Tournoi des morceaux de musique classique célèbres [Victoire de Tchaïkovski]

[Silesius]

Il me semble que le Miserere d'Allegri est moins connu que le Stabat Mater de Pergolèse. En tout cas, avant de me mettre à écouter activement de la musique classique (avant mes 14 ans, donc), j'avais déjà entendu ici ou là le Stabat Mater, tandis que j'ai eu l'impression d'entendre le Miserere pour la première fois après mes 14 ans.

 

Je suis choqué que tu ne considères pas l'oubli du Stabat Mater de Pergolèse comme grave alors que celui de Haydn lui emprunte pas mal quand même. 

[Lotus]

Schubert et Strauss.

Barry Lindon et 2001: l'Odyssée de l'Espace.  

Kubrick, toujours de bon goût.

 

Le Verdi m'évoque une pub pour des pâtes, c'est sympa mais je n'ai pas spécialement accroché.

Le Stavinsky me fait vaguement penser au thème des Dents de la Mer, j'ai bien aimé.

Les premières notes du morceau de Bizet sont prenantes mais l'entrain s'évanouit vite une fois que le chanteur commence à l'ouvrir.

 

[Silesius]

Les morceaux suivants se qualifient pour le prochain tour :

- [Franz Schubert] Deuxième mouvement "Andante con moto" du trio pour piano et corde n°2 en mi bémol majeur, opus 100

- [Johann Strauss fils] Valse Le Beau Danube bleu, opus 314

 

Les morceaux suivent sont éliminés et quittent la compétition :

- [Giuseppe Verdi] Air "La donna è mobile", extrait de l'opéra Rigoletto (acte III)

- [igor Stravinsky] "Augures printaniers – Danse des adolescentes", extrait du ballet Le Sacre du printemps

- [Georges Bizet] Air avec choeur "Votre toast, je peux vous le rendre" de l'opéra-comique Carmen (acte II, scène 2)

 

Groupe n°7

12 (40%) [Franz Schubert]

(10 commentaires)

10 (33.3%) [Johann Strauss fils]

(1:39) (4 commentaires)

4 (13.3%) [Giuseppe Verdi]

(2 commentaires)

2 (6.7%) [igor Stravinsky]

(1 commentaire)

0 (0%) [Georges Bizet]

(1:22) (0 commentaire)

2 (6.7%) Votes blancs (0 commentaire)

Nombre de votants : 21

 

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On enchaîne avec le groupe n°8.

 

Groupe n°8

[isaac Albéniz]

[Piotr Ilitch Tchaïkovski]

[Vladimir Vavilov]

[Vincenzo Bellini]

[Wolfgang Amadeus Mozart] Premier mouvement "Allegro" du concerto pour violon n°3 en sol majeur KV 216

[Muraimaki]

Tchaïkovski.

[Crocodile]

Isaac Albéniz.

[Konan]

• [isaac Albéniz] "Asturias (Leyenda)" de la Suite espagnole, opus 47, dans une transcription pour guitare
  

 

Mais que vois-je là ? Une viole sans âme ?!

Il n'y a donc qu'une chose à faire : passer son chemin

 

 

• [Piotr Ilitch Tchaïkovski] "Scène : Moderato", extrait du ballet Le Lac des cygnes (acte II, scène 10), opus 20
  

 

L'âme perdue ci-dessus vient peut être d'être retrouvée ...

Une phrase (épistolaire) restée célèbre m'évitera d'avoir, ce soir, à m'attarder sur la puissance de cette oeuvre, sur son immortalité et sur son génie difficilement discutable :

« Piotr Illyich, avez-vous aimé ? Il me semble que non. Vous aimez trop la musique pour aimer une femme. »

Tourments identitaires et (homo)sexuels ... il y aurait beaucoup à dire sur la symbolique et la fondement profond de cette musique.

Dans tous les cas c'est stupéfiant.

 

 

• [Vladimir Vavilov] Ave Maria – auteur inconnu du XVIème siècle, dit "Ave Maria de Caccini"
  
  

 

C'est toujours très amusant de voir à quel point une réputation complètement invraisemblable peut rapidement se faire autour d'un morceau : à coups de maladresses, certes, et d'ignorance, sans doute, voilà qu'on appelle la chose "Ave Maria de Caccini" ... Quelqu'un doté d'oreilles peut-il sérieusement assimiler pareil traitement vocal, pareille harmonie, pareille instrumentation, tendresse et émotivité à un compositeur de la Renaissance ?

Le phénomène de l'Adagio dit d'Albinoni était déjà sensiblement moins aberrant ... ma foi ...

A une époque où, l'air de rien, on commençait à se dire que la sixte et la tierce étaient des intervalles audibles et tolérables qu'il est, finalement, utile d'ajouter à la quarte et la quinte juste, il eut été nécessaire de trouver un visionnaire drôlement habile pour écrire une oeuvre d'une telle sensibilité héritière de bien des valeurs classiques (harmoniquement) et romantique (émotionnellement). Reste que je ne connais pas bien l'histoire derrière ce morceau, quand a-t-il été écrit ? Dans les années 60', 70', 80' ?

Demeure que c'est une oeuvre qui a de l'intérêt avec un beau traitement lyrique, il manque néanmoins de développement à mon sens : la chose tourne assez vite en rond, le thème ne me semble pas poussé jusqu'au bout de son potentiel. On y vois là une forme évidente de "modernité" au sens péjoratif du terme. Malgré tout soyons positif : le tout demeure délicat, sensible, et, on peut le dire, bouleversant à bien des égards.

Nul besoin de travestir cette réalisation derrière une époque ou un nom improbable pour en justifier l'existence.

 

 

• [Vincenzo Bellini] Air "Casta Diva" extrait de l'opéra Norma
  

 

Ah Bellini ... Le grand maître du lyrisme Italien de la première moitié du XIXème siècle, génie mélodique extraordinaire, quelle tristesse que la vie l'ait abandonné aussi lâchement et aussi rapidement à l'âge du Christ ... Donizetti et lui auront marqué le romantisme naissant d'une rivalité artistique sublime dont, finalement, l'héritage ne me semble pas toujours tout à fait à leur hauteur (je pense notamment à Verdi qui m'émeut moins bien souvent).

Norma est un immense chef-d'oeuvre qui exprime brillamment toute la pureté lyrique de Bellini au secours de l'intensité dramatique.

Digne héritier de la première révolution de l'opéra par Rossini, Bellini est allé bien plus loin dans sa compréhension du romantisme naissant  : je dirais que Bellini peut être considéré comme le Chopin de l'opéra Italien, avec le même niveau poétique, avec la même évidence. Il faudra attendre Puccini pour retrouver ce sentiment ...

Cat aria est sublime, Bellini brille, comme toujours, par la sobriété dans l'accompagnement, support d'une mélodie éternelle, d'une évidence musicale prodigieuse - avant même l'entrée de la soprano nous sommes déjà bercée par la flûte - ... le chant, là encore, brille par sa sobriété naturelle ... Bellini est véritablement caractérisé par la pureté, c'est sûrement le mot qui lui sied le mieux, et la pureté est rare en musique, car pour l'atteindre il faut avoir le génie suffisant, la maîtrise, pour masquer l'artifice. Par la pureté on atteint une forme de profondeur très sensible et difficile d'accès.

Grand moment de musique à mes yeux - encore qu'il faudrait, mieux encore, considérer l'opéra dans son entièreté - , et surtout grande leçon d'opéra.

 

 

• [Wolfgang Amadeus Mozart] Premier mouvement "Allegro" du concerto pour violon n°3 en sol majeur KV 216
  
  

 

Voilà un exemple très intéressant de musique purement dans le style Salzbourgeois qui change drastiquement d'un Mozart plus mature ou de Joseph Haydn - pour entendre de la musique de qualité dans un style comparable il faudra voir du côté de

, jeune frère de Joseph Haydn et qui travaillait à Salzbourg en même temps que la famille Mozart et continuera après eux, compositeur au demeurant très réputé (surtout pour sa musique religieuse, Mozart s'est énomément inspiré de son requiem pour écrire le sien à la fin de sa vie) et très respecté entre autre de Mozart et de son frère Joseph -. Ce style galant mais néanmoins figé dans une certaine pulsation ryrthmique - à bien des égards la musique Salzbourgeois à une identité plus germanique et robuste que la musique viennoise - que Mozart s'efforce d'alléger au maximum, de sensibiliser, donne quelque chose de tout à fait charmant. On entend cette vivacité tout Mozatienne, cet élan mélodique qui se renouvelle sans cesse, cette pluralité dans les thèmes si caractéristique de Mozart - par opposition à J.Haydn qui privilégie un monothématisme avec variations -, ce sens du drama en un sens très opératique ... Bien que dans une esthétique musicale galante / salzbourgeoise que Mozart abandonnera (relativement) par la suite on y entend un gros potentiel, l'éveil du futur Mozart viennois et mature.

Il y a une grande ingéniosité et un grand renouvellement dans cette musique - un jeu de réponses, un travail raffiné sur le tracé mélodique entre notes piquées et liées qui donne une élégance à cette musique, comme une révérence, on dialogue véritablement avec le soliste dans un développement rythmé, soutenu d'une pulsation solide qui donne du coeur malgré la délicatesse de la musique - , c'est sans conteste l'un des meilleurs concerto pour violon de la période classique.

 

Je vote donc :

[Vincenzo Bellini] Air "Casta Diva" extrait de l'opéra Norma

[Wolfgang Amadeus Mozart] Premier mouvement "Allegro" du concerto pour violon n°3 en sol majeur KV 216

 

 

Il me semble que le Miserere d'Allegri est moins connu que le Stabat Mater de Pergolèse. En tout cas, avant de me mettre à écouter activement de la musique classique (avant mes 14 ans, donc), j'avais déjà entendu ici ou là le Stabat Mater, tandis que j'ai eu l'impression d'entendre le Miserere pour la première fois après mes 14 ans.

 

Je suis choqué que tu ne considères pas l'oubli du Stabat Mater de Pergolèse comme grave alors que celui de Haydn lui emprunte pas mal quand même. 

 

Il est très difficile de juger de la popularité comparative de ce genre de pièces ... la seule façon crédible serait encore de faire un sondage large.

Les expériences personnelles peuvent nous tirer assez subjectivement dans une direction ou dans l'autre, au fond ça importe peu. Disons que ce sont des oeuvres certainement connues globalement des gens un brin initié à la musique classique, et certainement moins au grand public qui ne les reconnaîtrait pas forcément dès la première note. Je suis sûr en revanche que quelqu'un comme Puccini est de suite reconnaissable pour beaucoup en comparaison.

Quand je dis que ce n'est pas "grave" c'est ça que je veux dire (si ça ne tenait qu'à moi de nombreuses pièces injustement célèbres seraient remplacées par de nombreuses pièces injustement méconnues !), car l'intérêt de ce tournoi réside surtout dans la comparaison de musique qu'en théorie tout le monde connaît et reconnaît spontanément, et je ne suis pas tout à fait sûr que ce soit le cas de Pergolèse et Allegri (à voir, je sous-estime peut être la portée de cette sublime musique religieuse). Ce n'est pas vraiment un jugement de valeur sur leurs oeuvres, plus un jugement sur les connaissances du public ...

Tu as bien raison de citer les influences du Stabat Mater de Pergolèse sur Haydn : elles sont évidentes et non cachées (reste la question suivante : la musique religieuse de Joseph, qui avouait volontiers son infériorité vis à vis de Michael dans ce domaine, était-elle extrêmement intéressante à ce moment là de sa vie (dans les années 1760) ? Pas toujours, elle l'est bien plus à la fin de sa vie où il écrit de véritables symphonies religieuses avec choeur qui sont sublimissimes et extrêmement inventives ! À mon avis pour qu'Haydn soit immortel en matière de musique religieuse il faut attendre les Sept dernières paroles du Christ dans les années 1780 ... disons que le Stabat Mater d'Haydn est magnifique, imposant, mais que ce n'est pas une oeuvre qui le rend forcément immortel, de là il faudra plus que citer le nom de Papa Haydn pour me faire retourner ma veste !). C'est une oeuvre qui a beaucoup fait couler d'encre et beaucoup inspirée à l'époque ... disons que le Miserere d'Allegri - en comparaison- lui était porté aux nues comme l'apothéose de la musique sacrée, jugée parfaite par le Vatican, interdite à la publication et à la diffusion car jouée une fois par an au Vatican ...

Globalement ce sont des petits bijoux de littérature religieuse baroque. Reste que je ne crois pas que le Stabat Mater de Pergolèse soit tellement supérieur à ce qu'on peut entendre chez Vivaldi, Scarlatti père, Zelenka (l'immense mais inconnu ...) etc...

[Emma Stone]

[isaac Albéniz] "Asturias (Leyenda)" de la Suite espagnole, opus 47, dans une transcription pour guitare : c'est de la musique classique, ça ? J'aime bien en tout cas, c'est connu.

 

[Piotr Ilitch Tchaïkovski] "Scène : Moderato", extrait du ballet Le Lac des cygnes (acte II, scène 10), opus 20 : Le Lac des Cygnes. Natalie Portman.

 

[Vladimir Vavilov] Ave Maria – auteur inconnu du XVIème siècle, dit "Ave Maria de Caccini" : je ne suis pas fan du tout.

 

[Vincenzo Bellini] Air "Casta Diva" extrait de l'opéra Norma : culte. J'aime beaucoup. Et puis la réputation de Maria Callas n'est pas usurpée. Je ne sais pas si l'on doit compter sa prestation dans le vote mais dans tous les cas, j'aime ce morceau.

 

[Wolfgang Amadeus Mozart] Premier mouvement "Allegro" du concerto pour violon n°3 en sol majeur KV 216 : très belle musique. Mozart. Les cordes.

 

Je vote pour [Piotr Ilitch Tchaïkovski] "Scène : Moderato", extrait du ballet Le Lac des cygnes (acte II, scène 10), opus 20 et [Vincenzo Bellini] Air "Casta Diva" extrait de l'opéra Norma.

 

Il y a pourtant écrit "Votre toast, je peux vous le rendre" dans l'intitulé du morceau, c'est-à-dire une phrase en français.

Je ne lis pas les titres, ils sont trop longs, j'ai la flemme.

 

Non, en plus je sais que Bizet est français, mais bon, c'est juste que des fois, c'est chaud de comprendre. Et ça, je ne comprendrai jamais.

[KreyDrear]

+1 Tchaïkovski et Mozart

[Haar]

Tchaïkovski.

[ElKaizer]

Genre je vais voter pour autre chose que Le Lac des Cygnes de Tchaïkovsky. C'est une grâce pure, fragile et quasi irréelle, cette majesté... et cette énorme frustration que je ressens, comme si tout cela n'était qu'un carcan insoutenable, une prison que l'on voudrait exploser mais dont notre impuissance nous en empêche.

Et j'ai bien le morceau de Mozart sans que j'ai vraiment quelque chose à y dire (et sans doute parce que la flemme et les patates me hurlent dessus depuis tout à l'heure)

[Silesius]

J'ai donné mon premier vote à la scène 10 de l'acte II du Lac des cygnes de Tchaïkovski. Quelle expressivité dans cette musique... Témoignage probable, comme l'a mentionné Konan, des sentiments profonds du compositeur, de son mal-être, de ses difficultés à être qui il est. La composition du Lac des cygnes a été difficile pour Tchaïkovski. Il a révolutionné la manière de composer des ballets en utilisant une orchestration symphonique, et cela n'est pas bien passé (comme souvent en musique lorsqu'on tente de nouvelles choses, les oreilles conservatrices grincent). Et comme Tchaïkovski avait mis beaucoup de lui-même dans cette composition, la voir si peu reconnue lui a été difficile. Le Lac des cygnes n'a pas eu de succès de son vivant, ce n'est qu'après sa mort que le ballet a commencé à gagner en notoriété, jusqu'à être la grande oeuvre mondialement célèbre que l'on sait. Le sort peut être parfois assez cynique...

 

J'ai donné mon deuxième vote au premier mouvement du concerto pour violon n°3 de Mozart, morceau de Mozart que j'apprécie beaucoup, parmi l'ensemble de son oeuvre somme toute assez inégale. J'ai également apprécié de réécouter l'air "Casta Diva" de Norma de Bellini chanté par la Callas à la voix si colorée.

 

Reste que je ne connais pas bien l'histoire derrière ce morceau, quand a-t-il été écrit ? Dans les années 60', 70', 80' ?

Dans les années 1960. Vavilov est mort en 1973. Ce n'est pas lui cependant qui a attribué son morceau à Caccici, l'attribution n'apparaît qu'à partir de 1975 et elle est malheureusement encore entretenue aujourd'hui car les gens ne connaissent pas l'histoire du morceau (et encore moins la musique du XVIème, car la confusion est impossible si on la connaît un tant soit peu). Vavilov avait simplement intitulé son morceau "Ave Maria - auteur inconnu du XVIème siècle", ce qui est déjà gros, je te l'accorde...

[Men]

La musique de Tchaïkovski est vraiment très cool. Un vote facile.

 

Idem concernant la musique culte de Bellini.

 

Celle de Mozart est sympa.

 

Ave Maria, bof...

 

Je ne suis pas du tout fan d'Asturias (Leyenda). Il n'y a que Croco pour voter pour ce genre de musiques.

[Setna]

[isaac Albéniz] "Asturias (Leyenda)" de la Suite espagnole, opus 47, dans une transcription pour guitare

Ah, je l'avais déjà entendu. C'est frustrant, souvent ces mélodies m'évoquent des souvenirs que je n'arrive à saisir, du coup ce sont des sentiments que je n'arrive pas à cerner. Peut-être était-ce dans Spy Kid lors d'une scène de danse, j'avais pas mal regardé les deux premiers étant enfant ? Bref, je l'aime bien.

 

[Piotr Ilitch Tchaïkovski] "Scène : Moderato", extrait du ballet Le Lac des cygnes (acte II, scène 10), opus 20

L'un de mes chouchou. Archi-connu, archi utilisé, et toujours aussi efficace. J'aime beaucoup la manière du morceau d'être doux et violent à la fois.

La première fois que j'y ai vraiment fait attention, c'était dans le film Lord Of War, lors de la scène de présentation de la Kalachnikov, ce qui symbolise avec excellence cette oeuvre. Film que je conseil à tout le monde, voici

qui dure 3 minutes, ça devrait suffire à vous convaincre.

 

[Vladimir Vavilov] Ave Maria – auteur inconnu du XVIème siècle, dit "Ave Maria de Caccini"

Oh, je n'arrive pas à savoir si il m'est connu ou pas. Mais il m'a accroché dès les premières notes. Excellente performance de chant également.

Pas mal non plus la petite histoire derrière ce morceau. Je me demande si Silesius voulait le faire participer sous un faux nom et s'est rendu compte de son erreur grâce aux commentaires de la vidéo ou si il savait déjà, dans tous les cas c'est une bonne chose que le véritable auteur soit crédité.

 

[Vincenzo Bellini] Air "Casta Diva" extrait de l'opéra Norma

Il fait partie de ces morceaux que l'on entend un peu plus occasionnellement que les grands hit, mais quant même quelque fois. A tous les coups, il a été utilisé dans des pubs de parfums, même si je sais plus lesquelles. Pas mal.

 

[Wolfgang Amadeus Mozart] Premier mouvement "Allegro" du concerto pour violon n°3 en sol majeur KV 216

Hum, est-ce dans l'habitude de Mozart d'avoir ces envolées mélodiques qui partent dans une fièvre de note, avant de se calmer légèrement, puis de recommencer ? C'est pas la première fois que j'entend ce genre de technique dans ses musiques. Faudra faire plus attention pour la suite. En tout cas, celle-ci est bonne mais je la réécouterais pas.

[Nøødle]

Tchaïkovski et Caccini.

[Silesius]

Les morceaux suivants se qualifient pour le prochain tour :

- [Piotr Ilitch Tchaïkovski] "Scène : Moderato", extrait du ballet Le Lac des cygnes (acte II, scène 10), opus 20

- [Wolfgang Amadeus Mozart] Premier mouvement "Allegro" du concerto pour violon n°3 en sol majeur KV 216

 

Les morceaux suivent sont éliminés et quittent la compétition :

- [isaac Albéniz] "Asturias (Leyenda)" de la Suite espagnole, opus 47, dans une transcription pour guitare

- [Vladimir Vavilov] Ave Maria – auteur inconnu du XVIème siècle, dit "Ave Maria de Caccini"

 

Le morceau suivant rentre dans le classement des commentaires :

- [Vincenzo Bellini] Air "Casta Diva", extrait de l'opéra Norma

 

Groupe n°8

15 (50%) [Piotr Ilitch Tchaïkovski]

(9 commentaires)

5 (16.7%) [Wolfgang Amadeus Mozart] Premier mouvement "Allegro" du concerto pour violon n°3 en sol majeur KV 216 (4 commentaires)

4 (13.3%) [Vincenzo Bellini]

(3 commentaires)

3 (10%) [Vladimir Vavilov]

(1:22) (1 commentaire)

2 (6.7%) [isaac Albéniz]

(1 commentaire)

1 (3.3%) Vote blanc (0 commentaire)

Nombre de votants : 18

 

Le morceau suivant sort du classement des commentaires et de ce fait quitte la compétition :

- [Léo Delibes] Air "Sous le dôme épais" (dit "Duo des fleurs") extrait de l'opéra Lakmé

 

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On enchaîne avec le groupe n°9.

 

Groupe n°9

[Georges Bizet]

[Remo Giazotto]

[samuel Barber]

[Frédéric Chopin]

[Carl Orff]

[Muraimaki]

Giazotto.

[KreyDrear]

+1 Chopin et Orff

[Crocodile]

[Carl Orff] Choeur "O Fortuna" de la cantate Carmina Burana, no match.

[Lotus]

Orff.

Hésitation entre Chopin et Giazotto, avant de me décider sur le Giazotto.

[Silesius]

Vu qu'on est sur un tournoi de musique classique, j'aimerais avoir une pensée émue pour Neville Marriner, le chef d'orchestre et fondateur de l'Academy of St Martin in the Fields, qui est décédé avant-hier à l'âge de 92 ans. Son nom ne dira sans doute pas grand-chose à tout le monde, mais sachez que si vous avez vu le film Amadeus, vous l'avez entendu diriger car c'est lui qui a enregistré les morceaux utilisé dans ce film. L'orchestre de l'Academy of St Martin in the Fields a également interprété les morceaux du film Titanic, et son choeur l'hymne de la Ligue des champions.

 

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Il y a quelques tubes bien connus dans le groupe, mais je ne le trouve pas folichon pour autant... Niveau qualité de la musique, je trouve même qu'il s'agit du groupe le plus faible du tournoi (dans le groupe n°7, on avait au moins le morceau de Schubert, très au-dessus).

 

On trouve dans ce groupe d'un côté de la musique faite pour l'amusement, peu sérieuse sans être pour autant absolument inconsistante et dénuée d'exigence (les morceaux de Bizet et Chopin), et de l'autre de la musique qui au contraire se prend très au sérieux mais ne me semble pas briller par sa profondeur (les morceaux de Giazotto, Barber et Orff). Les adagio de Giazotto et Barber en font trop en versant dans l'excès de sensibilité, le choeur d'Orff cherche quant à lui à faire trop impressionnant. Du coup je trouve une certaine superficialité dans ces musiques ; d'autant plus que certains de mes morceaux préférés de musique classique sont des choeurs que je trouve justement impressionnants, bien que dans un tout autre genre que le "O Fortuna" de Orff (je pense au choeur d'ouverture "Herr, unser Herrscher" (1:11) ou le choeur

de la Passion selon saint Jean de Bach, et au

(0:43) ; le "Kreuzige" est particulièrement saisissant dans l'expression du texte, "Kreuzige, kreuzige!" signifiant "Crucifiez, crucifiez !").

 

Dans tous les cas, je n'écouterai aucun de ces morceaux en boucle ou tous les jours, les entendre occasionnellement me suffit largement. Mais si on me demandait de choisir parmi ces cinq morceaux deux morceaux pour les écouter deux fois tandis qu'une seule fois les trois autres, je choisirais le prélude de Carmen de Bizet et la "valse du petit chien" de Chopin.

 

[ElKaizer]

Pas le temps d'écouter les morceaux en entier donc désolé pour certains qui ne sont pas jugés à la juste valeur de mon feelling de néophyte.

 

Le prélude de Carmen de Bizet et Carl Orff

[Emma Stone]

[Georges Bizet] Prélude de l'opéra-comique Carmen : un comique ce Bizet. Mais cette musique est vraiment cool.

 

[Remo Giazotto] Adagio pour orchestre à cordes et orgue en sol mineur, dit "Adagio d'Albinoni" : pas mal, pas mal.

 

[samuel Barber] Adagio pour cordes : culte, j'adore cet air.

 

[Frédéric Chopin] Valse en ré bémol majeur dite "Valse minute" ou "Valse du petit chien", opus 64 n°1 : pas fan de ce genre de musique, et pourtant c'est du piano.

 

[Carl Orff] Choeur "O Fortuna" de la cantate Carmina Burana : énorme, je suis fan. Peut-être l'une de mes favorites du tournoi.

 

Je vote facilement pour [Carl Orff] Choeur "O Fortuna" de la cantate Carmina Burana, et j'ai pas mal hésité entre les trois premières pour le deuxième vote, mais ce sera [samuel Barber] Adagio pour cordes.

[Konan]

Groupe pas très intéressant qui ne me donne pas envie de prendre le temps d'un commentaire très développé ...

Je suis relativement d'accord avec le commentaire de Silesius à ceci près que je n'inclurais pas l'Adagio dit d'Albinoni dans les oeuvres à caractère excessif.

A mes oreilles Orff et Barber sonnent de toute façon beaucoup trop cinématographiques en définitive, au final on en arrive à un point où leur musique se perd dans sa propre réputation. Ca devient difficile de les considérer purement pour la musique ce qui me gène, j'en viens à voir ça plus comme un fond sonore tantôt épique tantôt émotionnel, mais qui perd sa capacité à se suffire à lui-même.

La valse du petit chien de Chopin est une oeuvre improvisée de divertissement pure, ça n'a pas un intérêt immense sur le principe. De plus l'interprétation proposée m'écorche les oreilles tant elle est vide et excessivement mécanique. Du petit Chopin bassement interprété donc ... une autre interprétation aurait peut être pu avoir mon second vote vu le niveau du groupe mais là ça m'a passé l'envie.

Bizet est fidèle à lui-même, il fanfaronne, il divertit, et il reste dans la tête. C'est de la musique de qualité par rapport au but et à l'intention qui est derrière, qui a un charme certain. Mine de rien cela nécessite un bel esprit musical pour produire ce genre de choses, je ne peux pas dire que ça m'enivre mais force est de constater la solidité du compositeur dans son créneau.

Au final il n'y a bien que l'Adagio de Giazotto qui ressorte vraiment du lot et qui m'apparaît être largement au-dessus des autres. Je ne trouve pas du tout l'oeuvre excessive, inutilement langoureuse ou autre, au contraire elle me semble très mesurée et pertinente. J'y vois un très bel hommage au Baroque et à Albinoni (et ce indépendamment du fait de savoir si oui ou non le compositeur a bien utilisé des fragments mélodiques et harmoniques de ce-dernier), l'oeuvre est très délicate est m'a toujours fait de l'effet. C'est certainement parce qu'il y a un souci de ne pas totalement oublier l'héritage baroque (qui ressort à bien des égards dans le morceau) duquel est censé naître cet ouvrage.

 

+1 Giazotto donc.

[Setna]

[Georges Bizet] Prélude de l'opéra-comique Carmen

Encore un morceau connu, c'est vrai qu'au final on a tous plus ou moins cette culture musicale grâce aux diverses œuvres qui les utilisent, même si on a pas cherché plus loin pour connaître l'auteur, le style utilisé, le contexte de création, etc...

En tout cas, certes ce morceau est reconnaissable, et peut être fort bien manier dans un film pour coller parfaitement à l'ambiance. D'ailleurs il y a plusieurs passages qui alternent le rythme de la mélodie, ça peut facilement faire monter la sauce dans une oeuvre. Mais je n’accroche pas excessivement, c'est simplement efficace.

Ceci dit, le morceau dans ma globalité m'a bien surprit, on dirait limite qu'il y en a plusieurs différents mit bout à bout tellement il y a un décalage.

 

[Remo Giazotto] Adagio pour orchestre à cordes et orgue en sol mineur, dit "Adagio d'Albinoni"

Pas mal du tout. Un peu longue peut être. Pas grand chose d'autre à en dire, les notes se suivent et se coordonnent, sur le moment ça met dans un certain état d'esprit, donc c'est réussit, mais je ne pense pas que ça reste beaucoup après coup.

 

[samuel Barber] Adagio pour cordes

Ah oui, celle là je l'aime bien. Connue également, mais pour de brefs passages, ce qui est de toute manière assez courant. Tiens, le premier souvenir qui me revient, c'est une vidéo de Remy Gaillard, comme quoi la musique classique est vraiment utilisé par n'importe qui pour faire n'importe quoi. Bon après en continuant la musique, elle a finit par m'ennuyer, donc c'est seulement le début et les reprises de ce début au cours de la mélodie que j'aime bien.

 

[Frédéric Chopin] Valse en ré bémol majeur dite "Valse minute" ou "Valse du petit chien", opus 64 n°1

Apparemment je suis pas très fan du piano quant le rythme est soutenu, même si ça doit ne pas être une règle absolue.

 

[Carl Orff] Choeur "O Fortuna" de la cantate Carmina Burana

Celle là je l'aime beaucoup. Encore pareil, on l'entend pas mal pour des trucs différents, elle avait notamment été utilisée pour un pub de bière.

Cette musique est epic, vous faites n'importe et ça vous donne l'impression de faire un truc de fou. Essayez d'aller au toilette avec pour voir. Pourquoi ils mettent pas ça dans les ascenseurs ?

[Silesius]

Les morceaux suivants se qualifient pour le prochain tour :

- [Carl Orff] Choeur "O Fortuna" de la cantate Carmina Burana

- [Remo Giazotto] Adagio pour orchestre à cordes et orgue en sol mineur, dit "Adagio d'Albinoni"

 

Les morceaux suivent sont éliminés et quittent la compétition :

- [Georges Bizet] Prélude de l'opéra-comique Carmen

- [samuel Barber] Adagio pour cordes

- [Frédéric Chopin] Valse en ré bémol majeur dite "Valse minute" ou "Valse du petit chien", opus 64 n°1

 

Groupe n°9

12 (44.4%) [Carl Orff]

(6 commentaires)

4 (14.8%) [Remo Giazotto]

(3 commentaires)

4 (14.8%) [Georges Bizet]

(2 commentaires)

3 (11.1%) [Frédéric Chopin]

(2 commentaires)

2 (7.4%) [samuel Barber]

(1 commentaire)

2 (7.4%) Votes blancs (0 commentaire)

Nombre de votants : 16

 

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On enchaîne avec le groupe n°10.

 

Groupe n°10

[Georges Bizet]

[Ludwig van Beethoven]

[Hector Berlioz]

[Aram Khatchatourian]

[Frédéric Chopin]

(0:38)