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Tournoi des morceaux de musique classique célèbres [Victoire de Tchaïkovski]


Silesius
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[Jacques Offenbach] "Galop infernal", extrait de l'acte II de l'opéra-bouffe Orphée aux Enfers

Evidemment j'ai une connexion incroyablement pourri au moment d'écouter les morceaux, pas moyen que la vidéo se charge suffisamment vite pour écouter d'un coup. Malgré tout, le morceau est facilement identifiable, et si il doit évoquer une danses avec les femmes en jupe dans l'esprit de pas mal de personnes, pour moi ça m'évoque les Looney Toons.

 

[Wolfgang Amadeus Mozart] Ouverture de l'opéra Les noces de Figaro KV 492

Encore une mélodie de mariage, j'arrive pas à me sortir cette interprétation de la tête et ça parasite au moment de réellement profiter de la musique.

 

[Erik Satie] Gymnopédie n°1

Ah, on l'avait écouté il y a pas longtemps, c'est une bonne chose d'avoir un tableau aussi reconnaissable dans la vidéo car du coup on sait tout de suite ce qu'il en est. Me rappelle plus ce que j'en avais pensé la dernière fois, de toute manière avec les musiques il y a nécessairement une opinion qui varie grandement en fonction de l'état d'esprit, et probablement même du groupe du tournoi également. Là, ça m'a un peu endormi, pas assez de rythme.

 

[Frédéric Chopin] Nocturne n°1 en si bémol mineur, opus 9

Il y a un impressionnant débit de note et pourtant le rythme de la mélodie n'est pas rapide, c'est un équilibre qui se retrouve dans plusieurs musiques classiques que j'ai pu écouter et que je n'arrive pas encore à bien identifier. Mais ça donne souvent des musiques captivantes.

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Encore une mélodie de mariage, j'arrive pas à me sortir cette interprétation de la tête et ça parasite au moment de réellement profiter de la musique.

Dans la mesure où il s'agit de l'ouverture de l'opéra, et qu'ainsi elle ne fait que donner le ton de l'oeuvre (une pure comédie dans le goût du XVIIIème siècle, pleine de rebondissements, avec une forme d'impertinence) la musique n'a rien à voir avec la cérémonie du mariage et n'est d'ailleurs jamais utilisée comme tel. Il ne faut surtout pas rester bloquer à la terminologie de "noces", d'ailleurs la pièce de Beaumarchais s'appelle bien La Folle Journée ou Le Mariage de Figaro, l'idée du mariage n'étant qu'un moyen de porter la confusion, le comique et l'intrigue, mais l'important étant surtout les péripéties amusantes de la journée (qui finalement finit sur un vaudeville très léger comme si on regardait les événements en rigolant).

Le mariage de Figaro est le noeud du problème dans la pièce de Beaumarchais, puisque le comte veut se débarrasser de Rosine, sa femme, prouver qu'elle le trompe (Chérubin notamment, le jeune page, est amoureux de la comtesse), tout en étant éperdu de Susanne la future femme de Figaro. De son côté ce-dernier veut simplement épouser Susanne (qui a un amour réciproque pour lui) aime mais c'est sans compter sur Marceline qui, avec l'appui de Bartolo qui veut se venger de Figaro (puisqu'à l'origine il voulait épouser Rosine que le comte convoitait dans le Barbier de Séville, d'un amour qui a pu se concrétiser grâce à Figaro justement) , trouve le moyen de prétendre à un mariage arrangé (par un soi-distant contrat) avec Figaro (ce qui arrange bien le comte). Enfin bref, il a un énorme embrouillamini autour de la question du mariage (qui sera résolu par la découverte que Marceline est la mère de Figaro, Bartolo son père, et par la réconciliation du comte et de la comtesse) qui donne une intrigue savoureuse et que Mozart retranscrit très bien musicalement, l'exemple le plus notable étant peut être le finale de l'acte II où petit à petit tous les personnages entrent sur scène ce qui fait que d'un duo on monte petit à petit vers un octuor qui est l'apothéose du contentieux si on peut dire (avec la découverte du contrat qui devrait lier Figaro à Marceline donc).

Enfin bref, tout ça pour dire que si l'opéra s'appelle "les noces de Figaro" il n'y a là aucune mystification du mariage et aucune cérémonie à entendre derrière, que ce soit dans l'ouverture (qui exprime l'esprit de la pièce, donc le contentieux, le rebondissement, la légèreté) ou dans l'oeuvre de manière générale. La musique de Mozart dans ce cas précis ne me semble pas être restée dans l'idéal populaire comme représentative de la cérémonie du mariage comme Mendelssohn et Wagner peuvent l'être. D'ailleurs on ne voit pas de mariage à proprement parlé dans la pièce de Beaumarchais ni dans l'adaptation en opéra (on voit un mariage dans le Barbier de Séville par contre).

 


 

Pour ce groupe ce sera Mozart & Chopin, bien que Satie ait une place particulière dans mon coeur.

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Les morceaux suivants se qualifient pour le prochain tour :

- [Frédéric Chopin] Nocturne n°1 en si bémol mineur, opus 9

- [Erik Satie] Gymnopédie n°1

 

Le morceau suivant rentre dans le classement des commentaires :

- [Jacques Offenbach] "Galop infernal", extrait de l'acte II de l'opéra-bouffe Orphée aux Enfers

 

Le morceau suivant est éliminé et quitte la compétition :

- [Wolfgang Amadeus Mozart] Ouverture de l'opéra Les noces de Figaro KV 492

 

Groupe n°4

6 (35.3%) [Frédéric Chopin]

(6 commentaires)

4 (23.5%) [Erik Satie]

(5 commentaires)

4 (23.5%) [Jacques Offenbach]

(2 commentaires)

3 (17.6%) [Wolfgang Amadeus Mozart]

(1 commentaires)

Nombre de votants : 11

 

On enchaîne avec le groupe n°4.

 


 

Groupe n°4

[Antonio Vivaldi]

[Frédéric Chopin]

[Rimski-Korsakov]

[Richard Wagner]

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Les morceaux suivants se qualifient pour le prochain tour :

- [Richard Wagner] "La chevauchée des Walkyries", extrait de l'opéra La Walkyrie (acte III, scène 1), WWV 86B

- [Antonio Vivaldi] Troisième mouvement fugué "Allegro" du concerto pour violon et violoncelle n°11 en ré mineur de la série de concertos L'Estro Armonico, opus 3, RV 565

 

Les morceaux suivants sont éliminés et quittent la compétition :

- [Frédéric Chopin] Polonaise n°6 "Héroïque", opus 53

- [Rimski-Korsakov] "Le Vol du bourdon", interlude orchestral du troisième acte de l'opéra Le Conte du tsar Saltan

 

Groupe n°4

5 (38.5%) [Richard Wagner]

(4 commentaires)

3 (23.1%) [Antonio Vivaldi]

(2 commentaires)

3 (23.1%) [Frédéric Chopin]

(1 commentaire)

2 (15.4%) [Rimski-Korsakov]

(1 commentaire)

Nombre de votants : 9

 

On enchaîne avec le groupe n°5.

 


 

Groupe n°5

[Antonio Vivaldi]

[Wolfgang Amadeus Mozart]

[Gioacchino Rossini]

(7:55)

[Camille Saint-Saëns]

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+1 Rossini évidemment, et par flemme je me contenterai de citer mon commentaire de la dernière fois.

 

Mais n'ayant pas grand intérêt pour la plupart des morceaux de ce groupe je me contenterais d'une défense de mon choix principal et de coeur, une oeuvre qui mérite clairement qu'on s'attarde dessus : l'ouverture de Guillaume Tell, dont je n'accepterais pas qu'on doute de la solidité structurelle ou qu'on la juge peu compréhensible, voire vide de sens, tout du moins inaccessible à qui ne serait pas dans la tête du compositeur (qui dès lors échouerait, dans une ouverture d'opéra, à ouvrir l'oeuvre, à la présenter). Au contraire la chose est limpide, et la structure relève d'un immense génie, d'un Rossini mature et immortel qui présente ici, certainement, son ouverture la plus aboutie, lui qui pourtant peut être, à bien des égards, perçus comme le roi des ouvertures d'opéra.

Guillaume (William, Wilhelm) Tell est le héro de l'indépendance Suisse (au moins est-il connu pour l'épisode de la pomme non ? Rassurez moi ?), et comme souvent chez Rossini, l'ouverture dépeint déjà énormément du contenu de l'histoire à venir (parfois avec Rossini on peut croire que l'opéra entier se résume par son ouverture tant elles sont pertinentes), et donne le cadre (donc les Alpes Suisse) de l'opéra. Loin d'être vide de sens nous avons bel et bien, dès les première note, affaire à une musique descriptive, picturale, intelligente et intelligible : dans un premier temps une description habile, minimaliste bien que contrapuntique et lyrique de la montagne, dans un second temps un violent orage (qui annonce les péripéties de Guillaume Tell mais sans doute, aussi, le climat alpin), dans un troisième temps une référence au Ranz des vaches (encore un symbole national très fort) puis, évidemment, pour le finale, la révolte populaire, le soulèvement contre les autrichiens, un galop musical (une charge de la cavalerie dit-on), pour aboutir à la victoire, à l'indépendance (la victoire du peuple soulevé contre l'oppresseur, un bien joli sentiment). Tout ceci est un vibrant hommage à la tradition et l'histoire (ou du moins la "légende nationale" dira-t-on pour être plus honnête) Suisse, dans une structure qui fait énormément sens, et dont les subtilités ne doivent pas être négligées : une oreille un minimum informée y entendrait autant de symboles et de références que si la Marseillaise était utilisée dans l'ouverture d'un opéra appelé "La Prise de la Bastille".

Cette ouverture est clairement extraordinaire, d'une très grande sophistication, pleine de rebondissements, c'est la quintessence du génie opératique de Rossini, géant parmi les géants dans le domaine de l'opéra.

Allez,

, et vive Rossini (je n'ose ajouter vive la Suisse, si ?).
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Les morceaux suivants se qualifient pour le prochain tour :

- [Camille Saint-Saëns] "Aquarium" de la suite musicale Le Carnaval des animaux

- [Gioacchino Rossini] Ouverture de l'opéra Guillaume Tell

 

Les morceaux suivants sont éliminés et quittent la compétition :

- [Antonio Vivaldi] Premier mouvement "Allegro" du concerto pour violon n°1 en mi majeur Le Printemps (La Primavera), opus 8, RV 269

- [Wolfgang Amadeus Mozart] Premier mouvement "Allegro" de la sérénade n°13 en sol majeur dite "Petite musique de nuit" KV 525

 

Groupe n°5

11 (52.4%) [Camille Saint-Saëns]

(7 commentaires)

5 (23.8%) [Gioacchino Rossini]

(7:55) (2 commentaires)

3 (14.3%) [Antonio Vivaldi]

(1 commentaire)

2 (9.5%) [Wolfgang Amadeus Mozart]

(0 commentaire)

Nombre de votants : 14

 

On enchaîne avec le groupe n°6.

 


 

Groupe n°6

[Georg Friedrich Haendel]

[Dmitri Chostakovitch]

[Ludwig van Beethoven]

[bedřich Smetana]

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