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Les enfants des neiges [Naruto] (déconseillé aux -12)


bloody pulp
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2 très très bon chapitre !

 

Ensei a bien grandis, il a quand même une capacité de changer de comportement à toutes épreuves. Il est actuellement un assassin sans état d'âme capable de tout. D'un côté, ça le change pas trop. En tout cas, il sait prendre son temps ! Un bon paquet de personnes auraient déjà fait quelques chose en trois ans ! :o

 

Asaki est partout. 8) Ce mec est un dieu. 8)

Et c'est moi où il y a eu une allusion à un de mes personnages ? ;D Le petit Joke est vachement résistant vu tout ce qu'il s'est mangé, entre Dri et Ryukatsu. C'est un grand malade ! Et ceux qui lui ont posés des barrières mentales sont pas mauvais du tout, vu le niveau d'Ensei. Et ses techniques explosives sont vachement puissantes ! Bon, quand même pas du niveau de la défense d'Asaki. 8)

 

En tout cas, avec la suite, on va avoir le début d'une offensive de Iwa sur Kiri. 8) Et ont va peut-être avoir du Yagura (si c'est lui le Mizukage à l'époque) ?

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Et que dire de Joke qui s'avère être un malade mental en plus d'être une légende en tant que ninja, il affronté Minato et Kakashi ce n'est pas rien et ses Bakutons font de lui, un ennemi à craindre absolument.

 

C'est sûr que Joke n'est pas à prendre à la légère. En fait, il n'a pas vraiment affronté Minato et Kakashi. Joke s'est retiré dès que l'éclair jaune a fait son entrée dans les combats, et kakashi était de toute manière en mission avec Rin et Obito.

 

Heureusement qu'Asaki fut là pour sauver la plupart des ninjas, il en va de même pour Ensei qui a bien réagi pour survivre à cette attaque surprise.

 

Asaki n'est pas  du genre à se faire avoir aussi vite. Ensei a été vif à agir, son esprit de déduction l'a sauvé.

 

Mais pourquoi Ooniki fait il cela ? Vengeance ? Nous sommes partis pour avoir une guerre entre deux fronts qui risquent d'être plein de combats passionnants et rebondissement.

 

Il faut se rappeler qu'Oonoki est un vieux de la vieille et ronchon en plus. ^^ On sait qu'il était capable de faire des coups bas, alors ce genre de stratégie contre un pays ennemi lui va à ravir.  :D Mais attendez d'en voir la fin de ce choc Iwa/Kiri. Après je ne peux pas me permettre de faire une guerre ouverte puisque ça ne collerait pas à l'histoire originelle.

 

Je confirme que c'est un très bon chapitre. Le rythme est soutenu et on est prit dans l'action. J'avais un peu l'impression de retrouver cette scène dans des films ou séries télé, le coup de l'explosion. Très bien retranscris par écris.

 

Merci pour ce compliment, j'ai fais mon possible.  :)

 

Au delà de ça on voit que tu nous prends par surprise avec une attaque inattendue d'Iwa sur Kiri. Franchement je n'avais rien vu venir donc c'est bien joué mais j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi mettre ça au milieu de la quête de Ensei. Est ce que tout ça est lié, est ce que ça va déclenché quelque chose dans les plans du héros ? Je suis vraiment troublé et en attente de la suite !

 

Oui, ça va accélérer les événements quelque part... mais le but de cette attaque était de vous faire découvrir Joke, et faire intervenir Asaki dont son rôle ne s'arrêtera pas là.

 

A part ça, quand tu dis que des troupes d'Iwa sont cachées, ils sont une minorité ou c'est toute une armée qui est présente ?

 

J'ai précisé qu'il n'était que six, c'est une petite unité. Je ne pense pas que ce soit trop incohérent quand on voit que Suna et Oto attaquent par surprise Konoha.

 

Ensei a bien grandis, il a quand même une capacité de changer de comportement à toutes épreuves. Il est actuellement un assassin sans état d'âme capable de tout. D'un côté, ça le change pas trop. En tout cas, il sait prendre son temps ! Un bon paquet de personnes auraient déjà fait quelques chose en trois ans ! :o

 

C'est un trait de sa personnalité, il est assez patient et prend surtout le temps de bien installé son plan de conquête. Et je suis d'accord, il fait un très bon assassin, à l'image de son défunt maitre. le prochain arc te donnera encore plus raison.

 

Et c'est moi où il y a eu une allusion à un de mes personnages ? ;D

 

Ouaip et c'est bien Dri, je trouvais que le moment était parfait pour l'insérer là.

 

Le petit Joke est vachement résistant vu tout ce qu'il s'est mangé, entre Dri et Ryukatsu. C'est un grand malade ! Et ceux qui lui ont posés des barrières mentales sont pas mauvais du tout, vu le niveau d'Ensei. Et ses techniques explosives sont vachement puissantes ! Bon, quand même pas du niveau de la défense d'Asaki. 8)

 

Je vais bien m'amuser à mettre en scène ce petit Joke, et oui il est bien atteint.  ;D Un duo Joke/Rumibayu claquerait bien ! 9_9 Je vous réserve le fonctionnement de ses techniques pour bientôt.

 

En tout cas, avec la suite, on va avoir le début d'une offensive de Iwa sur Kiri. 8) Et ont va peut-être avoir du Yagura (si c'est lui le Mizukage à l'époque) ?

 

Ce serait tout à fait logique d'avoir Yagura comme Mizukage quelques années après la troisième guerre.

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Un duo Joke/Rumibayu claquerait bien ! 9_9

D'ailleurs, ce dernier n'était-il pas partit à Kiri ?

 

Pour le sondage, j'ai voté facilement non. Tout simplement parce que je pense qu'à la fin de l'arc, Yuritomi sera morte, et que donc, elle ne pourra pas déserter. ;D

Si t'as question avait été, va-t-elle déserter, j'aurais dis oui, car je pense que quand elle va se faire découvrir (ou Ensei), elle va se sacrifier d'une manière X ou Y. Peut-être même des mains de Mokya (je le vois un peu partout lui ... 9_9) !

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D'ailleurs, ce dernier n'était-il pas partit à Kiri ?

 

Bah non, pas forcément ! Hé hé !

Je n'ai jamais certifié que Rumibayu était allé à Kiri ! Vous vous êtes fourvoyés tous seuls les amis. Je n'ai jamais précisé quelle était la destination de Rumi, seulement qu'il quittait une bonne fois pour toute Yuki. Kyojin avait fait un lien avec le kidnapping de Joshua et l'évasion de Rumi comme quoi ils seraient frères, mais en fait non ! Ce ne sont que des coïncidences ! Ils n'on absolument aucun lien ! xD Vous pouvez remercier Kyojin mdr ! Cela dit sa théorie était géniale.  ;)

 

Pour le sondage, j'ai voté facilement non. Tout simplement parce que je pense qu'à la fin de l'arc, Yuritomi sera morte, et que donc, elle ne pourra pas déserter. ;D

Si t'as question avait été, va-t-elle déserter, j'aurais dis oui, car je pense que quand elle va se faire découvrir (ou Ensei), elle va se sacrifier d'une manière X ou Y. Peut-être même des mains de Mokya (je le vois un peu partout lui ... 9_9) !

 

D'accord, à voir si elle trouve la mort dans cet arc...

C'est sûr que son amour pour Ensei est bien plus fort que son amour pour la patrie, tu l'as bien cerné ! ;D

Ce cher Mokuya est bien du genre à jouer l'espion de village en village, à l'image d'un kabuto.  8)

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5.5 Prise d’otage

 

    Les coéquipiers qui formaient un duo irréprochable des forces spéciales, s’étaient élancés au cœur du village. Ensei avait saisi le petit jeu de l’allumé des roches. Sans perdre une minute, ils pénétrèrent ensemble dans la résidence du Mizukage, prétextant qu’ils avaient une nouvelle de la plus haute importance concernant l’attentat. Les deux shinobis de garde comprirent toute la gravité de la situation et leur permirent d’entrer dans cette tour tout aussi prodigieuse que les quatre autres. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, c’était la première fois depuis ces trois ans passés à Kiri, qu’il venait au siège de l’autorité suprême du village. Il verrait enfin à quoi pouvait ressembler le Kage du brouillard, un homme décrit comme impitoyable et cruel. Ils croisèrent un flot de personnes affairées. Quelques ninjas étaient présents mais la plupart travaillait auprès du grand maitre. Une femme à lunettes, chignon et tailleur court, parcourait la grande pièce vertigineuse, un paquet de feuilles entre les mains.

 

– T’as pas intérêt à mater ! Chuchota Yuritomi à son oreille.

 

– Comme si c’était mon genre.

 

Arpentant cette immense cour dallée, ils allaient droit vers un bureau ouvert, celui où trônait le Mizukage. Ensei n’en crut pas ses mirettes. Il avait dû étirer le cou pour le distinguer. De derrière son mobilier massif, une petite tête de garçon était penchée sur des dossiers. Une cicatrice descendait de son œil gauche, preuve qu’il en avait vécu des choses malgré son jeune âge. « Non… C’est lui le Yondaime ?! » Il n’en revenait toujours pas. Le village était sous la direction d’un gamin ! Au moins il était consciencieux dans ce qu’il faisait.

 

– Allons vite le voir, s’impatienta Yuritomi.     

 

Néanmoins, elle fut retenue par l’épaule. Ensei l’incita à se mettre à l’abri des regards, à l’ombre d’un pilier.

 

– Mais qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi tu m’en empêches ? S’insurgea-t-elle.

 

– C’est trop tard. Ils arrivent. Je sens leurs pulsions meurtrières.

 

    Au moment même où ils s’étaient mis en retrait, les lourds battants pivotèrent violemment sur leurs gonds. Celui qui les avait poussées… Joke Manashi.

 

– Ding dong ! Je peux entrer ?

 

Une question qui ne se posait pas  puisqu’il s’invitait  lui-même. De sa démarche clownesque, il s’avança sur un long tapis traversant de part en part l’espace. Il le salit de la boue de sous ses semelles. Il était décidé à venir embêter le Kage. Les shinobis qui étaient postés à l’extérieur avaient succombé, éventrés. A leur place entrèrent six soldats d’Iwa qui étaient parvenus à s’introduire dans la cité, et à retrouver leur leader.

 

– Que chacun soit à son poste, je veux que personne ne sorte ! Ne perdit pas le nord le boss des explosions.

 

Tandis qu’ils investissaient les lieux, les deux trois autres ninjas qui étaient aux côtés du Mizukage convergèrent sur Joke. Sans même ralentir sa progression, il les esquiva chacun leur tour avec l’agilité d’un singe. Les coups de kunai lui passaient à côté, à rien de sa peau, et dans l’instant qui suivait, il assommait son agresseur. Il les mit hors service toujours avec la même détente, comme s’il n’avait pas conscience dans quel pétrin, il s’était mis. Il menaçait ouvertement l’un des cinq plus grands shinobis actuels !

 

– Mais c’est que le Mizukage, n’est encore qu’un bébé ! Se moqua-t-il. 

 

Il voulait le provoquer, cependant ça n’avait pas du tout l’effet escompté. Le gamin vêtu de son apparat de Kage de la Brume ne broncha pas et continua d’écrire une lettre de recommandation. L’enfant l’ignorait magistralement. Le visage étant à moitié caché, en bas, et continuellement expressif en haut, il était difficile de percevoir si Joke était blessé dans son amour propre. C’est alors qu’il réagit brusquement. Il arma une jambe en l’air, et d’une de ses chaussures sortit  une belle lame de poignard étincelante. Il frappa horizontalement, épargnant le bureau afin de décapiter le gamin désinvolte. Pour y répondre, la tête pensante s’était détaché de ses notes, et le contra avec une technique. Une flaque d’eau ovale se dressa contre le coup de pied assassin du bouffon. Ce dernier s’y refléta, et aussi étrange que cela puisse paraitre, il fut forcé de se reprendre pour ne pas que son reflet ne lui inflige de dégâts. Il mit un peu de distance avec le Kage, en tournant sur lui-même. Quelque part, il s’y était attendu.

 

– Très bien, je n’en attendais pas moins de toi, Yagura. Je ne peut-être pas te toucher directement, mais ça ne change rien à la situation, affirma-t-il. Vous êtes tous mes otages ! Hurla-t-il de rire.

 

Maintenant que ces intentions étaient connues de l’assistance, la panique avait de quoi les prendre à la gorge. Etonnement, le calme était plus ou moins stabilisé. Le Mizukage veillait au grain, certes dans le mutisme. Néanmoins, si le besoin s’en faisait ressentir, sûrement qu’il prendrait ses responsabilités. Pour le moment, il n’était pas inquiété. Il reprit sa rédaction là où il l’avait interrompu. Il ne fallait pas que cela dérape, car si le jeunot s’énervait…

    Tant que le petit Yagura se tenait tranquille, tout irait pour le mieux, du point de vue des ravisseurs. Joke donna ses instructions à ses subalternes.

 

– Vérifiez bien que toutes les issues soient bien fermées, jusqu’à la plus petite fenêtre. Nous allons passer à la prochaine étape du plan.

 

Soudain, la voix persiflante du capitaine d’équipe se fit couper par une autre. Elle venait de hauts parleurs montés aux quatre coins de la salle. Elle fut percutante et sans détour.

 

– Joke Manashi. Nous savons que vous êtes là, s’écria l’homme. Je suis Asaki Yashiro. Je me trouve en ce moment même à l’extérieur des bureaux du Mizukage. Nous avons encerclé tout le périmètre. Vous n’avez plus aucune chance de vous enfuir. Rendez-vous !

 

– Qu’est-ce que l’on fait, demanda un ninja d’Iwa qui apparemment n’avait pas été mis au courant de la marche à suivre.

 

– Tais-toi ! Je sais ce que j’ai à faire ! Contente-toi d’obéir !... Allô ? S’adressa-t-il ensuite au jounin confirmé. Il y a toujours quelqu’un au bout du fil ? Mima-t-il le combiné téléphonique avec les doigts.

 

– La pièce est truffée de micros, tu n’as pas besoin de faire le pitre, souleva l’homme de diamant.

 

– Ah oui, c’est toi, le célèbre Asaki Yashiro ! Tu forces le respect pour avoir pris des mesures aussi vite. Mais, dis-moi… Pourquoi mettre des micros chez votre Mizukage, ce n’est pas très sympa ? Chercha-t-il la discorde.

 

– Cela ne te regarde pas… De toute façon, j’ai eu l’accord du Yondaime pour cette installation. Si tu voulais nous dresser l’un contre l’autre, c’est raté.

 

– D’accord, je te crois. Toutefois, c’est moi qui dicte les règles. J’ai des prisonniers, dont Yagura. Je détiens toutes les cartes maitresses.

 

– Je ne pense pas, non. Chacun d’eux est prêt, voir même conditionné pour sacrifier sa vie s’il le fallait.

 

– Oui, mais autant limiter les effusions de sang, tenta-t-il de le prendre par les sentiments.

 

– Non, je ne reviendrai pas sur ma décision.

 

– Et si je me chargeais tout d’abord de ton supérieur, hein ?

 

– Je connais très bien Yagura, et je suis fermement convaincu que tu ne pourrais lui causer ne serait-ce une éraflure.

 

– En mettrais-tu ta main à couper ? Tu sais, je peux toujours réitérer ma bombe et faire en sorte que par erreur le gosse soit au centre de l’explosion.

 

–… Que veux-tu ? Changea-t-il de ton, excédé.

 

– Ah ! Je savais que l’on trouverait un terrain d’entente ! Alors ce que j’aimerai, ce serait que tu m’apporte dans de grands caissons, tout l’armement que possède ton village. J’ai bien dit toutes les armes ! A cette seule condition je libérerai les otages.

 

–…

 

– Je comprends que tu ais besoin de temps pour réfléchir à ma proposition. Rappelle-moi dans quinze minutes précisément. Et à ce moment là, ce sera la fête ! Finit-il au bord de l’hystérie. « Clic !» Fit-il en faisant semblant de raccrocher avec sa main. Vous voulez savoir qui était à l’appareil ? Plaisanta-t-il avec son auditoire.

 

Même ses propres hommes trouvaient la blague déplacée, puisque tout le monde avait pu écouter l’échange. Ce type était trop fou, trop… malsain. Ensei qui n’avait pas été débusqué, l’avait remarqué. S’il voulait s’en sortir vivant, il devrait la jouer serrée.

 

    Dehors, Kiri s’était organisé sous les ordres clairs du Yashiro, figure emblématique du pays. Le négociateur n’avait pas été suffisamment intransigeant. Le meneur devait faire un choix cornélien. Il coupa l’écoute, et laissa le dispositif d’espionnage à un ninja calé dans le domaine. Il avait été rarement piégé dans ce genre de cas de figure, si ce n’est jamais. Pour cette raison, sa nervosité grimpait. Devait-il désarmer tout Kiri, ou bien sacrifier son Mizukage ? 

 

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La tension monte d'un énorme cran !

 

Nos deux héros se ruent comme ils peuvent dans le bureau du Mizukage, mais Joke a été largement plus rapide, lui et ses collègues ont réussi à atteindre la salle du Roi qui est très crucial pour les protecteurs du Mizukage.

 

J'adore de plus en plus, Joke, il est fou et bon comédien. Ce genre de personnages sont très déjanté et apprécié juste pour leur folies, cependant malgré ce côté taré, il reste pour le moins très réfléchi et calculateur. Pour le moment, il a toutes les cartes en mains, comme il dit, Asaki va devoir faire un choix crucial, bien que je pense que le héros de cet événement sera Ensei, il a l'intelligence et la ruse pour avoir Joke sur son propre jeu, c'est le moment pour lui de montrer toute sa capacité de stratège.

 

De plus si il sauve le Mizukage, on peut dire qu'il se fera un nouvel ami et allier pour renverser la Yukikage :P.

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Très bon chapitre qui nous permet d'en apprendre plus sur les objectifs de Iwa ou du moins de Joke. Alors comme ça ils veulent désarmer Kiri ... Ils veulent tous leurs armes ... Est ce que ça inclut également ce que cherche Ensei depuis le début ?

En tout cas je comprends mieux pourquoi ils sont si peu nombreux, pour prendre le Mizukage en otage c'était l'idéal mais c'est étrange que Joke pense que le Mizukage ne fera rien. Je veux dire, comme tu l'as dit dans le chapitre c'est quand même l'un des plus forts du monde !

 

Mais Ensei et Yuritomi vont avoir leurs rôles à jouer, reste à savoir comment ils vont mettre en déroute Joke et sa bande !

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Question : entre une explosion de Joke et un Sanbi déchaîné, qui est le plus dangereux ? Parce que si le Biju se déchaîne, le pauvre petit fou n'a pas grande chance de s'en sortir vivant ...

Quoi que, ça peut être son objectif, comme avec Rin à Konoha, Joke peut espérer que Sanbi devienne fou et tue tout le monde.

 

Mais sinon, son plan me semble assez compromit, parce que sérieusement, qui pense que le Mizukage est moins fort ? Ça n'engage que moi, mais quand on voit le calme du "gamin", on a tout a pensé qu'il gagne comme il veut, otage ou pas. Surtout qu'entre la vie de quelques hommes à lui, et tout l’armement du village, je ne le vois pas hésiter longtemps.

 

Asaki n'aura plus à stresser longtemps. ;D

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Nos deux héros se ruent comme ils peuvent dans le bureau du Mizukage, mais Joke a été largement plus rapide, lui et ses collègues ont réussi à atteindre la salle du Roi qui est très crucial pour les protecteurs du Mizukage.

 

Oui, ils ont été rapides à s'exécuter. Ils n'ont pas donné le temps nécessaire à Ensei et Yuritomi d'avertir le Mizukage. Dommage, mais bon pas sûr que cela aurait changé quoi que ce soit pour Yagura. Il serait resté zen.

 

J'adore de plus en plus, Joke, il est fou et bon comédien. Ce genre de personnages sont très déjanté et apprécié juste pour leur folies, cependant malgré ce côté taré, il reste pour le moins très réfléchi et calculateur.

 

Exact, fou et intelligent. Hyper dangereux pour le monde ninja, puisqu'il est imprévisible.

 

Pour le moment, il a toutes les cartes en mains, comme il dit, Asaki va devoir faire un choix crucial, bien que je pense que le héros de cet événement sera Ensei, il a l'intelligence et la ruse pour avoir Joke sur son propre jeu, c'est le moment pour lui de montrer toute sa capacité de stratège.

 

Ce sera un jolie face à face de stratège en effet. Joke avait gagné la première manche lors de l'interrogatoire, mais il peut en être autrement pour la seconde.

 

De plus si il sauve le Mizukage, on peut dire qu'il se fera un nouvel ami et allier pour renverser la Yukikage :P.

 

Oui, enfin peut-être. Parce que je ne sais pas si ça plaira à Yagura ou à Asaki d'apprendre qu'il vient de Yuki, et qu'il s'était infiltré à Kiri dans leur dos...

 

Très bon chapitre qui nous permet d'en apprendre plus sur les objectifs de Iwa ou du moins de Joke. Alors comme ça ils veulent désarmer Kiri ... Ils veulent tous leurs armes ... Est ce que ça inclut également ce que cherche Ensei depuis le début ?

 

Non, la Gemme des Glaces n'est pas incluse. C'était un deal entre Yuki et Kiri. Alors à moins qu'Iwa en ait eu vent de cet échange par espionnage, là je dis pourquoi pas. Mais bon, Joke ne l'a pas précisé. 

 

En tout cas je comprends mieux pourquoi ils sont si peu nombreux, pour prendre le Mizukage en otage c'était l'idéal mais c'est étrange que Joke pense que le Mizukage ne fera rien. Je veux dire, comme tu l'as dit dans le chapitre c'est quand même l'un des plus forts du monde !

 

Disons que Joke préfère que Yagura ne fasse rien, depuis qu'il est entré en contact avec Asaki. Avant cet échange, Joke n'a pas hésité à provoquer le mizukage. Un jinchuriki qui pète un câble pourrait tout autant poser problème à Kiri. Bref, c'est le danger d'avoir un bijuu au sein du village.

 

Question : entre une explosion de Joke et un Sanbi déchaîné, qui est le plus dangereux ? Parce que si le Biju se déchaîne, le pauvre petit fou n'a pas grande chance de s'en sortir vivant ...

 

Certainement qu'un Sanbi ferait plus de dégâts.  ;D Néanmoins, c'est la solution la moins mise sous contrôle, et qui pourrait obligatoirement se retourner contre l'unité d'Iwa. Enfin, après Joke n'est pas vraiment comme les autres. Il ne réfléchit pas aux conséquences.

 

Quoi que, ça peut être son objectif, comme avec Rin à Konoha, Joke peut espérer que Sanbi devienne fou et tue tout le monde.

 

C'est ça, réveiller la bête pour qu'elle ravage Kiri. Mais à présent pas la peine d'aller à une telle extrémité.

 

Ça n'engage que moi, mais quand on voit le calme du "gamin", on a tout a pensé qu'il gagne comme il veut, otage ou pas.

 

Je vais même dire qu'il est trop naturel, il n'a pas prononcé un mot pour le moment. Nous verrons s'il y a une réaction de sa part ou non.

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5.6 Badaboum !

 

    Un quart d’heure. Ils avaient le droit à un quart d’heure pour échafauder un plan qui tienne la route. Jusque là, Ensei était dans une impasse, et ça ne lui ressemblait pas. Tant qu’il était encore à couvert, il pouvait se permettre de faire tourner les méninges.       

 

– C’est bon ? On peut intervenir maintenant ? Ragea la pro en kenjutsu. 

 

Tiens, il l’avait presque oubliée celle-là !

 

– Non, on ne va tout de même pas foncer tête baissée. On ne sait même pas comment il se bat ! La tempéra-t-il.

 

– Pff, on s’en fiche si je le découpe avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit…

 

– Face à ce genre d’individu, il est préférable de se la jouer plus finement.

 

– Alors qu’est-ce que l’on fait ? On ne va pas rester plantés comme des poireaux ?!

 

Bien sûr que non, la réponse coulait de source. Mais avant de passer à l’action, il fallait au moins comprendre ce Joke. Quelles étaient ses intentions. Lors de l’interrogatoire, il l’avait percé à jour au tout dernier moment. Cette fois, il devait le cerner plus tôt.

    Tapis dans l’ombre, Ensei étudiait son comportement, ses mimiques. Depuis le fameux ‘coup de fil’, le ninja burlesque avait déboutonné le col de sa veste en cuir, et respirait longuement. Il soufflait très fort, de manière exagérée comme s’il avait de l’asthme. A moins qu’il veuille amuser la galerie, ses expirations bruyantes devaient être le prélude d’un très mauvais tour de ce clown. Ensei rassembla les quelques pièces du puzzle qu’il avait sur Joke. Cette mission de prise d’otage, l’explosion en plein milieu de l’interrogatoire, le claquement de doigts en guise de détonation, et maintenant cette respiration saccadée. Diverses idées, parfois abracadabrantes, se chevauchèrent dans son esprit. Il arriva au bout du compte à ce que tout ce qu’il avait relevé, colle parfaitement. Il avait l’hypothèse la plus plausible. Convaincu d’être sur la bonne voie, il prit deux fois moins de temps pour établir une stratégie qui fonctionne. « J’ai intérêt à faire vite… un ninja d’Iwa est posté à la porte, deux autres surveille les détenus, et encore deux sont au niveau des fenêtres. Ce n’est pas vrai ! Mes craintes se vérifient. »

 

– Yuritomi, j’ai une idée à te soumettre.

 

– Laquelle ?

 

– D’abord, est-ce qu’il y a un système de ventilation ?

 

– Oui à l’étage, mais comme nous ne sommes pas en saison chaude, il n’est pas activé.

 

– Très bien, je veux que tu le mettes en route. Après rejoins-moi.

 

– Ok, mon amour, je reviens tout de suite.

 

– Evite de te faire attraper.

 

– Tu me prends pour qui, lui fit-elle les yeux doux avant de partir en vitesse et en toute discrétion.

 

    Au moins, ce fut une bonne chose de faite, elle ne mettrait pas beaucoup de temps à aller au bout de son objectif. A lui de faire ses preuves surtout que les minutes ne s’arrêtaient pas de s’écouler. Il avança dans la lumière, son identité toujours bien mise en sûreté. Les preneurs d’otages ne le calculèrent pas tout de suite. Il attira lui-même l’attention sur lui.     

 

– Hé ! Toi, le chef ! Tu es complètement taré ! J’ai compris ton petit manège. Si l’accord avec Asaki  ne tient pas, tu as prévu de tous nous sacrifier ! J’ai saisi comment tu procèdes. Tu as un jutsu lié à du gaz explosif ! Tu l’expires de ta bouche et par une étincelle que tu créais du bout de tes doigts, tu provoques explosions et déflagrations. En ce moment même, tu accélères le débit de la production de ton gaz pour que toute la pièce en soit remplie. 

 

– Oh, oh ! C’est que t’es malin, toi ! Hé, je reconnais ton masque ! Tu es Doigt Crochu ! Alors comme ça, tu t’en es sorti ! Tu mérites des applaudissements ! Frappa-t-il dans ses mains blanches.

 

– Joke senpai ! Il dit la vérité ? Si c’est le cas, je laisse tomber, ce n’est pas du tout ce qui était prévu ! Retourna sa veste le shinobi chargé de garder un œil sur les prisonniers.

 

– C’est ça, votre capitaine d’équipe était prêt à vous supprimer si le besoin s’en faisait ressentir, en rajouta une couche l’adolescent. Il vous fait surveiller toutes les issues par lesquelles le gaz pourrait s’échapper.

 

    Joke Manashi ne semblait plus rire. Il se campa sur ses jambes, bien détendu. Il ne fixait personne en particulier jusqu’à ce qu’il bondisse ! En un saut, il prit au dépourvu son sous-fifre qui se dégonflait. Dans un jeu de jambes impérial, il tendit sa cuisse droite en même temps qu’il enclencha le couteau de sa bottine. En une fraction de seconde le coup descendit, et trancha la jugulaire du pauvre homme, sans une once de pitié.

 

– Je ne veux pas de poltron dans mon équipe, dit-il de but en blanc alors que son équipier se noyait dans son sang. Y-a-t-il d’autres personnes qui remettent en doute mon autorité ? Mit-il tout le monde d’accord.

 

Personne ne chercha à le contredire, même Ensei qui s’était dressé contre lui. Le garçon de l’ANBU aurait aimé que la totalité de ses hommes se liguent pour défaire le cinglé à la touffe verte. Néanmoins il était trop intimidant. « Tant pis, c’est à Yuritomi de faire ses preuves maintenant. »

    Seulement, Joke n’en avait pas fini.

 

– Bien, je préfère ça.

 

Puis, il se remit en marche de manière décontractée. Il se dirigeait vers Ensei, il venait le voir de plus près. Il était sa future proie. Ensei ne devait surtout pas perdre ses moyens. Le clown aux pupilles rouges ne se pressa pas et en profitait pour souffler de plus bel. Il devait être sur le point de réunir suffisamment de comburant. Le fou des roches pouvait venir sur lui à n’importe quel moment. Celui qu’il choisirait. Ensei espérait que Yuritomi respecte le timing. En attendant, Yagura ne bougeait pas d’un pouce de son office. On avait peine à croire qu’il travaillait sur sa paperasse, tant son regard était inexpressif. « Il se fiche éperdument de ce qui peut arriver à ses hommes. Quel ingrat ! » Quelque part ça ne l’étonnait pas plus que ça pour un homme aussi jeune soit-il, puisqu’il est adulé et avait reçu les pleins pouvoirs sur Kiri. Il devait avoir pris la grosse tête. Ensei ne comptait pas sur son soutien. En revanche les secours tardaient à venir, et cela le mettait dans une position inconfortable. Le stress était tel que le jeune shunin s’enfonça les ongles dans ses paumes. Même si ses poings étaient fermés de nervosité, des gouttelettes écarlates en tombaient. Tout à coup, ils furent interrompus. L’azuré se sentit beaucoup mieux, enfin l’instant de délivrance ! Sauf qu’il redescendit bien vite sur terre. Yuritomi était revenue mais inconsciente et sous le bras d’un ninja d’Iwa baraqué. Le dernier anbu debout en était décomposé. « Qu’est-ce qui s’est passé ? J’ai oublié quelque chose ?... Merde ! Ils étaient six ! Six avec ce fils de chien ! » En effet il en avait omis un qui ne tarda pas à complimenter son meneur : 

 

– Bravo capitaine ! Vous avez bien fait de me demander de guetter le local où est installé le dispositif de ventilation. Vous pensez vraiment à tout ! Je m’y suis camouflé, et devinez qui s’est montré ? Un ninja des forces spéciales.

 

– Parfait Douken, nous avons déjoué leur contrattaque ! Vous croyez vraiment que je n’aurai pas pris en compte toutes les éventualités liées aux contraintes de mon jutsu ? C’est mal me connaitre, jubila-t-il. Allez, tu m’as suffisamment amusé mais avant je veux voir ton visage de condamné à mort.

 

Dès que le clown dérangé et fourbe lui fit face, il déploya ses doigts sur le masque. Ensei le laissa faire, tétanisé. Son subterfuge tomba, cependant devant de purs inconnus, il ne risquait rien. La seule personne qu’il pouvait craindre était le Mizukage. Et ce dernier n’eut aucune réaction quand la frimousse d’ange fut démasquée.

 

– Tu n’es qu’un gosse ?! C’est que vous avez des prodiges à Kiri pour qu’un mioche soit dans l’ANBU, à moins que vous manquiez cruellement de bons éléments. Bien, après que je me sois occupé de toi, ce sera au tour de ta copine, là-bas !

 

Qu’est-ce qu’il pouvait bien s’en foutre de cette nana ! Ce qui l’importait, était de trouver une échappatoire. Maintenant ! Tout de suite ! Joke prépara sa jambe comme pour shooter dans un ballon. Il s’apprêtait à le tailler en pièces. Yuritomi se réveilla tout juste et assista à ce terrible dénouement. « Non… Ensei…ne meurt pas. » Joke ne s’était jamais senti aussi bien, dans cette position de force. Sur le point d’infliger sa sentence, il trouva encore le moyen de faire le pitre. De sous son bandeau, il prononça ces dernières paroles :   

 

– Oh ! Il semblerait qu’il n’y ait plus de sable dans le sablier, s’attrista-t-il en jouant la comédie. On devrait bientôt me contacter sinon…

 

Kuchyose no jutsu !

 

Le garçon qui était sa prochaine victime trouva une ouverture et forma ses quelques mudras. Le sang qu’il avait sur les mains lui fit gagner du temps sur la technique d’invocation. Joke n’en revenait pas. « Il a fait exprès de se faire saigner. Il est malin, j’adore ça ! » Il n’avait pas le temps de rêvasser, le symbole d’apparition de la créature appelée était sur son thorax. A son arrivée, il fut vivement éjecté à l’autre bout de la pièce.

 

*

 

    Une minute auparavant, le jounin émérite qu’était Asaki Yashiro était en proie à un dilemme. Il avait soigneusement réfléchi aux conséquences d’un choix ou d’un autre. Pour cela, il avait usé de son quart d’heure de réflexion. S’il permettait à ce que son Mizukage soit assassiné, la nouvelle se répandrait comme une trainée de poudre, et les villages adverses se hâteraient de mener des opérations contre eux. Si Kiri se retrouvait désarmée, le sort du village était tout aussi funeste. Il parvint toutefois à se décider. « Je crois qu’après avoir peser les pour et les contre, je suis obligé de sacrifier Yagura… Il sera plus facile d’élire un nouveau Mizukage que de réarmer toute une communauté. Bon sang ! J’aimerai intervenir et broyer ce sale type mais s’il me voit approcher, sûrement qu’il ferait tout sauter. » Maintenant qu’il savait quoi faire, il appela son second :

 

– C’est l’heure, remettez-moi en liaison avec les bureaux du Mizukage !

 

    Alors qu’il relançait le système de communication, modulant la fréquence, un pan de mur éclata dans un brouhaha assourdissant. La tour venait de subir un choc terrible. « Il a fini par le faire sans attendre ma décision, cet enfoiré ! » Comprit le shinobi de Diamant. Soudain, il se ravisa à cause d’un animal gigantesque qui sortit du trou béant. Un loup blanc comme neige, avec une longue pipe en gueule. Les dimensions de la bête dépassaient ce que pouvait supporter le gratte-ciel. Il menaçait de s’effondrer.

 

    Ensei avait pris de revers son ennemi du jour. En faisant appel à Apache, le loup sage, il l’avait repoussé et avait permis d’évacuer le gaz. En effet, le gaz explosif se dispersa à l’air pur. Cependant même si la bombe était de l’histoire ancienne, il fallait faire avec les morceaux de débris de la tour qui s’écroulaient sur eux à cause d’Apache qui ne passait pas inaperçu. Le loup blanc en était conscient et mit son corps au dessus de tout ce beau monde. Tout en devenant leur abri, il passa en revu ces fragiles créatures. Il repéra finalement celui qui l’avait invoqué. Ensei était sous lui et avait récupéré son masque, lâché par le bouffon au teint pâle. « Ah ! Il est là ! Je m’étais inquiété. Je n’avais pas eu de nouvelles depuis notre assaut sur Yuki. On dirait bien qu’il s’est infiltré à Kiri. J’espère qu’il sait ce qu’il fait. Il est capable de nous mener à notre perte. Ippo a été la première victime de sa soif de pouvoir. Un jour ou l’autre, il devra calmer ses ardeurs. » Puis, sans même s’adresser à son fils adoptif, il rompit la technique afin de retourner parmi les siens. Il devait nourrir de la rancune envers lui pour avoir mis autant de loups en danger.

    Peu après qu’il se soit envolé dans son panache de fumée, les secours étaient sur place, bien sûr organisé par Asaki. Le Yashiro s’était d’abord informé sur l’état de Yagura. Il n’avait rien du tout.

 

– Ne vous inquiétez pas pour moi. Je vais bien, le stoppa-t-il net d’une voix monotone.

 

Il le laissa donc, et vint à la rencontre de l’homme qui d’après les dires des victimes, était le héros qui avait sauvé Kiri. C’était ce Jyu. Il soutenait sa collègue sur son épaule. Ce ninja méritait des félicitations.

 

– Vous avez pris des risques inconsidérés, leur dit-il froidement,… et cela a été un succès.

 

– Merci, par contre je vous ferai mon rapport détaillé un peu plus tard. Nous ne sommes pas encore hors de danger.

 

En effet, l’immense bâtiment était de plus en plus instable, ressemblant d’avantage à une tour de Pise. Les lieux furent évacués dans l’ordre. Les survivants purent ainsi voir la chute d’une seconde tour, en l’espace d’une seule journée. Asaki Yashiro avait insisté pour qu’il se charge personnellement des fauteurs de trouble dont particulièrement Joke Manashi. Il lui avait fabriqué un magnifique sarcophage en diamant pour qu’il s’y tienne tranquille. Néanmoins, ce n’était pas Iwa qui le préoccupait, mais bien l’un de ses compatriotes. C’était suspicieux qu’il ne démordit pas de cet homme masqué aux cheveux bleus. 

 

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Très bon chapitre !

 

La tension y régnait tout au long de la confrontation stratégique entre Joke et Ensei. Ce dernier m'a bien surpris encore une fois, avec ses déductions sur le pouvoir du fou 8) et le moyen de contrer ses gaz explosifs.

 

Notre jeune héros a été le premier a déplacé ses pions, mais Joke les a tous contré un part un. Mais malgré cela, Ensei a su renverser la situation avec un moyen encore plus radicale. Apache fut sa carte maîtresse.

 

Il a finit en héros, néanmoins son identité a été révélé aux yeux du Mizukage. Cela risque de lui apporter problème ou pas, il sa quand même sauvé la vie du Kage.

 

Bref j'attends la suite et Joke je suis qu'il se fera libéré un jour au l'autre.

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Super chapitre !

 

J'ai adoré Ensei et son plan pour vaincre Joke ... mais qui a totalement dégénéré. ;D A partir de rien, alors que tout était mort, il a totalement retourné la situation, et a dans le même temps sauvé tout le monde. Bon, vu que Yagura est vraisemblablement sous le contrôle de Tobi, il s'en fiche, mais c'est le geste qui compte. 9_9 Tient, comme je ne vois plus exactement combien de temps on est avant la FG, est-ce que Kisame a déjà déserté ?

 

Avec l'apparition d'Apache, on dirait qu'Ensei ne pourra plus compter sur les loups ...

 

Maintenant, Ensei va devoir faire avec la suspicion d'Asaki et de ses hommes (ce que j'aimerai que Kisame soit avec lui ;D) ... Autant dire que pour retrouver son petit frère, ça va être coton.

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Merci à la MFT pour le chapitre !

 

Sérieusement Bloody, merci pour le chapitre. On finit bien la semaine grâce à toi.

 

Comme d'hab ou presque c'est un sans fautes pour moi. J'aime beaucoup le style d'écriture très clair et complet alors que les combats dans tes chapitres sont très peu présents ou assez courts. On prend plaisir à lire une fois de plus ce chapitre. Juste le titre il spoil trop  9_9

 

Pour le contenu c'est la fin d'un film quoi. Réflexion de Ensei qui découvre comment fonctionne la technique de Joke (c'est un peu le même pouvoir que Ceasar Clown dans One Piece ) et mise en place rapide. Y'a pas à dire, le petit nukenin est très intelligent et rusé, surtout il n'a aucune limite tant est qu'il s'en balance des autres n'hésitant pas à sacrifier les loups.

Reste que l'utilisation abusif de ses pouvoirs originaux à Kiri rend forcément son identité suspecte surtout auprès d'un homme tel que Asaki. Comment va t-il agir pour le démasquer ? Quand ?

 

Je ne lui donne pas longtemps ...

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La tension y régnait tout au long de la confrontation stratégique entre Joke et Ensei. Ce dernier m'a bien surpris encore une fois, avec ses déductions sur le pouvoir du fou 8) et le moyen de contrer ses gaz explosifs.

 

Avant de se servir de ses techniques, Ensei réfléchit souvent avant de faire avancer ses pions. C'est ce qui le caractérise.

 

Il a finit en héros, néanmoins son identité a été révélé aux yeux du Mizukage. Cela risque de lui apporter problème ou pas, il sa quand même sauvé la vie du Kage.

 

Oui, et un Mizukage qui a l'air de s'en balancer.  ;D On en est pas encore à une coopération avec Kiri pour battre la Yukikage. Bref, les conséquences de la tombée du masque dans le prochain chapitre.  ;)

 

Bref j'attends la suite et Joke je suis qu'il se fera libéré un jour au l'autre.

 

Oui, en général quand mes persos vont en prison, c'est pour être réutilisés plus tard.  9_9 Autrement je l'aurai tué, c'est bien connu chez moi lol. Après comment il va pouvoir se sortir de la détention ? Par qui ? Le débat est ouvert.

 

Bon, vu que Yagura est vraisemblablement sous le contrôle de Tobi, il s'en fiche, mais c'est le geste qui compte. 9_9

 

Ah !! Tu as saisi qu'il y a du Obito Tobi là dessous ! Après tout nous sommes en pleine ère de la Brume Sanglante.

 

Tient, comme je ne vois plus exactement combien de temps on est avant la FG, est-ce que Kisame a déjà déserté ?

 

On est sept ans avant la FG... Naruto a 5 ans, Kakashi 19 ans, donc Obito aussi. Pour Kisame, je pense que l'on peut affirmer qu'il est encore à Kiri. Mais je vais éviter en ne le faisant pas apparaître dans cet arc.

 

Avec l'apparition d'Apache, on dirait qu'Ensei ne pourra plus compter sur les loups ...

 

Non, Apache ne sera pas aussi intransigeant. Il veut quand même garde un oeil sur Ensei. Seulement les loups seront plus vigilants quand ils se feront invoquer.

 

Maintenant, Ensei va devoir faire avec la suspicion d'Asaki et de ses hommes (ce que j'aimerai que Kisame soit avec lui ;D) ... Autant dire que pour retrouver son petit frère, ça va être coton.

 

Oui, ça se resserre. Là, en l'occurrence, Ensei ne se concentre plus sur son frère, mais plus sur la gemme. Il n'a pas trouvé suffisamment d'infos pour le rechercher.

 

Merci à la MFT pour le chapitre !

 

M**** comment tu as su qu'ils travaillaient avec moi ? MDR

 

Sérieusement Bloody, merci pour le chapitre. On finit bien la semaine grâce à toi.

 

De rien.  ;D  C'est la moindre des choses avec la pénurie de chapitres et d'épisodes !

 

J'aime beaucoup le style d'écriture très clair et complet alors que les combats dans tes chapitres sont très peu présents ou assez courts. On prend plaisir à lire une fois de plus ce chapitre.

 

J'essaye de nourrir l'intérêt surtout grâce aux persos et aux retournements de situation que je peux encore faire. Maintenant niveau intrigue, j'ai quasiment tout déballé sur Ensei. Plus on va avancer plus je vais tenter de mêler action et réflexion. 

 

Juste le titre il spoil trop  9_9

 

C'était le premier mot qui me soit sorti à la fin de l'écriture. xD Je n'avais pas envie de réfléchir.

 

Réflexion de Ensei qui découvre comment fonctionne la technique de Joke (c'est un peu le même pouvoir que Ceasar Clown dans One Piece )

 

C'est vrai que ça ressemble à du Caesar, mais pour Joke son gaz a bien plus de limites et contraintes.

 

Je ne lui donne pas longtemps ...

 

Et tu n'as peut-être pas tort...

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  • 2 weeks later...

J'ai mis du temps à le pondre celui-là...

 

5.7 Idéaux

 

    Cette soirée fut bien arrosée. Un bon nombre de victimes avaient été déplorées, surtout au centre des forces spéciales. Malgré cela, c’était l’allégresse parmi un groupe de ninjas. La majorité était de l’ANBU, et ce qui les poussait à faire la fête, était la naissance d’un héros. Jyu avait permis à ce que tous les otages se soustraient à la folie explosive du jounin des roches. Il avait le droit à un évènement qui le mette à l’honneur. Seulement, Ensei s’en fichait. Il trouvait que se réjouir pour si peu était déplacé. D’autres personnes, des enfants même, devaient souffrir alors qu’eux bavassaient et buvaient comme des trous. S’y trouvant mal à l’aise, il essaya de leur fausser compagnie. Ce n’est qu’après minuit, qu’on le laissa enfin tranquille. Même Yuritomi ne s’était pas permise de le suivre. Peut-être qu’elle avait compris qu’il souhaitait rester seul sous la lune éclatante de Kiri. La chaleur dans la salle lui était insupportable. Chaleur humaine et convivialité devaient le dégoûter, en plus du fait qu’il était originaire d’un pays hivernal. La fraicheur nocturne lui faisait le plus grand bien. Il avait besoin de se ressourcer. Il s’offrit donc une promenade en solitaire dans les ruelles de Kiri. Il pouvait ainsi méditer au calme. A cette heure-ci, plus personne n’était de sortie. Les coins étaient lugubres, mais ça ne lui déplaisait pas pour autant. « Il faut que j’active mon plan. Je ne peux pas me permettre de me cantonner dans ce village. J’ai des objectifs bien plus grands. »

    Ensei n’était pas  du genre à flâner. Tandis qu’il longeait un trottoir, le brouillard s’épaissit en un rien de temps. Ce devait être courant surtout une fois que tout était plongé dans le noir. Néanmoins, jamais il ne s’y ferait. A chaque fois, il avait la mauvaise sensation d’être une proie facile et isolée. Il progressait à présent avec plus de retenu. Il n’y voyait plus qu’à trois, quatre mètres quand brusquement, deux étoiles ninjas filèrent vers lui alors que la visibilité était quasi nulle. Il se baissa, juste ce qu’il fallait pour qu’elles continuent leur vol frénétique. Ayant repéré la trajectoire, le héros se permit lui aussi d’en jeter une poignée dans cette direction. Il tendit l’oreille pour savoir s’il avait fait mouche. Il perçut un clapotis, puis sans discontinuité, ses shurikens se retournèrent contre lui. Il avait été presque pris de court s’il n’avait pas réussi à les contrer à l’aide d’un kunai. Qui pouvait bien lui en vouloir ? Est-ce qu’on avait fini par comprendre la supercherie sur l’identité qu’il avait empruntée ? Ces questions lui revenaient sans cesse, tant que son oppresseur ne se décidait pas à enchainer d’autres mouvements.

    Des pas finirent par se déclarer, clairs et distincts. La personne était en approche. Une petite silhouette se dégagea de la brume et s’arrêta pile poil face à lui. Ensei n’eut pas à chercher loin pour se rappeler de lui… C’était le Mizukage Yagura qui s’était mis à l’attaquer. Depuis qu’il avait été à visage découvert dans ses bureaux, Ensei s’était demandé pourquoi il l’avait laissé s’en sortir à si bon compte. Maintenant, il était clair qu’il voulait se débarrasser de lui sans qu’il n’y ait de témoins.

 

– Alors c’est comme ça que vous récompensez celui qui vous a sauvé la peau ?! Rugit l’anbu.

 

– Oh, prends-le comme un cadeau de bienvenue, s’exprima une voix anormalement grave pour un enfant.

 

En fait, ce n’était pas le jeune Kage qui avait été si ironique. Quelqu’un se tenait derrière le garçon à la cicatrice. Il était largement plus grand et rapidement se dévoila au grand jour à l’azuré. Il portait un manteau noir très ample, une capuche lui entourait la tête, et un masque coloré, typique des forces spéciales de Kiri le mettait dans l’anonymat. Les motifs ressemblaient à des vaguelettes et elles couvraient la majeure partie de son objet facial. De plus, une cavité ronde offrait une plus large vision à son œil droit. De longs cheveux de jais garnissaient l’intérieur du capuchon. C’était cet individu suspect qui prenait la parole à la place du chef du village.

 

– Mon offensive n’avait pas pour but de te tuer, loin de là. Je savais que tu parerais facilement. J’avais juste envie d’attirer ton attention.

 

– Et bien, c’est réussi. Que me voulez-vous ?

 

– Discuter. Tu m’as fait une très bonne impression, aujourd’hui. Evidemment avec ton invocation et la chute de ton masque, j’ai compris que tu n’étais pas de Kiri, mais cela m’importe peu. 

 

Le beau parleur qui accompagnait le Mizukage était détendu, il posa une main bienveillante sur l’épaule du petit Yagura. Ce dernier ne broncha pas, le regard dans le vide. Le Makusa avait l’esprit embrumé, à l’image de l’atmosphère actuelle.

 

– Qui êtes-vous ? Souffla-t-il.

 

La question résumait toute l’étendue de son ignorance sur les grandes instances de Kiri.

 

– Je suis le Yondaime Mizukage, fit-il énigmatique.

 

– Non, Yagura est le Mizukage… A moins que vous le tenez sous votre contrôle ! C’est ça ?

 

– Perspicace. Tu vois juste. Je suis celui qui tire les ficelles dans l’ombre.

 

– Ça ne répond toujours pas à ma question.

 

– Tu n’as qu’à m’appeler Tobi.

 

– Tobi… Vous vous servez d’un nom d’emprunt. Laissez-moi au moins voir votre visage, que je sache à qui j’ai affaire. Après tout, vous avez pu voir le mien.

 

– Connaitre mon visage ne t’avancerait à rien. Si tu as échoué quant à cacher qui tu es, c’est ton problème. Je ne ferai tomber mon masque que si j’y suis contraint. Tu veux m’y forcer ?

 

– Non, non. Gardez-le, se contracta Ensei.

 

    A présent que l’échange se déroulait sans accrocs, ce mystérieux personnage prit ses aises en s’adossant à un mur difficile à en mesurer la hauteur, à cause du nuage blanc dans lequel ils conversaient. L’homme qui l’avait débusqué, croisa les bras. Alors qu’il choisissait soigneusement les mots qu’il allait employer, Ensei le devança :

 

– Pour vous servir de Yagura, on dirait que vous l’avez mis sous genjutsu, analysa le shunin de Yuki.

 

– Oui, un genjutsu plutôt puissant…

 

– Vous venez d’avouer que vous m’aviez observé durant la prise d’otages. Pourquoi ne pas être intervenu ?

 

–  Je voulais savoir ce que tu valais, j’ai donc misé sur toi. De plus, ma vie n’était pas en danger, ni même celle de mon pantin. Ce jounin d’Iwa ne faisait que de la dissuasion. Ce complot visant Kiri était voué à l’échec.

 

– Comment avez-vous pu parier sur moi ?! Quelque chose vous a guidé ?

 

– Dis-toi que je peux voir plus loin, plus en profondeur que la plupart des personnes. C’est un don. Et chez toi, je n’ai pas pu passer à côté de ce que tu émanes. Des ténèbres qui te rongent, une volonté indéfectible. Je me suis retrouvé en toi… Désormais, tu peux me dire pour qui tu travailles ? Quel village ?

 

– Je suis là par contrainte et par intérêt personnel ! S’énerva Ensei.

 

– Je te crois. Je voulais juste en avoir le cœur net. Que cherches-tu à Kiri, peut-être que je pourrai t’aider ?

 

– Vous ? M’aider ? De toute façon, je crois que je n’ai plus le choix… Ce que je recherche, c’est la Gemme des Glaces.

 

– Ah ! Tu serais alors de Yuki.

 

– Oui, mais j’ai déserté mon pays. Je n’ai plus aucun lien avec la Kage.

 

– D’accord, mais pourquoi la reprendre ?

 

– Je ne fais que poursuivre la volonté de mes parents qui sont morts en la protégeant. Puis, je me dis que ce bijou serait un très bon appât pour attraper la Yukikage dans mes filets.

 

– Tu as de la suite dans les idées. Cependant, je ne pourrai pas accéder à ta requête sans briser ma couverture. D’autre part, ce saphir pourrait devenir une carte importante de mon jeu. Je suis assez réticent de la laisser au premier inconnu, plaisanta-t-il.

 

– Que cherchez-vous à accomplir ? L’interrogea le jeune ninja, cette question lui brûlait les lèvres.

 

– Vois-tu, mes objectifs à long terme sont bien plus vertueux que les tiens et ils profiteront à tous. Pour faire court, je veux que ce monde disparaisse et qu’un autre plus pur, plus paisible se lève.

 

« Il a le même désir que moi. » Songea l’ado.

– Comment vous pensez les atteindre ? Ça m’intéresse.

 

– Je réfléchis en ce moment même à rassembler une quantité monstrueuse de chakra, car cette puissance sera capitale pour l’accomplissement de mon plan. Pourquoi crois-tu que je m’occupe de Yagura ?

 

– Que voulez-vous dire ? Ne saisit-il pas la portée de cette remarque.

 

– Tu n’es pas au courant ? C’est un jinchuriki. On a scellé en lui une créature démoniaque dont le chakra est inépuisable. Il en existe plusieurs en ce monde. Mon but est de les réunir et grâce à cela, ce monde ne sera que de l’histoire ancienne. On l’oubliera pour un autre meilleur.

 

« Maintenant que je me penche là-dessus, Fû devait en être un ! » Se souvint-il.

– Et à quoi va vous servir tout ce chakra amassé ?

 

– Tu as vu que je suis capable d’user d’illusions vraiment efficaces. Avec un tel gain d’énergie, je pourrai soumettre le monde entier à une illusion dans laquelle il n’y aura plus de guerre, plus aucun malheur. Tout sera possible. Tu pourrais même revoir tes parents.

 

– Ce que vous préparez est alléchant, mais il y a un gros point noir dans votre manière de voir les choses auquel je n’adhère pas. C’est votre conception du monde meilleur. Pour moi, s’il faut finir dans un rêve éveillé, la vie ne vaut même plus la peine d’être vécue. Chacun devrait être libre de faire ses choix, même s’ils ne vont pas dans notre sens. 

 

– Que proposes-tu si tu te crois plus malin ? Lança-t-il frustré.

 

– Je veux demeurer dans cette réalité parce que c’est elle qui me donne mes repères. C’est juste l’organisation politique qui est minable. Je vais donc le démolir et devenir celui qui dirigerait toutes les nations afin que toute guerre et haine cessent.

 

– Ce que tu as en tête n’aboutira jamais. Le système ninja est trop complexe. Il y a trop de facteurs à prendre en compte. Personne, quel que soit son niveau et son pouvoir de persuasion, ne peut réaliser un tel exploit, seul.

 

– Qui te dit que je serai seul ? Le provoqua-t-il.

 

Depuis le début, c’était la première fois qu’Ensei était aussi familier avec cet autre homme masqué. Tobi trouvait que ses arguments étaient convaincants mais selon lui, tout ce qui pourrait être envisagé dans cette réalité, était vain. Chacun campait sur ses positions. Dommage, Tobi aurait aimé s’associer avec ce garçon qui en avait dans la caboche. C’était peut-être mieux ainsi. Ce gars-là avait une mentalité qui aurait été gênante. Il aurait pu le doubler. Le véritable Mizukage sortit finalement de ses pensées. Rares étaient ceux qui lui opposaient de la résistance.

    Il reprit sa marche pour se remettre auprès de son larbin. L’enfant des neiges se demandait ce qu’il allait décider sur son sort. Contre toute attente, il se retira dans l’épaisse brume avec Yagura. Néanmoins, il lui fit part d’une dernière parole, un défi :

 

– J’ai entendu tes propos et ils ne m’ont pas laissé indifférent. En revanche ne crois pas que je me range de ton côté. Je crois fermement en mes convictions. Je n’abdiquerai pas. Cependant, tu as mis une question en suspend. Qui de nous deux a raison ? Le temps nous le dira. Ce sera une course au pouvoir entre toi et moi.

 

Puis, ils disparurent. Ensei avait su l’intriguer. Un petit jeu amical s’était installé entre eux deux. Le bonhomme à la coiffure bleutée en était excité. Il lui montrerait tout son potentiel et ça, dès demain.

 

*

 

    En dessous de la ville, un réseau de galerie s’étendait telle une fourmilière. Quelques-unes des enceintes qui le composaient, étaient des cachots où on laissait croupir sans une once de pitié, les cas irrécupérables et ‘spéciaux’. Dans une cellule humide dans laquelle résidait une odeur de moisi, le ninja clownesque, Joke Manashi, y était incarcéré. C’était même plus radical, il y était immobilisé, les bras et jambes tendus en croix par de grosses chaines. Il était ainsi maintenu sans même que la plante de ses pieds ne touche le sol.

    Soudain, son ennui fut interféré par la visite d’un responsable de Kiri. La porte coulissa dans un ébranlement de ferraille, et la mine sérieuse d’Asaki le toisa.

 

– Oh c’est vous ! Je vous manque déjà ! Votre femme ne va pas être contente que vous la trompiez avec moi.

 

– Je ne préfère même pas relever tes plaisanteries douteuses, ne se laissa pas faire la légende vivante. Je pense juste que tu as droit d’être informé d’une chose. Nous avons pris contact avec le Tsuchikage en raison des troubles dont tu es l’auteur. Il nous a assuré que tu es l’instigateur de ces attentats à la bombe, et qu’en aucun cas, le village n’y était impliqué. Tu as sélectionné tes hommes et t’es mis en tête de diriger ta folie destructrice sur nous.

 

– C’est faux, c’était une mission secrète que j’ai reçu du vieux !

 

– Je ne doute pas de ta bonne foi, mais il est plus facile de te faire porter le chapeau, et c’est sûrement mieux ainsi. Il ne faudrait pas qu’une guerre éclate si tôt. Te voici sans soutien. Tu es abandonné. D’ici là, je te souhaite une bonne nuit, enfonça-t-il le clou.

 

Le shinobi de Diamant s’en détourna une fois avoir mis la haine chez son prisonnier. Avant de partir, il fit une recommandation au garde de la cellule. 

 

– Faites en sorte qu’il ne conserve qu’une infime partie de son chakra, juste ce qu’il faut pour qu’il vive. Je reviendrai le voir plus tard. 

 

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Un chapitre fort agréable !

 

Je ne m'attendais pas à voir les ninjas fêtaient aussitôt la réussite du sauvetage du Kage surtout, qu'il y a eu des victimes chez eux. Je comprends pourquoi Ensei a préféré être seul.

 

Mais ce qui a rendu ce chapitre tout bonnement saisissant c'est la rencontre d'Ensei avec Tobi 8), je me demande pourquoi j'y ai pas penser. Cette rencontre du destin, apportera vraiment du lourd et de la rivalité pour la suite entre les deux 8). Ey j'ai beaucoup aimé le fil du dialogue entre eux, fluides bien distinct tout en gardant une part de mystère :).

 

En tout cas, Ensei ne semble pas être d'accord avec la vision avec Tobi. Mais ça n'empêchera pas que les deux s'entraident de temps en temps.

 

Sinon, il semble qu'il n'y aura pas de représailles venant de Kiri. Joke est finalement OUT on peut le dire, mais j'y pense maintenant, la prison des glaces ne sert elle pas de catalyseur qui aspire le chakra de chaque prisonnier pour une arme ? :P.

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Un bon chapitre comme d'habitude  :D

 

Le meilleur moment du chapitre pour moi était dans la prison car ici on a un mystère qui apparaît. que peut bien penser Asaki ? On dirait qu'il a un plan pour quelque chose mais quoi ? Je me doute qu'il garde Joke pour qu'il lui dise plus à propos de ensei mais pourquoi ne l'a t-il pas demandé maintenant ?

 

Sinon la conversation avec Tobi était inattendue et réussie. On a comme pour Naruto une différence de point de vue pour atteindre le même objectif. Tobi le laisse tranquille mais je me demande si c'est définitif, forcément ils vont se confronter à nouveau.

 

Je sens que ça va s'accélerer maintenant. Ensei n'en peut plus d'attendre !

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Un chapitre fort agréable !

 

Merci !  :)

 

Mais ce qui a rendu ce chapitre tout bonnement saisissant c'est la rencontre d'Ensei avec Tobi 8), je me demande pourquoi j'y ai pas penser. Cette rencontre du destin, apportera vraiment du lourd et de la rivalité pour la suite entre les deux 8). Ey j'ai beaucoup aimé le fil du dialogue entre eux, fluides bien distinct tout en gardant une part de mystère :).

 

Je me devais d'opposer leurs idéaux, car c'est le fil conducteur de cette fiction et avant tout de la vie d'Ensei. Dès qu'Ensei lancera son projet, les choses sérieuses commenceront.

 

En tout cas, Ensei ne semble pas être d'accord avec la vision avec Tobi. Mais ça n'empêchera pas que les deux s'entraident de temps en temps.

 

Ils n'ont pas vraiment sympathisé. Chacun campe sur sa position, et chacun devra se débrouiller pour faire valoir sa vision du monde parfait. Tobi n'aura pas à soutenir Ensei dans ses projets.

 

la prison des glaces ne sert elle pas de catalyseur qui aspire le chakra de chaque prisonnier pour une arme ? :P.

 

Hypothèse qui gère !  8)

Mais je n'ai pas poussé la prison souterraine à ce point. La gemme sera seulement liée à la chambre froide.

 

Le meilleur moment du chapitre pour moi était dans la prison car ici on a un mystère qui apparaît. que peut bien penser Asaki ? On dirait qu'il a un plan pour quelque chose mais quoi ? Je me doute qu'il garde Joke pour qu'il lui dise plus à propos de ensei mais pourquoi ne l'a t-il pas demandé maintenant ?

 

Ah oui ! Les pensées d'Asaki sont cachées... et ce n'est pas vraiment voulu. J'aurai pu vous les transmettre, puisque cela semble évident. Asaki se méfie d'Ensei. Là, il cuisine Joke, et pour l'instant le bouffon n'est pas suffisamment affaibli. Il a encore la force de faire des blagues. ^^ Joke n'est pas du genre à vendre la mèche si facilement, même quand ça ne concerne pas son village. Mais c'est vrai que j'aurai pu m'attarder sur ça, en une réplique ou deux. Joke aurait pu lui dire "Je me rend compte que l'on ne peut faire confiance à personne, même pas en son village... Ce constat s'applique tout aussi bien à toi, Asaki." Mais je ne l'ai pas jugé nécessaire.

 

Tobi le laisse tranquille mais je me demande si c'est définitif, forcément ils vont se confronter à nouveau.

 

Tobi sera en phase d'observation en même qu'il devra gérer l'Akatsuki. Tout va dépendre comment évolueront les plans d'Ensei.

 

Je sens que ça va s'accélerer maintenant. Ensei n'en peut plus d'attendre !

 

Oui, vous aurez une fin d'arc mouvementée !  ;D

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  • 2 weeks later...

5.8 L’oublier

 

    La nuit suivante, tout n’était que silence. Elle était  irrésistible et inquiétante à la fois. Dans ce néant et cette brume permanente, un homme masqué aux cheveux bleu ciel fit glisser une plaque d’égouts. Il passa sans rechigner dans le conduit. L’infiltré était décidé à passer à l’action. Comme il le disait, il ne voulait plus rester dans ce trou à rats plus longtemps. Pour le coup, il s’introduisit dans le réseau souterrain du village. En tant que membre de l’ANBU, il ne courrait que peu de risques… du moins jusqu’à ce que son méfait ne soit découvert. Bien sûr il fallait d’abord l’accomplir. Il avança dans une eau puante qui lui allait jusqu’aux mollets, et en sortit par une plateforme élevée au dessus des flots. Différents passages au sec étaient à sa disposition, et à chaque fois qu’il était confronté à un choix, il n’hésitait pas un seul instant. Il suivait un itinéraire précis, sans l’aide de carte. En fait si… sauf que tous les schémas des sous-sols étaient rangés dans un coin de sa mémoire. Une mémoire inviolable. Il se rapprochait immanquablement de cette zone noire, cette dernière pièce du puzzle qui lui avait fait défaut. La Chambre Froide, et ce qui devait la faire fonctionner, la Gemme des Glaces. L’héritage de sa famille. Il passa d’une coursive à une autre, toutes deux très peu éclairées. Ensei comptait ses pas, il était tout proche.

    Alors qu’il était sur le point de terminer son décompte, il repéra l’un de ces maudits collègues. Imperturbable, il gardait une porte ronde en acier trempé de la facture digne des plus gros coffres-forts. « La Chambre Froide… Elle est ici. » Se dit-il alors que pour lui ce n’était qu’une évidence. Une porte plus loin se faisait beaucoup plus discrète, et plus facile à franchir. Ce devait être dans ce local que le saphir devait être entreposé puisque le jeune espion ne se rappelait pas de l’intérieur de cette pièce-ci. Et seul lui savait de combien de souvenirs il s’était nourri. Il vint échanger quelques mots avec celui qui était de surveillance. Certainement un ninja de confiance. Et cet énergumène l’avait vu arriver.

 

– Que fais-tu là ? On ne m’a pas averti de ta venue ?

 

– On m’a envoyé pour te remplacer.

 

– T’es un marrant toi ! Inutile de me mentir ! Je suis le seul et unique ninja en charge de ce poste. Alors je te repose la question, se fit-il plus menaçant. Que viens-tu faire… ?

 

Ensei fut bien plus menaçant en étendant en un éclair son index de cauchemar. Il avait même eu ce regard, sombre et haineux qui faisait de plus en plus partie de son être. Il n’eut aucun mal à attraper la boîte crânienne sur le côté pour filtrer tout ce qu’il avait vu. Non ! Il allait beaucoup plus loin dans l’horreur qu’il infligeait. La mémoire de sa victime était en train de sombrer. Bien plus que la manipulation de pensées, il alliait à ça, sa maitrise pointilleuse du raiton. Il rompait les liaisons entre les neurones, à une vitesse d’exécution au-delà de l’imaginable. Le cerveau du shinobi de Kiri devenait de la bouillie. Sur un seul homme, il déversait toute sa fureur. Cette situation n’était pas sans rappeler la première fois qu’il avait libéré cette force obscure. Ce mauvais shinobi de Yuki s’était retrouvé dans un état pitoyable.

    Tandis qu’il savourait la matière grise de l’autre, il faillit rater un nouvel arrivant. Un ninja qui devait effectuer une ronde tout près avait décidé d’allonger son parcours de garde. Vraisemblablement, cela avait été pour la bonne cause. Ensei n’aurait pas pu le prédire. 

 

– Lâche-le pourriture ! 

 

– Il est déjà mort, fit-il sans âme.

 

– Tu vas crever ! Vociféra-t-il alors qu’Ensei ne tenta rien pour l’arrêter, trop préoccupé sur son festin.

 

Néanmoins son opposant ne réussit pas à tenir promesse. Son kunai ne partit pas et à la place, sa gorge fut perforée dans une gerbe de sang. Un sabre était venu se ficher en travers. A son manche, la main délicate d’une femme, Yuritomi.

 

– Qu’est-ce qui t’amène ici ? Le questionna-t-elle pas le moins du monde gêné par la vue du sang.

 

– Je suis venue servir à quelque chose. Tu crois vraiment que tu aurais pu t’en sortir sans moi ? Ta future ?

 

Il ignora superbement la dernière réplique car c’était la groupie qui avait parlé plus que la guerrière.

 

– Tu as peut-être raison. D’une manière ou d’une autre, nous sommes maintenant liés. Nous avons des souvenirs en commun. Très bien, continuons à faire équipe. J’ai besoin de toi, l’amadoua-t-il.

 

    Le binôme ayant repris du service, ils reprirent là où Ensei s’était arrêté. Ils devaient se dépêcher avant que d’autres perturbateurs n’arrivent. Au lieu de s’attarder sur la Chambre, Ensei prit vite la direction de cet autre compartiment plus petit. La porte était fermée mais il n’attendit qu’une poignée de secondes avant que Yuritomi ne la déverrouille en finesse. Du plat de la main, elle appliqua un sceau des plus efficaces.

 

– Encore l’un de tes sceaux dont tu as le secret, commenta Ensei en guise de merci.

 

A présent que la voie était accessible, ils y jetèrent un œil. Tout un matériel sophistiqué y était installé. Au centre, une pierre bleue reposait sur un socle. Même si c’était la première fois qu’Ensei la voyait, il était convaincu qu’il s’agissait de la Gemme des Glaces. Elle fournissait sans temps mort du chakra de la même couleur. Afin de lui drainer son énergie glaciale, les scientifiques et techniciens de Kiri avaient collé des ventouses sur sa surface froide. Toute une suite de fils et capteurs convergeaient vers une machine, elle-même accolée à la paroi qui communiquait avec la Chambre. C’était elle qui fournissait en gel frigorifiant. S’ils enlevaient le carburant, c’était suffisant pour enrailler le mécanisme du frigo géant. Il détacha les ventouses et rangea l’objet dans sa sacoche à shurikens.

 

– Nous n’avons plus le droit de nous attarder là ! Lui mit la pression la demoiselle.

 

Tout à fait d’accord avec elle, ils se grouillèrent à décamper. Connaissant par cœur le labyrinthe, le gamin aux nombreuses ressources les fit ressortir à la limite du village. En un saut périlleux, ils étaient à l’extérieur, prenant  avec plaisir l’obscurité pour s’y dissimuler.

 

    Ils se hâtèrent à creuser de la distance avec la Brume Sanglante. Ils prirent un peu de hauteur grâce à une colline. La pluie s’était mise à tomber doucement, comme un voile insaisissable. Yuritomi en meneuse somma son partenaire de s’arrêter un court instant. Elle se tourna en direction de Kiri en contrebas et fit un mudra tout en fermant les yeux.  Puis, elle les rouvrit en proie à l’inquiétude.

 

– Le village s’agite. Nous sommes poursuivis.

 

– Ils ont réagi au quart de tour.

 

– Ils progressent extrêmement vite. Ils sont quatre. Si c’est ceux à qui je pense, nous ne pourrons pas leur échapper.

 

– Je vois, évalua-t-il la situation. Tu n’as pas à te sacrifier pour mes erreurs. Tu peux encore ne pas être soupçonnée de complicité. Retourne dans ton village natal.

 

– Non ! S’interdit-elle. Ils vont te réduire en pièces ! Et puis… ce serait aller à l’encontre de mes sentiments. Je ne veux pas te perdre.

 

– Ecoute ! Si tu restes avec moi, nous sommes sûrs d’y passer ! D’autre part, je ne peux pas non plus te laisser repartir comme ça. Ils pourraient te soupçonner et te faire passer des tests abominables. Ils sauront ainsi que je venais de Yuki.

 

–  Alors qu’est-ce que tu proposes ? Fit-elle sa maline.

 

– Tu retourne au village, mais avant je te prélève tout ce qui peut te ramener à moi, lui montra-t-il son doigt crochu. 

 

– Mais… je t’oublierai. Non, je refuse !

 

– Nous n’avons plus le choix ! Au moins, tu ne souffriras pas de mon absence ! De plus, je peux te laisser une garantie que tes souvenirs de moi n’auront pas disparu. Ils seront encore en toi. Cependant je les enfouirai si profondément dans ton esprit qu’il sera impossible que tu les consultes ou que quelqu’un d’expérimenté ne te les prélève. Ce sera le trou noir comme si tu avais abusé de l’alcool. Ils se diront que tu étais sous mon emprise, et tu seras sauve.

 

– Ca ne m’explique pas comment je pourrai faire remonter à la surface ces souvenirs ? Grommela-t-elle.

 

– L’écoute d’un mot bien spécial les fera réintégrer ta mémoire.

 

– Lequel ?

 

– Ensei.

 

Elle était désormais pensive, l’idée paraissait être la plus appropriée.

 

– Et pour toi ? J’ai peur de ce qu’ils te réservent.

 

– Tu me sous-estimes. J’ai un plan derrière la tête pour au moins les ralentir.

 

– Les ralentir ne suffira pas.

 

Elle avait beau le prendre à contrepied, il était fermement résolu. Finalement, pour sa sécurité et celle de son amour, elle accepta qu’il lui trifouille les méninges.

 

– Ce ne sera pas long, et ça peut piquer.

 

Il introduisit donc avec son consentement l’élongation de son doigt. La brune ne cilla pas un seul instant, entrainée à dominer la douleur. L’opération était plus complexe que tout ce qu’avait pu essayer le Makusa. Il rassembla tout ce qu’elle avait vécu depuis leur mission d’assassinat sur Donaki Hozuki, et le scella profondément en elle en se servant d’un nom. Le sien. Ensei. Le choc cérébral fut toutefois lourd en conséquence. La kunoichi s’évanouit, en revanche il avait réussi son coup. Ensei avait fait son possible pour la protéger, ce qui était un simple retour des choses après qu’elle se soit autant investie à sa cause. Par contre, il ne pouvait se permettre de patienter. Il reprit avec acharnement sa course dans les arbres, l’abandonnant à son triste sort. Il en dépendait de sa survie.

 

*

 

Dix minutes plus tôt,   

 

    Une fois n’était pas coutume, Asaki veillait tard cette nuit à son bureau. Se faisaient de plus en plus rares, les jours où il était dans le feu de l’action. Il lui arrivait parfois de les regretter. Le sommeil le déconcentra, le temps de rêver de la belle époque. Mais il fut brusquement rappelé à la réalité. L’un de ses collègues avait pénétré dans son lieu de recueillement sans y avoir été invité. Son impolitesse devait s’expliquer par le contenu de son message.

 

– Yashiro-sama ! Un événement malheureux s’est produit ! On nous a dérobé la Gemme !

 

– Comment ?! Qui a fait ça ?

 

– Comme ce ne peut être qu’un membre des forces spéciales, ils ont fait leur rapport, et il est fort à parier qu’il s’agisse du héros de la veille, Jyu !

 

– Merde ! J’avais pressenti qu’il n’était pas normal ! Il est hors de question de réagir comme face à l’attentat suicide de ce Joke. Dites au Mizukage que je me charge de cette affaire ! Se leva-t-il en enfilant son manteau.

 

    Mettant les bouchées doubles, il plongea dans les souterrains sachant très bien qui il allait mettre à contribution. Il ne se dirigeait pas vers les cachots, ni vers la Chambre Froide, mais vers une salle close. Il y entra sans prévenir. Sa précipitation faillit lui coûter la vie ! Un shuriken spécial formait de multitude de petites pointes fila devant son nez. Le projectile avait poursuivi sa course pour transpercer complètement la tête d’un mannequin ! Cela avait été un accident, un homme était simplement en plein entrainement. La pièce était assez grande et peu éclairé par deux ou trois lampes. Elle était garnie de matériel pour s’exercer, mais aussi d’outils de torture que même Asaki trouvait macabres. A son arrivée fracassante, quatre individus le toisèrent avec du recul. Celui qui avait fait un jet parfait était le plus sinistre. Un membre de l’ANBU parce que son visage était sous un masque s’apparentant à celui de Kaonashi (Voyage de Chihiro ^^). Il était petit et drapé dans une large tunique noire déchirée. Un autre était aussi masqué et ses cheveux ébène l’encadraient telle une crinière de lion. Il était grand, fin et élancé. Une faux au tranchant irrégulier crissa sinistrement entre ses doigts. Le troisième était celui qui éprouvait le moins d’intérêt à écouter leur supérieur. Un homme puissant, musclé, brun, et dont la bouche était enroulée dans des bandelettes. Son bandeau tenait sur sa tête mais était noué de travers. Il possédait sur son dos, une lame idéale pour la décapitation. Le dernier était leur capitaine à tous. Il était affalé sur un canapé. Lui aussi devait avoir servi en tant qu’anbu. De plus, il avait laissé une belle touffe de cheveux assaillir son crâne. Une épée toute fine tenait à ses côtés. 

 

– Honda Hotami, dit le Danseur sous la Lune, Riku Buntake l’Ange de la Mort, Zabuza Momochi le Démon du Brouillard et toi Kushimaru Kuriarare le Tisseur, j’ai besoin de vos talents d’assassin. J’assigne une nouvelle mission à l’unité Kushimaru, et elle commence dès maintenant ! S’imposa le Yashiro.   

 

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Un très bon chapitre !

 

Alors ça chauffe et tout s'accélère pour Ensei. Sans foi, ni loi, il infiltre les souterrains et réussi sa mission avec succès, en compagnie de sa dulcinée, il devient de plus en plus ténébreux 8).

 

Cependant ces derniers, semble aussitôt pris d'assaut par 4 puissants ninjas assassins et Zabuza en fait parti, c'est du très lourd qui attend notre héros :o, je ne sais pas ce qu'il a prévu pour s'en sortir, mais j'espère que c'est du bien réfléchi.

 

Quand à sa bien aimée, on risque de la revoir tôt ou tard, mais dans quel situation ?

 

Bref j'attends la suite !

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Très très bon chapitre qui clot presque définitivement l'arc. Presque parce qu'on se dirige probablement vers une confrontation entre l'escouade des forces spéciales de Kiri et Ensei.

 

La récupération de la gemme des glaces n'a finalement pas été aussi difficile depuis quil savait où se trouvait la chambre froide. Je ne pensais pas qu'elle serait gardée mais si elle l'était j'aurais imaginé un gars plus fort. Il s'est fait vite démonté. Maintenant, Ensei a récupéré ce qu'il voulait tout en laissant en retrait sa seule complice au village. C'était très bien amené mais je m'interroge sur le mot clé. Ensei. Si il suffit de dire ce mot pour réveiller les souvenirs que ensei a enfouie au plus profond d'elle même ça risque de rien changé non ? Forcément que les ninjas de Kiri vont prononcer ce nom lors de son interrogatoire et donc recouvrir sa mémoire. Elle risque pas de se faire avoir ainsi ?

 

J'ai vraiment hâte de voir ce qui va se passer maintenant. En tout cas le jeune héros est très confiant.

 

J'ai faillit oublier, mais dans l'équipe de choc d'assassins, le chef à la tunique sombre me fait forte impression. Hâte de voir ce qu'il va amener !

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Je viens de me rendre compte que j'avais oublié de commenter ton dernier chapitre à toi aussi. :-[

 

Ce fut bien intéressent de voir Ensei rencontrer Tobi. Deux visions différentes, mais deux objectifs communs. Et il y a fort à parier que dans plus il grandira, plus Ensei se rapprochera de l'homme masqué en terme de personnalité. Dommage qu'on ait pas vu Kisame aux côtés de son boss. :P

 

Le second chapitre commence très fort, avec l'intrusion de Lelouch d'Ensei dans la chambre froide. Sa torture sur le garde confirme ce que je pensais, il plonge de plus en plus profondément dans le côté obscure. Il réussit donc à récupérer la germe sans perte, et parvient même à s'enfuir sans problème. Par contre, il a totalement abandonné Joshua non ? :o Je suis heureux de voir que malgré tout, il ressent des sentiments pour Yuritomi (en tout cas, assez pour ne pas la laisser se faire massacrer par ceux de la brume).

Et la fin annonce du lourd avec l'unité de tueur. Rien que Zabuza et Kushimaru, ça claque, mais les deux autres (personnages inédits je crois bien ?) vont aussi envoyer du patté ! 8) Je pense que c'est suite à cette mission que Kushimaru mourra et que Zabuza tentera son coup d'état.

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Cependant ces derniers, semble aussitôt pris d'assaut par 4 puissants ninjas assassins et Zabuza en fait parti, c'est du très lourd qui attend notre héros :o,

 

Plus Kushimaru qui fait aussi partie des sept épéistes !  8)

 

je ne sais pas ce qu'il a prévu pour s'en sortir, mais j'espère que c'est du bien réfléchi.

 

Des fois, il arrive que l'on ne peut que ralentir l'inévitable...

 

Quand à sa bien aimée, on risque de la revoir tôt ou tard, mais dans quel situation ?

 

Ah ça, je le laisse en suspens ! ^^

 

Très très bon chapitre qui clot presque définitivement l'arc. Presque parce qu'on se dirige probablement vers une confrontation entre l'escouade des forces spéciales de Kiri et Ensei.

 

Oui et ça va être archi tendu.  :-X

 

La récupération de la gemme des glaces n'a finalement pas été aussi difficile depuis quil savait où se trouvait la chambre froide. Je ne pensais pas qu'elle serait gardée mais si elle l'était j'aurais imaginé un gars plus fort. Il s'est fait vite démonté.

 

Disons que peu importe la force du garde, il a été pris par surprise. Il sentait que çane tournait pas rond, mais Ensei a déclenché sa technique rapidement. Pour tout te dire, Kisame se serait fait avoir. Quand c'est fait sournoisement, presque personne n'est à l'abri.

 

Si il suffit de dire ce mot pour réveiller les souvenirs que ensei a enfouie au plus profond d'elle même ça risque de rien changé non ? Forcément que les ninjas de Kiri vont prononcer ce nom lors de son interrogatoire et donc recouvrir sa mémoire. Elle risque pas de se faire avoir ainsi ?

 

Alors il faudrait que le village de Kiri connaisse son identité. Ils sont deux à tout casser qui sont au courant pour lui, Tobi et Yuritomi. Pour Yuritomi le problème et réglé, et Tobi... ce n'est pas dans ses intérêts. Donc non, Asaki par exemple n'aura absolument aucun élément tangible pour découvrir l'identité de ce faux Jyu. A moins, que tu trouves une faille Magiic.  :D

 

Ce fut bien intéressent de voir Ensei rencontrer Tobi. Deux visions différentes, mais deux objectifs communs. Et il y a fort à parier que dans plus il grandira, plus Ensei se rapprochera de l'homme masqué en terme de personnalité. Dommage qu'on ait pas vu Kisame aux côtés de son boss. :P

 

C'est sûr qu'Ensei et lui sont de la même trempe. En ce qui concerne Kisame, il n'a pas encore été approché par Tobi. ^^

 

Le second chapitre commence très fort, avec l'intrusion de Lelouch d'Ensei dans la chambre froide. Sa torture sur le garde confirme ce que je pensais, il plonge de plus en plus profondément dans le côté obscure.

 

C'est ce que je voulais faire ressentir. IL n'est plus cet enfant innocent du premier arc.

 

Il réussit donc à récupérer la germe sans perte, et parvient même à s'enfuir sans problème. Par contre, il a totalement abandonné Joshua non ? :o

 

Ses recherches sur son petit frère ne l'ont mené à rien. Il était dans une impasse.

 

Je suis heureux de voir que malgré tout, il ressent des sentiments pour Yuritomi (en tout cas, assez pour ne pas la laisser se faire massacrer par ceux de la brume).

 

Sentiments, sentiments.... je n'irai pas jusque là. Maintenant, tout ce qu'il aura de son côté ne seront que des outils entre ses doigts. Il agit un peu comme Light envers Misa.

 

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5.9 La faux et le fantôme

 

    Sur un terrain dégagé, près du village tant redouté de Kiri, quatre personnes s’étaient arrêtées. L’une  des leurs avait été abandonnée dans l’herbe, inconsciente. Le plus petit assassin au manteau déchiré et au masque inexpressif, s’agenouilla auprès d’elle pour en savoir plus sur son état.

 

– Elle n’est pas morte, et son chakra a été troublé. Il semblerait qu’elle ait été trahie par son équipier.

 

– Nous devrions la faire tomber dans le sommeil éternel. Elle a été de mèche avec l’espion. Je suis sûr que nous trouverons du sang sur l’un de ses katanas, celui de l’un de nos hommes qui se sont endormis. Laissez-moi faire, je préfère quand ça se fait sans cri ni douleur.

 

– Ne fais pas ça, Riku, le reprit Kushimaru son modèle. Tu oublies qu’elle sait certainement beaucoup de choses sur cet infiltré. Elle doit être interrogée. Et si ça se trouve, elle n’a fait qu’être sous une manipulation de ce faux Jyu.

 

L’apprenti du Tisseur qui avait voulu faire du zèle, s’inclina devant les ordres indiscutables de ce meurtrier à la solde du gouvernement. Riku Buntake, dit l’ange de la Mort, adoptait un peu le style du shinigami d’où ce surnom. Sa faux bien arrondie et à la lame quelque peu émoussée était sa marque de fabrique. Et contrairement à son collègue Honda Hotami, il se targuait d’un masque qui exprimait une émotion. La tristesse. Elle était exagérée à la ressemblance des déguisements de carnaval. D’ailleurs, dans le même thème, un second tenait à sa ceinture presque identique. Toutefois, au lieu de faire la tête, il arborait un large sourire. La joie. Parmi ces individus prêts à toutes les bassesses, le brun à la grosse épée les fit se concentrer sur leur cible.

 

– J’en ai marre d’attendre ! Si ça continue, il va vraiment nous échapper.

 

– Zabuza, Zabuza, lui calma ses ardeurs son capitaine. On dirait que ton séjour dans la Chambre Froide ne t’a pas suffit. Ton manque d’expérience pourrait mener à ta perte. Ne t’empresse pas, il ne pourra pas nous filer entre les doigts. Allez, on arrête les disputes sans intérêt et on retrouve ce fumier ! Les mit tous d’accord Kushimaru.

 

La traque n’était qu’à ses débuts, et sans un regard pour Yuritomi, ils se propulsèrent dans les cimes. Ensei avait du souci à se faire. Ces hommes étaient loin d’être des enfants de cœur. Les plus sanguinaires de l’ANBU.

 

    Le jeune shinobi à l’avenir incertain poussait le plus possible sur ses jambes. S’il pouvait maintenir la distance… A force de solliciter ses pieds, ils lui brûlaient. Comme l’en avait averti la brunette, il serait obligé de croiser le fer des kunais. Lui qui pensait avoir fait le plus dur… Si quatre était bien le nombre de ses poursuivants, il ne s’imaginait pas résister à une telle escouade. « Je n’ai pas le choix, je dois aviser. » De ce pas, il joignit les mains dans une tentative désespérée de leur mettre des bâtons dans les roues.

 

    Le quartet filait à vive allure. Le dénommé Honda était en tête, pleinement investi dans sa filature. Il sentait visiblement le chakra. Son odorat était particulièrement développé. Les odeurs n’avaient aucun secret pour lui. Les chakras avaient même leur empreinte, et c’était un jeu d’enfant d’en différencier les senteurs pour cet individu aguerri. Ils progressaient, lancés comme des fusées. Soudain, une complication survint, détectée par la force tranquille, Honda.

 

– Nous avons un problème.

 

– Dis-nous tout, l’incita son maitre.

 

– Son  chakra vient de se scinder en deux. Les deux parties prennent des directions différentes.

 

– Il vient de se cloner. Il a compris que l’on était à ses trousses, analysa Zabuza.

 

– Pourrais-tu savoir lequel est le vrai ? Demanda Kushimaru au spécialiste.

 

– Non, le chakra est le même, et il est parfaitement équilibré. L’un s’en va à l’ouest, l’autre au nord-ouest.

 

– Il joue ses dernières cartes avant de se coucher. Comment s’organise-t-on ? Demanda l’ange de la mort.

 

– C’est simple, se décida Kushimaru. Nous allons aussi nous séparer. Honda, Riku, vous prenez celui qui part à l’ouest. Moi et le nouveau on se charge de l’autre. Nous verrons à qui la chance va sourire. En tout cas, n’oubliez pas ! Asaki se fiche de l’avoir vivant. Nous avons carte blanche pour l’éliminer comme à l’habitude. Ce que nous devons récupérer est la Gemme des Glaces.

 

Le duo inédit avait compris le message. Ils avaient toujours suivi scrupuleusement le commandement du possesseur de Nuibari. Dès qu’ils reçurent ces rappels, ils bifurquèrent empruntant leur nouvelle piste.

 

– Vous pensez vraiment que ces deux là seront à la hauteur ? Désapprouva le démon. Ce sont les plus faibles.

 

– Tu as peut-être raison, cependant ils excellent dans leur domaine, l’assassinat. Et une dernière chose… que ce soit face à eux ou face à nous, notre ennemi ne gagnera pas au change. Il est condamné.

 

    Comme s’en étaient rendus compte les ninjas de la Brume, Ensei avait effectué un clonage. Il aurait pu en faire trois, mais il aurait gaspillé bien trop de chakra pour un maigre résultat. Il se contenta d’une seule diversion pour lui permettre d’être moins acculé. Il détestait être pris en chasse. Cette irrépressible attente l’empêchait d’être serein. Trop d’inconnues résidaient dans cette équation. Dans ces conditions, le plan parfait n’existait pas, et c’était bien ce qui l’angoissait.

    Pris dans ce tourbillon de sentiments négatifs, il prit conscience tardivement qu’il s’était égaré dans une forêt où troncs, feuillages et ronces formaient un filet plongé dans les ténèbres. Ayant tiré profit des trois ans sous les couleurs de Kiri, il était au courant des lieux à éviter. Il venait de pénétrer dans l’un d’eux. La Forêt Noire du pays de l’Eau. Il était très compliqué d’en ressortir là où on le désirait tellement on manquait cruellement de repères. Ensei freina. Il était sûrement plus en danger dans cet environnement. Il faisait face à un dilemme. « Il faut que je continue, tant pis. A trop hésiter, ils vont me rattraper plus vite que prévu. » Il fonça au dessus des broussailles et au fil des minutes, il était de plus en plus déboussolé. A se demander s’il ne tournait pas en rond. Jugeant qu’avancer au petit bonheur la chance ne servait à rien, il mit pieds à terre. Un silence plombait l’atmosphère, quelques fois il fut troublé. Un battement d’ailes d’un oiseau apeuré, le frisson du vent sur les feuilles. Tout dans cette forêt était cause d’inquiétude. Le garçon ne voyait pas forcément bien loin, ce qu’il sentait n’était que mousse et végétaux en décomposition. Son ouïe était le sens qui ne pouvait pas lui faire défaut. Faire appel à un canidé était une solution seulement voilà, il n’était sûr de leur loyauté. Suite au décès de son frère, comment le prendrait Sanpo ? Le jeune criminel n’était pas prêt à essuyer les reproches. « Je ferai sans les loups. »

    Brusquement, des branches mortes craquèrent de manière prononcée. Son pouls cardiaque rata un battement. « Ils sont déjà là ! Vite, je dois me barrer ! » Il se précipita dans une direction, se faufilant entre les buissons et les arbustes à baies. Sa peur le poussait à courir, à se démener pour en sortir vivant. L’affolement et la respiration au bord de la rupture, le faisaient haleter comme un asthmatique. Il avait rarement eut peur à ce point, et surtout si longtemps. Cela lui remémorait le soir où il avait perdu sa famille, ses chers parents. Au bout du rouleau, il trébucha sur une racine. Rappelé à l’ordre, il mit fin à sa course d’enfant traumatisé et se réfugia derrière des fourrés de houx. Il fallait qu’il reprenne contenance.

    Après tout, il était fort probable que ce qui l’avait fait perdre son calme n’était qu’un banal animal forestier. Les tueurs qui le traquaient n’étaient pas du genre à être aussi négligeants dans leurs déplacements. Il suait à grosses gouttes, une sueur froide. « Je peux encore y arriver ! Pour ça, il faut que je montre plus malin. » Elaborer un plan à l’improviste et dans son état, n’était vraiment pas facile. Il n’osait même plus cligner des paupières. Obnubilé par ce qui pourrait lui tomber dessus. Soudainement, il eut une pointe au cœur, son poil se dressa. Cette sensation le fit pâlir. Il crut que son âme se desséchait. Il comprit ce que cela présageait… La mort. Elle était en train de s’abattre à cet instant précis. Il n’eut que le temps de constater qu’un être s’était glissé dans son dos afin de le poignarder avec deux lames rétractiles qui sortaient de ses manches. Ce bonhomme au masque de fantôme était un as du meurtre silencieux. Malheureusement pour lui, Ensei avait une corde sensible quant à ressentir les intentions de meurtre à son encontre. Son pouvoir devint incontrôlable et par réflexe les phalanges noires poussèrent pour crever la tête de son agresseur. Toutefois, la contrattaque était hasardeuse et se heurta au masque. Avec grâce, cet anbu  se refondit dans les ombres. Il était patient, et préférait attendre les occasions favorables. Plus du tout en sécurité, l’ado sauta hors de sa cachette. Pas la peine de s’enfuir, il serait encore plus sans défense. Son adversaire comprit que c’était à lui de briser le statu quo. Dorénavant, Honda aurait du mal à le surprendre. Pour cette raison, il permit de se dévoiler, perché à une branche, la tête en bas. Avec son drap noir sur les épaules, il avait tout d’une chauve-souris au crâne blanc. Il ne disait rien, l’absence de mots était ce qui avait de plus intimidant. Cette ambiance sombre et glauque eut raison d’Ensei qui ne put se retenir :

 

– Dégage de là, monstre ! Hurla-t-il de terreur.

 

Aussitôt, il lui lâcha une salve de shurikens. Honda ne prit pas la peine de répondre, ce fut son acolyte qui s’interposa. Sa faux cauchemardesque tourna, arrêtant net l’ensemble des projectiles. Ensei n’avait pas écarté le fait qu’ils étaient au moins deux. Le dernier qui avait surgi des sous-bois était bien plus grand, passant pour un géant à côté de son confrère. Il avait bien sûr un masque en plus d’un autre au cas où, à sa hanche. Ce qu’ils avaient en commun était cet aura de tueur. Aucune pitié ne se lisait au travers de leurs gestes. Il vivait pour ôter des vies. Ils n’avaient plus rien d’humain. Mais l’azuré n’eut pas le temps de tressaillir. Dans une coordination exemplaire, le faucheur se retira sur le côté pour laisser passer les shurikens de Honda. Ensei dut se prendre au dernier moment pour les esquiver. A cause du chevelu devant, il ne pouvait plus tenir sa position en ripostant avec ses armes. Il choisit donc de se mettre à l’abri dans les cimes. Les shurikens du fantôme heurtèrent plusieurs arbres, allant jusqu’à même les trouer ! Un noisetier fébrile s’échoua même à quelques mètres. Ils étaient apparemment bien plus mortels que des étoiles standards. Le jeune voleur en fit aussi les frais. Posté au sommet d’un hêtre, il serra les dents en voyant son avant bras lacéré. Il ne perdit pas de temps et usa de sa médecine magique pour stopper l’écoulement. C’était une blessure douloureuse mais pas réellement handicapante. Désormais, il était à deux doigts de trépasser définitivement. « Il faut que je vérifie quelque chose, c’est peut-être ma seule opportunité… ?!... Non ! Il ne manquait plus que ça ! Ils ont fait disparaitre mon clone ! Je dois en finir absolument avant que les autres ne reviennent ! » 

 

    Un peu auparavant, les deux épéistes talentueux de Kiri étaient sur les traces de ce second Ensei. Le but du clone était de les éloigner le plus loin possible du vrai. Cependant, il fut vite dans la ligne de mire des deux ninjas violents. D’ailleurs, Zabuza Momochi démontra sa brutalité en se jetant sur lui. En un bond vertigineux, il prit son envol, sa Kubikiri Hôcho tenue au dessus de sa tête. Il allait s’écraser sur le gosse mais le petit shunin le vit un peu avant de se faire assommer. Il se mit à plat ventre, et par conséquent manqua de se faire embarquer par la lourde épée. Un joli cratère s’était creusé sous la force prodigieuse du démon. Il l’avait échappé bel. Il se releva secoué, mais ne put reprendre sa course. Kushimaru le cueillit d’un beau coup de pied dans le ventre. Le pauvre clone en voyait de toutes les couleurs mais ne disparut pas. Il avait de la volonté. En revanche, il fut éjecté contre un beau cerisier. Dos à l’arbre fruitier, il chercha désespérément une échappatoire. Aucune. Kushimaru était déjà sur lui, et fit siffler Nuibari, l’épée à coudre. Avec toute la dextérité qui le caractérisait, il déroula le fil du manche et se mit à coudre. En trois secondes, montre en main, le clone du jeunot était attaché au cerisier. Tirer pour s’en détacher lui faisait un mal de chien.

 

– Tu aurais pu éviter de t’amuser avec lui, non ? Souleva Zabuza.

 

Kushimaru ne daigna répondre. Il fixait avec un certain engouement son jouet. Puis, il le piqua de la pointe de Nuibari. Le clone s’évapora dans sa fumée, comme voulut s’assurer le capitaine.

 

– Ahh…, soupira-t-il. Nous n’avons pas le bon. Allons voir si mes deux bras droits ont été à la hauteur.

 

Tout à coup, que ce soit l’un ou l’autre, ils furent cloués sur place ! Leur entrave, un cristal rosé qui emprisonnait leurs pieds. Le coupable, un ninja curieux et qui n’avait pas froid aux yeux.

 

– Excusez-moi messieurs, mais je ne peux vous permettre de continuer votre mission. Je suis bon joueur, je vous laisse la vie sauve.

 

Kushimaru n’était pas du genre à plaisanter. Dès qu’il eut dans son champ de vision ce trouble fait, il chercha à l’empaler en lui envoyant sa fine lame. Nuibari tinta en s’entrechoquant avec l’index de cet inconnu. Il l’avait renforcé avec son cristal.

 

– Ne tentez rien de stupide si vous tenez à vos pieds. Ce serait dommage de finir vos jours dans un fauteuil roulant. Bien, je préfère ça, se réjouit-il alors qu’ils s’étaient statufiés. Je m’en vais soutenir ce pauvre garçon. Je vous souhaite une excellente fin de journée ! Fit-il étal d’une grande politesse, avant de repartir guilleret. Mais allait-il arriver à temps ? 

 

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