conséquences (que je ne spoilerais pas) dans sa quête de vengeance qui l'amène à faire preuve d'autant de violence que son ennemi juré Homelander, The Deep (j'ai oublié son nom VF) est littéralement la déviance incarnée et on ne peut pas dire que la vie lui sourit vraiment. 

 

The Boys dépeint avant tout un univers où la société est guidé par une puissante multinationale qui usent leurs stars (qui ici sont composés du groupe des 7) physiquement et psychologiquement pour vendre toujours davantage de produits dérivés et générer toujours plus de bénéfices. 

 

Ca ne rappelle rien ?

C'est totalement un ersatz de la société américaine et une vive critique du mode de vie des stars et du traitement qui leur sont infligés. Qui sont affichées comme des exemples à suivre alors même qu'elles sombrent dans l'alcool, la drogue et le sexe tant elles sont usées.

 

Le principe de The Boys, ce n'est pas le combat d'un groupe de rebelles sans pouvoir contre des supers. Mais le combat de ces rebelles contre une entreprise a imposé le mode de vie de ses stars comme la voie à suivre. Ce qui a fini par créer cet univers profondément cynique. On pourrait presque enlever les supers de la série que le principe de l'univers serait le même au final. 

 

Car au final, le véritable méchant de The Boys. Ce n'est pas les supers. Ce n'est même pas Homelander. C'est Vault. L'entreprise qui a créé les supers. Ces stars n'étant que les têtes d'une hydre qui seront remplacés des le moment où elles seront coupées. 

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  • 2 months later...
  • 1 month later...

Bien aimé la BA.

Je sens qu'on va avoir un trip entre pro héros et pro anti héros.

 

Maintenant à voir si la saison 4 laisse une place à GenV vu que la société est en train de s'effondrer que Neuman prend du pouvoir en politique et que le protecteur est complètement en roue libre.

 

Dernière chose la BA ne laisse aucunement l'impression d'une dernière saison.

 

Pressé de voir ça. 

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il y a 29 minutes, ☆Pandead☆ a dit :

Maintenant à voir si la saison 4 laisse une place à GenV vu que la société est en train de s'effondrer que Neuman prend du pouvoir en politique et que le protecteur est complètement en roue libre.

 

Révélation

Ca ne sera pas le cas vu ou en sont les protagonistes de GenV à la fin du dernier épisode. Sinon ça fera un truc à la Livre de Boba Fett/Mandalorian où le contexte entre deux saisons d'une série sera différente et incompréhensible si l'on n'a pas vu l'autre série aussi, procédé que je n'ai pas aimé du tout, et je ne suis pas le seul.

 

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  • 3 months later...

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