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Tournoi des morceaux de musique classique célèbres [Victoire de Tchaïkovski]


Silesius
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Le morceau suivant se qualifie pour les quarts de finale :

- [Johann Sebastian Bach] Air "sur la corde de sol" de la suite pour orchestre n°3 en ré majeur BWV 1068

 

Le morceau suivant rentre dans le classement des pourcentages de votes :

- [Erik Satie] Gymnopédie n°1

 

Les morceaux suivant sont éliminés et quittent la compétition :

- [Johann Sebastian Bach] Choral "Jesu bleibet meine Freude" ("Jésus que ma joie demeure"), extrait de la cantate Herz und Mund und Tat und Leben BWV 147

- [Gioacchino Rossini] Ouverture de l'opéra Guillaume Tell

 

Groupe n°2

5 (38.5%) [Johann Sebastian Bach]

(2 commentaires)

3 (23.1%) [Erik Satie]

(3 commentaires)

3 (23.1%) [Johann Sebastian Bach]

(2 commentaires)

2 (15.4%) [Gioacchino Rossini]

(7:55) (0 commentaire)

Nombre de votants : 13

 

Le morceaux suivant passe dans le classement des commentaires :

- [Camille Saint-Saëns] Poème symphonique Danse macabre, opus 40

 

Le morceau suivant sort du classement des commentaires et de ce fait quitte la compétition :

- [bedřich Smetana] Poème symphonique n°2 Vltava ("La Moldau"), extrait du cycle de poèmes symphoniques Má Vlast (Ma Patrie)

 


 

On enchaîne avec le groupe n°3.

 

Groupe n°3

[Wolfgang Amadeus Mozart]

(0:46)

[Carl Orff]

[Antonín Dvořák]

[Johann Sebastian Bach]

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[Wolfgang Amadeus Mozart] Deuxième mouvement "Adagio" du concerto pour piano n°23 en la majeur KV 488 (0:46)

C'est du bon Mozart.

 

[Carl Orff] Choeur "O Fortuna" de la cantate Carmina Burana

Ouais bon je sais que c'est pas la mélodie la plus incroyable, on a vite fais le tour des sentiments qu'elle est sensée produire chez le spectateur, sauf qu'à un moment donné elle fut une de mes obsession comme je l'avais entendu sans en connaître le nom donc sans la retrouver. Et du coup ça rend mon choix irrationnel, si c'est cette mélodie qui est choisis au bout du compte.

 

[Antonín Dvořák] Deuxième mouvement "Tempo di valse" de la sérénade pour cordes en mi majeur, opus 22

Tiens, je crois pas l'avoir déjà entendu durant le tournoi, c'était plutôt sympa. Il n'y a que quelques notes qui sont habituellement connues.

 

[Johann Sebastian Bach] Toccata et fugue en ré mineur pour orgue BWV 565

Forcément, ça me fais penser direct au test du Joueur du Grenier sur Dark Castle. Bon souvenir. Quant à la mélodie, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle a une identité propre. Souvent, je finis par avoir du mal à identifier tel ou tel mélodie, par exemple la précédente je pourrais juste dire l'avoir déjà entendu mais ça reste peu précis, alors que Toccata et fugue se reconnait instantanément.

Grosse hésitation pour voter pour celle là, ça devrait rendre encore plus impressionnant dans une salle avec une bonne acoustique. Aller, tant pis pour o fortuna.

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Maintenant qu'on n'a plus qu'un seul vote à distribuer la chose devient un petit peu tendue ...

Choix pénible que de devoir séparer Bach et Mozart de prime abord.

À y bien réfléchir il faut sans doute, pour trancher, juger de la profondeur de la musique, disons du service de la technicité, du génie, à l'expressivité musicale, et à la portée de cette dernière.

Ici en un sens on oppose une douceur langoureuse, une forme de "simplicité" qui est au fond ce qu'on peut facilement considérer comme la chose la plus difficile à composer (être virtuose ne demande pas forcément d'inspiration, parler à tout le monde, à la postérité compris, avec la clarté de quelques notes cela nécessite en revanche une rare habilité musicale, celle qui permet de dire tout avec peu), un travail qui masque au possible la sur-élaboration (alors qu'il y a beaucoup de coups de génies harmoniquement, orchestralement parlant, les effets sont incroyablement efficaces), qui se veut évident, qui au fond va droit au coeur en nous faisant oublier la difficulté théorique de la musique à un étalement beaucoup plus virtuose, stricte et qui, loin de cacher la difficulté, accentue les mathématiques derrière la musique de manière tout à fait magistrale. Bach est démonstratif, ici, par étalement de virtuosité et de théorie musicale contrapuntique ou harmonique, Mozart l'est, tout au contraire, par le voile qu'il place sur sa musique, qui l'enrobe, et la rend incroyablement profonde et évidente. Les deux étant de très grands compositeurs cela donne deux oeuvres qui parlent normalement très facilement aux gens.

Malgré tout j'ajouterais tout de même qu'il me semble, et ça peut être étonnant à lire, qu'il est bien plus difficile d'écrire ce que Mozart nous propose là que de pondre la Toccata (dont d'ailleurs, pour l'anecdote, la paternité à Bach est parfois remise en question). La raison est tout simplement qu'à mon sens on peut expliquer la Toccata et sa fugue, par un peu d'inspiration évidemment, et par un travail contrapuntique rigoureux (à vrai dire on entend déjà des choses similaires chez la génération précédente et celui que Bach considérait sans doute comme un grand modèle et dont il a vraisemblable été l'élève à savoir

(compositeur génial au demeurant, que Handel et Bach admiraient, qui était un organiste extrêmement réputé);
(unique professeur de Handel et honnêtement on peut dire que ça s'entend) et Buxtehude (incontestablement celui qui préfigure complètement Bach) ont laissé un gros héritage assurément, ce sont les bases solides de la musique allemande en quelque sorte), mais expliquer l'Adagio du 23ème concerto en revanche ... O certes on peut chercher du côté de Haydn (mais on n'y trouvera pas vraiment le Mozart de cet Adagio) ou même tenter de décortiquer la chose, c'est un thème qui peut n'avoir l'air de rien, mais dans chaque petit détail il y a une perfection ingénieuse absolue, qui ne relève pas simplement de la théorie musicale comme un bon contrepoint, je crois que c'est une compréhension de la musique qui va bien au-delà des traités et qu'à bien des égards on n'arrive pas tout à fait à expliquer.

Ce mouvement se place à mon sens assez haut parmi ce que Mozart a pu produire de mieux (de toute façon les concerti pour piano 20, 21, 22 & 23 c'est une suite absolument époustouflante), et au fond je crois qu'il faudrait une oauvre de Bach plus géniale encore, pour obtenir une totale équité (comme la Passacaille en do mineur ou l'ouverture de la Passion selon Saint-Jean par exemple). M'enfin à la limite mieux vaut encore que ce ne soit pas le cas car il faut bien pouvoir voter, et c'est déjà bien assez compliqué ...

 

+1 Mozart.

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Il est difficile de choisir entre Bach et Mozart, d'autant plus que le morceau de Bach  dont il est question ici est l'unique pièce d'orgue de ce tournoi, mon instrument favori, véritable "roi des instruments" (l'expression est de Mozart lui-même) à la richesse de sonorités sans limite. Mais bon, je dois reconnaître que la toccata et fugue en ré mineur, même si je l'affectionne beaucoup, n'est pas la plus grande pièce d'orgue de Bach (son attribution est d'ailleurs incertaine, comme l'a rappelé Konan), et que Mozart le surpasse ici assez clairement à mes yeux, à l'aide d'une simplicité doublée d'une très grande profondeur. S'il y avait eu à la place de cette toccata et fugue en ré mineur la passacaille et thema fugatum BWV 582 comme la mentionne Konan (sans doute la plus grande pièce d'orgue jamais écrite pour cet instrument), ou l'incroyable fantaisie et fugue en sol mineur BWV 542 (peut-être l'unique oeuvre de Bach où l'on entend un véritable désespoir, un véritable égarement, parmi une oeuvre traversée de bout en bout par une foi véritable ; il la compose après être rentré de voyage, lorsqu'il apprend que sa première épouse est morte pendant son absence), le choix aurait en effet été plus difficile...

 

+1 Mozart, donc.

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Le morceau suivant se qualifie pour les quarts de finale :

- [Wolfgang Amadeus Mozart] Deuxième mouvement "Adagio" du concerto pour piano n°23 en la majeur KV 488

 

Le morceau suivant rentre dans le classement des pourcentages de votes :

- [Johann Sebastian Bach] Toccata et fugue en ré mineur pour orgue BWV 565

 

Les morceaux suivant sont éliminés et quittent la compétition :

- [Carl Orff] Choeur "O Fortuna" de la cantate Carmina Burana

- [Antonín Dvořák] Deuxième mouvement "Tempo di valse" de la sérénade pour cordes en mi majeur, opus 22

 

Groupe n°3

4 (36.4%) [Wolfgang Amadeus Mozart]

(0:46) (4 commentaires)

3 (27.3%) [Johann Sebastian Bach]

(2 commentaires)

2 (18.2%) [Carl Orff]

(2 commentaires)

2 (18.2%) [Antonín Dvořák]

(1 commentaire)

Nombre de votants : 11

 

Le morceaux suivant passe dans le classement des commentaires :

- [Erik Satie] Gymnopédie n°1

 

Le morceau suivant sort du classement des commentaires et de ce fait quitte la compétition :

- [Camille Saint-Saëns] Poème symphonique Danse macabre, opus 40

 


 

On enchaîne avec le groupe n°4.

 

Groupe n°4

[Antonio Vivaldi]

[Remo Giazotto]

[Gabriel Fauré]

[Antonio Vivaldi]

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Groupe relevé, choix difficile à faire :/

 

Hésitation entre les deux Vivaldi d'entrée de jeu et Gabriel Faure également.

Celle de Giazotto est à peine en retrait mais elle reste de qualité. En comparaison je trouve qu'elle ressemble un peu à celle de Faure mais en plus douce et moins rythmée.

 

J'ai finalement voté pour le 3ème mouvement de l'été de Vivaldi .

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J'aime beaucoup les fugues et donc le premier morceau de Vivaldi dans le groupe, mais j'affectionne depuis toujours cette pavane de Fauré dont je ne me lasse pas, qu'il s'agisse de la version originale instrumentale ici présente ou de la version avec choeurs.

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Un groupe assez homogène, d'une qualité certes moindre par rapport au précédent, mais qui n'est pas si simple à départager.

J'hésitais notamment entre le mouvement fugué de Vivaldi, très peu commun pour ce compositeur (et pourtant cette fugue est très prenante, très mélodieuse, assez Handelienne en un sens) et la Pavane de Fauré.

A ce stade je ferais tout de même la critique à Vivaldi de ne pas forcément mener sa fugue jusqu'au bout, disons que ce compositeur a un sens incroyablement percutant de l'entrée, des débuts de morceau, une espèce de poigne mélodique et rythmique mais que souvent, tout de même, il a tendance à ne pas conserver dans cette même intensité jusqu'au bout (ce que des compositeurs comme Rameau, Bach ou Handel eux arrivaient à faire précisément, Bach et Handel en particulier ont appris ce dynamisme et cet élan italien de compositeurs comme Vivaldi (pour Bach) ou Corelli (pour Handel) mais ils sont allés beaucoup plus loin). Pour être piquant on pourrait dire que la musique de Vivaldi est un peu à son image, à savoir asthmatique. Bon ici c'est un cas où ça ne se remarque pas vraiment, mais demeure que le contresujet est un petit peu léger (simplement des gammes, on dira que c'est un peu facile), clairement pas à la hauteur du sujet de fugue en fait et fondamentalement c'est aussi à ça qu'on juge la qualité d'une fugue, non seulement à la capacité de porter un bon sujet jusqu'au bout mais aussi à l'enrichir, la qualité doit être constante, il ne faut pas délaisser les contresujets et développements libres, ici on a un très bon sujet de fugue, dynamique, enivrant, qui reste vraiment dans la tête (par période cette pièce particulière de Vivaldi me reste dans la tête et je l'écoute très souvent, c'est assez addictif), mais il y a beaucoup de facilités ensuite dans la structure de la fugue (en comparaison Bach lui arrive à maintenir un véritable flot perpétuel, sans temps mort, sans faiblesse, sans facilité d'un bout à l'autre de ses fugues). On dira que c'est une très bonne fugue d'école qui montre les qualités et les défauts de Vivaldi, qualité de mélodiste pour la soprano, incroyablement dynamique dans ses entrées musicales, mais qui manque tout de même d'élaboration contrapuntique (notamment pour le contresujet) et de constance. Après évidemment comparer la comparaison avec Bach, en matière de fugue, est toujours un petit peu rude (très rare sont les compositeurs qui ont écrits des fugues de qualité similaire, au grand maximum on doit en trouver une dizaine (et qui n'auront pas produit autant de quantité de fugues, mais occasionnellement des qualités semblables) dans toute l'histoire de la musique).

Du côté de Fauré on a un petit moment de poésie à la française, très onirique, très délicat, l'association à l'impressionnisme marche d'ailleurs très bien dans la vidéo. C'est une musique complète, achevée avec brio dans son style (on peut difficilement trouver à redire dessus, certes on peut ne pas apprécier mais il n'y a pas de critique technique, structurelle ou autre à formuler), qui se laisse écouter et réécouter sans cesse. Un grand sentiment temporel peut s'en dégager j'imagine, soit comme une pause ou au contraire comme le symbole de l'écoulement du temps, à ce niveau là je ne saurais trop dire en quoi mais Fauré et Satie ont cette espèce d'atmosphère en commun, d'ambiguïté relative au temps dans leur musique. Alors bon ça me semble plus évident chez Satie mais ici on s'en approche je trouve, beaucoup plus à mes yeux que Debussy ou Ravel.

 

+1 Fauré.

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Le morceau suivant se qualifie pour les quarts de finale :

- [Antonio Vivaldi] Troisième mouvement fugué "Allegro" du concerto pour violon et violoncelle n°11 en ré mineur de la série de concertos L'Estro Armonico, opus 3, RV 565

 

Les morceaux suivants rentrent dans le classement des pourcentages de votes :

- [Antonio Vivaldi] Troisième mouvement "Presto" du concerto pour violon n°2 en sol mineur L'Été (El Estate), opus 8, RV 31

- [Gabriel Fauré] Pavane en fa dièse mineur pour orchestre, opus 50

 

Le morceau suivant est éliminé et quitte la compétition :

- [Remo Giazotto] Adagio pour orchestre à cordes et orgue en sol mineur, dit "Adagio d'Albinoni"

 

Groupe n°4

5 (38.5%) [Antonio Vivaldi]

(3 commentaires)

4 (30.8%) [Antonio Vivaldi]

(3 commentaires)

4 (30.8%) [Gabriel Fauré]

(3 commentaires)

0 (0%) [Remo Giazotto]

(0 commentaire)

Nombre de votants : 13

 

Le morceau suivant sort du classement des pourcentages de vote et n'a pas obtenu assez de commentaires pour intégrer le classement des commentaires, de ce fait il quitte la compétition :

- [Johann Sebastian Bach] Toccata et fugue en ré mineur pour orgue BWV 565

 

Du fait d'une égalité parfaite entre deux morceaux pour la dernière place au classement des pourcentages de votes, le classement des commentaires disparaît au moins temporairement, et le morceau suivant quitte la compétition :

- [Erik Satie] Gymnopédie n°1

 


 

On enchaîne avec le groupe n°5.

 

Groupe n°5

[Jean-Baptiste Lully] "Marche pour la cérémonie des Turcs", extrait de la comédie-ballet Le Bourgeois gentilhomme

[Jean-Philippe Rameau]

[Frédéric Chopin]

[Johann Sebastian Bach]

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