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Tournoi des morceaux de musique classique célèbres [Victoire de Tchaïkovski]


Silesius
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Messages recommandés

Oublié de voter pour le tour précédent  :-X

 


 

Pour celui ci je vais classer dans l'ordre décroissant.

 

5) Charles Gounod / Ave Maria :

Pas aimé du tout. La voix y est pour beaucoup :/

Pas fan de ce genre de performance en général.

 

4) Mozart / Air de la Reine de la Nuit :

Encore la voix qui m'insupporte, mais un peu moins que pour Ave Maria.

Et la musique est belle derrière.

 

3) Gabriel Fauré / Pavane :

J'ai trouvé ça un peu lent à la première écoute et cela ne m'avait pas trop plu.

Mais à la 2ème écoute, j'ai changé d'avis. C'est très reposant et mélodieux  :)

Dommage il y avait mieux :/

 

2) JS Bach / Badinerie

Court mais intense  :)

La mélodie est très entraînante. On aurait presque envie de danser  :P

 

1) Chopin / Balade n°1

Chopin  8)

Je savais qu'il avait fait des superbes musiques au piano.

Celle là me plait beaucoup par ses variations de rythme et son intensité  :)

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J'aime beaucoup les morceaux de Fauré, Chopin et Bach. Bach aura tous mes votes quoi qu'il arrive, donc il a fallu faire un choix difficile entre Fauré et Chopin. Je me suis dit que Chopin ne devrait pas avoir de problème pour passer, donc j'ai voulu donner sa chance à Fauré.

 

+1 pour la pavane de Fauré et +1 pour la badinerie de Bach.

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Bon, j'adore Fauré. C'est acté.

Je connaissais plusieurs de ses compositions avant le tournoi, mais uniquement par souvenirs épars. Entendu de ci de là, sans jamais avoir mis un nom sur ces airs. Ce tournoi aura au moins eu le mérité de le mettre en évidence et de me forcer à m'intéresser davantage au reste de son oeuvre.

 

Du coup nul surprise que je vote pour cette pavane. C'est dans l'ordre des choses.

 

Ensuite...

La badinerie de Bach est connue et amusante mais pour moi ça reste une petite chose exquise et sans véritable prétention.

 

Reste donc la balade de Chopin, un excellent morceau de ce compositeur qui pourtant à l'accoutumée ne me transcende pas tant que cela.

 

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[Wolfgang Amadeus Mozart] Air "Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen", dit "Air de la Reine de la Nuit", extrait de l'opéra La Flûte enchantée (acte II) KV 620

Au début je pensais ne pas connaître jusqu'au passage archi populaire. Non.

 

[Gabriel Fauré] Pavane en fa dièse mineur pour orchestre, opus 50

7 minutes, mais là il y a une logique d'ensemble. Certes c'est beaucoup de répétition, mais ça me convient mieux qu'un ensemble chaotique. Plus on l'entend, plus la mélodie se grave en mémoire, elle est douce. Pas mal.

 

[Charles Gounod] Ave Maria pour voix et piano, d'après le premier prélude du Clavier bien tempéré de J.-S. Bach

C'est pas mon style. Je suis pas réceptif à ce genre de chant, ça marcherait déjà mieux avec un groupe.

 

[Frédéric Chopin] Balade n°1 en sol mineur, opus 23 (0:47)

Rien qu'à regarder, on comprend à quel point il y a du travail pour en arriver à interpréter ce morceau. Je le connaissais pas. Ca m'a pas transporté.

 

[Johann Sebastian Bach] Badinerie de la suite pour orchestre n°2 en si mineur BWV 1067

Attend, c'est pas la musique qu'il y avait dans La Soupe Aux Choux ? En tout cas un film avec Louis De Funes. Direct des souvenirs.

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Pas vraiment le temps de développer correctement cette fois-ci, j'ai déjà raté le groupe précédent.

Mozart & Chopin, évidemment - la question ne se pose même pas mes amis -, avec mention honorable pour Fauré qui est en effet un compositeur rarement décevant et avec un charme et une portée toute à lui.

La Badinerie de Bach est très surestimée au passage, Bach apparaît dans un élan mélodique qui ne le caractérise pas toujours, mais honnêtement c'est loin d'être une oeuvre particulièrement marquante de sa littérature musicale. C'est une sorte de parenthèse agréable, mais ce-faisant il manque bien de la sophistication harmonique et contrapuntique pour faire du grand Bach. Cette oeuvre n'est définitivement pas au niveau des 3 citées au-dessus en dépit de son caractère marqué.

 


 

J'ai hésité à donner un vote à la farandole de Bizet tant la rage de Konan envers ce pauvre compositeur lors de chaque tour où il participe m'attriste. :-\ Je ne vois pas vraiment en quoi le fait que la mélodie de la marche des rois ne soit pas de lui est un prétexte pour lui taper dessus... Tu n'aimes pas Bizet, hein Konan ? 9_9;D

Je ne fais que remettre certaines choses à leur place : souvent quand les gens pensent à certains "monuments" (dit-on) de la musique classique ils n'ont qu'une mélodie en tête. En somme ils ne considèrent pas forcément spontanément l'orchestration, le contrepoint, l'harmonie etc... mais plus un tracé mélodique - porteur d'harmonies sous-jacentes évidentes qui créent l'émotion cela dit - ce qui fait que dans le cas de Bizet il me semblait utile de préciser que ce que tout le monde a en tête ce n'est pas franchement de son mérite, car beaucoup se contentent de retenir une mélodie qu'il n'a pas modifié d'une ligne et qui est beaucoup plus ancienne que lui.

Du reste je ne crois pas être particulièrement méchant avec lui, à vrai dire mes propos sont dans une certaine mesure nuancés à son sujet, car je reconnais volontiers son utilisation puissante et ingénieuse de l'orchestre ainsi que son esprit musical, notamment mélodique. Oh non je ne dirais certes pas de Bizet qu'il est un compositeur ayant sa place à la table des plus grands, et je ne dirais pas non plus que sa notoriété actuelle est totalement méritée - si on considère la question comparativement à des compositeurs injustement méconnus - mais ça ne fait pas de lui un mauvaise compositeur ni quelqu'un que je n'apprécierais nullement. Quand je précise que Bizet, comme d'ordinaire, fanfaronne, la remarque me semble aussi fondée : car oui, dans sa musique qui tend presque vers l'opérette sans jamais sombrer totalement, bien souvent il peut inspirer un caractère de fanfare - non sans rappeler un côté comédie musicale par ailleurs - dans le traitement musical. Bizet est une sorte de pendant Français de Strauss on dira, mais qui sonne beaucoup plus brute, moins poétique, envoûtant et magique à mes oreilles. Ca peut être très agréable - bien que je ne pourrais l'écouter à l'excès -, mais ça sonne un peu creux !

Donc bon, oui, disons que Bizet n'est pas franchement ma tasse de thé, je l'écoute peu, mais je ne le déteste point, il a des qualités notables et des défauts qui le sont tout autant, on m'accusera peut être de mettre plus l'emphase sur les uns que sur les autres ... question de goût sans doute. Ai-je été plus cruel avec lui qu'avec Vivaldi cela dit ? Je ne le crois pas. Que me caches-tu donc ? Un amour passionné pour Bizet ? Une forme de nationalisme français défenseur de son patrimoine musical ? :P

De ton côté j'ai remarqué quelques piques lancées à Strauss ou à Mozart : une justification à cet acte ignoble de déni d'humanité ? ;D

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Les morceaux suivants se qualifient pour le prochain tour :

- [Johann Sebastian Bach] Badinerie de la suite pour orchestre n°2 en si mineur BWV 1067

- [Frédéric Chopin] Balade n°1 en sol mineur, opus 23

 

Le morceau suivant rentre dans le classement des pourcentages de votes :

- [Gabriel Fauré] Pavane en fa dièse mineur pour orchestre, opus 50

 

Le morceau suivant rentre dans le classement des commentaires :

- [Wolfgang Amadeus Mozart]

(8 commentaires)

8 (27.6%) [Frédéric Chopin]

(0:47) (6 commentaires)

5 (17.2%) [Gabriel Fauré]

(3 commentaires)

4 (13.8%) [Wolfgang Amadeus Mozart]

(3 commentaires)

1 (3.4%) [Charles Gounod]

(0 commentaire)

2 (6.9%) Votes blancs (0 commentaire)

Nombre de votants : 17

[/center]

 

Le morceau suivant passe dans le classement des commentaires :

- [Jean-Philippe Rameau] "Entrée de Polymnie", extrait de la tragédie lyrique Les Boréades

 

Les morceaux suivant sortent du classement des commentaires et de ce fait quittent la compétition :

- [Georg Friedrich Haendel] Air "Ombra mai fu", extrait de l'opéra Serse (acte I) HWV 40

- [sergueï Rachmaninov] Deuxième mouvement "Adagio sostenuto" du concerto pour piano n°2 en do mineur, opus 18

 

 

On enchaîne avec le groupe n°13.

 

 

Groupe n°13

[Johannes Brahms]

[Georg Friedrich Haendel]

[Modeste Moussorgski]

[Giuseppe Verdi]

[Wolfgang Amadeus Mozart]

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[Georg Friedrich Haendel] Air "Lascia ch'io pianga", extrait de l'opéra Rinaldo (acte II) HWV 7

&

[Modeste Moussorgski] "La Grande Porte de Kiev", dernier des Tableaux d'une exposition, dans une version pour orchestre de Maurice Ravel

 

C'est mes 2 préférés !

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J'ai voté pour l'air "Laschia ch'io pianga" de Rinaldo de Haendel, superbe, et pour l'ouverture des Noces de Figaro de Mozart dont je trouve la joie communicative.

 

Que me caches-tu donc ? Un amour passionné pour Bizet ? Une forme de nationalisme français défenseur de son patrimoine musical ? :P

De ton côté j'ai remarqué quelques piques lancées à Strauss ou à Mozart : une justification à cet acte ignoble de déni d'humanité ? ;D

Eh bien, je trouve Mozart assez inégal, oui, et même dans ses bonnes oeuvres son style ne m'emporte guère la plupart du temps. J'apprécie surtout le Mozart sombre et dramatique, assez rare par rapport à l'ensemble de son oeuvre, que l'on peut entendre dans la

ou dans la
.

 

Quant à Strauss, on va dire que je n'ai tout simplement pas l'esprit viennois. :P Je trouve cette musique, aussi charmante soit-elle, trop embourgeoisée pour de la musique populaire. Sans être un grand adepte de ce type de musique, je trouve que Bizet demeure mieux dans cette veine populaire, et en quelque sorte lui fait le plus honneur.

 

Enfin bon, je ne suis pas un grand fan de Bizet. J'aurais limite tendance à penser que la grande qualité de la musique française a pris ses vacances avec la mort de Rameau, pour ne revenir au pays que bien plus tard avec Saint-Saëns et Fauré. Le jugement est peut-être un peu sévère (ou pas), mais quand on voit les compositeurs qu'ont produit les pays slaves et germaniques dans cet intervalle de temps, je me dis que la France n'était pas au meilleur de sa forme. :-\

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[Johannes Brahms] Troisième mouvement "Allegro giocoso, ma non troppo vivace" du concerto pour violon en ré majeur opus 77 : sympathique.

 

[Georg Friedrich Haendel] Air "Lascia ch'io pianga", extrait de l'opéra Rinaldo (acte II) HWV 7 : quel air magnifique. Je connaissais déjà évidemment, mais ça m'a fait penser à du Lost quand je l'ai réécoutée. Dommage qu'il y ait la voix d'opéra, mais ça n'enlève rien à la beauté de la mélodie.

 

[Modeste Moussorgski] "La Grande Porte de Kiev", dernier des Tableaux d'une exposition, dans une version pour orchestre de Maurice Ravel : sympathique.

 

[Giuseppe Verdi] Air avec choeur "Libiamo ne'lieti calici", extrait de l'opéra La traviata (acte I) : culte. 8) J'aime bien cet air également. Mais ça part en opéra, c'est chiant... Je le savais, mais j'espérais que je sois dans une dimension parallèle dans laquelle ce ne serait qu'une version orchestrale. Après, j'exagère, ça s'écoute bien même avec le chanteur.

 

[Wolfgang Amadeus Mozart] Ouverture de l'opéra Les noces de Figaro KV 492 : le niveau de culterie de Mozart. 8) J'aime.

 

Je vote pour [Georg Friedrich Haendel] Air "Lascia ch'io pianga", extrait de l'opéra Rinaldo (acte II) HWV 7 et [Wolfgang Amadeus Mozart] Ouverture de l'opéra Les noces de Figaro KV 492. Dommage pour mon troisième choix, la musique de Verdi.

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  • [Johannes Brahms] Troisième mouvement "Allegro giocoso, ma non troppo vivace" du concerto pour violon en ré majeur opus 77

 

Un véritable voyage cette musique, et pourtant quelle oeuvre controversé ...

D'inspiration clairement Beethovenienne, d'une qualité lui permettant la comparaison avec l'encore plus connu concerto de Mendelssohn, l'oeuvre a pourtant été jugée sévèrement et à l'époque - car trop virtuose, presque injouable - et par certains compositeurs par la suite - dont Debussy et Fauré : la chose était résolument dans un goût qui plaisait peu au renouveau musical de la France -.

J'y entends totalement Beethoven par sa puissance, sa robustesse, sa tenue, avec un esprit tout hongrois comme souvent chez Brahms, très inspiré de thèmes populaires - un traitement au fond très Haydnien donc - . Brahms était un très grand perfectionniste et ça s'entend, il mène la chose d'un bout à l'autre avec génie et intrépidité. Bien qu'incroyablement virtuose comme souvent Brahms arrive - au moins dans une certaine mesure car ici il s'est un petit peu lâché - à masquer le "trop" de virtuosité, à voiler la technique derrière une richesse mélodique infinie.

 

  • [Georg Friedrich Haendel] Air "Lascia ch'io pianga", extrait de l'opéra Rinaldo (acte II) HWV 7

 

Immense moment d'opéra : Handel nous montre toute sa modernité et brille par un simplicité immortelle, une beauté pure, profonde telle que rarement les compositeurs arrivent à l'atteindre. Ce que nous montre Handel ici c'est sans doute ce que Rameau et Bach n'arrivent jamais à obtenir, cette limpidité, cette évidence. Il annonce Mozart et Bellini dans ce lyrisme épuré qui donne des frissons ...

Qui dira après cela que la musique italienne est fade et noyée dans une virtuosité tape à l'oeil et inutile ?

Handel nous prouve encore une fois qu'il est, sans doute, le plus habile et bel utilisateur de la voix de l'époque baroque. Ce qui est bien avec ce que je considère comme la trinité baroque, à savoir Rameau, Bach et Handel, c'est que chacun possède des qualités uniques, atypiques, qui rendent leur musique chacune à leur façon transcendante, exceptionnelle. Loin d'être totalement uniforme, le baroque brille par de très nombreuses nuances, loin d'être uniquement extravagant, parfois il démontre une puissance émotive que le classicisme peut tendre à lui envier - c'est le cas ici - et que les romantiques ont - pas toujours avec succès - tenté de faire renaître.

Je crois qu'ici Handel nous dit beaucoup avec quelques accords et une mélodie cristalline ... il a un sens de l'"effet" en musique qui est extraordinaire et qu'on retrouve rarement à mon sens chez les maîtres de l'opéra.

A titre indicatif il convient peut être de partager les paroles de cette merveille :

 

Laisse-moi pleurer

 

Laisse-moi pleurer

sur mon sort cruel

et aspirer à la liberté !

 

Et aspirer à la liberté !

 

Puisse la douleur briser les chaînes

de mon martyre, par pitié !

 

Et aspirer à la liberté !

 

 

Quelle émotion ...

 

  • [Modeste Moussorgski] "La Grande Porte de Kiev", dernier des Tableaux d'une exposition, dans une version pour orchestre de Maurice Ravel

 

Une musique puissante dans sa majesté - peut être même avec un brin de religiosité solennelle -, ingénieuse et très bien construite : mais je lui reprocherais précisément d'être trop dense, trop sonore.

Un tel déferlement musical peut submerger l'auditeur, et de cette façon on peut sans doute l'atteindre, mais personnellement cela peut aisément me donner le sentiment d'en faire un petit peu trop - à l'image sans doute de l'Ouverture 1812 de Tchaïkovski -. La musique ne doit pas se perdre dans les artifices de la puissance orchestrale, c'est un outil utile mais l'identité d'une pièce ne s'y résume pas. Ca reste une réalisation extrêmement agréable - comme tous les Tableaux d'une exposition en général, un cycle fabuleux - mais l'époque n'est pas celle qui me touche le plus musicalement.

 

 

  • [Giuseppe Verdi] Air avec choeur "Libiamo ne'lieti calici", extrait de l'opéra La traviata (acte I)

 

On y entend là un Verdi qui ne sombre pas dans un excès de romantisme et de puissance : de là on y entend encore beaucoup Rossini en sensiblement dénaturé - la chose sonnerait presque viennois ma fois ... -. C'est très agréable à écouter, une mélodie drôlement efficace, un bon traitement orchestral avec utilisation habile du choeur et du duo : cependant je trouve regrettable que Verdi n'ait pas conservé le génie Rossinien dans le traitement des duos justement - avec des jeux de rythme, de paroles piquées etc... Rossini fait dialoguer ses chanteurs comme s'ils étaient des instruments ou machines, c'est extrêmement spectaculaire à mes oreilles  -.

Bon moment d'opéra, mais pas transcendant pour autant, on est loin de ce qui peut être proposé dans ce groupe par Handel par exemple.

Globalement Verdi n'a jamais été un coup de coeur en ce qui me concerne, je lui préfère assez largement Rossini - le maître original dirons-nous, porteur de la réforme - puis ses héritiers Bellini et Donizetti, aveant de sombrer dans le charme et la profondeur indicibles de Puccini.

 

 

  • [Wolfgang Amadeus Mozart] Ouverture de l'opéra Les noces de Figaro KV 492

 

Un véritable écrin de musique classique, parfaitement calibré, parfaitement inspiré, le tout dans un charme très XVIIIème siècle. C'est de la dentelle en musique, dans un esprit taquin, comédie. A bien des égards beaucoup de l'opéra à venir s'entend déjà dans cette ouverture remarquable, sublime, qui plonge d'entrée de jeu dans un déluge d'expression musical incroyable qui nous tient en haleine pendant 3 heures sans une seconde d'ennui. Les Noces de Figaro c'est quelque chose assurément ...

Inspiré de Paisiello et de son Barbier de Séville, inspirateur de Rossini et de son Barbier de Séville ... à bien des égards cet opéra de Mozart a eu de l'influence bien que le succès ne fut pas aussi fulgurant que l'intéressé aurait pu l'espérer. Dans tous les cas c'est un repère éternel de l'esthétique classique d'une musique encore destiné à la noblesse et portée sur les thèmes qui lui sont chers - ainsi c'est beaucoup plus révélateur, à bien des égards, de ce qui se faisait à l'époque que ne peuvent l'être Don Giovanni et Die Zauberflöte -.

Une oeuvre dans un goût assez similaire a été écrite quelques années plus tard - en 1792 - par Cimarosa.

a connu un succès incroyable, largement supérieur, et a même été totalement bissé lors de la première - je vous laisse imaginer la joie de l'orchestre lorsqu'il a entendu que l'empereur voulait qu'on fasse rejouer l'opéra en entier ! -. Pour l'anecdote cet opéra, que je conseille à tous d'écouter tant il est sublime, était l'oeuvre préférée de Stendhal qui y voyait la perfection lyrique et qui, toute sa vie, a assisté plus de 200 fois à des représentations de cet opéra. Stendhal avait un jugement musical très pointu et une connaissance très fine des compositeurs de l'ère classique, notamment un amour fou pour Cimarosa, Mozart, Haydn et Paisiello. D'un bout à l'autre de cet opéra on y conserve le même ton que Mozart emploi ici, de la musique dentelle comme j'aime à l'appeler, et qui est, dans un traitement musical classique, totalement héritière des comédies qui ont inondées les XVIIème et XVIIIème siècles. C'est aussi incisif, percussif, rapide, fin, élégant ... bref, tout ce que j'aime dans la littérature de l'époque reporté en musique : quelle jouissance auditive ...

L'ouverture des Noces de Figaro incarne parfaitement cet esprit que je décris là, Beaumarchais a de quoi être fier d'avoir trouvé un homme capable de mettre en musique tout le génie de sa composition littéraire - avec le génie du librettiste Da Ponte qu'il ne faudrait pas oublier : un très grand librettiste peut faire beaucoup pour un très grand opéra -.

 

Je vote donc pour :

[Wolfgang Amadeus Mozart] Ouverture de l'opéra Les noces de Figaro KV 492

[Georg Friedrich Haendel] Air "Lascia ch'io pianga", extrait de l'opéra Rinaldo (acte II) HWV 7

 

Très gros groupe cela dit, clairement le niveau y est au rendez-vous.

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Les morceaux suivants se qualifient pour le prochain tour :

- [Wolfgang Amadeus Mozart] Ouverture de l'opéra Les noces de Figaro KV 492

- Air "Lascia ch'io pianga", extrait de l'opéra Rinaldo (acte II) HWV 7

 

Le morceau suivant rentre dans le classement des commentaires :

- [Giuseppe Verdi] Air avec choeur "Libiamo ne'lieti calici", extrait de l'opéra La traviata (acte I)

 

Les morceaux suivants sont éliminés et quittent la compétition :

- [Modeste Moussorgski] "La Grande Porte de Kiev", dernier des Tableaux d'une exposition, dans une version pour orchestre de Maurice Ravel

- [Johannes Brahms] Troisième mouvement "Allegro giocoso, ma non troppo vivace" du concerto pour violon en ré majeur opus 77

 

Groupe n°13

10 (38.5%) [Wolfgang Amadeus Mozart]

(4 commentaires)

4 (15.4%) [Georg Friedrich Haendel]

(4 commentaires)

4 (15.4%) [Giuseppe Verdi]

(3 commentaires)

3 (11.5%) [Modeste Moussorgski]

(2 commentaires)

3 (11.5%) [Johannes Brahms]

(2 commentaires)

2 (7.7%) Votes blancs (1 commentaire)

Nombre de votants : 17

 

Le morceau suivant sort du classement des commentaires et de ce fait quitte la compétition :

- [Vincenzo Bellini] Air "Casta Diva", extrait de l'opéra Norma

 


 

On enchaîne avec le groupe n°14.

 

Groupe n°14

[Wolfgang Amadeus Mozart]

[Ludwig van Beethoven]

[Niccolò Paganini]

[Piotr Ilitch Tchaïkovski]

[Piotr Ilitch Tchaïkovski]

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  • [Wolfgang Amadeus Mozart] Deuxième mouvement "Romance" du concerto pour piano n°20 en ré mineur KV 466

 

Quel bonheur que d'entendre ça ... Voilà bien un Mozart qui ne déçoit pas, qui au contraire innove, annonce bien des choses tournées vers le futur, brille par la constance de sa musique ! :P

Apothéose d'un classicisme qui ne perd pas en expressivité par son art de la retenue élégante, un lyrisme incroyable porté par le piano ... mais la chose n'est pas sans surprise, voilà que Mozart nous rappelle le premier mouvement de ce concerto qui a profondément marqué tous Beethoven et tous les romantiques à venir à travers des passages tourmentés bouleversants ... La combinaison de ce déluge d'émotions contrôlés avec le caractère apaisé, éternel, de la première exposition submerge complètement l'auditeur ... La chose laisse tout simplement sans voix ...

[spoiler=Petit référence au final magnifique du film Amadeus ... voilà une forme de génie qui nous dépasse tous ...]

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  • [Ludwig van Beethoven] Troisième mouvement "Presto agitato" de la sonate n°14 en do dièse mineur, opus 27 n°2, dite "Sonate au Clair de lune"

 

Oula, avant toute chose il convient de rectifier cette interprétation mécanique, inhumaine et qui ne fait guère honneur ni à Beethove ni à mon instrument.

Puisque nous considérons Beethoven, compositeur énervé par excellence, dont souvent on réalise quand on fait des interprétations historiquement informées de ses oeuvres qu'on a tendance dans notre modernité à la ralentir, je présume que la version de

, bien nerveuse, bien rapide, mais aussi très rigoureuse et précise pourrait beaucoup plaire au compositeur.

C'est une sorte de petit monument de la littérature pianistique écrit alors que Beethoven commençait à sombrer dans la dépression ... unaninement reconnue par la critique de l'époque, unanimement reconnue par la postérité, il est intéressant de noter cependant que Beethoven lui n'appréciait pas vraiment cette sonate dans sa globalité.

La sonate a été pensée comme très funèbre à l'origine par la compositeur - premier mouvement lugubre, fantomatique, second mouvement comme une pause poétique, et troisième mouvement furieux -, elle a eu tendance à être rendue plus "amoureuse" par les pianistes qui s'y sont essayés cela dit (d'où les surnoms de "sonate au clair de lune" etc... mais tout ceci ne vient pas du compositeur).

Ce mouvement est génial d'un bout à l'autre, c'est l'essence même de Beethoven qu'on a là : premièrement dans sa révolution du traitement pianistique, sa révolution technique et sonore donc, mais aussi par son identité furieuse qui sonne déjà romantique ... Au piano il était un expérimentateur, il n'arrêtait pas de chercher des instruments plus robustes, plus puissants - il arrivait très régulièrement qu'il joue suffisamment fort sur ses pianos pour les casser ...  les pianos de l'époque étaient assez fragiles, mais ça dénote tout de même de l'état d'esprit du personnage -, en un sens on a là toute la base de la pianistique romantique à venir incarnée par Chopin et Liszt principalement.

Personnellement je ne me lasse pas de cette sonate en entière - bien que le second mouvement me laisse perplexe dans la continuité de la chose -, le troisième mouvement est souvent une sorte de fantasme pianistique d'ailleurs, nombre d'individus ayant pour but de jouer ça. C'est assez fatigant physiquement mais pas forcément aussi difficile qu'on pourrait le penser cela dit, Beethoven a écrit bien pire, notamment la Hammerklavier.

Bref, pour peu que ce ne soit pas joué par une mécanique sans âme cette pièce a tout pour me transporter et me charmer.

 

 

  • [Niccolò Paganini] Troisième mouvement "Rondo à la clochette", dit "La Campanella", du concerto pour violon n°2 en si mineur, opus 7

 

Paganini ... légendaire violoniste, référence pour tout pratiquant de cet instrument. C'est un condensé de virtuosité exacerbée mais néanmoins très mélodieuse.

Il a complètement révolutionné la technique du jeu au violon et sa musique a toujours été très appréciée tant par le public - friand sans doute de mélodies et de virtuosité - mais aussi des autres compositeurs : Liszt a fait

pour piano, et on dit sa musique faisait pleurer Rossini. Il a globalement un caractère très brillant, au fond un sens très opératique - notamment dans ses
- de la musique, il n'est pas étonnant que Rossini s'y reconnaisse beaucoup.

La Campanella est sûrement une de mes oeuvres préférées de Paganini car la virtuosité, bien que très visible, n'en devient pas répulsive. Ses caprices pour violon solo sont parfois très difficile à écouter jusqu'au bout, car on y entend un violon s'embourber dans des gammes interminables pendant de longues minutes sans même un accompagnement pour faire passer la pilule : c'est excessivement impressionnant à voir mais pas toujours très doux à écouter. La Campanella a été écrite avec le bon équilibre il me semble, c'est tout à fait charmant.

 

  • [Piotr Ilitch Tchaïkovski] Ouverture solennelle 1812 en mi bémol majeur, opus 49

 

Je ferais un commentaire dans le même goût que cela auquel Moussorgski a eu droit : voilà une musique qui pêche sûrement par excès de puissance et qui en fait beaucoup trop.

Tchaïkovski lui-même avouait qu'il s'était lâché et avait assez largement exagéré avec cette Ouverture 1812 - en même temps le mec demande un carillon et des canons dans l'orchestre, c'est juste complètement WTF - . C'est très entraînant cela dit, on croirait entendre du bon Bizet (!)  - spéciale dédicace à Silesius - et en un sens c'est tellement excessif que ça en devient rigolo.

Je ne dirais pas qu'on a là un immense moment de musique, mais sans conteste une forme de "troll" musical et un grand moment de divertissement éblouissant.

 

 

  • [Piotr Ilitch Tchaïkovski] "Apothéose", extrait du ballet La belle au bois dormant (acte III, scène 30), opus 66

 

Ah, l'hymne de la monarchie française avec une orchestration moderne : ça donne quelque chose d'extrêmement puissant.

Précisons comme d'ordinaire ce qui doit être précisé : cette mélodie n'est pas de Tchaïkovski, elle a écrite

. Cela dit Tchaïkovski lui a donné un sacré shot d'hormones et un caractère solennelle qui rend la chose incroyablement épique.

Il est intéressant de voir l'intérêt que Tchaïkovski pouvait porter à la France d'ailleurs, ici il utilise cet hymne ancien et dans l'ouverture 1812 il utilise la Marseillaise pour décrire en musique la campagne de Russie lamentable de Napoléon.

Par hasard nous avons là deux exemples d'un Tchaïkosvki qui est de toute évidence bouillant.

 

Je suis curieux de voir le résultat de ce groupe pour le coup.

Mon vote ira pour Mozart et Beethoven cela dit, Mozart car il survole le groupe et Beethoven car il aura touché l'âme du pianiste.

 

 

@Silesius :

 

Eh bien, je trouve Mozart assez inégal, oui, et même dans ses bonnes oeuvres son style ne m'emporte guère la plupart du temps. J'apprécie surtout le Mozart sombre et dramatique, assez rare par rapport à l'ensemble de son oeuvre, que l'on peut entendre dans la sonate pour piano n°8 en la mineur KV 310 ou dans la fantaisie pour orgue mécanique en fa mineur KV 608.

Je doute que le terme d'inégal soit approprié pour parler de Mozart : bien que dans sa jeunesse il ait des moments de faiblesse - symphonies dites salzbourgeoises écrites à la chaînes (mais dans lesquelles on retrouve la 25ème et la 29ème, comme quoi ... -, oeuvres d'enfances de qualité par rapport à son âge - de manière générale il est rarissime de voir un compositeur qui écrive aussi facilement des pièces marquantes et, dans sa maturité - qui arrive très tôt - toujours digne d'intérêt et d'une grande qualité. J'ajouterais que très rare sont les compositeurs qui excellent à ce point dans tous les domaines : Mozart n'a pas de bête noir, il a écrit de la musique remarquable partout (quatuor, sonates pour piano, trio pour piano et cordes, concerti pour violon, clarinette, piano, cor ... opéra, messes). En comparaison par exemple on remarquera par exemple chez Beethoven une inaptitude à l'écriture opératique, idem pour Bach. On a d'autres compositeurs à la spécialisation beaucoup trop prononcée, notamment chez tous les grands maîtres de l'opéra. Il faut voir que Mozart a sa place au panthéon de toutes les subdivision qui forment la musique.

S'il y a bien un compositeur qui par excellence a une qualité minimale constante malgré une grosse productivité et qui excelle dans toutes les facettes de la musique c'est bien Mozart. D'autant plus qu'après la trinité classique Haydn / Mozart / Beethoven on tombe dans une optique de réduction drastique du nombre de pièces produites dans le souci de faire des choses systématiquement imposantes, déployées, marquantes, ultra travaillées etc... - chose qui a bien des égards a sûrement nuit à la spontanéité de la musique en la rendant un brin excessive et artificielle par son inaptitude à masquer le travail technique -.

Evidemment le caractère peut sembler répétitif parfois, il ne fait pas toujours montre d'un très grand romantisme mais peut-on lui reprocher de ne pas être un romantique ? Alors même qu'au fond quand on écoute les 2 dernières symphonies on voit qu'il avait tout compris et anticipé du romantisme ?

Mozart est très souvent assez tourmenté dans sa musique par ailleurs, il y a beaucoup de parenthèses assombries ponctuelles dans sa littérature pour piano - un petit élan langoureux très profond vers le mineur, comme d'usage, mais avec l'expressivité de Mozart -, mais aussi de ses opéras (sans parler de Don Giovanni on peut regarder du côté d'Idomeneo ou de La Clemenza di Tito). Et puis les concerti et symphonies vont tout de même extrêmement loin dans une forme de pré-romantisme, sans évoquer même la richesse de sa musique religieuse (la messe en do mineur tout de même c'est quelque chose, pas besoin d'attendre ces derniers jours avec le requiem pour y voir une grande profondeur musicale et mystique) ... est-il autorisé au demeurant d'évoquer les quatuor à cordes, incroyables condensés d'innovations, d'audaces harmoniques ?

Reste que l'art de la mesure, de l'élégance, bref, du classicisme et de l'inspiration directe qu'Haydn avait sur lui sont ce qui font son identité et le charme tout particulier de sa musique. En un sens tu aurais sûrement voulu - comme nous tous à part Glenn Gould qui disait que Mozart était mort trop vieux - que Mozart vive plus longtemps : mais n'est-il pas déjà un homme d'une modernité et d'une richesse totalement invraisemblable pour quelqu'un de mort à seulement 35 ans ?

Mozart est critiquable mais si lui pêche par inégalité quel compositeur peut prétendre à être égal et polyvalent ?

 

Enfin bon, je ne suis pas un grand fan de Bizet. J'aurais limite tendance à penser que la grande qualité de la musique française a pris ses vacances avec la mort de Rameau, pour ne revenir au pays que bien plus tard avec Saint-Saëns et Fauré. Le jugement est peut-être un peu sévère (ou pas), mais quand on voit les compositeurs qu'ont produit les pays slaves et germaniques dans cet intervalle de temps, je me dis que la France n'était pas au meilleur de sa forme. :-\

En même temps Rameau a muselé la musique française jusqu'à sa mort : la France était paralysée dans son esthétique de baroque renouvelé tourné vers un avenir qui n'était pas celui que tout le reste de l'Europe avait choisit. Alors qu'il est mort en 1764, et que donc à cette époque la France ne mettait en avant encore que le baroque à la cour, le reste de l'Europe avait déjà bien avancé dans le classicisme, il faut voir que Haydn avait déjà écrit une trentaine de symphonies à ce moment là ! Et ces symphonies avaient déjà un caractère classique très avancé - voir le triptyque

,
,
qui est juste légendaire, ou encore la
-, autant dire qu'il y avait un décalage stylistique énorme à rattraper et que, quoi qu'il arrive, il était de toute façon improbable de trouver un symphoniste qui soit à la hauteur de Haydn et qui ait autant d'idées que lui. La France ayant perdu la bataille des idées l'évolution de la théorie et de l'esthétique musicale s'est faite ailleurs et était incarnée par cet homme exceptionnel à qui l'on doit énormément. En perdant la bataille de l'esthétique contre le classicisme naissant Rameau a mis un sacré coup de frein à la réputation de la musique française qui s'est effondrée après sa mort même si la cour continuait de commander des tragédies lyriques.

Malgré tout la France est resté un pôle musical, au moins attractif pour des compositeurs étrangers comme

(un des fondateurs du conservatoire de Paris,
), Piccinni, Gluck, Paisiello (comme quoi le public d'opéra de Paris était prisé) ... et le pays n'était pas non plus vide de tout talent : Méhul était un compositeur que Beethoven respectait et qui a beaucoup participé
, quant à Onslow il était le compositeur romantique le plus populaire de son temps, sa musique est très intéressante à bien des égards (musique de chambre, même parfois symphonique
)même si étrangement l'histoire ne le retient pas ...  En musique symphoniste romantique on peut aussi citer
(sinon Berlioz qu'il ne faudrait pas oublier : sûrement un des hommes les plus audacieux de son temps) ...
était une figure tout de même marquante de l'opéra, Gossec a aussi participé
... Peut-on aussi oublier Chopin ? Je veux dire, oui, il est à moitié polonais et certainement polonais de coeur, mais n'a-t-il pas travaillé le plus clair de sa vie en France ?

Ce ne sont pas toujours des noms très connus mais il existait tout de même un certain vivier en France, le problème était certainement que l'instabilité politique notoire du pays n'était pas particulièrement propice au déploiement de l'art dans la même tranquillité et la même opulence qu'ailleurs en Europe.

Malgré tout c'est clair qu'il y a eu un grand moment d'égarement et de perte de l'identité française dans la musique alors qu'à l'époque Baroque elle se démarquait totalement : disons que cette période a été l'adaptation silencieuse de la France au goût de l'Europe en général - le pays manquait sans doute de "génies", d'inventeurs musicaux mais restait néanmoins attractif musicalement -, jusqu'à ce que resurgisse une sorte d'élan musical typiquement français et nouveau avec les Debussy, Ravel, Satie, Fauré, Saint-Saëns etc... Être porteur d'une véritable identité musicale aussi riche à plusieurs reprises dans l'histoire c'est déjà énorme !

En un sens je crois aussi qu'on a une mauvaise image de cette époque musicale en France à cause d'une méconnaissance des compositeurs, peut être que d'ici 25 ans par exemple quelqu'un comme Onslow reviendra au devant de la scène, c'est difficile à prédire.

 

Réponse un petit peu longuette pour un topic comme celui-ci ... on saura me pardonner je présume. :-X

Je pense que le sujet est intéressant cela-dit, avec un petit peu de chance quelqu'un découvrira Onslow par exemple, compositeur émérite qu'on devrait diffuser un petit peu.

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